Christophe, 45 ans, égorgé, Pierre, 68 ans, lynché : 2 morts sur ordonnance

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Il y a 15 jours, dans le Nord de la France, Christophe Fauquenoy, 45 ans, était retrouvé égorgé dans le hall de son immeuble. Il vivait dans un quartier où les dealers, en toute impunité, faisaient la loi, et ne supportait plus la situation. Le crime est signé, par le mode opératoire. Pas un article dans la presse nationale, ils s’en foutent, c’était un Français !

Visite de nos merveilleuses régions, aujourd’hui la région lyonnaise.

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

« Wollah – La Mecque – Wollah – La Mecque » : les magnifiques algériennes de Lyon sont irrésistibles

Le bon vieux parlé lyonnais : y’a rien qui va j’suis mort

Quatre jeunes hommes et une jeune femme ont été interpellés par la police judiciaire jeudi soir et ce vendredi matin. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs du meurtre d’un sexagénaire

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

19/04/2021

Une information judiciaire est ouverte par le parquet de Bordeaux pour meurtre. L’autopsie, pratiquée à l’Institut médico-légal de la ville, conclue à un décès dû « à un œdème cérébral post-traumatique suite à un fracas facial majeur », selon le parquet. Plusieurs fractures ont été relevées sur son visage.

Les cinq personnes sont sans emploi et originaires des communes de la rive droite, Lormont, Cenon et Floirac. L’une d’entre elles, connue pour des faits de violence, serait récemment sortie de prison. Selon un proche de l’enquête, les quatre garçons auraient reconnu leur présence sur les lieux et avoir porté des coups de pied à la victime. Les quatre agresseurs présumés ont justifié leur acte en représailles à un propos qu’ils ont jugé déplacé de la part de la victime. En revanche, ils ont nié avoir eu l’intention de tuer.

Le Parisien


18/04/2021

Dans un communiqué, le parquet de Bordeaux annonce la mise en examen et le placement en détention provisoire de quatre jeunes hommes, après le meurtre d’un sexagénaire à Floirac, le 10 avril dernier. Une cinquième personne, une femme, est placée sous le statut de témoin assisté. 

(…) D’après le communiqué de la procureure Frédérique Porterie, “l’hypothèse d’une mauvaise rencontre avec une personne qui aurait été dérangée et surprise par la présence de la victime [est] rapidement privilégiée, l’homicide de la victime ayant manifestement été commis avec soudaineté et brutalité.”

(…) Mardi 13 avril, l’enquête progresse rapidement grâce à un témoignage anonyme fourni aux policiers. Selon cette personne, un jeune homme de 21 ans, habitant à Cenon, se vante d’être l’auteur du meurtre. (…)

France 3


17/04/2021

La victime de 68 ans aurait croisé ses meurtriers dans les parties communes de son immeuble, rapporte Sud-ouest. Cinq suspects ont été interpellés.

(…) Selon les éléments de l’enquête, des voisins ont souligné la présence régulière de jeunes dans les locaux, fumant et buvant. À partir des indices recueillis, quatre suspects âgés de 19 à 21 ans ont été identifiés, soupçonnés d’avoir tué Pierre Sourgen de façon gratuite, ainsi qu’une jeune femme qui aurait également été impliquée dans le lynchage. La victime avait l’habitude d’effectuer une balade avant de dîner. Il aurait alors croisé les jeunes et aurait fait une banale réflexion, suffisante pour déclencher leur courroux puis un déchaînement de violence. Les jeunes l’auraient fait chuter puis l’auraient roué de coups de pied, avant de l’abandonner à son sort et de prendre la fuite.

(…) Le Figaro


Quatre jeunes hommes et une jeune femme ont été interpellés par la police judiciaire jeudi soir et ce vendredi matin. Ils sont soupçonnés d’être les auteurs du meurtre d’un sexagénaire

Moins d’une semaine après la découverte du corps sans vie de Pierre Sourgen, un habitant de Floirac de 68 ans, les enquêteurs de la police judiciaire (PJ) de Bordeaux ont identifié une bande de jeunes gens d’une vingtaine d’années qui serait à l’origine des coups ayant causé la mort du sexagénaire.

