Une vidéo exploitée par l’IGPN montre que la voiture de police percutée mercredi à Élancourt (Yvelines) par le jeune Sefa, l’adolescent de 16 ans gravement blessé dans une collision avec un véhicule de police mercredi, arrivait lentement à l’intersection où a eu lieu la collision, a appris ce vendredi franceinfo auprès d’une source proche de l’enquête et confirmant une information du Parisien / Aujourd’hui en France.
Cette même source précise que selon la vidéo, l’adolescent était alors sans casque et qu’il regardait derrière lui sans ralentir.
Encore un mineur tué… pour refus obtempérer disent-ils ! Son scooter heurté par un véhicule de police dans une intersection. Sa mort est annoncée par les médias avant que la famille le soit. Remède : un escadron de gendarmerie envoyé sur place au cas où ! Telle est la France…
(…) De son côté, l’avocat de la famille de Sefa S. [NdeFDS : l’avocat Yassine Bouzrou] annonce qu’une plainte va être déposée ce jeudi pour «tentative d’homicide volontaire qui pourrait malheureusement rapidement se transformer en homicide volontaire». Il compte également formuler une demande de dépaysement pour le suivi des investigations afin que celles-ci se déroulent de manière «sereine et objective». (…)
🔴 Le jeune conducteur de moto-cross, âgé de 16 ans, qui aurait percuté une voiture de police à Elancourt (78) cet après-midi, est décédé dans la soirée, à appris @Valeurs de sources concordantes.
Selon les premiers éléments: l'accident a eu lieu aux alentours de 18h30. Le… pic.twitter.com/iANgjrKFzE
Cette publication du mouvement “Les Soulèvements de la Terre” a provoqué de vives réactions ainsi que de nombreuses réponses d’internautes qui dénoncent une présentation trompeuse des faits. De plus, une note de contexte a été mise en place pour les lecteurs :
Danielle Simonnet, députée LFI-NUPES (Paris 15e circonscription) :
Un mort de plus, un mort de trop. Il avait 16 ans. Toutes nos pensées à la famille et à ses proches. Exigeons la vérité et la justice : Pourquoi et comment le véhicule de police a provoqué la mort de l’adolescent. https://t.co/Brmlg6oMTE
Encore une fois, les abus policiers risquent d’entraîner un nouveau mort.
À Elancourt, un jeune de 16 ans pourrait mourir car ce gouvernement refuse de réformer la police et de sanctionner les violences. pic.twitter.com/qSVqYjXaND
40 années de renoncement permanent ont ouvert un boulevard aux islamistes
Rien de bien nouveau en ce jour de rentrée scolaire. Une fois de plus, avec l’abaya, la République subit les assauts d’un islam conquérant qui sait très bien que la France est le ventre mou de l’Europe pour de multiples raisons :
– Le nombre de musulmans y est de très loin, le plus important du continent. Autour de 10 millions
– Toutes les lois liberticides ont paralysé les élites dirigeantes, qui ont peur d’être taxées d’islamophobie en défendant la laïcité
– Les associations subventionnées multiplient les plaintes abusives pour islamophobie ou racisme et interdisent tout débat
– Les partis politiques se révèlent incapables d’afficher une union sacrée pour défendre cette laïcité
– La gauche bichonne son électorat musulman après avoir abandonné l’électorat ouvrier
– La droite a lâchement renié ses convictions identitaires de 1990 à Villepinte, pour se plier aux diktats immigrationnistes de Bruxelles
– Le RN est rentré dans le rang et a enfin obtenu son label de virginité. C’est un parti embourgeoisé, au discours aseptisé
– Les sages du Conseil d’État ou du Conseil constitutionnel ont confisqué le pouvoir au Parlement, donc au peuple soi-disant souverain
Bref, depuis 40 ans la République a reculé devant toutes les provocations, foulard à l’école, prières de rue, horaires séparés dans les piscines, burkini sur nos plages, prosélytisme dans les mosquées salafistes, écoles coraniques, contestation de certains cours à l’école, extension du halal, etc., se limitant à condamner ceux qui tentaient de s’opposer à la lente islamisation du pays et combattant uniquement le racisme à sens unique.
