Articles : Aout 2024 – Juil. 2024 – Juin 2024 – Mai 2024 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews Music 24/24 : http://DJMUSIC.fr
°° WEBTUBE : L’océan Atlantique se refroidit actuellement à une vitesse jamais mesurée depuis le début des relevés des températures océaniques. Les scientifiques américains interrogés par New Scientist n’y voient pour l’instant aucune explication satisfaisante.
Dans l’océan Atlantique équatorial, l’alternance entre les “Niños” et les “Niñas” est souvent associée à la force des alizés. Or, alors même que ces vents marins ne se sont pas encore levés, l’Atlantique se refroidit déjà depuis trois mois. Et qui plus est, à une vitesse jamais mesurée depuis le début des relevés océaniques en 1982.
Un phénomène qui laisse les scientifiques perplexes. C’est le cas de Franz Philip Tuchen, de l’université de Miami, en Floride : « Nous avons passé en revue la liste des mécanismes possibles et, pour l’instant, rien ne correspond à ce que nous recherchions. »
Entendons-nous bien : le refroidissement cyclique de l’Atlantique est tout à fait normal. Ce qui ne l’est pas cette année, c’est que ce refroidissement intervienne avec une avance de plusieurs mois et que son amplitude soit totalement inhabituelle.
« Une mauvaise nouvelle », affirme cet article. Pourquoi donc mauvaise ? Sans doute parce que le phénomène est de nature à remettre en cause la doxa réchauffiste. Est-ce que la découverte de la précession du périhélie de Mercure, qui mettait à mal la théorie newtonienne de la gravitation, fut une mauvaise nouvelle ? Sur le moment, à n’en pas douter. Jusqu’à ce que cette “anomalie” ne devienne un argument supplémentaire en faveur de la Relativité générale d’Einstein… Peut-être se félicitera-t-on dans quelques années des émissions de gaz à effet de serre qui viennent modestement contrebalancer l’entrée de la planète dans un nouvel âge glaciaire.
L’article conclut dans la droite ligne du réchauffisme ambiant :
« Une mauvaise nouvelle (sic) qui ne change peut-être pas tant la donne (sic) qu’il n’y paraît. “La fin d’El Niño ne signifie pas une pause dans le changement climatique à long terme, car notre planète continuera à se réchauffer en raison des gaz à effet de serre qui emprisonnent la chaleur”, affirmait ainsi dès le mois de juin la secrétaire générale adjointe de l’Organisation météorologique mondiale (…) »
Henri Dubost, Riposte Laïque