Samedi dernier, vers 19 heures, c’est un habitant de la résidence Le Hameau-de-Bourbon, rue Edgar-Degas à Floirac, qui a découvert Pierre Sourgen, au sol, le visage ensanglanté. Il gisait dans un couloir desservant les locaux techniques d’un immeuble. C’est là qu’il aurait croisé la bande de jeunes habitant Lormont, Cenon et Floirac et leur aurait fait semble-t-il fait une réflexionCes derniers, en réponse, se seraient jetés sur lui pour le faire tomber et le rouer de coups de pied.

Les quatre jeunes pourraient avoir participé chacun à leur tour aux gestes mortels. La jeune femme aurait été témoin passive mais elle n’a pas porté secours ni donné l’alerte.

(…) Sud Ouest

Reconstruction de Notre-Dame : vive les Verts !

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Événement historique ! Le 5 mars 2021, Mme Bachelot, ministre de la Culture, a marqué le premier chêne, haut de 20 mètres, destiné au « tabouret » de la flèche de Viollet le-Duc. C’était dans la forêt domaniale de Bercé (Sarthe). Huit premiers chênes furent ainsi marqués, que suivraient bientôt mille autres, tous numérotés. La forêt de Notre-Dame, refaite à l’identique, durerait huit à dix années de plus que celle qui a brûlé ! Adieu aux concurrents en acier et en béton ! Les écolos n’assistaient pas à la cérémonie mais l’émotion était en rendez-vous. Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, dit combien « notre patrimoine culturel prenait racine dans notre patrimoine naturel ». Et Mme Bachelot de citer une phrase apocryphe, très tendance, de Chateaubriand : « Les forêts précèdent les hommes et les déserts les suivent. Les forêts nous suivront grâce à Bercé. »

À la pétition de 41.000 personnes adressée à Barbara Pompili fustigeant un écocide – toujours le mot juste, les écolos -, Mme Bachelot avait coupé court. « Une forêt, ça se gère et les coupes étaient prévues en tout état de cause… Aucune flibuste, aucun piratage, aucune amputation du patrimoine. » Mille chênes pris dans « une forêt d’exception » représentent 0,1 % de récolte annuelle destinée à la construction et à l’artisanat.

À cette forêt, toutes les forêts de France ont voulu donner leur arbre. Mille trois cent vingt-quatre chênes, centenaires voire bicentenaires, venus des forêts de l’État et des propriétaires forestiers furent sélectionnés. Initiative solidaire inégalée ! Magnifique élan cathédral ! Trente communes de Haute-Sarthe répondirent à l’appel. Cinquante-quatre propriétaires, adhérents à la coopérative forestière de l’Unisylva, firent don de 388 chênes. L’ONF (Office national des forêts) abattit des chênes mesurant jusqu’à 21 mètres. Quelle fierté, pour les régions où la filière du bois représente cinq pour cent des emplois ! Pour concourir, il suffisait d’être un chêne non vrillé, avoir le tronc droit, être âgé de 150 ans à 300 ans, mesurer 5 à 14 mètres de haut et avoir un diamètre de 50 à 90 cm. N’est pas chêne cathédral qui veut !

Apparu il y a 150 millions d’années, le roi de la forêt a fait les charpentes de nos maisons, de nos navires, de nos cathédrales. Au lieu d’être le chien d’Obélix, Idéfix, qui pleure chaque fois que son maître déracine un chêne, les écolos devraient lire le joli livre, Le Chêne, de Jean-François Clémence, ancien forestier de Bercé. Ils apprendraient que l’exploitation n’est pas la déforestation et que le chêne se reproduit et croît extrêmement vite – c’est pourquoi il a colonisé (il n’y a pas d’autre mot) si rapidement l’Europe entière. Que les oiseaux sont des reboiseurs naturels, tout particulièrement le geai, qui met des glands dans sa poche buccale, les enterre en terrain meuble, en perd un peu partout. Heureux présage : à la messe de la Saint-Hubert du 18 novembre 2018 célébrée à Notre-Dame, le compositeur Sylvain Oudot mit en musique une prière, écrite par un académicien – amoureux, s’il en est, de notre langue -, Sir Michael Edwards : La cathédrale à la haute futaie.

Marie-Hélène Verdier, Boulevard Voltaire

La maison de Jean-Philippe et Marie-Françoise Victor est squattée par une dizaine de clandestins.

