. Corbière se trompe : la loi de 1905 protège nos racines chrétiennes

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Dans un tweet tout en nuance, le député Alexis Corbière (La France insoumise), professeur d’histoire dans le civil, écrivait, il y a quelques jours : « Je respecte la foi et les fidèles. Mais je suis en désaccord avec le fait qu’un élu, et en particulier le président de la République, participe à une cérémonie religieuse. La laïcité de 1905, c’est la séparation des Églises et de l’État. » Il réagissait en cela à un communiqué de l’Élysée : le Président Emmanuel Macron serait présent à la messe que célébrera le pape François au stade Vélodrome de Marseille, le samedi 23 septembre 2023. Alexis Corbière fait ici une erreur historique.

En effet, si la loi de 1905 instaure la séparation des Églises et de l’État, cette séparation commence effectivement en 1905. Par contre, la loi de 1905 sanctuarise le patrimoine matériel et immatériel des Églises, elle en fait l’inventaire et en confie même l’entretien à l’État et aux collectivités locales.

Une jurisprudence constante

La jurisprudence est constante depuis 1905 : tout ce qui figurait dans l’inventaire de 1905 (tableaux, meubles, immeubles, vaisselle liturgique, vêtements sacerdotaux, etc.) est propriété de l’État et des communes qui ont la charge de leur protection et de leur entretien. De même, le patrimoine immatériel, les noms des communes, de sites, d’hôpitaux, d’écoles, les dates des fêtes de notre calendrier, les jours fériés, qui font référence aux églises, toutes les traditions qui existaient avant 1905 sont protégés et peuvent perdurer sur l’espace public et dans les bâtiments publics. 4.581 communes, en France, portent le nom d’un saint ou d’une sainte. Personne n’imaginerait, aujourd’hui, les débaptiser au nom de la laïcité !

Ainsi, l’arrêté du 19 avril 1802 signé par le Premier consul Napoléon Bonaparte qui stipule que le jeudi de l’Ascension du Christ, la fête de l’Assomption de la Vierge Marie, la Toussaint et Noël, sont des jours fériés a été reconduit par la loi de 1905 dans son article 42[1].

Dans une commune, si la tradition avait été de faire des processions à la Vierge Marie le 15 août ou à son saint patron lors des fêtes patronales, avant 1905, ces processions peuvent perdurer dans ladite commune après. Si la tradition avait été d’exposer une crèche dans la mairie ou sur la place du village, avant 1905, cette tradition peut perdurer dans ladite commune après. Si une statue ou un calvaire ont été implantés sur le domaine public avant 1905, ils peuvent perdurer après et leur entretien incombe aux communes. Les maires sont très au fait de tout cela. Par contre, le déménagement de ces édifices ou les nouvelles implantations sur le domaine public ne sont pas possible après 1905, et ce, pour toutes les religions. Comme cela a été jugé dans l’affaire du saint Michel des Sables-d’Olonne, récemment.

La question du « chanoine du Latran »

Parmi les traditions d’avant 1905, l’une confère au président de la République française le titre honorifique de « premier et unique chanoine honoraire de l’archibasilique du Latran ». Emmanuel Macron a reçu ce titre au cours d’une cérémonie qui a eu lieu le 26 juin 2018 dans la basilique Saint-Jean-de-Latran.

Cette tradition remonte au règne de Louis XI. Elle avait été réactivée par le roi Henri IV qui, en 1604, après avoir abjuré sa religion protestante et reçu l’absolution du pape, avait fait don au Latran de l’abbaye bénédictine de Clairac, en Lot-et-Garonne. En échange, il avait reçu ce titre canonial, décerné par la suite aux chefs d’État français : les rois de France dans l’Ancien Régime, les présidents de la République aujourd’hui.

Après René Coty en 1957, cinq présidents de la Ve République ont fait le voyage jusqu’au Latran : le général de Gaulle, Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron. Le président de la République française est aussi coprince d’Andorre avec l’évêque d’Urgell. En 1967, le général de Gaulle fut le 1er coprince français à faire le déplacement en Andorre depuis Henri IV.

Table rase

Ainsi, si la loi de 1905 met à égalité toutes les religions, elle protège les racines historiques de la France, notamment ses racines judéo-chrétiennes d’avant 1905. Alexis Corbière, qui est député et professeur d’histoire, ne saurait l’ignorer. Faire respecter la loi de 1905, c’est donc faire respecter les racines chrétiennes de la France désignée « fille aînée de l’Église » depuis Charles VIII. Les rois hier, les Présidents aujourd’hui, qu’ils le veuillent ou non, sont les successeurs de Clovis Ier, roi barbare baptisé chrétien en 496. « Du passé, faire table rase » est sans doute une antienne chère à La France insoumise, mais ce n’est pas du tout l’esprit de la loi de 1905, bien au contraire ! Il n’est donc pas incongru que le président de la République, et plus largement les élus de la République, assistent à une cérémonie religieuse, fût-elle présidée par le pape !

