Emmanuel Macron : il paraît que tout va bien et que le gouvernement y travaille

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Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Voilà les Français rassurés. Ils savent désormais, depuis l’allocution officielle de ce 24 juillet, ce que c’est que d’avoir un Président à la manœuvre, qui leur explique ce qu’il fera demain, en tant que Président, alors qu’il ne l’a pas accompli hier, alors qu’il était déjà… Président.

Le gouvernement ? Tout va bien. La prolongation du CDD d’Élisabeth Borne ? « Le choix de la confiance, de la continuité et de l’efficacité. » Trois qualités que les Français avaient déjà plébiscitées. Lesquels se sont tout de même rendu compte que leur pays était devenu incapable de dignement accueillir le roi d’Angleterre, Charles III, qui nous honorait pourtant de sa première visite officielle. Et qu’ensuite, le premier des Français se retrouvait obligé de sécher un sommet franco-allemand pour cause d’émeutes urbaines. En attendant les Jeux olympiques de 2024 qui, grâce aux hordes de « supporters anglais », devraient encore redorer notre blason ?

Néanmoins lucide, Emmanuel Macron reconnaît qu’il y a des « jours avec » et des « jours sans ». Bien vu, Manu ! Un peu comme la météo ou le PMU. Et après, le tout est d’y croire. Ainsi nous promet-il que « devant chaque classe », il y aura désormais un « professeur » à la prochaine rentrée. Parce qu’il y avait quoi, auparavant, un plombier-zingueur ? Cela devrait donc être le futur « pacte enseignant » à l’occasion duquel les professeurs devraient être mieux « rémunérés » et « recrutés ». Pour compenser les démissions en masse, on imagine.

Du côté de l’ordre public, une seule réponse : « L’ordre, l’ordre, l’ordre », ce qui va toujours mieux en le disant trois fois plutôt qu’une. Soit l’occasion de plaider pour un « retour à l’autorité parentale » et en revoyant « la politique de répartition des difficultés, sans doute l’une des limites de notre République qui, pendant des décennies, a concentré les difficultés dans les mêmes quartiers et aux mêmes endroits ».

Voilà des arguments qui méritent d’être développés. En effet, on ne peut pas se satisfaire, « en même temps », qu’au nom d’on ne sait quelle modernité, la famille traditionnelle ait été taxée de passéiste ou de réactionnaire pour, ensuite, appeler à son retour. Faudrait savoir. Un papa, une maman ? Deux pères ou deux mamans ? Tout l’art de la politique consiste certes à surmonter ses contradictions ; il en demeure néanmoins d’insurmontables…

Quant à la concentration des « difficultés dans les mêmes quartiers et aux mêmes endroits », voilà qui porte un nom : l’aveuglement. Celui dont les prédécesseurs d’Emmanuel Macron ont fait preuve en « concentrant », tandis que lui, optant pour une politique de répartition, n’a jamais fait que les exporter dans des régions auparavant données pour être tranquilles sans s’être jamais donné la peine de résoudre les causes d’un mal de plus en plus envahissant, consistant à s’esbaudir que ces « sauvageons » puissent détester la France alors que, dès leur plus jeune âge, la haine de leur patrie d’accueil leur a été inculquée.

À ce titre, il n’est pas sûr que son « bon espoir » de voir les « oppositions républicaines » l’aider à « bâtir un texte » sur le prochain projet de loi relatif à l’immigration soit de nature à rassurer nos compatriotes. D’ailleurs, ce vocable même « d’oppositions républicaines »… Un concept bien flou dont on voit bien qu’en sont, de fait, exclus NUPES et Rassemblement national, qui sont pourtant les principales forces d’opposition au Parlement. Les négociations s’annoncent donc ardues avec LR, certes « opposition républicaine », à en croire le bréviaire macroniste, mais singulièrement minoritaire à l’Assemblée nationale.

Mieux vaut donc parler d’autre chose. Du dérèglement climatique, par exemple. Là, ce n’est plus un programme présidentiel mais la liste des courses, abandonnée à monsieur par madame, sur le frigo conjugal : « Faire deux fois plus vite qu’en cinq ans »« relocalisation de nos usines »« transition et investissements » et « plusieurs milliards d’euros en plus ». Un « pognon de dingues », une fois de plus, qui parvient à faire oublier, au passage, le colossal endettement de la France ; ce dont, bizarrement, plus personne ne parle. Il n’empêche, et ce quoi « qu’il en coûte », le roi est plus nu que jamais. Qui le lui dira ? Personne dans son entourage, probablement.

Mais dans le peuple des électeurs, ce pourrait être bientôt une tout autre histoire.

Nicolas Gauthier, pour Boulevard Voltaire

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