Profil des émeutiers : Gérald Darmanin va-t-il présenter ses excuses ?

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++ WEBTUBE : Comme d’habitude nos hommes politiques travestissent la réalité. Ils ne répondent pas directement aux questions qu’on leur pose. Une fois que les chiffres démentent leurs propos, il n’y a plus de commentaires et surtout aucun journaliste ne vient leur demander des comptes. Politiques et journalistes du système “main dans la main”.

L’article de Boulevard Voltaire :

Jacqueline Eustache-Brinio (sénatrice LR du Val-d’Oise) devrait exiger des excuses de Gérald Darmanin.

Souvenez-vous, c’était le 5 juillet dernier, lors de l’audition du ministre de l’Intérieur au Sénat. L’Obs avait relayé sur son site la séquence sous le titre « Une sénatrice LR tient des propos controversés » (sic) :

« Vous allez me dire la plupart des gens qui ont été arrêtés sont français, d’accord, mais ça ne veut plus rien dire aujourd’hui, ils sont comment français ? Moi, ça m’interroge. Je voudrais savoir quand même si, un jour, afin que nous puissions y travailler, nous allons pouvoir connaître quels sont ces enfants issus de l’immigration pour lesquels probablement des choses ont été ratées, puisqu’ils ne se considèrent pas comme français. Puisqu’ils ont une haine de la France que, malheureusement, moi qui suis élue depuis quelques années, je n’ai jamais ressentie comme je la ressens aujourd’hui ? » Jacqueline Eustache-Brinio, les yeux dans les yeux de Gérald Darmanin, enfonce le clou : « Pourquoi ne pas avoir, un jour, l’honnêteté de nous dire que la plupart des jeunes qui ont commis des exactions depuis quatre jours sont issus de l’immigration ? C’est une réalité, c’est factuel. Et être dans le déni ne nous permet pas d’avancer. »

Gérald Darmanin écarte sa question du revers de la main, sûr de lui, légèrement condescendant, il ne lui dit pas « Calmez vous, Madame, ça va bien se passer », mais l’idée y est. Il précise qu’il attend un rapport sur la sociologie des émeutiers, mais répond comme s’il savait déjà : « J’ai regardé et faites-le dans vos commissariats et brigades de gendarmerie. Qui sont ces gens ? Oui, il y a des gens qui, apparemment, pourraient être issus de l’immigration. Mais il y a aussi beaucoup de Kevin et de Matteo, si je puis me permettre. L’explication seulement identitaire me paraît très erronée. »

Pas de bol ! Le rapport sur la sociologie des émeutiers attendu par le ministre de l’Intérieur est tombé (le 25 août) : L’IGA et l’iGJ ont publié « les profils et motivations des délinquants interpellés à l’occasion de l’épisode des violences urbaines », un panel de 385 condamnations y est étudié. Et pas de bol encore, cette étude lave l’honneur de Jacqueline Eustache-Brinio, lui donnant entièrement raison.

Avant d’aller au cœur du sujet, citons au passage une information intéressante qui invalide toutes les circonstances atténuantes laborieusement développées par LFI durant ces émeutes : moins de 8 % des auteurs invoquent Nahel comme motif de leur saccage. Dit autrement, 92 % des émeutiers s’en moquent comme d’une guigne. Oumar N., mis en examen pour le viol barbare de Cherbourg, pourrait en constituer l’éclatante illustration : après la mort de Nahel, il a mis le feu avec ses amis à une poubelle remplie de feux d’artifice au pied d’un sapin, tout près d’un bâtiment. Au vu de sa capacité d’empathie pour son prochain, il est peu probable que la fin tragique du jeune homme de Nanterre l’ait beaucoup ému…

Mais surtout, si plus des trois quarts sont de nationalité française et trois quarts sont nés en France, « selon la préfecture de police pour sa zone de compétence, une grande majorité des émeutiers interpellés […] sont originaires de l’immigration (2e ou 3e génération), principalement du Maghreb ou d’Afrique subsaharienne ».

« Beaucoup de Kevin et Matteo », disait Gérald Darmanin… D’où sort-il ces prénoms ? Où les a-t-il croisés ? Une hypothèse, formulée par certains, est plausible : lors de l’hommage à Dorian Damelincourt, jeune pompier tombé au feu lors d’une intervention sur un incendie de parking au moment des émeutes, le ministre de l’Intérieur a cité « ses camarades et ses frères » : « Vous Hugo, vous Matteo, vous Kevin, Valentin, Florian, Morgan, Nils, Tim, Alexis, Alexiane… » La cérémonie d’hommage avait lieu le lendemain de son audition. Avant de partir au Sénat, avait-il préparé ou lu cette allocution ? Ces prénoms sont-ils, par voie de conséquence, les premiers qui lui sont venus à l’esprit ? Et si c’est une coïncidence, elle est éloquente. Oui, il y avait des Matteo et des Kevin pendant les émeutes… mais du côté des pompiers.

Pour le collègue de Jacqueline Eustache-Brinio, Xavier Iacovelli (sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine), interrogé par BFM TV le 3 août sur le sujet, le fait que la majorité des émeutiers soient français montre bien que « ce n’est pas une question d’immigration ». C’est tout le contraire, bien sûr : si la plupart des émeutiers étaient étrangers, on pourrait se rassurer, dire qu’ils n’ont pas eu le temps d’adopter nos mœurs, de se sentir chez eux ; bref, de s’assimiler. Puis on pourrait (essayer de) les expulser en cas de condamnation.