Et on ne peut pas accuser les islamistes d’avoir caché leurs intentions en pratiquant une quelconque taqîya. Ils ont toujours annoncé la couleur. D’ailleurs, si les 3/4 des jeunes musulmans placent leur religion avant la République, c’est que les barbus font un efficace travail de sape antirépublicain. Ils auraient tort de se gêner. Au nom de la tolérance à sens unique et de l’acceptation de l’Autre, la République ferme les yeux, au cri de “pas de vagues”. Voici ce qu’annonçait Youssef al-Qaradawi, le maître à penser des Frères musulmans, disparu en 2022 :
“L’islam va retourner en Europe, comme un conquérant et un vainqueur, après en avoir été expulsé à deux reprises. Cette fois-ci, la conquête ne se fera pas par l’épée, mais par le prosélytisme et l’idéologie. Nous voulons qu’une armée de prédicateurs et d’enseignants présentent l’islam dans toutes les langues et tous les dialectes.”
“Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons; avec nos lois coraniques, nous vous dominerons.”
Voilà qui a le mérite d’être clair. Nul ne peut accuser les islamistes d’hypocrisie. Depuis Sarkozy, qui a cru naïvement pouvoir prendre le contrôle de l’islam en France, la République a déroulé le tapis rouge aux Frères musulmans, qui tissent leur toile à travers toute l’Europe.
Si nous sommes le pays le plus islamisé d’Europe, et ce n’est qu’un début, c’est parce que tous les partis qui ont gouverné ont été les complices des islamistes en clamant “pas d’amalgame”. Taxée d’islamophobie et de racisme à la moindre mesure défendant la laïcité, la République finit toujours par se coucher. On a supprimé les saints de nos calendriers, on parle vacances d’hiver ou de printemps pour ne pas choquer les oreilles musulmanes avec Noël et Pâques. À Creil, en 1989, puis à Montfermeil en 1992, les sages du Conseil d’État ont capitulé sur la question du foulard à l’école. Nous verrons si Macron est capable de faire respecter la loi de 2004 en cette rentrée 2023, où les Belphégors entendent imposer leur tenue.
Qu’il est loin le temps où les étudiantes des universités du Caire, de Kaboul ou de Téhéran, étaient vêtues à l’occidentale, arborant jupes et décolletés sans que quiconque y trouve à redire. Aujourd’hui, braver les interdits décrétés par les islamistes peut coûter cher. Étudiantes iraniennes, années 60 :
La République, depuis Mitterrand jusqu’à Macron, a toujours nié le danger islamiste, malgré l’explosion du nombre de “territoires perdus de la République”, abandonnés aux caïds et aux barbus par lâcheté. Même les attentats de 2015 et les suivants n’ont pas remis en cause notre politique d’immigration et notre combat contre l’islam intégriste. Pire : Macron a ouvert les vannes comme jamais, décrétant que l’immigration était une fatalité à laquelle il fallait se résigner.
Nous en sommes donc au combat entre partisans et adversaires de l’abaya, comme si la loi de 2004 interdisant les signes d’appartenance religieuse à l’école n’existait pas. C’est dire combien la loi républicaine passe après la religion musulmane !
Rien n’a changé depuis Creil et Montfermeil. On dénonce l’acharnement islamophobe et raciste, on défend ces femmes qui veulent se protéger du regard lubrique et salace des hommes rêvant de les dénuder, on invoque la liberté de la femme musulmane qu’on ne saurait stigmatiser pour sa tenue. Bref, en trente ans, les islamistes ont imposé leur propre loi en contournant celles de la République.
Les monarchies du Golfe, nos bon amis fournisseurs de pétrole, se réjouissent. Au delà des polémique sans fin, on apprend que le marché mondial des abayas et des hidjabs pèsera 320 milliards d’euros en 2023. “La mode pudique”, qui protège bien évidemment des regards lubriques masculins et de tout harcèlement sexuel dans le métro, a donc de beaux jours devant elle.
Mais l’abaya reste bien un marqueur religieux, même si son côté pudique mis en avant par les musulmans est réel.
Selon les hadiths, le prophète aurait déclaré :
“La pudeur et la foi sont liées ensemble, si l’une des deux est enlevée, l’autre est enlevée”.
