. Escalade : Macron envoie la France en première ligne contre la Russie

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Articles     : Jan. 2024 – Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Force est de le constater, la France est bel et bien engagée à la fois diplomatiquement et militairement dans le conflit actuel entre la Russie et Ukraine. Jusqu’à présent, elle a tenté de faire croire à son opinion publique qu’elle y jouait seulement le jeu trouble de la belligérance indirecte. Cela n’a trompé personne, surtout pas les Russes. Ce qu’ils comprennent, c’est qu’elle s’est de plus en plus impliquée dans la fourniture d’armes de plus en plus puissantes et sophistiquées, permettant de frapper le territoire russe dans la profondeur. Plus grave, elle s’est directement impliquée dans l’assistance directe à l’Ukraine avec des satellites d’observation et de renseignement militaire, des avions de reconnaissance pour le guidage des drones et des missiles qu’elle lui fournit ; et surtout avec du personnel militaire français sur le terrain pour servir ces systèmes d’armes ultra-sophistiqués que les Ukrainiens ne peuvent pas maîtriser. Non seulement nous avons assuré la formation de base des Ukrainiens en France mais nous avons envoyé sur le théâtre des opérations des spécialistes et des officiers français capables de compenser les insuffisances de l’armée ukrainienne dans la guerre de haute technologie. Il faut le reconnaître, même si cela ne changera pas l’issue du conflit, ce n’est évidemment pas sans gêner les Russes ni sans leur occasionner des pertes en hommes et en matériel. Cela, sans compter l’effet retard sur la fin des hostilités.*

Des fournitures d’armes françaises qui s’intensifient alors que l’Ukraine est en train de s’effondrer.

78 canons CAESAR de plus. Alors que les USA sont en train de tarir leurs fournitures d’armes, la France passe en avant pour prendre en partie le relais. Alors qu’il a déjà vidé nos arsenaux – 49 de ces matériels ont déjà été envoyés en Ukraine – Macron s’est engagé à lui en fournir 78 de plus dans le courant de l’année 2024. Des armes que nous n’avons pas en stock et qui devront être produites par notre industrie. Or ces fournitures ne changeront rien à l’issue de la confrontation ; elles ne feront que la retarder en provoquant des pertes russes, mais encore plus ukrainiennes en riposte.

La France chef de file à l’initiative d’une coalition artillerie contre la Russie.

https://www.defense.gouv.fr/actualites/ukraine-coalition-artillerie-est-lancee

Sébastien Lecornu a lancé à Paris ce jeudi la coalition « Artillerie pour l’Ukraine ». Afin de soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire, la cinquantaine d’États du Groupe de contact pour la défense de l’Ukraine, aussi appelé « format Ramstein », s’est organisée en coalitions pour un soutien plus efficace à court, moyen et long terme. Aux côtés des États-Unis, la France, forte de son expertise industrielle et opérationnelle reconnue dans ce domaine, copréside la coalition artillerie. L’objectif de cette coalition : fournir à court terme aux forces armées ukrainiennes des capacités dans ce segment clé pour la défense du territoire ukrainien. Sur le long terme, elle vise aussi à construire la future artillerie ukrainienne au moyen de partenariats industriels ambitieux et innovants.

On le voit, la France se pose en leader afin de se substituer aux USA qui sont en train de se dégager ; avec, soyons-en sûrs, un effet immédiat sur le ressentiment justifié des Russes à notre encontre.

Des missiles français capables de frapper le territoire russe dans la profondeur. Ce sont bien sûr les fameux missiles SCALP dont Macron vient d’annoncer qu’il allait en fournir 40 de plus à l’Ukraine. Charge 450 kilos, portée jusqu’à 500 kilomètres, largement de quoi frapper la Russie dans la profondeur. Ces missiles permettent l’attaque d’objectifs fortement défendus et à forte valeur ajoutée, de jour comme de nuit et par tous temps. On n’a pas de chiffres précis, mais ces 40 nouveaux missiles s’ajoutent aux 50 autres déjà fournis à l’Ukraine. De quoi en effet largement contrarier les Russes.