C’est au contraire une grave et inquiétante question d’immigration, profonde, enkystée et même surinfectée, car elle s’inscrit dans le temps long. Les papiers d’identité français que l’on jette pudiquement sur elle pour se rassurer et surtout ne pas la voir ne sont d’aucune aide… sinon pour tenir lieu de manteau de Noé.

Gabrielle Cluzel

Sephora et les hijabeuses : la mode islamique à la conquête de la France. Appel au boycott.

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« Ces femmes qui prônent le dépassement de soi, l’esprit d’équipe et de combativité, l’inclusion ». Dans une courte vidéo postée ce 11 septembre sur son compte Instagram, la marque de cosmétique française Sephora a choisi de mettre en scène les « hijabeuses » afin de promouvoir ses produits. Déboutées par le Conseil d’État en juin dernier, ces jeunes femmes militent pour le port du voile dans les compétitions de football. Dans cette vidéo qui mêle entrainement sportif et « routine beauté », les sportives arborent toutes un hijab de la marque Nike.

Appels au boycott

À l’instar de l’indignation soulevée en 2019 par l’équipementier français Decathlon et sa décision de commercialiser un « hijab de sport » [finalement retiré de la vente, NDLR], la campagne de Sephora a déclenché une levée de boucliers, notamment sur X (anciennement Twitter). « Une firme multinationale reprend le discours frériste de promotion des droits des hijabeuses sans changer un mot. Ce n’est plus une certification, c’est de l’accréditation. Ici, Sephora accrédite l’islamisme. » s’indigne Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherches au CNRS notamment sur les questions d’islam et d’islamisme. « Sephora s’allie de fait aux islamistes que sont les Frères musulmans en faisant la promotion des hijabeuses. Pathétique » abonde pour sa part la journaliste Cécile Pina. Pour Nicolas Dupont-Aignan, cette campagne publicitaire est « une honte ». Comme lui, de nombreux internautes appellent au boycott de l’enseigne appartenant au groupe LVMH. Désabusé, le collectif féministe identitaire Némesis s’interroge : « Quelle grande marque n’a pas encore cédé aux pressions communautaires ? »

À ce sujet — Founé Diawara, mannequin, engagée, hijabeuse, femme des années 2020

Un marché en plein essor

En effet, depuis maintenant près de 10 ans, de nombreuses grandes marques se sont converties peu à peu à la mode islamique, aussi appelé « modest fashion », ou mode pudique. Et qu’on ne s’y trompe pas, derrière cette gamme de vêtements présentés comme confortables, élégants et inclusifs, la « modest fashion » reste avant tout une mode islamique. Hijab de course ou de natation chez l’équipementier Nike, burkini chez son concurrent Adidas, collection « Abaya » dessinée par la marque Dolce & Gabana, mannequins voilées dans les campagnes publicitaires de la marque de prêt-à-porter H&M, collections spéciales dans les rayons d’Uniqlo… Le succès de la mode pudique semble conquérir les plus grandes enseignes de l’Hexagone. Rien d’étonnant d’après Gilbert Collard pour qui la clientèle cible de ce marché est de plus en plus importante en France. « Si [ces marques] le font, c’est que c’est rentable. Le capitalisme n’a qu’un seule principe : faire du fric » commente-t-il sur X.

Longtemps réservé aux pays du Golfe, la marché de la mode pudique connaît ainsi une forte explosion en Europe et plus particulièrement en France. Selon le dernier rapport annuel de l’état de l’économie islamique mondiale, le marché de la « mode halal » progresse en moyenne chaque année de près de 6 %. En 2021, il représentait 295 milliards de dollars. Cette année, la vente des abayas et des hijabs devrait peser 320 milliards de dollars, précise Le Figaro. Par ailleurs, la France se hisse parmi les dix pays les mieux placés sur le secteur de la « modest fashion ». Preuve de ce succès, Paris accueille désormais depuis deux ans la Modest Fashion Week. Un marché qui peut compter sur de nombreux influenceurs sur les réseaux sociaux pour vanter ses mérites auprès de la jeune génération. Souvent les mêmes qui incitaient les élèves à porter des abayas et des qamis pour se rendre en cours… Face à cet essor, les services de renseignements territoriaux se montrent prudents. Comme le révèle Valeurs actuelles, ils redoutent notamment que ce marché ne permette une banalisation de l’islamisme.

Outre la mode pudique, la France voit également se développer sur son sol le marché alimentaire halal, ainsi que le tourisme et les médias islamiques. À en croire certains, le « halal way of life » serait à nos portes…

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

Afrique du Sud : Pourquoi l’Apartheid fut un échec ou l’importance de la démographie

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Nous portons à la connaissance de nos lecteurs, ce texte publié par le média en ligne sud-africain : Maroela Media. Analysant les causes de l’échec de l’Apartheid et ses conséquences pour la communauté afrikaner et, plus globalement blanche en Afrique du Sud, l’auteur, Arthur Kemp, aborde des questions brûlantes pour l’Europe actuelle : l’importance du défi démographique, la question de la dépendance envers une main-d’oeuvre immigrée à bas coût (problème crucial dans l’agro-alimentaire breton) et le choix de la Sécession créatrice comme recours pour les populations blanches sont autant de thèmes abordés ici.

Arthur Kemp est né en Rhodésie (l’actuel Zimbabwe) et connaît bien ces questions pour les avoir vécu. Aujourd’hui, Arthur Kemp défend la vision d’un “ethno-état européen” pour les Blancs.

Nous sommes de plus en plus nombreux à penser en Europe que l’Afrique du Sud est, malheureusement, le reflet possible de notre avenir. Fatalement. Loin de défendre l’Apartheid et les injustices raciales et sociales qui allaient avec, chaque communauté ethnique doit pouvoir se développer selon ses normes. Diverses communautés aux cultures aussi éloignées ne peuvent, hélas, pas vivre ensemble. Entre vivre ensemble, il faut choisir, dit Renaud Camus et cette boutade n’est que le reflet d’une cruelle vérité.

C’est en ce sens que nous proposons, ici, le résumé d’un long texte explicatif sur les leçons à tirer de l’échec de l’Apartheid et de ses paradoxes. Que ces leçons servent aux personnes lucides sur les conséquences de l’immigration de masse et sur les changements démographiques qui se trament actuellement en Europe.

C’est l’une des ironies les plus amères de l’Afrique du Sud : la politique d’apartheid – à laquelle les Afrikaners se sont accrochés pendant des décennies comme étant leur seul espoir et leur seul salut contre la domination [noire]- était en réalité un système irréel et inapplicable qui a conduit directement à la chute des Afrikaners.

Le pouvoir politique découle de l’occupation physique : pas de droits historiques, pas de titres de propriété, pas de “droit moral” – seulement l’occupation. Les personnes qui occupent une zone déterminent la nature de la société qui s’y trouve.

(C’est en ce sens que nous pensons que la Seine Saint-Denis n’est plus en France -NdR)

Deux exemples prouvent cette réalité :

  • les Indiens d’Amérique, dominants puis submergés
  • L’Etat d’Israël qui n’est devenu une réalité qu’après que les sionistes aient veillé à ce que les Juifs deviennent la majorité démographique de la population en Palestine.

Alors, qu’en est-il de l’Afrique du sud ?

En 1904, le premier recensement officiel du Transvaal (une province de l’actuelle Afrique du Sud -NdR) fût réalisé par les autorités britanniques. Il y avait alors 297 277 Blancs et 937 127 non-Blancs. Parmi les Non-Blancs, il y avait 135 042 Noirs étrangers, donc titulaires de permis de travail temporaires. Au final, il n’y avait donc que 802 085 Noirs indigènes.

55 ans plus tard, en 1960, il y avait 1 355 472 Blancs et 4 769 680 Noirs dans le même Transvaal ! Pour l’ensemble du pays, les chiffres étaient encore plus affolants avec 4,5 millions de Blancs pour, environ, 35 millions de Noirs, plus quelques 3 millions de métis et un million d’indiens.

Qu’est-ce qui a provoqué ce changement massif de population en, à peine, 50 ans ?

La réponse est simple: le recours à une main d’oeuvre bon marché ! Les Afrikaners et les Anglophones d’Afrique du Sud étaient devenus dépendants du recours à une main d’oeuvre noire à bas coûts. Dans chaque maison, il y avait des domestiques. Dans chaque jardin, il y avait un jardinier. Tous Noirs.

Des travailleurs étrangers étaient utilisés dans la construction. Des Noirs étaient employés dans les mines, dans l’industrie et aucun agriculteur ne pouvait exploiter sa ferme sans des dizaines d’ouvriers non-Blancs à l’aider.

En résumé, l’utilisation massive de cette main d’oeuvre bon-marché a permis à la population noire de submerger démographiquement “l’Afrique du Sud” blanche, prospère et organisée selon des standards européens.

Cette augmentation repose sur le fait que les Noirs ont pu profiter des avantages de cette société moderne : médecine, écoles, prestations de service ordonnée, Etat moderne et fonctionnel. Parmi ces services, le système médical qui a permis une réduction spectaculaire de la mortalité des enfants noirs, le taux de fécondité restant, quant à lui, identique.

Ce sont bien les emplois qualifiés, l’argent et les infrastructures modernes fournis par les Blancs qui ont permis cette augmentation massive de la population noire.

L’Apartheid n’a jamais essayé de résoudre ce problème. Au contraire ! Le recours à la main d’oeuvre noire faisait partie intégrante du système.

Le plan de l’Apartheid était d’imposer la ségrégation sociale en plus de “l’intégration économique” (les groupes raciaux devaient être séparés spatialement mais atteindre ensemble un niveau de vie et un niveau de développement économique satisfaisant ou “intégration économique” -NdR). Cette politique reposait sur un mensonge flagrant, à savoir que le travail des Noirs pourrait maintenir les rouages d’une société sous domination blanche.

C’était ainsi le grand mensonge de l’Apartheid : penser qu’il était possible, grâce à la ségrégation, que les Noirs ne puissent pas gouverner un pays dans lequel ils étaient pourtant majoritaires !

De nombreux citoyens blancs sud-africains ont cru à ce mensonge, d’où le proverbe : “Un blanc sud-africain c’est quelqu’un qui préfère être tué dans son lit plutôt que de le faire lui-même.”

En fait, les Blancs du temps de l’Apartheid étaient possédés par le “syndrome de la tondeuse à gazon” : la tondeuse à gazon, reste tranquillement dans son rangement jusqu’à ce qu’on en ait besoin. Quand c’est le cas, on la sort, on coupe l’herbe avec et ensuite on la remet “à sa place”.

Le Blanc pensait ainsi que le Noir, une fois le travail fait, allait tranquillement rentrer “à sa place” dans son bantoustan, son “pays” et ne demander aucun droit politique.

[Au temps du “Grand Apartheid”, l’état sud-africain avait créé en Afrique du Sud et en Namibie jusqu’à 20 “bantoustans” ou “homelands” qui étaient réservés aux populations noires. Ceux-ci jouissaient à des degrés divers d’une certaine autonomie, quatre d’entre eux ont même été indépendants. NdR)

Un autre mensonge de l’Apartheid était de croire que l’armée sud-africaine allait maintenir le régime en place.

Or, à son apogée, la population blanche était de 5 millions de personnes contre 30 millions de Noirs (plus les Métis et les Indiens NdR) !

Sur ces 5 millions de Blancs, moins de 800 000 étaient en âge de servir sous les drapeaux, et encore il n’était même pas envisageable de les appeler en même temps !

L’Etat a donc dû s’appuyer sur une force de 120 000 militaires aidés par 60 000 policiers (dont la majorité était Noirs) pour maintenir l’ordre dans une population de plusieurs millions d’habitants !

Compte tenu de cette réalité démographique, il était donc évident que l’Apartheid n’était pas viable par des moyens militaires.

Concernant ce Grand Apartheid, c’est à dire la création patries noires indépendantes. Bien entendu, les homelands (bantoustans) ont été installés sur des territoires appartenant auparavant à des tribus noires, mais l’offre de travail des Blancs et, partant, la hausse du niveau de vie qui en découlait pour les Noirs, faisait que les Noirs préféraient fuir les homelands pour s’installer en ville, près des Blancs et près de la prospérité [que de rester dans des homelands poussiéreux et miséreux et… gérés par des Noirs -NdR]

Cette situation a conduit au paradoxe que si l’apartheid avait été conçu pour “préserver” les Blancs du style de vie et de la culture noire, les homelands étaient 100% noirs (les Blancs n’avaient pas le droit d’y entrer -NdR), alors que les territoires blancs étaient remplis de Noirs, eu égard au nombre de domestiques et travailleurs noirs ! L’Apartheid a donc plutôt préservé… les Noirs !

En un mot, l’Apartheid a refusé d’accepter la réalité démographique fondamentale : ceux qui occupent un espace déterminent la nature de la société dans cet espace. Indépendamment de l’appartenance initiale de cet espace.

Le sort funeste de “l’Afrique du Sud blanche” a donc été scellé le jour où la division territoriale n’a pas été ajustée pour tenir compte des réalités démographiques. Le recours à la force de travail des Noirs a été le principal moteur de cette erreur.

Alors la question se pose : au regard de la situation actuelle, les Afrikaners peuvent-ils être sauvés ?

La réponse est simple : dans une Afrique du Sud unie, où ils constituent une infime minorité (60% des 8,9 % de Blancs (les autres blancs étant les anglophones) selon le recensement de 2011 soit 5,34%. Au cours du XXè siècle, ils ont représenté jusqu’à 20% de la population totale d’Afrique du Sud -NdR), la réponse est NON. Dans une région plus petite où ils constitueraient la majorité, la réponse est OUI.

Si, par exemple, 500 000 Afrikaners décidaient de s’établir dans la région d’Orania, cette région deviendrait du jour au lendemain, de facto, et plus tard, inévitablement, de jure, un état afrikaner.

C’est le seul moyen d’éviter aux Afrikaners le sort de toutes les minorités d’Afrique. Ils doivent dire adieu à leur dépendance à l’égard du travail des Noirs et accepter de vivre dans une zone plus petite où ils constitueraient une majorité démographique.

Orania est une communauté afrikaner, chrétienne et afrikaanophone établie dans le désert du Caroo. Pensée comme l’embryon du Volkstaat afrikaner, Orania est habitée uniquement par des Blancs qui “ramassent eux-mêmes leurs poubelles et tondent eux-mêmes leur pelouse” selon la définition de certains habitants. En clair, Orania ne dépend en aucune manière du travail des Noirs et cherche même à ne dépendre en aucune manière de l’Etat sud africain, que ce soit pour l’approvisionnement en vivres, en eau ou même en électricité. A ce jour, Orania compte 2000 habitants mais est en croissance constante.

Le projet d’Orania et la vision d’Arthur Kemp ne sont nullement utopiques en Afrique du Sud car la constitution reconnaît le droit à l’autodétermination des communautés. Une Orania viable économiquement dans le futur pourrait donc légalement se séparer de l’Etat sud-africain.

Cette description détaillée des erreurs de l’Apartheid et des enjeux qui ont conduits à l’Apartheid doivent servir de base de réflexion en Bretagne et en France où la dépendance à la main d’oeuvre immigrée est régulièrement mis en avant par les partisans de l’immigration. De surcroît, ce recours massif a une main-d’oeuvre étrangère à bas coût et corvéable à merci est aujourd’hui une réalité dans beaucoup d’entreprises de l’agro-alimentaire breton. Entraînant, par la même, l’établissement de communautés entières d’étrangers dans certaines portions du territoire (notamment dans le Centre-Bretagne).

Loin de la réalité démographique sud-africaine mais tendant petit à petit à la rattraper, la question démographique devrait également alerter l’opinion publique : dans un pays où la population de souche ne fait plus d’enfants alors que les populations immigrées sont fertiles et alors que le robinet ininterrompu de l’immigration est intarissable, il apparaît certain que, sans mesure forte, le “basculement démographique” ou “Grand Remplacement” est inéluctable.

Ce qui a tué l’Afrique du Sud blanche, risque très probablement de nous tuer à moyenne échéance.

[cc] Breizh-info.com

« L’immigration islamique de masse est un problème majeur auquel l’Europe est actuellement confrontée » : Entretien avec Uzay Bulut

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Uzay Bulut est une journaliste et analyste politique turque en exil, anciennement basée à Ankara. Ses écrits ont été publiés dans des journaux tels que le Washington Times, le Christian Post, le Jewish News Syndicate, Al-Ahram Weekly, The American Spectator, The American Conservative, Providence et The Jerusalem Post. Son travail journalistique porte principalement sur les droits de l’homme, la politique et l’histoire turques, et les minorités religieuses au Moyen-Orient et en Asie. Bulut prépare actuellement un doctorat en études internationales et est chargée de recherche au sein du Philos Project. Elle fait également partie du comité consultatif de la série de films documentaires éducatifs “Faces of Persecution : Exploring Global Religious Oppressions”.

Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé pour The European Conservative (traduction par nos soins).

Vous vous êtes élevée contre le gouvernement d’Erdoğan et avez dénoncé l’existence de milliers de prisonniers politiques. Quelles ont été les conséquences de cette prise de position ?

Uzay Bulut : Oui, il y a des milliers de prisonniers politiques dans les prisons turques. Si vous êtes un dissident, le gouvernement turc peut vous qualifier de “terroriste” sans aucune preuve. Vous pouvez passer des années en prison, subir des sévices et même des tortures pour être un “terroriste” ou pour d’autres délits politiques tels que l’”insulte au président”. J’ai beaucoup écrit sur cette question, car les arrestations arbitraires et la torture des prisonniers politiques sont l’une des principales violations des droits de l’homme en Turquie, ce qui démontre également la nature dictatoriale du gouvernement.

J’ai commencé à travailler en 2013 en tant que journaliste alors que j’étais à Ankara. J’ai quitté la Turquie de mon plein gré il y a environ 8 ans pour travailler à l’étranger. À l’époque, les journalistes dissidents subissaient également une certaine pression en Turquie, mais je n’ai jamais été persécuté ou arrêté. Ma situation d’exilé s’est donc imposée d’elle-même. Je n’ai pas fui la Turquie et je n’ai pas été forcé de la quitter. Mais si j’étais resté, je n’aurais pas pu écrire ce que je fais aujourd’hui. J’aurais probablement dû abandonner le journalisme ou être emprisonné. C’est pourquoi mon amour pour l’écriture et le journalisme l’a emporté sur tout le reste. Depuis que j’ai quitté la Turquie, j’ai vécu aux États-Unis, puis en Israël. Actuellement, je suis basée en Grèce. En raison de mes écrits, j’ai été la cible de la presse turque et de certains diplomates turcs. Je reçois souvent des menaces sur les médias sociaux. Et la conséquence la plus grave de mon travail journalistique est que je n’ai pas pu me rendre en Turquie depuis 8 ans. Mon lieu de naissance me manque énormément.

Ces dernières années, la tendance est clairement à l’islamisation, comme en témoigne la décision de transformer la cathédrale Sainte-Sophie en mosquée. C’est le cas le plus connu, mais je pense qu’il y en a beaucoup d’autres.

Uzay Bulut : Les abus turcs à l’encontre des églises ne datent pas d’hier. À l’époque de l’Empire ottoman, après l’invasion et la prise des grandes villes par les Turcs, la plus grande église de ces villes était transformée en “mosquée de la conquête”. Il s’agissait de démontrer la domination islamique et sa suprématie aux kafirs (infidèles) chrétiens. Mais la destruction ou l’utilisation abusive des églises a atteint son apogée pendant et après le génocide chrétien dans la Turquie ottomane, qui a visé les Arméniens, les Assyriens et les Grecs. Selon les recherches des professeurs d’histoire Benny Morris et Dror Ze’evi, de 1894 à 1924, “quelque 4 millions de chrétiens ont été tués ou expulsés de Turquie et des territoires adjacents de Thrace orientale, d’Ourmia et du Caucase méridional”.

Depuis lors, d’innombrables églises ont été détruites ou converties à d’autres fins, comme des mosquées ou des étables. Nombre d’entre elles sont également la cible de chasseurs de trésors. Tout cela est dû en grande partie à la suprématie de l’islam sur les non-musulmans et à son désir d’éliminer tout ce qui appartient aux non-musulmans. Aujourd’hui, les chrétiens ne représentent que 0,1 % de la population totale de la Turquie.

Un exemple très récent est celui du nord de Chypre, où les autorités turques prévoient de transformer un monastère historique en mosquée.

