. La folle spirale dépensière du président Macron

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Il parait que ce monsieur est très bon en économie. Je n’ose imaginer s’il avait été mauvais… Quoique je doute qu’on puisse faire pire que ce qui a été fait depuis ces cinq dernières années… Zéro pointé monsieur Macron.

Il faut se rappeler la teneur des deux débats de second tour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. L’actuel président de la République se campait lui-même en expert responsable et féru d’économie face à l’incompétence et la démagogie faites femme. La chanson gobée par les élites autoproclamées risque d’être plus difficile à interpréter lors des campagnes européenne et présidentielle.

Dans un éditorial sans concession sur RTL, le journaliste François Lenglet parle de « racket », de « brigandage », de « rançonnage » et s’inquiète : « Le président dépense sans compter », dit-il. De fait, comme Gargantua et son père Grandgousier, les héros voraces de Rabelais, l’Etat piloté par Emmanuel Macron n’est jamais rassasié. Dernier coup de Jarnac, la captation de la trésorerie des caisses de retraite Agirc-Arco, citée par Lenglet. Le quotidien Le Monde, dans un article paru le 18 septembre, écrit : « L’exécutif envisage une contribution de l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite des cadres, qui pourrait se situer, à terme, dans une fourchette comprise entre 1 milliard et 3 milliards d’euros par an ». Ou comment l’un des Etats les plus mal gérés de l’OCDE vient sanctionner la bonne gestion d’une entreprise privée et ponctionner ses adhérents. Notre ami Eric Letty reviendra prochainement sur ce coup fumant.

Piège mortel

L’Etat mettra encore la main sur une partie des bénéfices des sociétés d’autoroute, imitant en cela l’Europe et ses taxes sur les superprofits des entreprises. Lenglet ne cite pas tous les coups de râteau étatiques. Mais pendant ce temps, les hausses des taxes foncières, les projets de taxes sur les maisons secondaires ajoutées aux folies normatives des écologistes sont en train de bloquer le marché immobilier en France. Qui est une ressource importante, via les droits de mutation, notamment pour les départements et les communes. Sur la table du festin étatique, les taxes sur les billets d’avion et les taxes sur les carburants qui fournissent à l’Etat des ressources croissantes. Car voilà, les dépenses voulues par le président s’accumulent.

À ce sujet — Darmanin, Macron, François s’y rendent : Marseille, laboratoire du désastre

L’Etat a trouvé le moyen de subventionner les petites stations essences qui ne peuvent baisser leurs prix : un système qui a fait ses preuves dans l’agriculture. Plus de rentabilité mais des subventions qui… s’évanouissent au premier coup de froid. Un piège mortel. On aurait tort d’oublier le coût pour l’état qu’engendrera le Pass-Rail à 50 euros par mois voulu par le ministre des Transports Clément Beaune, après le coûteux Pass-Culture, épinglé par la Cour des comptes, l’aide d’Etat à l’achat de véhicules électriques (fabriqués loin de France pour l’essentiel, un comble !), l’aide au changement de chaudière ou à la rénovation énergétique. Les assureurs des collectivités publiques, éreintés par les émeutes en banlieues, appellent à l’aide… l’Etat, cet Etat qui a investi des milliards dans les mêmes banlieues de Marseille ou d’ailleurs via la politique de la ville. Sans jamais resserrer le robinet migratoire qui alimente le désastre. Au menu aussi, le coût de la dette française, augmentée comme personne par Macron qui a eu l’astuce géniale de choisir des taux d’intérêts variables. Selon Le Monde« la charge de la dette devrait frôler les 52 milliards d’euros en 2023, en hausse de plus de 12 milliards sur un an, selon le projet de loi de finances 2023, en faisant le deuxième poste de dépenses après l’éducation nationale ». Bingo !

Un trou de 37,8 milliards d’euros

Moins de recettes et plus de dépenses, le résultat de la gestion Macron est donné très officiellement, ce 1er septembre, par le ministère des Comptes publics, difficile à contester : « Le solde général d’exécution au 31 juillet 2023 s’établit à -169 milliards d’euros contre -131,2 milliards à fin juillet 2022 ». Soit un trou de 37,8 milliards d’euros ! L’équivalent du budget de la Défense nationale. « Attention aux illusions d’optiques ! »précise à propos de ce bilan la Fondation Ifrap, dédiée à la recherche sur les politiques publiques et pilotée par Agnès Verdier-Molinié : « Contrairement à l’image que renvoie la publication de juillet de la situation mensuelle du budget de l’Etat, ce n’est pas principalement à cause d’un effritement des recettes publiques que le déficit public se creuse, mais à cause d’un excès de dépenses publiques ». Et ce n’est pas l’UE qui sauvera nos finances ! Selon Le Canard enchaîné« la France va devoir rembourser trois milliards d’euros par an à l’Europe pour une aide qu’elle n’a pas encore totalement touchée. La faute en incombe à Paris qui a été incapable de fournir à temps ses prévisions budgétaires ».

Ainsi, dans le pays le plus imposé de l’OCDE, le déficit public devient alarmant, la croissance ralentit, des zones entières de France se muent en déserts industriels et médicaux et la dette atteint des niveaux jamais atteints : 3.000 milliards d’euros, soit 112 % du PIB. C’est pourtant à ce pays que Macron, en joueur de casino aveugle et sourd, impose plus d’immigration que jamais, enregistrant les taux d’exécution des OQTF (Obligation de quitter le territoire français) les plus bas de notre histoire. Une immigration dont le coût est estimé par l’expert Jean-Paul Gourevitch à 53,9 milliards d’euros par an.  Heureusement que la France est présidée par un génial gestionnaire ! Qui ferait pire ?

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. Jordan Bardella rentre dans le match depuis Beaucaire pour les élections Européennes.

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++ WEBTUBE : Ne rêvons pas, le parlement européen a un pouvoir très limité. Ces élections permettent surtout de préparer les futures présidentielles. Au cours de ces élections, de nouveaux hommes ou femmes peuvent apparaitre. Derrière les belles phrases il faut surtout que le programme de ces hommes et femmes soient crédible et réalisable. Ne nous laissons pas aveugler par de beaux discours… ce qu’il nous faut c’est des débats d’idées et une vision de l’avenir !

C’est dans l’arène de Beaucaire (Gard), devant près de 6.000 sympathisants et militants que Jordan Bardella a confirmé son entrée dans l’arène, cette fois des européennes pour mener, selon Marine Le Pen, « une bataille décisive ». Dans une ambiance survoltée, Marine Le Pen et son poulain Jordan Bardella devenu président du mouvement ont asséné leurs arguments en faveur d’un « rassemblement de tous les patriotes », pour ne « surtout pas diviser les voix » au risque de voir une liste Renaissance ou Nupes l’emporter en juin prochain. Face à eux, une candidate, Marion Maréchal, tête de liste pour le parti Reconquête!, reste dans l’esprit de plusieurs cadres RN qui y voient un risque pour le succès de leur président Bardella. Sur place, Jordan Florentin vous embarque au plus près du tandem Bardella-Le Pen, dans les coulisses et sur scène, pour vous faire vivre la campagne qui s’ouvre. Dans le viseur, le parlement européen et le maximum de sièges possibles.

Jordan Florentin, Boulevard Voltaire

. La poudrière du Caucase s’embrase à nouveau

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++ WEBTUBE : Un nouveau point chaud à surveiller

Depuis des décennies le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan pour le contrôle du Haut-Karabakh couve, avec des périodes de haute intensité meurtrières, comme en 1990 et 2020. 

Sous l’ère soviétique, Azéris musulmans et Arméniens chrétiens entretenaient déjà des relations conflictuelles qui se sont transformées en hostilité affirmée avec l’indépendance des deux pays, consécutive à la désintégration de l’URSS en 1991. De rivalités ethniques, nous sommes passés à un conflit territorial entre États fraîchement indépendants.

L’enjeu : le Haut-Karabakh, province de l’Azerbaïdjan majoritairement peuplé d’Arméniens et qui a fait sécession, réclamant son autonomie avec l’appui du gouvernement arménien, tandis que les Azéris tentaient de réprimer le mouvement séparatiste. En clair, le Haut-Karabakh est une enclave chrétienne orthodoxe en pays musulman. Lors de chaque embrasement, les Russes ont toujours pu imposer un cessez-le-feu mais sans régler le conflit territorial de façon définitive.

https://www.bbc.com/afrique/monde-66866741

Le dernier accord de paix date de novembre 2020, après un conflit intense au cours duquel l’Azerbaïdjan a repris une partie des territoires séparatistes. Depuis trois ans, 2 à 3 000 soldats russes surveillent cette paix fragile. Mais il est évident que l’Arménie n’est plus la priorité de Moscou avec le conflit ukrainien.