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

17/04/2021

Ce samedi 17 avril, plusieurs centaines de manifestants ont défilé aux Arcs-sur-Argens suite à l’appel à l’aide de Jean-Philippe Victor et sa soeur, Marie-Françoise.

Leur maison de famille est investie illégalement par des demandeurs d’asile depuis sept mois et n’arrivent pas à en reprendre possession. D’une même voix, la foule a chanté la Marseillaise et montré son soutien face à une situation qui fait débat.

“Le juge a ordonné, en 2020, l’expulsion des familles installées illégalement dans notre maison et le préfet ne l’a pas exécuté. Il n’a rien fait”, explique le propriétaire des lieux, soulagé de voir une mobilisation de telle ampleur.

“Alors nous sommes tous là pour montrer que nous ne lâcherons pas l’affaire. Que cela peut nous arriver à tous et que ce n’est pas normal que nous soyons ceux qui payent les pots cassés tandis qu’eux sont protégés!”

01/04/2021

Depuis sept mois, la maison de Jean-Philippe Victor, sur la commune des Arcs (Var), est squattée par une dizaine de ressortissants de Bosnie-Herzégovine. Or, le sous-préfet de Draguignan refuse de recourir à la force publique pour les déloger malgré un jugement d’expulsion.

Depuis l’automne dernier, Jean-Philippe Victor, un viticulteur varois, se bat pour récupérer sa villa, héritée de sa maman décédée depuis moins d’un an. «Lorsque les squatteurs sont entrés dans la maison, je m’apprêtais à la vendre afin de régler les droits de succession, confie-t-il. J’avais déjà un acheteur mais tout est tombé à l’eau». Ce 28 septembre, des voisins alertent Jean-Philippe que plusieurs individus viennent de s’introduire chez lui. «Ces gens font partie de réseaux, poursuit-il. Ils connaissent bien le droit français. Ils se servent des femmes et des enfants pour échapper à l’expulsion». 

[…]

Depuis, le viticulteur varois fait feu de tout bois en alertant la presse et les élus locaux. Sans résultat. «Les squatteurs font la fête tous les soirs, raconte Jean-Philippe. La gendarmerie a été appelée pour tapage nocturne. Je n’ose imaginer dans quel état je vais retrouver ma maison».

[…]

Le samedi 17 avril, le propriétaire organisera une manifestation devant sa maison aux côtés de plusieurs de ses voisins qui le soutiennent sans relâche

CNews

Le terrible décrochage de la zone euro et de l’innovation en France

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

L’euro est une monnaie en crise systémique permanente. Le dernier épisode sont les voix d’hommes politiques Français qui suggèrent maintenant d’abandonner les critères de Maastricht: ils font le constat qu’il faut laisser filer dette et déficit publique ……….

La France est à la ramasse sur les technologies blockchain et cryptomonnaie. Toutes les personnes de ses ecosystemes quittent la France avec leur capitaux pour investir et entreprendre a l étranger ! Réveillons nous ! Sinon on va encore rater l opportunité comme pour l émergence d internet à l époque. C est à la foi la fuite des capitaux car trop de taxes et la fuites des cerveaux pourtant en France on a d excellents ingénieurs reconnu dans le monde entier mais l État ne considère pas cet écosystème et il est dénigré à tord dans les medias. Ce n est pas le cas ailleurs. L Asie, les USA, la Russie et bien d autres ne sont pas du tout dans le même cas et sont leaders dans le domaine par volonté politique. Encore une fois on risque d être dans les derniers si on ne réagit pas vite

Article de fond : Charlotte d’Ornellas vs Michel Onfray – Débat sur la foi, la laïcité et l’identité

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

Le philosophe Michel Onfray et la journaliste de Valeurs actuelles Charlotte d’Ornellas, se sont affrontés sur plusieurs terrains philosophiques, comme celui de la foi dans le domaine politique, de la laïcité au Liban et de l’identité. Un débat animé par François de Voyer, président du Cercle Audace, au théâtre de La Scène Parisienne.

http://rutube.fr/articles-de-fond/

Le film du jour, Jo – avec Louis de Funès

Auteur à succès, Antoine Brisebard est victime d’un maître chanteur, Jo, qui menace de compromettre sa réputation en révélant le passé de sa femme Sylvie. Alors que ce dernier doit passer le soir même pour prendre possession de la somme d’argent exigée, Brisebard le tue accidentellement…

Très bonne comédie francaise avec Louis de funes . C’est l’histoire de Antoine brisebard ( Louis de funes ) un auteur a succès qui est victime d’un maître chanteur nommer jo . Ce dernier menace de compromettre sa réputation en révélant le passé de sa femme sylvie ( Claude gensac ) si une certaine somme d’argent ne lui est pas verser . Alors que jo passe chez Antoine pour récupérer l’argent ce dernier le tue accidentellement . Antoine tente alors par tout les moyens de se débarrasser de ce cadavre encombrant sans attirer l’attention de sa femme , de sa bonne , de ses amis , de son entrepreneur ( michel galabru ) et d’ un inspecteur de police ( bernard blier ) venu enquêter sur la disparition de jo … Une comédie hilarante porter par un Louis de funes en très grande forme . Louis de funes est génial et vraiment hilarant dans le rôle de Antoine brisebard un auteur qui tue accidentellement un maître chanteur . Il tentera toute les combines pour se débarrasser d’un cadavre bien encombrant sans éveiller les soupsons de ses proches et c’est vraiment hilarant a voir . de funes est accompagner par d’excellent second rôles dont Claude gensac qui joue sa femme , Michel galabru qui joue un entrepreneur et surtout Bernard blier excellent en flic coriace qui tente d’éclaircir la disparition de jo en soupçonnant Louis de funes . Un film remplit de scène drôles ( de funes qui cache le cadavre dans une statue )et de répliques hilarante . Très bonne comédie .

Liège : kurdes et tchétchènes se tirent dessus à la kalachnikov (vidéo)

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

La diversité fait des siennes dans les rues de Belgique.

Le Soir :

Une personne est décédée après une altercation vendredi entre plusieurs personnes, avenue de Nancy à Bressoux (Liège), a indiqué la police de Liège. Deux autres blessés sont à déplorer et 28 personnes ont été interpellées. Des coups de feu auraient été tirés entre 16h30 et 17h30.

Un périmètre de sécurité a été installé vendredi autour du lieu des faits. La police de Liège précise que les arrestations judiciaires ont bien été effectuées dans le cadre de ce dossier. Les pompiers de Liège avaient également été mis en état de préalerte.

Les images diffusées sur les réseaux sociaux et différents médias montrent une présence policière forte, notamment plusieurs combis, une autopompe, un hélicoptère de la police fédérale vendredi aux alentours de Droixhe.

Dans une vidéo récupérée par nos confrères de RTL Info, on peut voir une personne armée d’une arme de type AK-47 tirer plusieurs coups de feu en l’air. Il semblerait que ces images aient été tournées à l’angle de l’Avenue de Nancy et la rue de Porto. Dans d’autres vidéos publiées sur les réseaux sociaux, on remarque également plusieurs voitures accidentées, des jeunes habillés en noir, cagoulés et armés de battes de baseball.

Le procureur de division du Parquet de Liège a commenté ces images au JT de RTL TVI. « Les personnes ont porté de nombreux coups au véhicule à l’aide de battes baseball, de bouts de bois, et autres, les vitres vont exploser. Les vitres vont exploser, le véhicule va redémarrer et percuter des véhicules en stationnement. Là, on va faire feu sur le conducteur qui va décéder très rapidement. »

D’après les informations de la RTBF, il s’agissait d’une expédition punitive entre des Verviétois d’origine tchétchène. Lors de l’arrestation de plusieurs suspects, des armes auraient été retrouvées dans leurs voitures, notamment un AK-47. Plus de 100 policiers ont été déployés dans la zone ce vendredi.

Ces faits sont survenus après un premier incident jeudi soir. Une altercation a eu lieu à une station-service Total à Liège entre des individus kurdes et tchétchènes. Le gérant et deux clients ont tenté de s’interposer. L’un a été blessé et est en incapacité de travail d’un mois. «Deux majeurs et un mineur ont été interpellés pour ces faits et déférés devant le parquet», a ajouté le procureur de division.

Vingt-huit personnes ont été interpellées dans le cadre de ce dossier et étaient toujours auditionnées samedi après-midi, a précisé le parquet. Elles sont toutes d’origine tchétchène. Plusieurs armes lourdes ont été retrouvées par les forces de l’ordre, comme un fusil AK-47 (Kalachnikov) visible sur une vidéo concernant l’affaire postée sur les réseaux sociaux.

Des balles ont été retrouvées à 3 kilomètres des lieux, sur la voiture d’un grand-père qui apprenait à conduire à son petit-fils dans le centre-ville d’Herstal, rapporte RTL.

Un bus des TEC a en outre été touché par un jet de pierre durant l’affrontement. En réaction, plusieurs lignes ont été déviées voire annulées durant le week-end. « Les TEC n’étaient pas visés mais, par précaution, les lignes 17, 60, 67, 68 et 69 ne passent plus par ce quartier et la ligne 18 est supprimée. Une évaluation de la situation sera faite dimanche soir », a précisé à Belga la porte-parole Carine Zanella.

Des affrontements sont également possibles dans les prochaines heures ou dans les prochains jours dans le quartier d’Hodimont.

La Belgique, […] un modèle réduit de la Syrie ?

*Merci à Jean-Louis (dans D. P.)

Vis ma vie en banlieue (2/3) : la tribalisation

Articles : Avr. 2021Mar.2021Fev.2021Jan.2021

À l’heure où de nombreux politiciens et autres observateurs de notre société se plaisent à évoquer le « séparatisme », terme plus convenable que ghettoïsation, partition ou encore communautarisme, interrogeons-nous sur le devenir d’un territoire au centre de ces problématiques : la banlieue, ou plutôt les banlieues. Deuxième épisode : les quartiers de l’immigration.

Jean-Louis, sexagénaire dégarni, est complètement déboussolé. Incommodé par la saleté et l’odeur méphitique du train de banlieue bondé dans lequel il a pris place il y a plus d’une demi-heure, il a le sentiment d’être dans un wagon à bestiaux. Peu familier des transports collectifs, il « profite » de cette occasion pour observer attentivement la faune qui l’entoure. Véritable petite Babel horizontale, son wagon parle (bruyamment) toutes les langues du monde à l’exception de la sienne et se compose d’une myriade de peuples qui n’ont qu’une chose en commun : avoir les yeux rivés sur leur smartphone.

Après avoir refusé pour la troisième fois en l’espace de vingt minutes l’aumône à un migrant, probablement un énième mineur isolé de vingt-cinq ans, Jean-Louis, le nez dans son plan, se rend compte qu’il a raté son arrêt. Vitupérant contre lui-même et n’y tenant plus, il décide donc de sortir à la prochaine station ; il n’aura qu’à marcher. Jean-Louis omet toutefois que le train de banlieue n’est pas le métro et qu’il y a plusieurs kilomètres entre chaque gare. C’est une Odyssée qui l’attend.

Si les voyages, comme l’affirmait Montaigne, forment la jeunesse, ils peuvent aussi accabler la vieillesse. À peine sorti de la gare, Jean-Louis doit faire face à un comité d’accueil. Interpellé par des « jeunes » installés sur un canapé défoncé à même l’espace public, il est sommé de décliner son identité et la raison de sa venue. Bredouillant qu’il n’est que de passage, on se rit de lui et le laisse passer ; il ne vendra ni n’achètera rien.

Marchant d’un bon pas sur un trottoir parsemé de déchets et de caddies abandonnés, il prend le temps d’observer le monde autour de lui ; il est mal à l’aise. Fréquents sont les regards peu amicaux à son endroit. Ici, il est un étranger ou au mieux, un métèque, au sens ancien du terme. L’environnement néanmoins le surprend. Nombreux espaces verts, immeubles neufs de petite taille, barres réhabilitées, terrains de sport et gymnases flambant neufs… On est loin des cités glauques telles qu’il les imaginait. Un étonnant calme règne.

Absorbé dans ses pensées, Jean-Louis ne remarque même pas la femme en niqab qui descend ostensiblement du trottoir où il se trouve pour ne pas avoir à le croiser. Sans le savoir, il a changé de pays.

L’argent ne fait pas de miracles

Pour un homme politique français de gauche ou bien de droite, le second se contentant souvent de suivre le premier, la chose est entendue : tout n’est qu’une question de moyens, de budget… L’argent permet de faire du social et avec le social, on peut résoudre ou, à défaut, occulter tous les problèmes. Les métropoles françaises comptent désormais de multiples banlieues paupérisées et peuplées essentiellement d’immigrés, comme celle que traverse Jean-Louis.

Selon la vulgate misérabiliste, ces quartiers sont composés de grands ensembles dégradés dans lesquels subsistent des populations oubliées par les pouvoirs publics et victimes de l’ostracisme des citoyens de souche. En somme, on aurait en France des ghettos modernes.

Pour remédier à ces difficultés, l’État a déployé des moyens considérables depuis bientôt 20 ans1. Ces quartiers, ciblés et identifiés par des acronymes abscons (ZUS, QPV2…), ont fait l’objet de dépenses exorbitantes. Outre la construction de plus d’un million de logements sociaux neufs et de nombreux équipements publics, des centaines de milliers de logements vétustes y ont été rasés ou rénovés. La ronflante « politique de la ville », qui n’est ni plus ni moins qu’un saupoudrage clientéliste à destination des associations locales communautaristes, y a elle aussi déversé ses bienfaits.

À l’heure du bilan : concentration accrue de la pauvreté, croissance d’une importante insécurité liée aux trafics et chômage de masse, on pourrait s’interroger sur la pertinence d’une telle politique, véritable tonneau des Danaïdes. On ne le fera pas. On préférera créer un nouvel acronyme3.

Les conséquences du nihilisme

Cette absence de résultat s’explique en partie par une erreur de diagnostic. Contrairement à ce que répètent à l’envi les âmes généreuses, ces quartiers ne sont pas des nasses dans lesquelles seraient maintenues contre leur gré des populations entières ; il s’agit de sas.

De fait, ces cités, alimentées par un flux massif et régulier d’immigrés incontrôlé, connaissent un taux de renouvellement de leur population bien supérieur à la moyenne nationale (près de 35 % tous les cinq ans…). Les derniers arrivants s’y concentrent par volonté de regroupement avec leur groupe ethnoreligieux d’origine. Par opposition, ceux qui aspirent à sortir de leur communauté d’origine, dès qu’ils en ont les moyens financiers, quittent le quartier. Ainsi ce sont les plus pauvres et les immigrés de fraîche date, les moins éduqués et les plus influençables, qui demeurent.

Cet afflux va de pair avec un discours politique culpabilisateur développé par la gauche et avalisé par la droite depuis les années Mitterrand : les immigrés, victimes par essence, doivent être fiers de leurs origines et de leur culture. La France, ancienne puissance coloniale, n’a pas à leur imposer ses mœurs ; elle peut toutefois battre sa coulpe et faire acte de contrition à grand renfort de prestations sociales.

Cette rengaine délétère contribue à la balkanisation du pays, mais assure des prébendes à de nombreux responsables associatifs locaux tout en permettant à des élus peu scrupuleux de conserver la mainmise sur « leur » collectivité.

Le AK-47 et le Coran

L’État déverse des milliards d’euros dans ces quartiers, par la rénovation urbaine et l’aide sociale. Derrière cette débauche de moyens se dissimule pourtant un lâche et considérable renoncement : le retrait de l’autorité de l’État. Les forces de l’ordre ont depuis longtemps quitté ces quartiers. Les dernières tentatives de reprise en main se sont soldées par d’importantes émeutes. On préfère maintenant regarder ailleurs ou faire de la « com’ » en organisant ponctuellement des descentes de police médiatisées qui ne résolvent rien.

Chacun sait que la nature a horreur du vide. Or, ces territoires sont des secteurs lucratifs, de par les trafics qui y ont cours, le contrôle de l’espace public ou encore le racket. Les concurrences entre bandes rivales, souvent entre communautés immigrées, y sont fortes. Elles se règlent dans le sang ; l’État se contentant d’évacuer les pertes avec ses pompiers et son SAMU.

Dès lors, on cherche des arbitres et on tente d’instaurer des règles, pour ne pas dire un droit coutumier, parallèle au droit français. Quoi de plus naturel que de se tourner vers l’autorité morale séculaire ?

Les rixes entre communautés tchétchènes et maghrébines de juin 2020 à Dijon ont été une parfaite illustration de ce nouvel état de fait. Face à une explosion de violence entre ces deux communautés, à la suite du tabassage en règle d’un membre de la communauté tchétchène, ce n’est pas la police ou la justice qu’on est allé trouver pour mettre fin au conflit. Tout s’est réglé à la mosquée, sous l’égide de l’imam local, qui a fait office de médiateur.

Ce dénouement, digne d’un califat moyenâgeux, marque à sa façon la résurgence du vieux principe de l’alliance entre le sceptre, les caïds, et, l’autel, la religion musulmane. Il faut bien comprendre qu’il y a une conjonction d’intérêts évidents entre les bandes, qui souhaitent le démantèlement des institutions républicaines de contrôle dans leurs quartiers (police, école…) et les religieux, qui aspirent à exercer un magistère moral sur les habitants.

Retour vers le passé

Les populations présentes dans ces quartiers, récemment arrivées en France, ou y ayant grandi en marge des référents européens, ne connaissent que leur ordre social traditionnel et ont naturellement peur de tout changement, d’autant plus s’il leur apparaît radical. La France athée et ses mœurs postmodernes ne sont pas pour elles un modèle.

On pourrait essayer de sortir de cette ornière les millions4 de gens résidant dans ces zones, fermer les vannes de l’immigration, nettoyer ces quartiers en investissant dans le régalien le dixième de ce qu’on a dépensé dans le social, ou encore, tenir un discours qui affirmerait la grandeur de la civilisation française et susciterait l’adhésion.

Pourtant, les médias, une partie des intellectuels et de la classe politique, font preuve d’une rare complaisance à l’encontre des mouvements islamistes, communautaristes et racialistes présents dans ces banlieues, les invitant à exalter leurs origines et à porter en bandoulière leur singularité. En somme, tout ce qui fait d’eux autre chose que des Français.

De même que certains soutenaient les obscurantistes talibans face aux soviétiques dans les années 80, par détestation du communisme, d’autres aujourd’hui, sous couvert de lutter contre les « violences policières », les discriminations et par haine de la France, cautionnent les comportements les plus régressifs.

À la République française, on oppose le tribalisme ancestral et la communauté. Là où la promesse française a longtemps été de permettre à chacun de dépasser le déterminisme de ses origines, on promeut aujourd’hui le différentialisme ethnoculturel.

Cette posture, adoptée par des gens qui se prétendent les héritiers des Lumières, frappe par son absurdité. La tribu est tout sauf émancipatrice. La République française offrait à tous une solidarité inconditionnelle et impersonnelle ; la tribu islamique s’avère beaucoup moins permissive et prescrit des comportements. Ceux qui n’acceptent pas ses règles sont sommés de partir.

Penser l’avenir

Il est facile aujourd’hui pour une personne informée d’éviter ces quartiers, d’afficher son soutien de principe à ces populations, tout en se gardant bien de les fréquenter. Leur accueil se poursuit pour une raison simple : elle profite aux urbains favorisés. Les employés au noir, les femmes de ménage, les nourrices, ou plus récemment les livreurs à domicile, répondent à un besoin.

Ces populations offrent un double avantage : elles travaillent à bas coût, et, leur progéniture, à laquelle on explique désormais qu’elle doit être fière d’être ce qu’elle est, et le rester… ne risque pas d’entrer en concurrence avec celle des populations aisées. Chacun peut donc rester à sa place, dans sa tribu, au sein d’une société sclérosée.

Le cynisme de la bourgeoisie n’a d’égal que son insouciance et elle a tort de penser qu’une telle situation pourra perdurer dans la paix. Vient un temps, comme l’écrivaient Marx et Engels, où la quantité devient une qualité. Or, il existe aujourd’hui une dynamique démographique indéniable dans ces quartiers5.

Le développement de telles enclaves en France, de petits États au sein de l’État, mus par leurs propres règles et une religion étrangère, ne peut manquer d’évoquer le XVIe siècle et les guerres de religion. Faudra-t-il un Richelieu pour soumettre ces populations ?

1. La Loi d’orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine, plus connue sous le nom de loi Borloo, votée en 2003, en étant la première étape.

2. Zones urbaines sensibles et quartiers prioritaires de la politique de la ville.

3. Le dernier en date étant QRR, pour quartiers de reconquête républicaine, créé en 2018.

4. 9 à 10% de la population vivant en France résident dans ses quartiers selon l’INSEE.

5. 40 % des habitants des QPV ont moins de 24 ans, contre un peu moins de 30 % pour le reste du pays.