La France est prête à « intervenir » pour venir en aide au Maroc, touché par un tremblement de terre meurtrier qui a fait au moins 2 000 morts, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron. « Nous avons mobilisé l’ensemble des équipes techniques et de sécurité pour pouvoir intervenir quand les autorités du Maroc le jugeront utile », a dit le chef d’État à l’issue du sommet du G20 à New Delhi, qualifiant le séisme de « tragédie qui nous touche tous ».
À ce stade, l’aide de la France n’a toujours pas été acceptée 36 heures après le séisme, nous confirme-t-on de source diplomatique. Invitée sur BFMTV, la porte-parole du Quai d’Orsay assure qu’il y a eu des discussions, mais que « le Maroc n’a pas formulé de demande d’aide internationale à ce stade » à tous les pays. Rabat a tout de même officiellement fait une demande d’assistance à l’Espagne ce dimanche matin.
Jean-Luc Morandini était à Melun pour rencontrer les derniers Français de la startup nation.
À un moment de l’émission, au cinquième étage d’une tour HLM, son équipe tombe par hasard sur une dame âgée de 84 ans qui vit recluse avec son mari de 86 ans dans un appartement miteux. On apprend qu’elle est égyptologue, qu’elle travaille toujours et qu’elle a été dégagée de son logement à Paris pour accueillir les réfugiés de Zelensky.
À présent, elle vit entourée des difficultés causées par les réseaux sociaux. Trois « noirs » l’ont même agressée dans les escaliers parce qu’Elon Musk laisse l’extrême-droite tenir des discours de haine sur Twitter.
Jean Messiha se rebiffe. L’homme qui a monté la cagnotte destinée à la famille du policier, devenue un phénomène de société, appelle à soutenir les forces de l’ordre dans une grande manifestation le 30 septembre à Paris. « Une écrasante majorité des Français soutient les forces de l’ordre », martèle-t-il. Lucide, remonté, jamais avare de phrases choc, Jean Messiha évoque les élections européennes, les stratégies des partis et la sienne pour la France. Sans oublier l’essentiel : « Quand ils nous parlent d’Europe, c’est pour en finir avec la France », lance-t-il. Et sans ménager le pouvoir pris en flagrant délit d’incohérence sur l’abaya. « Comment chaque année voulez vous faire entrer en France 500.000 personnes légales et illégales dont une grande majorité est musulmane pour venir ensuite en aval regretter que les musulmans soient ce qu’ils sont, c’est-à-dire musulmans ? », demande-t-il. Le puncheur Messiha est monté sur le ring et n’est pas prêt d’en descendre.
Bruno Le Maire a prononcé un discours de rentrée devant les acteurs économiques, à Annecy, le 24 août dernier. Il dit que la France est un pays exceptionnel et formidable. D’accord. Et puis que la mobilisation générale doit être décrétée afin que tout le monde bénéficie de la nouvelle prospérité créée. Très bien. Cela signifie que l’État va « continuer de se désendetter » – parfait – et que la « simplification administrative » dont bénéficient les entreprises va s’intensifier. Impeccable. L’État « va continuer de réduire ses dépenses » – merveilleux – et les partenaires sociaux vont être mobilisés pour « renforcer la réalité de l’actionnariat salarié dans l’entreprise ». Bon. Enfin, le nucléaire doit permettre d’assurer la « décarbonation de l’industrie française à horizon 2040 ». Mouais… Tout ça pour quoi ? Protéger le modèle social français, issu de l’héritage de la Résistance. Et par quel moyen ? Protéger les compétences et le patrimoine national, et accentuer la formation.
Ce genre de discours nous laisse l’intelligence pâteuse. Il serait parfait si on n’acquérait pas, discours après discours, la conviction furieuse que les membres du gouvernement ne vivent pas dans la même France que nous, qu’ils parlent d’une exoplanète. Quand l’Etat macronien a-t-il seulement essayé de réduire la dette et de diminuer la dépense publique, alors que son montant est passé de deux mille à trois mille milliards en six ans ? Comment prétendre que les formalités administratives qui pèsent sur les entreprises ont été simplifiées alors que, par exemple, la loi « zéro artificialisation » empêche purement et simplement l’implantation de nouvelles activités ? Peut-on dire sans plaisanter que les impôts continuent de diminuer alors que nous subissons désormais le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé du monde (à l’exception notable de Cuba et de la Corée du Nord, évidemment) ? Peut-on oublier la faillite de notre commerce extérieur dont la balance bat des records de déficit presque sans discontinuer ? Comment peut-on mépriser les Français au point d’affirmer que les prix du gaz et de l’électricité « n’ont pas explosé » quand chacun peut voir les conséquences désastreuses d’une multiplication par dix et plus du prix de l’énergie pour de nombreuses entreprises ? Y a-t-il quelqu’un d’autre que notre ministre qui croit que l’inflation en France est contenue, ignorant que, par exemple, les produits alimentaires de base (huile, sucre, farine) ont connu des augmentations supérieures à plus de 10 % en moyenne, chacune, ces deux dernières années ?
Mais il y a plus. Bruno Le Maire veut protéger notre modèle social, mais sans essayer de contenir les pouvoirs de Bruxelles et de la renvoyer dans ses vingt-deux mètres à chaque fois que ce serait utile. Il ne comprend pas, et le reste du gouvernement non plus, que l’immigration massive est le plus grand risque qui pèse sur notre modèle social et sa pérennité. Il continue à penser que la pseudo-réforme des retraites adoptée il y a quelques mois sauvera le régime par répartition ! Il dit la nécessité de protéger le patrimoine industriel français, mais la liste des fleurons de notre industrie qui sont passés sous contrôle étranger depuis que le macronisme est aux affaires (2015, de fait !) est interminable. Il parle de souveraineté nationale mais ne résiste à aucun des diktats mondialistes lorsque nos intérêts stratégiques nationaux sont en danger !
Pendant ce temps-là, l’économie mondiale est en transformation accélérée. Les BRICS sont en train d’organiser l’expulsion du dollar comme monnaie d’échange pour quarante pour cent du PIB mondial. Notre économie est en train de crever à petit feu de maux connus depuis belle lurette : sur-réglementation, sur-imposition, absence de vision stratégique, mépris de nos intérêts. Autant de sujets sur lesquels le ministre n’a, au fond, rien dit et s’apprête à ne rien faire.
À la fin du compte, comme dit Bossuet, « Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. » Faute d’une volonté féroce pour se démarquer des prescriptions bruxelloises iniques, et d’une bonne dose de retour au réel, rien n’y fera. Ce discours politique ne fera qu’ajouter au climat ambiant et aux mauvaises manies de notre gouvernement : un bla-bla de plus.
Tintin, le journal des 7 à 77 ans, aurait aujourd’hui… 77 ans. D’où la publication de cet épais volume de près de 400 pages, coédité par Le Lombard et Moulinsart. Lancé en Belgique en septembre 1946, cet hebdomadaire cesse sa publication en novembre 1988. En ces années lointaines, le Journal de Tintin a deux rivaux : celui de Spirou – qui existe encore –, puis Pilote. La spécificité de ces trois publications plébiscitées par la jeunesse d’alors ? Les histoires à suivre, dans la tradition des feuilletons d’autrefois. Chaque semaine, une page ou deux s’achèvent sur un insoutenable suspense et puis… et puis, il faut encore attendre sept jours pour en connaître un dénouement se concluant sur un autre rebondissement. Et ainsi de suite, jusqu’au mot « fin ».
À y bien réfléchir, cette école répétée de la patience et de la frustration aura beaucoup fait, au siècle dernier, pour l’éducation des enfants, à rebours de l’actuelle tyrannie de l’immédiateté. On notera qu’à l’époque, Pif, lui aussi disparu, joue la contre-programmation en publiant des récits complets ; faut-il y voir une première trahison sociétale de ce journal détenu par le PCF ? Ne poussons pas jusque-là le bouchon et revenons-en plutôt à la rivalité historique entretenue avec son homologue Spirou.
Spirou contre Tintin : la guerre des boutons
Dans les cours de récréation, c’est une nouvelle guerre des boutons. Tintin contre Spirou ? Un conflit inexpiable dans lequel il n’y a pas de prisonniers, comme viendra plus tard celui opposant fans des Beatles à ceux des Rolling Stones. De fait, ces deux héros ne sont pas de même nature.
Spirou est la propriété de son éditeur, Dupuis. Tintin de son créateur, Hergé. Spirou a donc pu connaître mille autre vies ; mais Tintin, non ; son père de papier ayant décidé de manière testamentaire, avant de rendre l’âme au grand scénariste et dessinateur de toutes choses, le 3 mars 1983, que sa créature ne lui survivrait pas. Voilà qui peut se comprendre, le défunt Gérard de Villiers ayant fait de même avec son épigone littéraire, le prince Malko Linge, plus connu sous l’acronyme de SAS.
A contrario, Edgar P. Jacobs, autre pilier historique du journal Tintin, permet à d’autres que lui de continuer à faire vivre Blake et Mortimer. Ce qui explique pourquoi, dans ce magnifique album censé célébrer Tintin et son journal, il y ait un absent de taille : le reporter du Petit Vingtième. Pour autant, si ce dernier n’est plus et quoique éternel célibataire, il nous a légué de nombreux enfants, tous ici mis à l’honneur.
La liste est longue, mais ne citons que les principaux : Blake et Mortimer, donc. Mais aussi Michel Vaillant, (pilote de course), Ric Hochet, (détective), Chlorophylle (lérot), Thorghal (Viking venu de l’espace), Olivier Rameau (poète à canotier), Bernard Prince et Bruno Brazil (aventuriers à cheveux blancs), Dan Cooper (aviateur), Cubitus (chien), Ringo (cow-boy), Bob et Bobette, Jo et Zette (frères et sœurs), Buddy Longway (trappeur), tous ici transportés dans de nouvelles et courtes aventures en forme d’hommage, par de plus jeunes dessinateurs. Soit une sorte de passage de témoin générationnel de fort bon aloi.
Et la question du féminisme ?
Inutile de préciser que ce recueil volumineux est un quasi sans faute ; même si, concession à la modernité oblige, il y a cet article consacré à « la longue épopée des femmes du journal Tintin », qui nous rappelle que dès les origines, la bande dessinée belge était bien moins « patriarcale » qu’on ne pourrait le croire. Il y a celles qui écrivent les histoires du Chevalier blanc, Lilian Funcken, que dessine son Fred de Mari, et une certaine Claire Bretécher, dont les premiers dessins sont publiés dès… 1965 ! Mais tout cela, depuis l’arrivée en fanfare de Yoko Ono ou Natacha dans la bande dessinée européenne, les amateurs savaient que, blondes ou brunes, les filles ne comptaient déjà pas pour des prunes.
De fort bonne tenue, cet ouvrage est évidemment à conserver en bonne place dans toute bibliothèque digne de ce nom, puisque redonnant un peu de magie là où l’on aurait pu croire que la source était tarie.
PS : à destination d’éventuels grincheux, on notera (en page 62) une scène de sexe au bord de l’explicite entre Alix, la créature du grand Jacques Martin, et une fort jolie demoiselle. Après des décennies de polémiques, nous savons enfin qu’entre ce héros emblématique et son jeune compagnon égyptien, Enak, il ne se passait rien.
« Mais à quoi ils jouent ? Comme si on pouvait faire de la petite tactique sur un sujet aussi grave. » Nous étions en novembre 2022. Marion Maréchal s’agace devant son café crème, attablée dans un bistrot de Boulogne-Billancourt. La vice-présidente de Reconquête et ancienne députée FN de Vaucluse est vent debout contre l’amendement de sa tante proposant de constitutionnaliser la loi Veil. Un moyen de limiter la casse pour le RN, un sacrilège pour celle qui fut jusqu’en 2017 la tenante de la ligne conservatrice au sein du Front national. Le lendemain, Jordan Bardella martelait : « Nous sommes des défenseurs de la loi Veil. Aucun député du RN n’est opposé au droit à l’avortement. » Sur ce clivage anodin réside une des rares différences entre ces deux représentants de la nouvelle génération de la droite. Deux représentants qui vont s’affronter jusqu’au 9 juin 2024, jour des élections européennes. Et pour cause : ce 6 septembre 2023, prenant de vitesse l’immense majorité des observateurs, É ric Zemmour et son état-major officialisaient la nomination de Marion Maréchal comme tête de liste de Reconquête aux élections européennes.
Proches et inconnus
Ne demandez pas à l’un ce qu’il pense de l’autre. Ils vous répondront tous les deux qu’ils ne se connaissent pas. Du moins, pas personnellement. Et pourtant, on les croirait de la même génération même s’il y a bien plus que huit années d’écart entre eux. Entre l’éternelle jeune retraitée et l’éternel jeune premier, de l’eau a coulé et de la bouteille a été prise.
Hasard notable, Marion Maréchal venait d’être élue députée à l’Assemblée nationale l’année même où Jordan Bardella prenait sa première carte au Front national. Il avait 17 ans, elle en avait 23. « Il faut reconnaître que son ascension a été spectaculaire », concède Marion Maréchal. La rapidité de la carrière de Jordan Bardella, qui en à peine dix ans est passé de simple militant à président du parti, aura même réussi à éclipser l’aura de celle qui est vue depuis dix ans comme l’espoir de la relève à droite.
Admirée, même fantasmée, l’ancienne députée de Vaucluse avait tout pour incarner l’espoir d’une génération née de la Manif pour tous, tiraillée entre une droite républicaine qui passait déjà pour traîtresse et un RN perçu comme trop gauchiste et qui a agi pendant des années en repoussoir à conservateurs. Un parti dans lequel Marion Maréchal n’a jamais eu l’impression de parvenir à faire exister sa ligne, pourtant majoritaire au congrès du parti de 2014.
« C’est une jeune femme talentueuse, notamment en débat. Elle dispose d’une aura chez une certaine droite conservatrice », reconnaît Pierre Meurin. Le député RN du Gard, qui a la particularité d’avoir commencé avec Éric Zemmour après avoir été pendant presque trois ans le directeur des études de l’ISSEP, l’école de Marion Maréchal, est laudateur mais nuancé : « Jordan Bardella a réussi à conquérir le cœur de cette droite-là », analyse-t-il. Un moyen de considérer la liste Reconquête comme superfétatoire. D’autant que tous, au RN, savent que Bardella est en capacité de séduire l’électorat de Zemmour et Maréchal.
« La force de l’ambition contre celle des convictions »
Cette phrase de l’eurodéputé Jérôme Rivière a le mérite de résumer l’opposition entre les deux têtes de liste. Jordan Bardella cultive, sinon revendique cet aspect militant professionnel. Il n’a qu’un baccalauréat en poche et n’a pas pris la peine de passer une licence. À quoi bon s’échiner sur chaque marche quand on peut prendre l’ascenseur Le Pen ? Surtout lorsque Marion Maréchal en descendait au même moment ! Son départ du Front national au lendemain de la défaite de 2017, concomitamment à celui de Florian Philippot, a libéré l’horizon pour Bardella. Pendant que Marion Maréchal se retirait à Lyon, Jordan Bardella menait déjà le RN aux élections européennes. Pendant qu’elle rejoignait péniblement Zemmour, Jordan Bardella brillait sur les plateaux en ferraillant face à Olivier Véran et Gérald Darmanin.
Deux nuances de droite ?
« Il faudrait savoir, un coup je suis la vitrine ripolinée du RN, un autre je suis l’effrayant tenant d’une ligne identitaire. » En conférence de presse à la rentrée 2022, Jordan Bardella ne cache pas son agacement. La bataille pour la présidence du Rassemblement national faisait rage et les critiques des partisans de Louis Aliot, synthèse de la vieille garde et du clan d’Hénin-Beaumont, faisaient mouche chez les observateurs. Bardella, c’est le « zemmouro-compatible, le conservateur, l’identitaire. En bref, un homme de droite dans un parti qui prêche le ni-droite-ni-gauche », s’amusait un observateur neutre.
De quoi pousser la comparaison entre les deux profils ? La liste Reconquête est créditée entre 5 et 7 % selon les sondages, celle du RN est donnée en tête. « Il y aura un jeu médiatique qui n’arrangera pas Bardella. C’est rageant quand on pèse 26 d’être comparé à ceux qui font 6 », souffle un élu du RN. Paradoxalement, cela pourrait aussi gêner Reconquête. « Notre cible principale de ces européennes reste les LR, pas le RN », rappelle-t-on du côté des zemmouristes.
La droite. Une couleur politique qu’a toujours récusée Marine Le Pen et qui provoque parfois l’incompréhension sémantique de certains alliés européens. « Marine Le Pen est le leader incontesté et unique de la droite française », nous confiait Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD allemande et allié historique du RN à Bruxelles. « Nous espérons que le camp de droite en France se réunira rapidement à nouveau », renchérit son conseiller. Vu d’Allemagne, on peine à comprendre les subtilités. Vu de France aussi, les fractures idéologiques entre les deux têtes de liste ne sautent définitivement pas aux yeux. Seuls leurs partis semblent les différencier vraiment. De fait, si Marion Maréchal et Jordan Bardella se trouvent des points communs, ils peuvent compter sur leurs alliés pour les battre en brèche. À l’instar d’Éric Zemmour, déclarant ce jeudi matin, sur CNews : « Nous ne sommes pas socialistes comme le RN », tout en accusant Bardella de « lui avoir pris ses idées ». Paradoxal et révélateur.
Pour l’heure, la campagne européenne de Marion Maréchal devrait être dirigée par… l’ancien directeur de la campagne européenne de Jordan Bardella en 2019, le Niçois Philippe Vardon. Un autre transfuge du RN passé chez Reconquête. Si, à ce stade, rien n’est officiellement décidé (« Je prendrai toute ma part dans cette campagne », nous assure cependant Vardon), la présence de l’ancien patron de la campagne de « Jordan » au premier plan de celle de « Marion » illustre cette proximité idéologique doublée d’un éloignement des deux appareils politiques.
« Jordan et Marion ont un ennemi commun », résume Meurin, « le mondialisme, le wokisme et le fédéralisme européen ». De quoi s’entendre ? « Jordan Bardella doit arriver en tête en juin », avertit Meurin, qui conclut : « Toute division favorisera Renaissance. » C’est tout le problème de l’équation.
Rugby : le XV de France à l’assaut des mythiques All Blacks
Ce sont cinquante jours de fête qui commencent ce soir en l’honneur du ballon ovale. Et que la joie domine !
J’ai toujours aimé le rugby depuis les grandes heures du Tournoi des cinq nations, dans les années soixante.
Rien à voir avec le foot, pourri par l’argent et de plus en plus politisé et racialisé. Lors d’un match de rugby, les joueurs capricieux ne se roulent pas par terre en simulant une blessure pour abuser l’arbitre, c’est un sport viril où les équipes s’affrontent dans un respect mutuel, soutenues par un public qui n’embrase pas les tribunes en se déchaînant dans des affrontements sauvages entre supporters.
Bref, le rugby est un sport noble, où joueurs et public se comportent toujours dignement dans une ambiance festive et bon enfant. Un sport qui doit rester un sanctuaire totalement fermé aux affrontements politiques et aux revendications sociétales. Tout message politique que fait passer un joueur le discrédite et ternit son image. Un match n’a jamais été un affrontement politique dans les urnes, mais plutôt l’exaltation du courage, de la volonté, du dépassement de soi pour l’emporter sur un adversaire tout aussi motivé.
C’est donc l’équipe des légendaires All Blacks, symbole d’excellence, que les Bleus affrontent ce soir, en ouverture de la Coupe du monde au Stade de France. Une affiche de haut vol, qui rend les compétitions sportives encore plus magiques, puisque la qualité du jeu, avec des équipes d’exception, l’emporte sur le verdict final. On veut du beau spectacle et que le meilleur gagne.
Que les Gaulois ou les guerriers du “haka” l’emportent ce soir, les grands gagnants de cette rencontre resteront le ballon ovale et le public, assuré d’une rencontre hors du commun entre deux équipes au sommet.
Au meilleur de leur forme, trois fois finalistes de la Coupe du monde, en 1987, 1999 et 2011, déjà vainqueurs des All Blacks par deux fois sur sept rencontres, les joueurs d’Antoine Dupont ont les moyens de renouveler l’exploit.
Mais en face, ce sont les triples champions du monde qui vont défendre les couleurs de la Nouvelle-Zélande. Leur récent passage à vide ne doit pas faire oublier leur époustouflant palmarès. Ce sera un combat sans concession.
Attention ! Pas question de parler comme cet ancien sélectionneur de l’équipe de France, qui déclare de façon pour le moins osée :
“Les Blacks ont pris l’habitude de perdre. Avant, les battre relevait d’un exploit. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Et cela change énormément la façon de les aborder.”
Il n’y a pas pire posture que de sous-estimer l’adversaire. Récemment écrasés par les Springboks à Twickenham (35-7), leur sursaut peut être brutal après pareille humiliation.
De cette joute mondiale, où 500 000 supporters étrangers viendront participer à la fête et soutenir leurs champions nationaux, on attend des phases de jeu époustouflantes soulevant l’enthousiasme dans les tribunes, des essais de haut vol suscitant l’admiration dans les deux camps.
Le XV de France, qui totalise 26 victoires dans le Tournoi des six nations, dont 10 Grand Chelems, n’a jamais connu le sacre planétaire tant convoité. Souhaitons-lui de l’emporter le 28 octobre en finale de cette 10e Coupe du monde.
Mais d’ici là, il faudra d’abord passer avec succès les quarts de finale face à l’Irlande ou à l’Afrique du Sud, eux aussi deux géants du rugby. En conclusion, que les Bleus gagnent ou perdent ce soir, la Coupe du monde reste à leur portée.
On se demande comment ils ont fait pour être passés aux travers des mailles du filet. Ils ont subi, et leurs parents avec eux, quarante ans de lavage de cerveau. On leur a dit qu’aimer son pays c’était raciste, que se méfier de l’islam, c’était pas bien, que l’immigration était une chance pour la France, qu’il fallait s’ouvrir à l’accueil de l’autre…
Il y a eu des actions spectaculaires du Bloc Identitaire. La meilleure fut l’appel du muezzin, dans les rues de Bordeaux, pour montrer aux habitants ce que serait leur ville si une Grande mosquée était construite. Sans oublier le Quick halal et les soupes au cochon…
Et pourtant, il s’est trouvé, malgré tout cela, soixante dix jeunes Identitaires qui sont montés sur le toit de la mosquée en construction de Poitiers, le 20 octobre 2012.
Les mêmes qui ont multiplié les actions spectaculaires pour sauvegarder nos frontières, dénoncer les aides de la Caf aux étrangers, la collusion de SOS Méditerranée avec les passeurs, et le racisme anti-blancs, en pleine folie de Black Lives Matter.
Ils ont dissous Génération Identitaire, mais le combat continue, avec une autre génération de jeunes, qui refuse de baisser la tête et de se soumettre.
Ainsi, le 8 mai, une manifestation a réuni, dans les rues de Paris, plus de 500 jeunes, cagoulés, par sécurité, dans les rues de Paris.
C’est à la suite de cette initiative, et à la demande, comme pour Génération Identitaire, de toute la gauche, que Darmanin a pondu sa circulaire pour exiger des préfets qu’ils interdisent toute initiative incitant à la haine. Autrement dit, dans le jargon de la dictature, toute initiative patriote.
Cela n’a pas empêché les jeunes militantes de Némésis de mener une action exemplaire à Lille, la semaine dernière, ce qui a coûté 16 heures de garde à vue à trois jeunes femmes.
On a vu tous ces jeunes, qualifiés bien sûr de “fascistes” et de “nazis”, soutenir les mouvements de Callac et surtout de Saint-Brevin.
Qu’ils appartiennent au Gud, à la Cocarde, à l’Action française, à Civitas, au JNR ou autres engagements, l’essentiel est qu’ils aiment la France, et qu’ils sont prêts à se battre pour elle, même s’il faut en payer le prix.
Regarder un film en famille est un moment privilégié pour s’amuser, s’émouvoir, s’émerveiller, réfléchir ensemble. Mais l’on peut se sentir perdu dans la masse considérable qui existe, et ne pas se sentir très sûr de leur adéquation avec ses valeurs familiales et avec l’âge des enfants. Cet ouvrage très pratique, rédigé par un critique cinéma reconnu, se propose d’aider les parents à faire le meilleur choix. Classé par genre (comédie, SF, religion, animation, etc.) et par tranche d’âge, chaque film est accompagné d’une petite notice qui en résume le contenu et en indique l’intérêt. Chaque genre est lui-même présenté avec une volonté permanente de synthèse et de clarté. Des encadrés apportent enfin quelques précisions sur des points bien précis. En résumé, un outil très maniable vraiment pensé pour les parents, afin de les aider à enrichir toute la famille, les petits comme les grands.
En direct de Trappes : Fiers d'être musulmans ! Les colonies c'est fini, le dévoilement ça suffit ! Touche pas à ma Abaya ! @touchepasabayapic.twitter.com/7Txg0tlMFY
Quand Trappes n’aura plus de Blancs, ni l’IDF, et qu’y vivre sera impossible faute d’argent gratuit, ces musulmans fuiront vers d’autres régions blanches. Là, ils recommenceront le cycle et se plaindront qu’il n’y a pas assez d’islam et de musulmans.
C’est ça, le véritable sens du « califat mondial » : une grande vague de caca qui s’étend pour se fuir elle-même.