La Turquie arme et soutient l’Azerbaïdjan, tandis que la Russie a toujours été proche du pouvoir arménien.

Mais ces bonnes relations entre Moscou et Erevan se sont détériorées depuis que Nikol Pashinyan, le Premier ministre arménien, a reconnu  la souveraineté de l’Azerbaïdjan sur le Haut-Karabakh. Il prétendait le contraire en 2019…

De plus, l’Arménie a annoncé qu’elle organisait des exercices conjoints avec les forces américaines, ce qui a été critiqué par Moscou comme des “mesures inamicales”. Il est évident que tout ce qui peut affaiblir Moscou dans sa sphère d’influence intéresse Washington.

Dans ces conditions, Poutine ne semble pas pressé de voler au secours du Haut-Karabakh comme en 2020.

Où en sommes-nous ?

Depuis décembre dernier, l’Azerbaïdjan a mis en place un blocus de la seule voie d’accès à l’enclave depuis l’Arménie, le “corridor de Lachin”. D’où les pénuries alimentaires et de médicaments que subissent les populations du Haut-Karabakh. Tous les convois humanitaires sont bloqués, au prétexte que les Arméniens utiliseraient le corridor pour faire passer des armes en contrebande. Ce que Erevan dément.

Et ce mardi, le son du canon a donc repris, avec une attaque que l’Azerbaïdjan a lancée contre les séparatistes de l’enclave. Une “opération antiterroriste” selon Bakou, qui attend la reddition totale du “régime illégal” en sécession. 

Les Américains font tout pour désolidariser  les Républiques du Caucase de Moscou. Mais l’Europe a besoin des ressources énergétiques de l’Azerbaïdjan et ne souhaite pas un nouveau conflit régional.

Espérons un rapide retour à la paix. Mais il faudrait savoir ce que veut Erevan, qui a toujours soutenu les 120 000 Arméniens du Haut-Karabakh et a toujours entretenu des liens solides avec Moscou, mais qui soudain semble se rapprocher de l’Occident et donne raison à Bakou dans ses revendications territoriales.

Je ne sais pas ce que va décider Poutine pour imposer un cessez-le-feu, mais si Pashinyan préfère jouer la carte américaine, il ne faudra pas s’étonner que le Tsar s’en lave les mains.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. A la tribune de l’ONU, les sanglots de Zelensky ne font plus recette

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Rappelons tout d’abord que pour cette Assemblée générale de l’ONU, seul Biden, parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité, est présent. Ni Poutine, ni Xi-Jinping, ni Macron, ni Rishi Sunak n’ont fait le déplacement. C’est dire combien l’ONU bat de l’aile, victime de son impuissance à imposer la paix ou à faire respecter le droit international. C’est toujours la loi du plus fort qui prévaut, à commencer par celle de Washington.

Vêtu de son éternel treillis militaire, Zelensky est de retour à New York pour dénoncer l’invasion de son pays et réclamer à nouveau aide militaire et soutien financier illimités, malgré le désastre monumental de la contre-offensive. Depuis le 4 juin 2023, plus de 71 000 soldats ukrainiens ont été tués sans que la ligne de front n’ait bougé d’un pouce. Kiev sacrifie 20 000 soldats par mois en pure perte.

Toujours le même discours sur le droit international et la souveraineté de son pays, violés par les “terroristes russes”. Ce que veut Zelensky, éternel insatisfait pour qui, lorsqu’on n’a pas tout donné on n’a rien donné, c’est convaincre l’Amérique latine, l’Asie et l’Afrique, dont il juge le soutien insuffisant.

De son côté, Biden ose nous donner des leçons sur le droit des peuples et les droits de l’homme, sur la souveraineté et l’intégrité territoriale d’un pays, que nul ne saurait bafouer. Venue de l’Oncle Sam qui viole la Charte de l’ONU chaque jour depuis 1945, cette leçon ne manque pas de sel.

Dénonçant l’agression russe, une “guerre de conquête illégale” et sans justification contre un pays voisin, Biden entend continuer à soutenir le peuple ukrainien dans son juste combat.

Tout ce discours aussi hypocrite que mensonger mérite quelques rappels :

– C’est sans l’aval de l’ONU que Washington a bombardé la Serbie en 1999.

– C’est sans mandat de l’ONU que Washington a envahi l’Irak en 2003.

– C’est sans l’aval de l’ONU que Washington a dépecé la Serbie en l’amputant de sa province du Kosovo en 2008.

– C’est la CIA qui a renversé en 2014 le régime prorusse en place à Kiev.

– Ce sont les Occidentaux qui ont refusé d’appliquer les accords de Minsk de 2015, prévoyant l’autonomie du Donbass.

– Ce sont les Occidentaux qui ont soutenu la guerre du Donbass qui a fait 15 000 victimes en huit ans.

– Ce sont bien l’Europe et l’Amérique qui tolèrent que la Turquie occupe illégalement  la moitié nord de Chypre depuis 1974.

– Enfin, que Biden nous explique en quoi il est juste que Kiev défende son intégrité territoriale, tandis que Pékin n’aurait pas le droit de récupérer sa 23e province, Taïwan.

La liste est longue de ces violations du droit international par les États-Unis, qui ne connaissent que la loi du plus fort. Mais il se trouve que, pour une fois, le plus plus fort n’est pas l’Occident mais la Russie.

Par conséquent, il ne faut pas s’étonner que le Sud global penche du côté de Moscou.

Depuis 1991, Washington a tout fait pour relancer la guerre froide par peur de voir naître une vaste Europe intégrant la Russie. Les Français qui soutiennent l’Ukraine trahissent la pensée gaullienne.

Quand Moscou a dissous le Pacte de Varsovie en 1991, Washington en a profité pour renforcer l’Otan de 16 à 32 membres. Qui agresse qui ? 

Quand Poutine a réclamé des légitimes garanties de sécurité pour l’Europe, Washington a dit non.

Ce ne sont pas les Russes qui ont vitrifié deux villes japonaises sous le feu nucléaire, ce ne sont pas les Russes qui ont déversé 90 millions de litres de défoliant à la dioxine sur le Vietnam. Ce ne sont pas des Russes qui déclenchent des guerres en propageant des mensonges d’État montés par la CIA.

Depuis 1945, partout dans le monde où il y a une guerre ou un coup d’État, Washington et la CIA ne sont pas loin.

Que Biden se taise et ne vienne pas nous donner des leçons de droit international. C’est lui qui a voulu cette guerre, c’est lui qui l’entretient, c’est lui qui a empêché Zelensky de négocier par deux fois en 2022, c’est lui le responsable des 400 000 morts ukrainiens et des centaines de milliers de veuves et d’orphelins.

Biden est coupable du génocide ukrainien sous couvert de défense de la souveraineté et de la liberté de l’Ukraine. Vaste fumisterie. L’Amérique distancée a surtout peur de la supériorité technologique russe et veut affaiblir Moscou en saignant le peuple ukrainien.

Mais le monde non occidental sait très bien qu’il y a deux poids deux mesures au Conseil de sécurité de l’ONU. Le Sud global rumine un sentiment anti-occidental profond et refuse les dérives sociétales de cet Occident décadent, qui détruit la famille et saborde les valeurs conservatrices qui sont le ciment d’une société.

Le discours de Zelensky est donc devenu inaudible. Brésil, Inde, Chine et Afrique du Sud n’ont plus l’intention de se plier aux diktats de Washington. La montée en puissance des BRICS, la défaite de l’Otan qui se profile en Ukraine et l’immense potentiel de développement qui se fait jour en Extrême-Orient russe et dans l’Arctique, vont sonner l’inexorable déclin du monde unipolaire et de l’empire américain.

Le plus tôt sera le mieux.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Vintimile : « On aime pas la France ! Personne a besoin de votre pays de merde ! »

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++ WEBTUBE : Ca tombe bien nous non plus on n’a plus trop envie de les voir. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Tout va très bien se passer, il suffit de ne pas céder à la peur de l’autre, ni aux discours xénophobes. Les migrants aiment la France et beaucoup d’entre eux sont des lecteurs de Victor Hugo.

Si leurs pays d’origine dégagent les Français l’un après l’autre parce que les africains ne peuvent pas voir les Français en peinture, ce n’est que passager.

Ce sont des francophones et des francophiles exemplaires.

J’exprime ici ma pleine confiance dans le cap fixé par le président de la République, M. Emmanuel Macron, et qu’applique avec audace et courage le ministre de l’Intérieur, M. Gérald Darmanin. Bien sûr, ceux qui ne sont pas des réfugiés politiques (les homosexuels, ndlr) ne seront pas officiellement acceptés. Officieusement seulement.

Face à l’extrême-droite et sa démagogie haineuse, fermeté sur les principes d’accueil et de solidarité qui sont l’honneur de la Fronsse.

D.P.

. Chantal Delsol sur Lampedusa : « Un seul précédent historique peut nous éclairer sur la situation à laquelle est confrontée l’Europe aujourd’hui : le déclin de l’Empire romain »

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

TRIBUNE – Un seul précédent historique peut nous éclairer sur la situation à laquelle est confrontée l’Europe aujourd’hui, explique la philosophe: le déclin de l’Empire romain. Alors que la France ne bénéficie ni de la chance géographique ni de la volonté politique pour endiguer l’immigration, analyse-t-elle, l’émigration pourrait devenir une solution.

(…) L’historien Paul Veyne avait répondu à cette question en décrivant l’installation massive dans l’Empire romain de ceux qu’on appelait alors les «barbares» – c’est-à-dire les «autres»: «ces barbares si envieux, admiratifs, imitateurs et cupides de la civilisation romaine, entendaient bien rester eux-mêmes tout en s’en emparant». Devant cette situation, nombre d’Européens sont saisis d’affolement, d’une folle crainte de la perte de soi, de cette hystérie collective que décrivait si bien l’historien hongrois Istvan Bibo en parlant des nations d’Europe centrale: l’angoisse de voir sombrer sa propre culture. D’où la montée dans tous nos pays des partis dits populistes.

(…) La seule situation analogue dans notre histoire était celle de l’Empire romain sur le déclin. Nous avions alors ici en Europe la richesse et la liberté, et ceux appelés alors «barbares» étaient attirés à Rome comme des papillons vers la lumière. Finalement, leur nombre fut tel que la vie romaine sous le poids se détériorait et s’appauvrissait – on ne peut intégrer quand la masse des arrivants est trop énorme. D’autant que chez les Romains eux-mêmes, et particulièrement chez les chrétiens, montait un courant de pensée culpabilisant pour lequel les barbares étaient bien supérieurs aux Romains décadents et cupides (le prêtre Salvien écrit même «ce sont les Romains qu’il faut barbariser»). Tout était fait pour la dissolution de la culture romaine. Finalement, les écoles fermèrent les unes après les autres – ce qui est le signe majeur, et nous appelons les siècles suivants les siècles obscurs, parce que nous en avons si peu de connaissances, une grande partie de la culture s’étant dissoute dans le désordre régnant. Ainsi la richesse et la liberté s’en vont au chaos.

Cependant nous avons un atout majeur que les Romains n’avaient pas – même si je ne sais si cela confortera mes lecteurs! Le monde des Romains était très étriqué, il s’arrêtait aux colonnes d’Hercule et aux confins de l’Inde. Tandis que nous avons le Nouveau Monde, occidental, c’est- à-dire du nord au sud nourri d’initiative économique, de liberté politique, et de religions de liberté. Naturellement les États-Unis subissent les vagues de migration mexicaines et les pays d’Amérique latine sont actuellement investis par des Vénézuéliens, mais il s’agit toujours de cultures de liberté, même si subsistent quelques reliquats de démence idéologique hérités du XXe siècle.

Le nouveau monde ne sera pas investi par les migrants d’ici, parce qu’il bénéficie d’une chance géographique inégalée et d’une volonté politique inégalée (ce sont, et ce seront de plus en plus, des pays protestants, la culpabilité nigaude étant essentiellement catholique ou de culture catholique ; et le wokisme à culpabilité nigaude ressemble bien à la mode d’un jour). On peut penser, si l’on se risque à un peu de prospective, que nos arrière-petits-enfants, au moins les intrépides et les créatifs, quitteront «l’Europe aux anciens parapets» et émigreront en masse vers le nouveau monde, afin d’y retrouver leur culture d’initiative et de liberté, laissant derrière eux de nouveaux siècles obscurs. Sic transit gloria mundi.

Le Figaro

. « On m’a traité de facho (à France Télévisions) parce que je voulais enquêter sur l’islamo-gauchisme » : les révélations chocs du journaliste Jacques Cardoze sur les coulisses de « Complément d’enquête »

ENTRETIEN EXCLUSIF – Sur le plateau du «Buzz TV», l’ancien présentateur du magazine d’investigations de France 2 qui a rejoint Cyril Hanouna à la rentrée, lève le voile sur les raisons de son départ du service public.

«Ça m’a fait un bien fou de me livrer». Quand Jacques Cardoze sort de notre studio du «Buzz TV» dans les locaux parisiens du Figaro, il ne cache pas son soulagement d’avoir rompu le silence sur les raisons de son départ du service public en 2021, alors qu’il présentait «Complément d’enquête» depuis trois saisons. Désormais chroniqueur chez Cyril Hanouna dans «Touche pas à mon poste», l’ancien directeur de la communication de l’OM se confie sans détour. Entretien.

(…)

Pour quelles raisons êtes-vous parti d’ailleurs en 2021 ?

Parce que durant ma troisième année, le rédacteur en chef de l’émission, m’a un peu dépossédé de « Complément d’enquête ». Je ne pouvais plus travailler. Le lendemain de tournage, il allait couper ce qui avait été validé la veille. Il y a eu des prises de becs très violentes devant témoins. Et puis, on m’a traité de facho parce que je voulais faire une enquête sur l’islamo-gauchisme* et montrer que sur certaines listes en banlieues, La France Insoumise pouvait draguer un certain nombre de personnalités issues du monde arabo-musulman. Pour être respecté dans ce métier, il faut pouvoir taper aussi bien du côté droit que du côté gauche. « Complément d’enquête » est une émission qui penche un peu trop d’un côté et moins de l’autre. À l’époque, je voulais faire une enquête sur Jean-Luc Mélenchon**, on me l’a refusée et on m’a dit : “tu comprends, La France Insoumise nous donne tellement de dossiers, on ne peut pas travailler contre eux”. Je suis tombé de l’armoire.

(…) Le Figaro

. Sondage Elabe : 65% des Français opposés à l’accueil des migrants de Lampedusa aussi bien en France que dans l’UE ; près de 40% estiment que c’est une “menace pour notre identité”

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++ WEBTUBE : Il faudrait être aveugle pour ne pas comprendre ce qu’il se passe… mais il y a toujours des gens pour ne pas comprendre et ils continuent à avoir le même raisonnement que dans les années 80….. Affligeant !

Après l’arrivée d’au moins 8500 migrants sur l’île italienne de Lampedusa, 65% des Français sont opposés à leur accueil aussi bien en France que dans l’Union européenne, a révélé le dernier sondage “L’Opinion en direct” réalisé par Elabe pour BFMTV.

Les deux raisons les plus évoquées par les sondés pour ne pas accueillir ces migrants en France sont “le manque de moyens économiques” pour le faire (88%), devant “la menace pour notre identité/culture” (37%). Ceux qui y sont favorables invoquent majoritairement “l’humanité et le devoir d’accueil de la France” (90% d’entre eux) et, dans une moindre mesure, le “besoin de migrants pour notre économie” (32%). (…)

BFMTV

. La chanson du jour, Closer – Travis

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++ WEBTUBE : Trop cool ce morceau. Avec Travis pas de mauvaise surprise c’est toujours bon. Toujours ces musiques de la première décennie 2000. A l’époque on ne se prenait pas la tête, on faisait de la musique d’abord par plaisir. Les temps ont bien changés. Tavis, on adore !

++ WEBTUBE : This piece is so cool. With Travis, no bad surprises. it’s always good. Always this music from the first decade of the 2000s. At the time we didn’t bother, we made music firstly for pleasure. Times have changed a lot. Tavis, we love it!

La video ICI

. Lampedusa : où sont les femmes ?

++ WEBTUBE : Aujourd’hui on ment à la télévision sans aucun complexe. Les journalistes sur les plateaux ne disent rien et écoutent benoitement les inepties racontées par cet humanitaire. Vous en voyez vous des femmes et des enfants sur ces bateaux de clandestins ? Sans doute 1 à 2 %…. Ca ne fait rien, racontons n’importe quoi aux Français avec la bienveillance de journalistes complaisants… Il faut bien gagner sa vie.

L’article de BV

Les vidéos qui tournent en bouclent permettent de documenter l’arrivée massive de migrants sur les plages de Lampedusa, ces derniers jours. On associait, jadis, ce nom chantant, presque exotique, à Giuseppe Tomasi, prince de Lampedusa, auteur du Guépard, qui prêta les traits de son oncle au prince Fabrizio Salina – le nom d’une autre île sicilienne. On a oublié tout cela, désormais : Lampedusa, pour tout le monde, est devenue le nom de la déferlante migratoire, soigneusement incontrôlée par les pouvoirs publics européens, qui s’abat sur une Europe vieille et fatiguée, qui a perdu sa pulsion vitale, n’a plus d’enfants et semble attendre l’annihilation (désormais tout à fait possible) comme une délivrance.

Dans ces vidéos, on voit des migrants expliquer leurs rêves : devenir footballeur, profiter des aides sociales françaises… Ce que l’on ne voit pas, en revanche, ou très peu – comme à chaque fois -, ce sont des familles. On observe que les bateaux sont pleins d’hommes jeunes, visiblement originaires d’Afrique subsaharienne, mais on peine à distinguer, dans ces Zodiac™ bondés qui s’avancent, conquérants, vers des rivages d’où ils ne seront jamais expulsés, la présence de femmes ou d’enfants.

Heureusement, pour nous autres myopes, qui n’avons que nos yeux pour voir, il y a les « experts ». Antoine Laurent est de ceux-là. Ancien conseiller de Yannick Jadot, ancien membre de l’ONG SOS Méditerranée, la compagnie de taxis du tiers-monde, il affiche une carte de visite qui laisse penser qu’il sait de quoi il parle – mais laisse également subodorer un très léger biais idéologique. On n’est pas déçu : interrogé par BFM TV, ce spécialiste constate, pour sa part, que « comme à chaque fois, il y a énormément de femmes et d’enfants ». Il faut un œil de lynx pour faire de l’humanitaire. Ou alors peut-être voit-il des choses que nous ne voyons pas : des « mineurs » âgés d’une trentaine d’années ou des transgenres autoproclamés (c’est bien pratique de se dire LGBTQIAXYZ pour obtenir l’asile).

Les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays

Ce que voit Antoine Laurent, ce n’est pas ce que voient Alice Cordier du Collectif Némésis, ni Damien Rieu, ni Nadine Morano. Vous me direz que ce sont tous de sales fachos, mais ce serait un peu léger : en effet, s’il y avait tant de femmes que ça, dans ces embarcations, sachant le traitement qui leur est réservé au sein de leur communauté sur le sol européen, le collectif Némésis serait allé à leur rencontre pour pouvoir se porter à leur secours. S’il y avait des enfants, tous les médias les auraient filmés. Souvenez-vous de l’instrumentalisation du petit Aylan par les journaux français : c’est plus facile de vendre l’immigration de peuplement quand on fait pleurer dans les chaumières. Là, rien.

Alors, désolé, Antoine, désolé, Ursula – et, en fait, pas si désolé que ça, d’ailleurs : il n’y a pas plus de femmes ou d’enfants en nombre qu’il n’y a d’ingénieurs, d’artistes ou d’écrivains dans ces canots de fortune. Il y a de futurs livreurs Deliveroo, de futurs chauffeurs Uber, de futurs vendeurs à la sauvette, de futurs pauvres gens qui feront la plonge dans les cantines pour bobos et de futurs consommateurs de crack. Tout ça, on en est sûr. On connaît par cœur. Mais les familles, les femmes, les enfants sont restés là-bas, au pays. Nos futurs compatriotes attendront les papiers pour les faire venir par la grâce du regroupement familial.

Cette arrivée est terrifiante dans ses modalités : plus de 8.000 migrants sont arrivés en une semaine. Mais elle n’est pas en soi différente des autres invasions. Et les mensonges des pro-migrants n’évoluent pas davantage. Bref, l’Europe continue de s’effondrer et d’accueillir, avec une générosité coupable, des gens qui ne veulent que leur part du gâteau. Rien de très nouveau sous le soleil de Lampedusa.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire