Le complice du terroriste Mohammed Merah, Fettah Malki, expulsé à grand-peine vers l’Algérie

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Articles  : Mai 2022Avr. 2022 – Mar. 2022 – Fev. 2022 –Facebook : https://www.facebook.com/ORTF-News-107572991571884

Ce n’est pas seulement une péripétie judiciaire, comme il en existe bien d’autres. C’est une histoire emblématique de l’impuissance française en matière d’immigration. Le quotidien L’Opinion daté de ce 18 mai 2022 relate le parcours de Fettah Malki. Cet Algérien a été condamné en 2019 par la cour d’assises spéciale de Paris à dix ans de prison pour avoir fourni un pistolet mitrailleur et un gilet pare-balles à Mohammed Merah, auteur, en 2012, de trois attaques terroristes à Toulouse et à Montauban qui ont fait sept victimes. Il fait l’objet d’une procédure d’expulsion vers l’Algérie qui… refuse de reprendre son délicieux ressortissant. Il faudra que le Premier ministre Jean Castex, raconte L’Opinion, mette tout son poids dans la balance pour obtenir enfin son départ vers son pays d’origine, le 3 mai dernier.

L’affaire illustre à merveille la situation humiliante de la France vis-à-vis des pays du Maghreb. Une situation qui dure. L’astuce pour justifier ces refus est grosse comme un formulaire administratif. L’Algérie, la Tunisie et le Maroc décident tout simplement de ne pas délivrer de laissez-passer consulaires, une pièce administrative indispensable au retour dans leur pays d’origine de ceux que la France a légalement décidé d’éloigner. À l’automne dernier, la France avait tout de même tapé du poing sur la table devant la mauvaise volonté de ces trois pays. La démarche ne semble pas couronnée de succès. En tout cas, les chiffres du premier semestre 2021 donnés par le rapport du Sénat sur le projet de loi de finances 2022 font état de 62.207 obligations de quitter le territoire français prononcées en 2021, ce qui est très peu… Surtout, ces décisions restent majoritairement lettre morte : 3.501 seulement ont été exécutées, soit 5,6 %. Un chiffre ridicule, qui représente un record à la baisse depuis dix ans, précise le Sénat. Cette contre-performance est liée en partie au Covid, qui a compliqué les procédures de retour. Mais ils ont atteint un pic maximum de 22,3 % avec 18.441 retours forcés en 2012. La France échoue. Tous les prétextes sont utilisés par les migrants illégaux et leurs soutiens : « L’éloignement se heurte aujourd’hui au refus systématique des intéressés de se soumettre à un test PCR, qui conditionne l’admission sur le territoire du pays d’origine », déplore le Sénat. Certains ne se donnent même pas la peine de chercher de faux prétextes, comme « l’Algérie qui, outre l’obligation de production d’un test PCR, exige désormais que les personnes intéressées soient inscrites sur une liste spécifique de ressortissants établie de manière discrétionnaire, note le Sénat. Cette politique s’apparente, de fait, à un refus de toute réintégration de leurs ressortissants. »

Le constat s’impose : la France est grossièrement bafouée. « Les éléments transmis par la DGEF (Direction générale des étrangers en France) mentionnent également le fait que certains pays sont si peu coopératifs qu’aucune demande ne leur est plus adressée, d’autres refusant simplement de coopérer », constate toujours le Sénat. Les pays d’origine ne se donnent même plus la peine de faire semblant. « À titre d’exemple, l’Algérie et le Maroc refusent les vols groupés tandis que la Tunisie limite leur capacité à 5 personnes, sur un rythme hebdomadaire », poursuit le Sénat, qui avance : « Les moyens alloués à l’éloignement ne sont pas à la hauteur des enjeux. »

Et si on parlait plutôt de vraie volonté politique ? Les Fettah Malki et consorts ont à l’évidence, en France, encore de beaux jours devant eux.

Marc Baudriller dans BV

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