22 officiers français liquidés à Kharkov. Avertissement sans frais des Russes, le 16 janvier, c’est une frappe russe combinée qui a détruit une ancienne école de Kharkov réquisitionnée par l’armé ukrainienne pour y héberger des personnels militaires étrangers. En fait, un quartier général du renseignement satellitaire et de la guerre électronique, de la conduite des radars de tir et des opérations de contre-batterie. Bref, un point de concentration de la technologie occidentale, servie par des opérateurs occidentaux, notamment français.

Le ton monte, l’ambassadeur français convoqué à Moscou. Réaction diplomatique immédiate des Russes, Pierre Lévy, l’ambassadeur français en Russie, a été convoqué au ministère russe des Affaires étrangère à Moscou. Entrevue tendue, pas de déclaration de sortie de la part de l’ambassadeur.

Escalade et riposte teigneuse, un drone français bombarde un site militaire à Briansk.

https://t.me/russosphere/43547

Dans la région de Briansk, un drone de type avion de fabrication française doté des derniers systèmes de protection de guerre électronique et d’éléments de guerre électronique a effectué un raid. La frappe s’est accompagnée de l’arrivée de 6 fausses cibles sous la forme de copies du drone de fabrication artisanale Bayraktar TB 2. Après avoir touché les cibles de défense aérienne, le drone français a touché l’unité de chargement de pétrole à la base, le deuxième drone a touché le KRUN à côté des chars. Tout cela a eu un effet cumulatif et a intensifié l’incendie qui, selon les prévisions du ministère des Situations d’urgence, détruira complètement le dépôt pétrolier.

Puisque les spécialistes des forces armées ukrainiennes ne sont pas formés pour contrôler les versions expérimentales des derniers drones tactiques, on peut affirmer avec certitude que l’attaque du dépôt pétrolier de Klintsy était la réponse de l’armée française à la mort de « vacanciers » à Kharkov l’autre jour. Il s’agit du deuxième incident direct avec un pays de l’OTAN.

Une volonté manifeste de créer une attrition sur les forces russes dans l’attente d’une extension ultérieure des hostilités. Intensification de la fourniture de matériels de plus en plus puissants et sophistiqués, présence sur le terrain d’officiers français pour servir des systèmes satellitaires et aérospatiaux de surveillance et de guerre électronique, tout cela révèle une volonté de faire durer le conflit au-delà de son terme naturel, malgré l’effondrement en cour de l’armée ukrainienne. Derrière cette escalade et derrière cette implication de plus en plus directe des Occidentaux dans le conflit – en fait désormais des seuls Européens puisque les USA gèrent le point zéro en attendant les élections – on voit nettement se profiler l’intention de provoquer une certaine attrition sur l’armée russe.

On voit bien l’intention de faire durer le conflit afin d’augmenter les pertes russes en hommes et en matériels en préparation de l’extension de la guerre que prépare l’OTAN en Europe. Tous les signaux indiquent que Pologne, Pays Baltes, Allemagne, Suède, Finlande, Grande-Bretagne et bien entendu France… sont clairement en train de se préparer pour une confrontation de grande ampleur en Europe. Dans l’attente, le but de la manœuvre est d’embourber les Russes en Ukraine, de tenter de les y épuiser, le temps de nous préparer à cet affrontement.

Une escalade irresponsable qui ne mènera à rien, sauf à nous exposer à un cycle de représailles de plus en plus sévères contre les intérêts français dans le monde. Si de là où nous sommes et tenus aveugles par les médias français, nous arrivons par l’observation et par le calcul à comprendre ces choses, on se doute bien que les Russes nous ont vu le dessous de la semelle avant même qu’on ait commencé à lever nos bottes à clous.

L’OTAN prépare bel et bien une extension de haute intensité du conflit sur le théâtre européen, c’est-à-dire une guerre longue et ultra-violente qui se traduira par des pertes en vies humaines jamais vues et par une destruction de valeur sans précédent.

Probable anticipation de la part des Russes. On n’imagine pas que les Russes vont attendre qu’il ne nous manque pas un bouton de guêtre pour réagir. Il est évident que si on continue comme ça, ils vont agir très sévèrement à titre préventif. Après, quand ils nous auront tout cassé, on pourra toujours aller pleurer et dire que ce sont eux qui ont commencé…

Le temps joue contre les partisans de la paix.

Face à ceux qui nous conduisent au chaos, le choix est entre la violence subie et le violence libératoire.

Martin Moisan, dans Riposte Laïque

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