On pourra toujours imposer l’uniforme à l’école pour clore la polémique. Mais cela n’empêchera pas les abayas et les kamis de fleurir dans nos rues si nos frontières restent ouvertes à toute la planète. Le retour d’un islam rigoriste est mondial, y compris en Indonésie. Et au delà de l’aspect religieux, c’est un marché colossal que veulent se partager les grandes marques de la mode.
Gabriel Attal est plein de bonnes intentions, mais la République semble se réveiller avec 40 ans de retard. Sauf à fermer les frontières, personne n’arrêtera l’islam en marche… sous l’œil vigilant des islamistes.
Cette semaine, le jeu trouble des médias de masse atteint un degré insupportable. Gabrielle Cluzel s’en émeut dans son article : « Les parents d’Émile parlent, honte aux médias qui se sont acharnés sur eux ! »« L’entretien touchant accordé par les parents d’Émile au magazine Famille chrétienne sonne comme une gifle pour certains médias, écrit Gabrielle Cluzel. Ceux qui, entre ignorance crasse, malveillance idéologique et recherche de scoops, ont malmené sans le moindre scrupule une famille dans le malheur. […] Un journaliste ne devrait pas faire ça. »« Oui, honte sur tous ces journalistes, approuve Roger. Ils nous ont fait le coup inverse avec Nahel, ce “petit ange” responsable d’une révolte sans nom […] Je suis saturé de toutes ces rédactions qui nous pourrissent la vie. »
« Subventionner ces charognards »
Dbrun ne décolère pas, lui non plus, contre la profession : « La plupart des journalistes sont des mélenchonistes à peine déguisés : ainsi de l’indignation à la nomination de Geoffroy Lejeune au JDD, exemple type de procès d’intention. » Si seulement certains de ces journalistes bien-pensants et leurs soutiens ne rêvaient pas tout haut de priver de parole ceux qui ne pensent pas comme eux… Ancolie ajoute encore une couche au ras-le-bol, non sans raisons. « Quand je pense que nous sommes forcés, par nos impôts, de subventionner ces charognards qui osent se prétendre journalistes… Le choix de Famille chrétienne est tout à fait cohérent, un journal bienveillant dans lequel d’ailleurs on retrouve régulièrement la plume alerte de Gabrielle. »
Nos médias de masse sont aussi atteints d’un strabisme préoccupant. Et passablement agaçant. Dans son article, « Darmanin ? Ségolène ? mais Chut : déferlement migratoire à Lampedusa et Menton », notre ami Frédéric Sirgant remarque que « les journaux télévisés sont focalisés sur les universités d’été d’une gauche en miettes qui voit en Médine son nouveau messie alors que l’immigration, la principale raison de leur échec à tous depuis plus de vingt ans, poursuit son déferlement incontrôlé ». Car « un reportage du Figaro indique que la police interpelle, ces jours-ci, plus de 300 migrants par jour à Menton ! » Dans la plus grande discrétion médiatique ! Patrick Sinclair accuse le plan de carrière présidentiel : « Le plan migratoire voulu par l’UE […] se déroule à la perfection en France avec son Président élève appliqué, qui se ménage une sortie à la mesure de son ego, à l’issue de son dernier mandat possible dans son pays. Il ne va pas, comme Giscard en son temps, devenir président d’une région ! »
« En Algérie, l’abaya se porte partout »
Les médias de masse jettent de l’huile sur le feu. Les réseaux sociaux, ces nouveaux médias au public très jeune, vont plus loin encore. Certains influenceurs musulmans y engagent à découvert la bataille de l’abaya. Une offensive décryptée par BV dans « Abayas : comment influenceurs et élèves musulmans organisent la fronde ». « Des jeunes femmes musulmanes, poussées sur les réseaux sociaux par des prédicateurs et influenceurs, s’encouragent à braver l’interdiction », constate Clémence de Longraye, dans son enquête. Notre lecteur Daniel Bazoin pose ouvertement la question qui taraude une bonne partie des Français. Apprécier l’abaya, pourquoi pas, au fond, mais… « Pourquoi ne vont-elles pas dans le pays d’origine de leurs parents ? En Algérie, l’abaya se porte partout… », remarque-t-il. Quant à Super fan, il a une pensée pour… les enseignants ! « Je plains sincèrement les directeurs de collèges et des lycées, après tant d’années d’entrisme et de tergiversation autour de la laïcité et de l’abandon de toute autorité des personnes qui par leurs fonctions en sont investies… » Cette responsabilité nouvelle est le fruit de quarante ans de laisser-aller politique en France, mais de ces responsabilités politiques, les médias de masse n’en ont pas parlé…
Les choses sérieuses commencent. Qu’on se le dise ! Le Président et son ministre viennent d’ouvrir les yeux sur la situation scolaire. On ne leur avait rien dit, avant ? On leur cache tout, on leur dit rien ? Mais maintenant qu’ils savent, Tintin et Mortimer vont passer à l’action, et on va voir ce qu’on va voir. Entre rodomontades et effets de manche, c’est une rentrée musclée qui se prépare et les directeurs, en bons petits soldats de la République, se mettent en ordre de marche et se préparent à agir. Enfin… ils attendent quand même la circulaire qui précisera un peu les choses. Car à y regarder de près, ces choses sont moins claires que les déclarations médiatiques et les commentaires des commentateurs qui commentent depuis leurs plateaux télé.
