Angers. Jean-Eudes Gannat : « Si un local de gauche avait été attaqué par des patriotes armés de hachoirs, de mortiers et de couteaux, Macron serait intervenu, toute la gauche institutionnelle serait montée au créneau ! » [Interview]

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Articles     : Juillet 2023Juin 2023Mai 2023Avr. 2023  – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

La répression a lourdement touché les militants du RED Angers… qui semblent pourtant bien n’avoir fait que se défendre durant plusieurs soirées face aux attaques d’émeutiers d’ultra-gauche et de jeunes d’une cité locale.  Le parquet a ainsi ouvert une enquête pour « attroupement armé » et malgré les images et vidéos, flagrantes, seuls des militants identitaires ont été arrêtés, et seront jugés courant du mois d’août.

L’anarcho-tyrannie, concept inventé par Jean-Yves Le Gallou, est à l’oeuvre actuellement et en voici un exemple flagrant.

Pour faire le point sur la situation, nous avons interviewé Jean-Eudes Gannat, qui faisait partie des personnes mises en garde à vue et qui seront jugées au mois d’août prochain aux côtés de jeunes militants du  RED qui ont d’ailleurs lancé une cagnotte pour financer notamment les réparations des dégâts causés à leurs locaux par les assaillants, manifestement protégés ou au moins pas calculés par les autorités.

Breizh-info.com : Tout d’abord, pour quelles raisons avez-vous été placé en garde à vue jeudi dernier ? Quelles ont été les conclusions du tribunal vous concernant ?

Jean-Eudes Gannat : J’ai été placé en garde à vue jeudi pour “attroupement armé” avec 2 autres camarades, tandis qu’un jeune patriote l’était déjà depuis la veille. Le procureur Eric Bouillard avait exigé que nous passions en comparution immédiate, mais étant donnée la complexité (et la médiatisation?) du dossier, la présidente a repoussé l’audience au 10 août. L’avocat de la ligue des droits de l’Homme ainsi que le procureur ont réclamé à cors et à cris que nous passions un mois en prison préventive dans l’attente du procès, invoquant notre racisme et notre violence supposés, sur la base de nos seules opinions politiques. Dieu merci, le bon sens a prévalu et nous avons pu ressortir avec un simple contrôle judiciaire.

Breizh-info.com : Comment avez-vous vécu toute cette semaine dernière ? Que s’est-il passé réellement ? Les militants du RED parlent d’attaques antifas et de jeunes de cités, là où les antifas et la presse mainstream évoquent des provocations et des attaques de votre part, qu’en est-il ?

Jean-Eudes Gannat : J’ai vécu cette dernière semaine plein de sentiments contradictoires. Plein de colère d’abord devant les attaques répétées de la rue du Cornet, l’absence d’honnêteté médiatique et de maintien de l’ordre. Rempli d’inquiétude aussi, qu’un drame n’arrive d’un côté ou de l’autre. Débordant d’admiration enfin, à l’égard des défenseurs de la rue du Cornet. À cet égard, qu’on me permette ici de leur rendre un certains nombre de lauriers que l’on m’a adressé et que je ne mérite pas personnellement, n’ayant pu être présent lors des deux plus grosses attaques dont les patriotes angevins ont été l’objet.

Les antifas racontent n’importe quoi et manient le mensonge à la perfection ; c’est d’ailleurs sur la base d’un de leurs mensonges – un faux visuel signé Alvarium et appelant à chasser les étrangers – que les jeunes de cité se sont mis à organiser des attaques répétées contre la rue du Cornet.

La presse a hélas tendance à reprendre tout ou partie des racontars antifascistes. Mais la vidéosurveillance et toutes les images disponibles sur les réseaux sociaux montrent bien que les combats se sont déroulés rue du Cornet où les patriotes étaient attaqués, et jamais dans les rues du centre-ville, ni en banlieue. Tout au plus les échauffourées ont-elles débordé à l’angle de la rue du Cornet le vendredi 30 juin ; mais chaque fois, les patriotes étaient dans une posture défensive et jamais ils n’ont pris en chasse les assaillants repoussés.

Breizh-info.com : N’y-a-t-il pas une ambiguïté du fait que le local était occupé par le passé par l’Alvarium, aujourd’hui par le RED, et que l’on retrouve aujourd’hui des membres de l’organisation dissoute fréquentant ce local ? Les perspectives sont-elles les mêmes ?