Yves d’Amécourt, Boulevard Voltaire

. [Mieux vaut en rire] Les Macron enchaînent les faux pas à Versailles

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Cette semaine, Sandrine Rousseau s’en prend à Fabien Roussel et ses steaks, Jacques Attali découvre enfin l’intérêt des frontières et les Macron enchaînent les faux pas à Versailles : mieux vaut en rire !

. Informations alternatives du jour

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : informations alternatives à regarder avec discernement et sens critique bien sûr. Tout n’est pas à prendre au pied de la lettre.

. Insubmersible Trump : il devance ses rivaux républicains de 45 points

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

Plus la justice s’acharne sur le milliardaire républicain et plus sa cote de popularité explose. Trump a beau jeu de se poser en candidat doublement victime du “Système”. Il enfonce le clou :

– Biden lui a volé sa victoire en 2020

– Il est injustement persécuté par la justice de gauche

Après l’épisode du Capitole, odieusement transformé en tentative de coup d’État républicain par la presse de gauche, beaucoup pensaient Donald Trump définitivement enterré. Mais l’animal politique a de la ressource.

Refusant toujours de reconnaître sa défaite et persistant à accuser Biden de fraude électorale, il continue de diriger le parti républicain depuis sa retraite en Floride. Il est craint de ses adversaires car largement soutenu par les électeurs républicains, qui restent persuadés à 65 % que l’élection de 2020 a été truquée.

Et ces électeurs ont raison, puisque Joe Biden lui-même a reconnu que son parti avait mis au point la plus efficace fraude électorale de tous les temps. Un lapsus dira la presse mondialiste unanime.

“Nous avons mis en place, je pense, l’organisation d’une fraude électorale la plus vaste et la plus inclusive de l’histoire de la politique américaine”

Toutes les plaintes ont été classées sans suite et toutes les preuves volontairement ignorées par la justice américaine. Donc pas de preuves, pas de procès, pas de fraude. C’est cela le camp du Bien.

Trump obtient 60 % des intentions de vote dans le camp républicain, devant Ron DeSantis à 13 ou 15 %.

Au deuxième tour, il est au coude à coude avec le sénile Biden, plus ou moins mouillé dans les magouilles de son fils Hunter.

Trump est un anti-mondialiste que le Système veut démolir contre la volonté du peuple américain. Victimes de l’immigration de masse, de la désindustrialisation, de la concurrence sauvage, du wokisme, des délires LGBT, de l’insécurité, les classes populaires ont trouvé en Trump un défenseur qui les comprend et veut protéger l’Amérique, sans se lancer dans des expéditions coloniales qui tournent au désastre. L’Amérique d’abord, dit Trump.

Par conséquent, peu importe le côté excentrique du milliardaire, son ego démesuré, son langage fleuri, ses tweets peu diplomates et ses casseroles judiciaires. Trump est le défenseur du peuple contre les élites mondialistes qui méprisent l’Amérique profonde, celle qui trime et se sacrifie dans toutes les guerres.

Finalement, l’acharnement judiciaire du camp démocrate contre Trump en a fait un martyr qui mérite un soutien sans faille de l’électorat républicain. D’autant plus que cet électorat se sent lui aussi victime de la fraude.

Un autre point suscite l’admiration des classes populaires pour Trump : son extrême combativité face à une justice jugée politisée et partiale, voire corrompue.

Sur le plan politique, il ne fait pas bon se mettre à dos le milliardaire quand on veut être élu. Dans le camp républicain, le poids politique de Trump est intact et c’est lui qui adoube ou condamne un candidat à la veille d’une élection locale. Pour ses rivaux républicains, se démarquer de Trump sans froisser son électorat est un jeu d’équilibriste assez risqué. C’est en janvier 2024 que va commencer la campagne officielle.

Et il faudra attendre encore 14 mois pour connaître le nom du 47e président des États-Unis. Si Trump tient la corde dans son propre camp, nul ne sait si Biden, de plus en plus diminué, sera le candidat démocrate. On a parlé de Michelle Obama comme candidate potentielle. Elle dément. Mais qui sait ? Dans ce cas, elle bénéficiera de l’aura de son mari Barack Obama et de deux atouts très porteurs : c’est une femme et elle est noire. Pour le “Système” mondialiste, elle coche toutes les cases. À suivre.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Vidéo-choc à Saint-Brevin : ils osent imposer 110 migrants au milieu des élèves !