Uzay Bulut : Depuis 1974, la Turquie occupe illégalement 36 % de la partie nord de la République de Chypre, membre de l’UE. Tout au long de cette période, des centaines d’églises, de chapelles et de monastères de la zone occupée ont été pillés, vandalisés et, dans certains cas, démolis. De nombreuses églises ont été converties en mosquées, en dépôts pour l’armée turque, en parcs à bestiaux ou en granges à foin, entre autres. De nombreux cimetières chrétiens, ainsi qu’un cimetière juif dans la zone occupée, ont été démolis. De nombreuses reliques culturelles, provenant d’églises et d’autres sites, ont été volées à Chypre par les envahisseurs et passées en contrebande à l’étranger. La Turquie et son régime illégal dans la zone occupée de Chypre ont, au cours des 49 dernières années, largement détruit le patrimoine culturel et religieux grec de la zone occupée.

Aujourd’hui, le nord occupé est majoritairement turc parce que la Turquie a modifié par la force la structure démographique. Les troupes turques ont commis de nombreux crimes tels que des meurtres, des viols d’enfants et de femmes, des arrestations illégales et des tortures, des disparitions forcées et des confiscations illégales de biens et de terres, entre autres. Les Chypriotes grecs et autres Chrétiens ont été déplacés de force hors de la région lors de l’invasion militaire de 1974, remplacés par des colons illégaux venus de Turquie. Si je peux faire une analogie, cela reviendrait à ce que les musulmans envahissent militairement l’Espagne une fois de plus et rétablissent Al-Andalus sur les terres souveraines de l’Espagne après avoir expulsé les Espagnols.

Un autre des axes fondamentaux de la politique d’Erdogan est son interventionnisme. Vous le définissez comme un néo-ottomanisme. Pourquoi ?

Uzay Bulut : Le néo-ottomanisme est une idéologie turque irrédentiste et impérialiste qui vise à faire revivre autant que possible les terres de l’Empire ottoman défunt. L’Empire ottoman a envahi et capturé des territoires en Europe, en Asie et en Afrique. Par conséquent, l’idéologie néo-ottomane de la Turquie affecte de vastes étendues de territoire et est évidente dans sa politique étrangère.

La politique turque à l’égard de presque tous ses voisins est agressive. Les forces armées turques occupent illégalement des parties de Chypre et de la Syrie. Sous couvert de “lutte contre le terrorisme du PKK”, elles bombardent régulièrement l’Irak, y compris les terres des Yazidis et des Assyriens persécutés. La guerre menée par l’Azerbaïdjan en 2020 contre les Arméniens de l’Artsakh et le blocus en cours ont également été soutenus par la Turquie. La Turquie viole souvent l’espace aérien et les eaux territoriales de la Grèce et menace d’envahir les îles grecques de la mer Égée. Il y a aussi l’implication et la coopération de la Turquie avec les groupes terroristes djihadistes. Depuis plusieurs années, le gouvernement turc soutient les djihadistes dans d’autres pays. Il s’agit notamment d’ISIS, du Hamas, des groupes affiliés à Al-Qaïda en Syrie, des Frères musulmans et des Talibans. Les visions et les activités panislamistes et néo-ottomanes de la Turquie provoquent donc l’instabilité, la mort et la destruction dans l’ensemble de la région.

Vous avez mentionné le soutien de la Turquie à l’Azerbaïdjan dans sa guerre contre l’Arménie. Les Azéris ont ignoré les accords de paix et maintiennent un blocus sur le Haut-Karabakh depuis juillet. Des voix commencent à parler de famine et de génocide. Que se passe-t-il au Haut-Karabakh ?

Uzay Bulut : Depuis décembre 2022, soit depuis plus de huit mois, les Arméniens de la République d’Artsakh (Haut-Karabakh), dans le Caucase du Sud, sont assiégés par le gouvernement azerbaïdjanais, ce qui a provoqué la famine et l’angoisse mentale de 120 000 Arméniens vivant dans la région. L’Azerbaïdjan a bloqué la seule route entre l’Artsakh et le monde extérieur. Actuellement, les Arméniens de l’Artsakh sont donc assiégés dans leur propre pays, sans nourriture, sans médicaments et sans carburant. Selon le bureau du défenseur des droits de l’homme de l’Artsakh, même les réserves de pain s’épuisent et, dans quelques semaines, il n’y aura plus de nourriture.

Par ce blocus, l’Azerbaïdjan vise à prendre le contrôle de la région en forçant les Arméniens à fuir leur terre natale. Mais l’Artsakh est bel et bien arménien. L’histoire de l’Artsakh en tant qu’entité arménienne remonte approximativement au VIe siècle avant J.-C. La première école arménienne, le monastère d’Amaras, a été établie dans l’Artsakh. Dans les années 1920, le dictateur soviétique Staline a accordé l’Artsakh à l’Azerbaïdjan soviétique en tant qu’oblast autonome dans le cadre de sa stratégie “diviser pour régner”. Mais l’Artsakh n’a jamais fait partie de l’Azerbaïdjan indépendant. Il a toujours fait partie intégrante de l’Arménie. Le 10 décembre 1991, quelques jours avant l’effondrement officiel de l’Union soviétique, l’Artsakh a organisé un référendum au cours duquel l’écrasante majorité de la population (99,89 %) a voté en faveur de l’indépendance. Ainsi, en 1991, deux républiques indépendantes et juridiquement égales – l’Azerbaïdjan et l’Artsakh – ont été déclarées lors de la dissolution de l’Union soviétique.

Luis Moreno Ocampo, procureur fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), a qualifié de “génocide” le blocus azéri en cours contre l’Artsakh. Ainsi, toute cette violence génocidaire a lieu en raison de la haine obsessionnelle de l’Azerbaïdjan pour les Arméniens et de son désir régressif de s’emparer des terres arméniennes. Actuellement, l’Artsakh est le seul endroit au monde à être assiégé par un gouvernement hostile et à ne pas avoir accès au monde extérieur. Ses habitants meurent littéralement de faim.