Nous avons donc fait notre prérentrée ce matin. La directrice a parlé pendant deux heures avant d’aborder le sujet de l’abaya, à tel point que nous avions presque oublié que c’était un des sujets sensibles de la rentrée. Et le soufflé est retombé très vite. On se rend compte, en effet, que rien n’est réellement mis en place pour que quoi que ce soit puisse être appliqué de manière ferme. Les documents publiés à ce jour, à savoir le BO (Bulletin officiel) du 31 août 2023 et la note intitulée « Accompagner la conduite de l’action des chefs d’établissement en cas de port de tenue manifestant ostensiblement une appartenance religieuse », sont assez flous et nous laissent en première ligne, sans armes ni munitions.
Si une élève se présente revêtue d’une abaya, que devons-nous faire ? Tout d’abord et essentiellement « rappeler le cadre général », qui est celui de la loi du 15 mars 2004 inscrite dans le Code de l’Éducation à l’article L-141-5-1 et dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’a pas été vraiment appliquée jusqu’à aujourd’hui malgré son grand âge.
Une fois effectué ce rappel à la loi, nous devons « organiser le dialogue ». « Ce dialogue peut en effet, dans un grand nombre de cas, résoudre les tensions et dissiper les incompréhensions. Lorsque celles-ci persistent à l’issue de cette première phase de dialogue, il convient de nouer un échange approfondi avec les parents, le cas échéant avec le soutien des EAVR, qui pourront être mobilisées. » Les EAVR, ce sont les équipes académiques valeurs de la République, des brigades d’action rapide dont le simple nom fait trembler dans les quartiers, et qui réunissent la force de frappe de Wagner et des Khmers rouges… « Cette phase de dialogue est également l’occasion de rappeler aux élèves ainsi qu’aux parents les règles en vigueur, le sens de ces dispositions, et de leur expliquer en quoi le respect de la loi n’est pas un renoncement à leurs convictions » : « Au contraire, cette disposition a pour objet de protéger l’égalité de tous indépendamment de leur croyance et la liberté de conscience. » On va donc faire de la pédagogie et expliquer aux élèves et aux familles, qui ne savaient certainement pas très bien ce qu’ils faisaient, qu’on les respecte et qu’on ne veut en rien attenter à leur liberté de conscience.
Je suppose qu’une petite note complémentaire nous rappellera, pour le cas où nous voudrions faire comme si nous l’avions oublié, que ces élèves sont sous obligation scolaire, que l’éducation est en outre un droit dont on ne saurait les priver, même ponctuellement, et que nous devons donc les accepter en classe pendant que leurs parents discutent avec la direction et le référent laïcité – le jour où il sera nommé, car pour l’instant, dans notre établissement, il n’y a pas eu de volontaire…
On doit ensuite « caractériser les intentions de l’élève à partir de son comportement » : « Le chef d’établissement interroge l’élève sur ses représentations, ses motivations, sa connaissance du règlement intérieur et de son sens et lui demande d’expliquer ses comportements. […] Pendant le dialogue, l’institution doit veiller à ne pas heurter les convictions religieuses de l’élève ou de ses parents. Pour déterminer si le port du signe ou de la tenue est compatible avec les dispositions de l’article L. 141-5-1 du Code de l’Éducation, il appartient au chef d’établissement de s’interroger sur l’intention de l’élève de lui donner ou non une signification religieuse. » Vous sentez l’enfumage ?
C’est après tout cela, seulement, que l’on peut envisager d’engager une procédure disciplinaire…
Alors, on entend Shakespeare murmurer : « Je m’étonne que toi, […] tu essaies d’appliquer un remède imaginaire à un mal incurable… » (Beaucoup de bruit pour rien).
Benoît Saint-Denis, dit BSD, dit « God of War », a écrasé sans difficulté le Brésilien Thiago Moises, le 2 septembre 2023, à l’UFC (Ultimate Fighting Championship) Paris. Il entre ainsi dans le Top 15 mondial des combattants de MMA, et ce n’est probablement pas fini. Intéressons-nous un instant à ce héros français.
À ceux des lecteurs de BV qui ne connaîtraient pas le MMA, un rappel liminaire s’impose. Sous cet acronyme, qui désigne les arts martiaux mixtes (« Mixed Martial Arts »), c’est la réinterprétation d’une forme très ancienne d’engagement total : le pancrace grec, discipline des Jeux olympiques (les vrais, ceux d’Olympie), mêlait déjà percussion et sol, plusieurs siècles avant Jésus-Christ. C’est un sport de combat dans lequel presque tous les coups sont permis. La France a longtemps interdit le MMA sur son sol, croyant (à tort) que ce sport était plus violent que la boxe anglaise ou thaïlandaise, et puis, en septembre 2022, une compétition a finalement eu lieu pour la première fois à Bercy, sur le sol de France.
L’un des combattants présents ce jour-là – et probablement le plus atypique d’entre eux – est entré dans l’octogone sur la musique des commandos. Le public a chanté « La Marseillaise » pour lui. Son nom est Benoît Saint-Denis. On croirait un pseudonyme de royaliste, mais c’est bien comme ça qu’il s’appelle. Il a servi quatre ans comme opérateur au 1er RPIMa, l’un des trois régiments des forces spéciales de l’armée de terre, celui qui conduit les actions antiterroristes, puis est devenu combattant professionnel de MMA. Il compare volontiers le déluge de coups reçus et donnés dans la cage à l’adrénaline des opérations sous le feu. Benoît Saint-Denis a trouvé sa voie et prolonge ainsi son rêve d’enfant : vivre une vie chevaleresque.
Il faut dire en effet que l’un des côtés les plus originaux de ce combattant, ce sont ses valeurs philosophiques et même religieuses. L’ancien opérateur SAS porte, sur ce corps qui est son outil de travail, trois tatouages riches de sens : une croix de templier sur le cœur, une dague Fairbairn-Sykes (celle de la Seconde Guerre mondiale, à l’origine des SAS français) sur le triceps et, depuis sa victoire à Paris l’an dernier, sainte Jeanne d’Arc sur le dos. Assez peu commun, on peut le dire. Admirateur d’Hélie de SaintMarc, de Napoléon et du capitaine Danjou (le héros de Camerone), Benoît Saint-Denis parle sans détour de la France, qu’il aime, mais aussi de sa foi et de sa vie de prière. On se pince pour y croire. Citons ses propos exacts : « La foi se met en place de manière journalière, et pas que le dimanche à l’église. Prier, ce n’est pas chronophage, c’est surtout un bonheur pour l’homme. » Voilà. Tout simplement.
A l’exception de sa pratique d’un sport de combat violent, Benoît Saint-Denis n’a rien pour intéresser les grands médias : il est français de souche, fils de militaire, militaire lui-même. Il a servi la France et il est patriote. Il n’a ni la bonne couleur de peau ni la bonne religion pour être ce que la télévision appelle « un exemple pour la jeunesse ». Et pourtant, quel modèle ! Désormais, quand on vous parlera de Mbappé ou je ne sais qui, répondez en évoquant cet homme qui est, selon ses propres termes, « du côté chevaleresque du un contre un ». Un chevalier dans une époque qui a oublié la chevalerie. Longue vie à BSD, et qu’il aille au sommet au nom de la France !