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : encore un projet de Cada dans nos régions à un endroit plutôt mal choisi.

Il faut regarder cette vidéo-choc d’un militant du Collectif de Préservation de la Pierre Attelée qui, depuis plus d’une année, combat bec et ongles le projet insensé d’installer un Cada (Centre d’accueil de demandeurs d’asile) en plein milieu d’une école primaire et maternelle.

Jusqu’à ce jour, les différents maires, Yannick Morez, puis Dorothée Pacaud, ont juré que les parents qui s’inquiétaient pour leurs enfants étaient des racistes, manipulés par l’extrême droite, et qu’il n’y avait rien à craindre. Les gauchistes immigrationnistes nous ont fait leur numéro de déni, expliquant qu’ils ne voyaient pas où était le problème.

Or, cette vidéo nous montre, mieux que de longs discours, que les enfants de l’école seront directement confrontés aux clandestins, très majoritairement musulmans et africains, qui occuperont, dans trois bâtiments, ce Cada !

Et pendant ce temps-là, les militants de gauche, complices de ce projet criminel, vont fanfaronner dans Saint-Brevin, en organisant, ce jour, un colloque provocateur sur le thème “Saint-Brevin terre d’accueil”, avec tous les habituels “antiracistes”, les associations “immigrationnistes” gavées de subventions et la complicité du nouveau maire , Dorothée Pacaud, qui s’avère encore plus nuisible que le sinistre Morez.

[…]

https://www.lefigaro.fr/nantes/saint-brevin-un-colloque-sur-l-immigration-sous-haute-surveillance-prevu-samedi-20230922

S’il arrive à Saint-Brevin un drame comme à Annecy, ils seront tous coupables et devront répondre de leur irresponsabilité criminelle, tous les Yannick Morez, Dorothée Pacaud, le préfet et ses assistants, les associations de gauche, et principalement Philippe Croze, le meneur, les syndicats enseignants, le rectorat, les élus de gauche qui soutiennent le projet, les antifas, les journaleux, etc…

Les habitants de Saint-Brevin sauront se souvenir d’eux ! Qui sème le vent, récoltera la tempête…

Rose Martin, Riposte Laïque

DOSSIER SAINT-BREVIN

https://ripostelaique.com/non-au-cada-lintegralite-des-2-h-du-rassemblement-de-st-brevin.html

https://ripostelaique.com/saint-brevin-la-marche-haineuse-des-menteurs-et-des-imposteurs-contre-le-camp-du-mal.html

https://ripostelaique.com/apres-annecy-le-nouveau-maire-de-st-brevin-osera-t-il-maintenir-le-cada-a-cote-de-lecole.html

https://ripostelaique.com/st-brevin-lincendiaire-de-la-maison-du-maire-serait-un-gaucho-zadiste.html

. Humour : Trouver un logement en France ? Facile.

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : On aimerait tellement que ce soit de la pure fiction…. malheureusement c’est bien la réalité aujourd’hui dans notre pays.

. Le Floch-Prigent : “Il n’y a pas d’industrie sans une énergie abondante, bon marché et souveraine !”

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Dans cette interview il n’y a que du bon sens. Nos dirigeants devraient écouter ce capitaine d’industrie qui sait de quoi il parle !

Le Floch-Prigent, ingénieur et industrie, ancien PDG d’ELF, est l’un des plus fins connaisseurs du marché de l’énergie en France. Nouveau membre du comité stratégique de Livre Noir, il nous accorde cet entretien pour décrypter comment nous arrivons en France à produire pas cher, mais à payer très cher notre énergie à la fin.

. Mektoub : l’entre-soi décomplexé d’un monde « rebeu »

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

La prochaine fois qu’on vous reprochera de véhiculer des idées toutes faites sur les « jeunes », vous pourrez renvoyer vos interlocuteurs à Mektoub. Dans cette série diffusée sur YouToutube, les personnages semblent incarner tous les clichés possibles mais les spectateurs s’y reconnaissent – la série cartonne –, preuve que la réalité ne doit pas en être très éloignée. Loin des fantasmes d’un cinéma français qui n’imagine que des jeunes des banlieues brisant les déterminismes et les préjugés en devenant qui avocat (Le Brio, 2017), qui ténor d’opéra (Mes frères et moi, 2022), on y trouve des jeunes à barbe, à casquette, à sweat à capuches, à jogging, des jeunes femmes musulmanes tantôt modernes et occidentalisées, tantôt voilées et non moins modernes, tout ce petit monde baignant dans l’eau trouble des trafics et des règlements de comptes, et s’en trouvant bien – pourvu qu’il y ait un concert de rap en vue.