Jean-Eudes Gannat : La chose est parfaitement explicable ; à la dissolution de l’Alvarium, les plus jeunes ont décidé d’occuper le terrain militant avec le RED, et de reprendre le local de la rue du Cornet. Certains ex membres de l’Alvarium ont pu passer saluer les jeunes du RED, ce fut parfois mon cas. Lorsque la vague d’attaques a commencé à se déclencher, des gens plus âgés sont venus les épauler : c’est tout naturel. Pour autant, le RED agit dans les facs, on l’a vu lors de la réforme des retraites. Rien à voir avec l’action sociale ou communautaire de l’Alvarium.

Breizh-info.com : Vous faites l’objet de plusieurs poursuites (et avez été condamné en ce début d’année). Certains voient dans votre action, dans vos actions, une provocation permanente. Vous vous en défendez. Qu’avez-vous à dire sur le sujet ?

Jean-Eudes Gannat : J’ai fait appel de cette condamnation et je compte bien obtenir justice. J’ai parfois le langage fleuri, j’ai pu manquer de prudence oratoire, dans une époque aseptisée je le concède. Quant à mes actions, elles sont en effet une grosse provocation dans un monde morne et veule : provocation à la vie, à l’espérance, au sursaut.

Breizh-info.com : On a noté l’absence totale de soutien politique la semaine dernière concernant les attaques visant le local du RED et vos poursuites judiciaires, hormis chez Reconquête via Stanislas Rigault. Comprenez-vous ce silence, à droite, notamment chez le RN ?

Jean-Eudes Gannat : Que Jordan Bardella, Zemmour ou Le Pen ne soient pas venus en personne revêtir un casque et tenir la ligne, je le comprends. Mais cette absence totale de soutien, ne serait-ce que de la part des élus et référents locaux, me laisse songeur venant de gens qui prétendent avoir le courage d’arrêter l’immigration, de redresser la France face aux lobbies et de lutter contre Bruxelles. Je crains qu’ils aient une conception administrative de la vie, du pays, et virtuelle de la politique. À ma connaissance, ils ne sont même pas allés en banlieue à la rencontre de leurs électeurs en larmes devant leurs quartiers brûlés, leur vie détruite. Je trouve cela profondément irrespectueux. Le jour où la censure les frappera sur les réseaux sociaux, ils risquent d’être fort démunis. Imaginons une situation inverse, où un local de gauche aurait été attaqué plusieurs jours de suite par des patriotes armés de hachoirs, de mortiers et de couteaux ; Macron lui-même serait intervenu, toute la gauche institutionnelle serait montée au créneau !

Tant que les élus patriotes censés nous représenter n’auront pas un minimum de courage (pérorer sur un plateau de télévision à 5000 euros par mois ne nécessite aucun courage), rien n’avancera. C’est la raison même de mon engagement de terrain avec l’Alvarium puis avec le Mouvement Chouan, en cours de structuration.

Breizh-info.com : Plus globalement, quel regard portez-vous sur les émeutes qui ont parsemé la France ces derniers jours ? Et sur les réactions des principaux décideurs politiques ?

Jean-Eudes Gannat : Ces émeutes n’ont été que l’éruption visible et modérée d’un volcan qui commence tout juste à se réveiller. Seul 2% des interpellés étaient connus des services de police. Il y a un véritable peuple immigré anonyme qui n’attend que de pouvoir recommencer en plus fort. À l’instar de nos gilets jaunes frustrés d’avoir vu leur mouvement confisqué par les syndicats et leur colère réprimée dans le sang, eux qui ne commettaient pas de pillages et se contentaient de réclamer le droit à vivre de leur travail (et non de celui des autres, suivez mon regard).

Lorsque l’un ou l’autre de ces volcans va se réveiller véritablement, ce ne sera plus pour de simples jacqueries.

Breizh-info.com : Quelles vont être les suites désormais, concernant vos activités, mais aussi vos poursuites judiciaires ?

Jean-Eudes Gannat : J’espère trouver le temps et les finances pour développer le Mouvement Chouan comme il se doit, et comme l’espèrent tant de camarades tourangeaux, angevins, bretons etc. Hélas nos vies professionnelles et familiales respectives ne nous permettent pas toujours l’engagement total qu’exige la situation. C’est un perpétuel déchirement. Pour ce qui est de mes poursuites judiciaires, j’attends avec impatience l’appel face à Izzet Albayrak. Je dois aussi passer en procès face à Ouest France, aux côtés de Breizh-Info, en août, juste après le procès du 10 pour “attroupement armé” suite à cette semaine. Enfin, j’ai une convocation au tribunal de police en septembre pour manifestation interdite.

Pour l’ensemble de ces procès, je considère en conscience n’avoir pas à rougir de ce que j’ai fait, mais il est clair qu’il me faudra faire attention à l’avenir car l’étau se resserre.

Propos recueillis par YV
[cc] Breizh-info.com

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