Pourquoi le silence international assourdissant sur cette question ? Est-ce à cause du gaz et du pétrole de l’Azerbaïdjan ou de l’influence de la Turquie en Occident ?

Uzay Bulut : Ces deux facteurs jouent un rôle important, mais ils ne devraient pas. Nous assistons à un génocide en temps réel. L’Azerbaïdjan est une dictature meurtrière et la communauté internationale doit adopter la position requise à l’encontre du régime azéri. Cette position inclurait que les gouvernements américain et européen sanctionnent les dirigeants politiques azéris, envoient une aide humanitaire urgente à l’Artsakh et reconnaissent officiellement l’Artsakh afin d’empêcher de futurs crimes de la part de l’Azerbaïdjan et de la Turquie.

Concernant l’influence turque en Europe, quel rôle pensez-vous que le contrôle de l’immigration et le financement des Frères musulmans jouent dans de nombreux pays européens ?

Uzay Bulut : L’immigration islamique de masse est un problème majeur auquel l’Europe est actuellement confrontée, couplée à la baisse du taux de natalité des Européens. En fait, l’Europe a une longue histoire d’invasions islamiques. Mais l’immigration de masse, principalement de musulmans, a fait et fait toujours partie d’une idéologie expansionniste poussée par les démocrates américains et l’exécutif de l’UE. L’idée sous-jacente semble être d’utiliser l’immigration musulmane, en particulier en Europe, comme une sorte de catalyseur social pour créer une “fausse conformité”, afin d’éliminer progressivement les nations et la véritable richesse de l’Europe : sa diversité culturelle.

Apparemment, l’exécutif européen veut fédéraliser l’Europe. Il semble penser que l’Islam peut aider considérablement à atteindre cet objectif. Il pourrait même croire naïvement qu’ils partagent le même objectif expansionniste. Mais c’est nourrir le crocodile.

Prenons le cas de la Turquie, par exemple. Dans de nombreux pays d’Europe, les Turcs de souche ont massivement voté pour le président turc Recep Tayyip Erdoğan lors des dernières élections présidentielles turques. Les néonazis suprémacistes turcs, également connus sous le nom de Loups gris, sont devenus une force politique en Europe. En 2020, le ministre français de l’intérieur Gérard Darmanin a annoncé sur Twitter que le groupe était interdit en France. “Il incite à la discrimination et à la haine et est impliqué dans des actions violentes”, a-t-il écrit. Cette annonce est intervenue après qu’un mémorial du génocide arménien de 1915 situé à l’extérieur de la ville de Lyon a été dégradé avec des graffitis jaunes et des slogans pro-turcs. Les Loups gris sont responsables de nombreux actes de violence, dont la tentative d’assassinat du pape Jean-Paul II en 1981. Mais ils sont toujours bien organisés dans de nombreuses régions d’Europe, en particulier en Allemagne et en Autriche. Il en va de même pour les Frères musulmans, dont l’objectif est d’instaurer la charia à l’échelle mondiale. La question qui se pose est la suivante : pourquoi les nations européennes permettent-elles à des organisations aussi hostiles d’opérer sur le sol européen ?

Le cas du blocus n’est malheureusement pas le seul à susciter l’indifférence des grands médias, la persécution brutale des chrétiens au Pakistan ou les massacres habituels en Afrique passant presque inaperçus. Pourquoi en est-il ainsi ?

Uzay Bulut : Il semble que les individus, les organisations et les gouvernements aient des raisons différentes de nier la persécution des chrétiens. La peur des islamistes n’est qu’un facteur parmi d’autres. Malheureusement, beaucoup ont peur d’être pris pour cible par les djihadistes s’ils parlent franchement du djihad et de ses racines théologiques. Le politiquement correct est un autre facteur. Il est plus facile et plus commode de mâcher ses mots et d’être “en sécurité” sans “offenser” qui que ce soit. Un autre facteur est l’avarice, lorsque les journalistes et les hommes politiques sont compromis par des accords financiers qui limitent l’intégrité ou déterminent le contenu de leurs reportages. Il semble également que de nombreuses personnes en position de pouvoir pensent que si elles font l’autruche, la menace ou le problème du djihad ou de l’oppression des non-musulmans par la charia disparaîtra.

Des visions du monde erronées jouent également un rôle dans ce déni. Je pense que de nombreuses personnes – au sein des gouvernements et des médias – sont aveuglées par de fausses opinions sur le monde. Ils pensent que toutes les religions sont fondamentalement identiques, que l’islam est une religion de paix, ou que “l’impérialisme occidental ou le colonialisme européen” est à l’origine de la violence ou de la réaction des musulmans au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie, etc. Ils ne semblent pas comprendre le pouvoir de la foi et l’influence de la religion sur la façon de penser et d’agir. Ils ne semblent pas comprendre le pouvoir de la foi et l’influence de la religion sur la façon de penser et d’agir. Ils ne comprennent pas l’islam ou sont dans le déni de ses enseignements. Mais ce n’est pas sorcier : Au vu de ses écritures et de son histoire mondiale, il est évident que l’islam a persécuté toutes les autres religions.