Gage de réalisme, la série est écrite et produite par un de ces « jeunes », Hassan Abbazi, un Auxerrois (comme la poétesse Marie-Noël) qui y joue aussi le personnage principal. Une sorte de Plus belle la vie « version halal », dit Le Point. Nous dirions plutôt, question manque de fluidité, mauvais jeux d’acteur et dialogues insipides : une sorte de Hélène et les garçons, version kebab.

Extrait de l’épisode « Bizness et problèmes », à dire avec le ton comme nous disait l’instituteur avant que nous récitions une fable de La Fontaine : « — Sa mère ! J’allais le fumer avec ses srabs [ses potes]. — T’as un pétard sur toi, narvalo, là ? Pourquoi tu l’as pas fait ? — Parce que y’avait les decks [les flics]. — Y’avait les shtars [les flics] ? (…) Frère, t’as pas à le buter comme ça en pleine journée, t’es con ou quoi ? En plein jour ! Et même faut pas le buter comme ça. Pas maintenant. Faut qu’y souffre ç’bâtard. »

Ou, plus nostalgique : « — Ah gros ! C’est plus comme avant, le quartier, frère. Les keufs y z’ont tapé, frère. Y a plus rien, ma gueule. » Au fait, que signifie « Mektoub » ? C’est le destin, c’était écrit – mais pas par Audiard, vous l’aurez compris. Ici toute chose débute par« inshallah» (si dieu veut) et se conclut sur un « mektoub »(c’était écrit). Des mots tellement communautaires et significatifs que Inshallah et Mektoube sont aussi des noms de sites de rencontres réservés aux musulmans maghrébins vivant en France.

Avant Mektoub, Hassan Abbazi avait créé la série Un rebeu, une Française, grossier décalque de Un gars, une fille. Distribution des rôles : Hassan, « Le “rebeu” du couple. Il est souvent macho. Sa petite copine est souvent énervante » ; et Marine, « La française du couple. Elle est un peu bête. Elle est surtout curieuse et ne connaît pas l’univers de son petit copain. » En somme, l’assimilation de Marine restait à faire. Dans Mektoub, la question est réglée, les quelques « de souche » qui apparaissent, Camille, Margot, Julie, n’ont d’existence que par leur fréquentation des « jeunes », dont les codes vestimentaires, langagiers et comportementaux font désormais partie de leur ADN sans pour autant leur valoir beaucoup de considération. Les personnages de Mektoub vivent sans aucun contact avec la culture d’origine de la terre où ils vivent. Ils ont déjà fait leur partition et réalisé l’entre-soi d’un monde de rebeus (avec quelques Noirs de service). En cela la série, si médiocre soit-elle, est hautement révélatrice de ce qui est à l’œuvre.

Samuel Martin, Boulevard Voltaire

. Jacques Attali reconnaît que les frontières extérieures de l’Europe ont été détruites : « L’Europe est une passoire (…), ce n’est pas qu’elle ne sait pas se protéger, c’est qu’elle ne veut pas se protéger »

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Quand Jacques Attali retourne sa veste. Maintenant que les problèmes avec l’UE sont flagrants, voila qu’il commence enfin un poindre du doigt les dysfonctionnements de l’Union Européenne. Mieux vaut tard que jamais…. mais ce la en dit long sur le personnage. Quant à la personne au sein du débat qui dit qu’elle travaille sur le sujet depuis au moins 20 ans, je pense qu’elle ferait mieux de se taire. On juge sur les actions et les résultats, pas sur les intensions et les dépenses budgétaires effectuées sans aucun résultat. S’il suffisait d’affecter des budgets pour que les problèmes se résolvent ça se saurait. Les Français le savent bien vu le montant des taxes de toute sorte qu’ils paient chaque l’année.

. Répartir les migrants dans les campagnes : l’exécutif publie un mode d’emploi

Articles     : Sept 2023Aout 2023Juillet 2023Juin 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ca ne suffisait pas d’abimer nos villes et nos banlieues, l’Etat s’occupe aujourd’hui de nos campagnes. Pour les repeupler la solution miracle, y implanter les migrants qui débordent dans les rues des grandes villes. Ils sont forts nos hommes politiques !

C’est ce qu’on appelle avoir le sens du timing. Alors que l’Europe a les yeux rivés sur l’île de Lampedusa où plus de 10.000 migrants ont débarqué cette semaine, l’exécutif français, et plus précisément la Direction interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés (DIAIR), vient de publier un petit guide pour « accueillir et intégrer les personnes réfugiées en milieu rural ». Ce manuel doit permettre de « faciliter l’installation » des réfugiés dans les communes rurales et « d’assurer la réussite d’un tel projet ». Un projet politique annoncé par Emmanuel Macron il y a un an et dont de nombreuses communes rurales ont déjà fait les frais.

De faux arguments

« L’installation de personnes réfugiées dans les communes rurales peut être une opportunité tant pour les territoires et leurs habitants que pour les personnes réfugiées ». Dès les premières lignes de ce guide, le ton est donné : l’accueil des migrants, n’est pas un risque, ni un défi ou un danger, mais une « opportunité ». Opportunité sur le plan économique, plaide tout d’abord l’exécutif. Dans ce mode d’emploi, on apprend ainsi que l’installation de migrants permettrait de « dynamiser l’économie locale du monde rural ». « Faux », dénoncent des habitants de Beyssenac, village de Corrèze contraint d’accueillir une vingtaine de demandeurs d’asile depuis le début de l’été. « On ne les voit jamais sur les marchés du coin pour acheter des produits locaux, nous explique l’un d’eux. Ils vont faire leurs courses au supermarché mais ça ne fait pas vivre notre village et nos producteurs ». « À la rigueur, si ce sont des familles que l’on accueille, ça peut maintenir une classe ouverte, mais c’est tout » concède un habitant du village. Même constat à Bélâbre dans l’Indre où la mairie prévoit d’installer un centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA). « C’est une commune rurale, il n’y a aucun boulot ici » nous confiait ainsi un opposant au projet berrichon en février dernier. « S’ils veulent travailler, ils vont s’installer dans une ville donc l’argument économique est un faux argument » abonde un autre opposant. Il suffit de regarder ce qui se passe ailleurs pour s’en rendre compte. À Peyrat-le-Château, dans le Limousin, où un centre d’hébergement d’urgence pour demandeurs d’asile a été ouvert en 2014, « la majorité des personnes hébergées » ne s’installe pas durablement mais « rejoint finalement une grande ville faute d’équipements suffisants » note la rédaction de France 3.

La DIAIR promet par ailleurs une revitalisation sociale. Mais à Beyssenac, de nombreux habitants peinent toujours à voir l’impact positif de l’accueil des demandeurs d’asile dans leur village. « Pour le moment on a des femmes. Ça se passe relativement bien malgré quelques méfaits. Mais dans six mois, on ne sait pas ce qu’on aura. Et quand on voit ce qui se passe à Lampedusa, on craint pour notre sécurité » nous confie l’un des opposants au CADA. Beaucoup de ces ruraux qui aiment et profitent de leur tranquillité craignent en effet de voir s’abattre sur eux le fléau de l’insécurité venu des grandes villes.

À ce sujet — Répartir les migrants en zone rurale : le coup de grâce porté aux campagnes 

Éviter un nouveau Callac

Ainsi, si sur le papier l’initiative de réinstaller des migrants dans les campagnes semble excellente, dans les faits la situation est bien plus complexe. Elle crée même un profond sentiment d’injustice dans ces territoires longtemps abandonnés par les gouvernements successifs. « On ne s’est jamais occupé de nous. Mais là, les migrants ont le droit à un accès prioritaires pour les soins, ils sont véhiculés pour leur trajets… Nous, nous n’avons pas les mêmes avantages. » se désole un habitant de Beyssenac.

Ce guide a surtout vocation à éviter un nouveau Callac, ce village des Côtes d’Armor devenu un symbole de la résistance contre l’arrivée des migrants en zone rurale. Grâce à une forte mobilisation citoyenne, la mairie avait fini par renoncer au projet d’accueillir des migrants porté par le fonds de dotation Merci. Pour prévenir de nouveaux échecs, le mode d’emploi de la DIAIR préconise d’informer les habitants (cela semble la moindre des choses), de « valoriser les avantages » (quitte à minimiser les défis), et de faire appel à des « grands témoins », c’est-à-dire des militants de la cause des migrants (donc peu objectifs).

Si le projet de répartition des migrants en zone rurale n’est pas nouveau, il semblerait qu’Emmanuel Macron souhaite lui donner un coup d’accélérateur. Mais les campagnes, abandonnées des services publics, enclavées et désertées, doivent sans doute faire face à des défis plus prioritaires que l’accueil de migrants.

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire