Gilead a gagné en Europe grâce à la Commission de Bruxelles

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Articles : juillet 2020juin 2020mai 2020avril 2020

Les Échos l’ont annoncé hier : le remdésivir, produit pharmaceutique de Gilead, est le premier traitement anti-Covid à être officiellement autorisé en Europe.

Une décision en faveur d’un produit très cher
En effet, après les autorités américaines, le 1er mai, la Commission européenne, organisme non élu et à dérive totalitaire, dont on connaît la vulnérabilité à toutes les formes de pression (lobbying en globish), a autorisé la mise sur le marché « conditionnelle » du remdésivir (nom commercial Veklury) « pour traiter les patients de plus de 12 ans atteints de coronavirus nécessitant le recours à l’oxygène ».
Selon les Échos, la mise sur le marché conditionnelle est un mécanisme réglementaire européen permettant la commercialisation accélérée de médicaments sur la base de données moins complètes, si les bénéfices l’emportent sur les risques dans un contexte de menace pour la santé publique et lorsqu’il n’y a pas d’alternative. Le laboratoire n’est pas dispensé d’études complémentaires.
Gilead a annoncé en début de semaine qu’il mettait son produit à disposition de tous les pays développés au même prix de 2 340 dollars, soit 2 081 euros.

Une victoire américaine sur une Europe à plat ventre
Ainsi Gilead a atteint son objectif : placer son médicament anti-Covid avant les autres en Europe. C’est également une victoire américaine sur une Europe dominée, assujettie, soumise grâce à des institutions européennes corrompues et complices.

Une décision accélérée
On peut dire qu’il n’a pas été perdu de temps car, selon les Échos, le feu vert de la Commission a été accordé moins d’un mois après le dépôt de la demande et une semaine (!) après la recommandation du Comité évaluant les médicaments et l’aval des États membres. Et ce contre 67 jours normalement.
Il est vrai que l’on était pressé. La concurrence existe et d’autres laboratoires y travaillent.

L’enquiquineur de Marseille
Il est apparu dès février un terrible enquiquineur positionné à Marseille, qui a fait valoir contre le Covid, comme les Chinois et beaucoup d’autres pays, les vertus d’une posologie simple composée de médicaments utilisés depuis des décennies. Grâce à celle-ci, le docteur Raoult a engrangé très tôt, sauf mensonges de sa part non démontrés jusqu’à présent, un succès remarquable contre l’épidémie à Marseille avec un taux de décès faible alors, affirme-t-il, que l’on a laissé mourir des patients à Paris avec un fort taux de décès.
Par ailleurs il dit bien que sa posologie est efficace, entre autres.
Il existe donc bien une alternative au médicament de Big Pharma.

Le pivot central de la controverse : le cours de bourse de Gilead
Cette posologie ne coûte que trace de prix à comparer avec celui de 2 081 euros du remdésivir. Il est vrai que Gilead a un cours de Bourse à surveiller. Il n’est pas douteux que la décision de la Commission contribuera à fortifier celui-ci pour le plus grand profit des actionnaires et des spéculateurs. Dans cette optique, tout procédé est bon à utiliser pour atteindre cet objectif financier et prétendument sanitaire. C’est ce qu’il est possible de retenir de diverses déclarations du docteur Raoult qui a évoqué et dénoncé de possibles conflits d’intérêt.
Le plus inquiétant : les dangers du remdésivir dénoncés par le docteur Raoult.

De manière répétée et non allusive, Raoult a souligné le manque d’efficacité de ce médicament mais surtout les effets secondaires potentiellement graves, voire très graves, pour une proportion significative des patients qui l’utiliseraient.
Mais ces risquent peuvent-t-ils être opposés à des bénéfices à caractère financier ?

Un processus français plus long mais qui pourrait être accéléré
Selon les Échos, «  en France, le remdésivir va être soumis à la procédure habituelle, qui comporte une évaluation du médicament par la Haute Autorité de santé, puis une négociation avec le Comité économique des produits de santé pour tenter d’obtenir un prix inférieur à celui affiché par Gilead ».
Cette procédure est souvent longue, parfois plus d’un an. Toutefois, ajoute le quotidien, compte tenu de la nature du besoin et de l’absence d’alternative, le processus pourrait être accéléré pour le remdésivir. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Il existe bien une alternative si on prend le TGV Gare de Lyon-Marseille !
Oui, mais elle a été supprimée par le fait du prince.

L’élimination de la concurrence
On sait que les Anglo-Saxons sont pour la libre concurrence à condition qu’elle ne joue qu’en leur faveur. Tout concurrent dangereux doit être éliminé par tous les moyens, même légaux.
De vilains complotistes – au nombre desquels l’auteur de ces lignes ne veut surtout pas appartenir – pourraient dans leur délire soutenir que le classement par la ministre de la Santé Buzyn, épouse du nommé Lévy patron de l’Inserm et rival de Raoult, qui joua un rôle important dans la mise en place du site bienfaisant de Wuhan, de l’hydroxychloroquine comme produit vénéneux, est révélateur de la volonté d’élimination d’un obstacle aux produits de Big Pharma.

Il est d’ailleurs curieux que ce soit l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation de l’environnement et du travail) saisie par l’Agence nationale de sécurité sanitaire du médicament et des produits de santé qui ait émis un avis favorable sur une proposition d’arrêté portant inscription de l’hydroxychloroquine sur la liste des substances vénéneuses le 12 novembre 2019.

Or, en principe, le domaine de compétence de l’Anses n’est pas la pharmacopée humaine mais la pharmacopée vétérinaire et il est bien spécifié que c’est à cause de cette compétence qu’on lui a demandé son avis. Pourquoi cette discrète demande d’avis de l’Anses ? Et pourquoi l’Agence nationale de sécurité sanitaire du médicament n’a-t-elle pas pu donner son avis toute seule comme une grande, ce, pourtant, pour quoi elle est payée ?

Les mêmes affreux complotistes pourraient rappeler les études totalement bidonnées, notamment par les Anglais, spécialistes de l’enfumage et de l’intoxication, en particulier celle de « The Lancet » qui a atteint des sommets de fraude scientifique. Mauvais esprits !
C’est sur ce fondement qu’en deux jours le ministre Véran, en pleine épidémie, a bloqué dans la précipitation le traitement à base de chloroquine à partir d’une seule étude, qui était fausse ! Mieux, il l’a maintenue alors que le scandale de cette forgerie est planétaire.

Bien entendu nous refusons de conjecturer que cette superstructure médicale, les ministres en tête, aient, dans un contexte de conflits d’intérêt, voulu gagner du temps en faveur du remdésivir et éliminer un concurrent d’autant plus dangereux que sa posologie, peu coûteuse, est de nature à impacter un cours de Bourse. Avouons pourtant que si cela avait été le cas, les choses se seraient passées comme nous avons pu les constater pendant le 1er semestre 2020.

En conclusion

Avec cette décision de l’UE, nous entrons en plein dans un cauchemar sanitaire que les perspectives de vaccin rendent encore plus angoissant.

Ce cauchemar sanitaire, Clair Séverac l’avait dénoncé dans son livre : « Complot mondial contre la santé ». Est-ce de cela qu’elle est morte en décembre 2016 ?

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