Le déni est au cœur du problème. Cependant, le déni n’a aucun impact sur la vérité. Et la vérité, c’est que les chrétiens sont aujourd’hui la communauté la plus persécutée par les musulmans. L’islamisation menace la diversité culturelle et intellectuelle de l’humanité. Il s’agit d’un problème grave. Elle ne peut être ignorée. L’avenir de l’Europe et de la chrétienté dans le monde est en jeu.
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Macron termine de liquider nos institutions – Le Zoom – Alain Le Bihan – TVL

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Le quinquennat d’Emmanuel Macron aura été marqué par des crises sociales, économiques et politiques (Gilets Jaunes, Covid…) d’une ampleur rarement observée au cours de la Vème République. Quelle est la part de responsabilité du président dans ces différents épisodes ? Quels sont les scandales connus ou méconnus dont il s’est rendu coupable ? Dans le bilan sans concession qui vous est proposé dans son ouvrage “Macron, le grand liquidateur”, Alain Le Bihan répond à ces interrogations, avec un argumentaire solide et précis. Ne s’arrêtant pas à une nécessaire critique, il propose aussi des pistes concrètes pour restaurer la France après cinq années destructrices.

2020 : Seulement 2% des hospitalisations et 5% des réas étaient liées au Covid !

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« Nous renonçons à la Françafrique. Refusons la France africaine. »

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Il faut rendre à César ce qui est à César et à Yahvé ce qui est à Yahvé.

Éric Zemmour a prononcé un discours hier dans lequel il a dénoncé le tropisme africain qui guide la politique extérieure française depuis 150 ans.

Je dois dire que c’est un bon discours.

D.P.

USA : débordé par l’immigration, le maire de New York tire la sonnette d’alarme

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En un an et demi, ce ne sont pas moins de 110.000 migrants qui ont mis pied à terre à New York. Le cosmopolitisme est l’essence même de cette ville : son right to shelter (ou droit à l’asile) contraint la ville à loger et nourrir quiconque franchit ses frontières, quel que soit son statut, depuis les années 1970. Pourtant, cette habitude ancienne semble désormais buter sur la mosaïque culturelle. « La crise migratoire va détruire New York »s’alarmait ainsi Eric Adams, le maire de New York, le 7 septembre dernier.

Des chiffres éloquents

Avec l’American dream, faire un pas sur le sol américain suffit à amorcer une vie meilleure. Mais les ressources des États américains, même démocrates, ne suffisent pas à concrétiser tant de rêves. En 2023, selon le maire de New York, ce n’est pas moins d’1,45 milliard de dollars qui a été consacré à cet accueil, soit 4 % du budget de la ville qui abrite 8,5 millions d’âmes. Sur trois ans, ce serait un total de 12 milliards de dollars que la ville dépenserait pour faire face à cette crise migratoire. La ville de New York, si grande soit-elle, ne peut assumer une telle dépense sans conséquences. Les migrants économiques sont essentiellement des demandeurs d’asile d’Amérique latine franchissant la frontière mexicaine bien plus aisément depuis le début du mandat du démocrate Joe Biden. Récemment se sont joints à ces cortèges des réfugiés du Sénégal, de la Mauritanie ou des pays voisins. Ils ont, pour beaucoup, été renvoyés vers les États démocrates par des gouverneurs républicains qui leur affrètent bus et avions.

À ce sujet — Islam : le muezzin sonnera librement à… New York !

Le maire de l’aile droite du Parti démocrate

Eric Adams n’est pas le prototype de l’élu de droite conservateur… Il incarne l’histoire migratoire de la ville. Abandonnant le Parti républicain en 2001, cet Afro-Américain est devenu démocrate. Ancien policier, il fonde une association de défense de la communauté afro-américaine contre les violences racistes systémiques, plaidant pour une meilleure interaction entre cette communauté et le service de la police de la ville de New York : « 100 Blacks in law enforcement who care » (« 100 Noirs dans les forces de l’ordre qui s’en soucient »). Le 29 août 2023, il a donné publiquement aux imams de New York l’autorisation de lancer leur appel à la prière les vendredis midi et durant le ramadan du haut des quelque deux cent soixante quinze minarets qui émaillent la mégapole, sans demande préalable.

Pourtant, c’est ce dont l’a accusé la « Coalition for the homeless » (Coalition pour les sans-abri), suite à son appel à l’aide, face au flux tendu et incontrôlable d’arrivées clandestines : « Ce discours dangereux est quelque chose qu’on attendrait de la part d’un homme politique d’extrême droite », a lancé l’organisme. Le réalisme est d’extrême droite… Réaliser que la ville accueille au-delà de ses ressources est aussi d’extrême droite. Mais voilà, le souci premier du maire ex-policier, c’est la sécurité. La ville n’a plus suffisamment de place pour accueillir les migrants : ils dorment sur des cartons et forment des files d’attente interminables devant les hôtels susceptibles de les recevoir. Factuel, Eric Adams déclare que les rues de New York ne peuvent plus recevoir davantage de demandeurs d’asile, que les caisses de la ville ne pourront plus assumer longtemps leur subsistance, que cette crise doit être endiguée au risque de tout emporter sur son passage. De quoi courroucer tout rouge tous les adeptes de démagogie hors-sol.

Raphaelle Claisse, Boulevard Voltaire

Enquête à charge contre le Puy du Fou : Philippe de Villiers porte plainte

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« Ça fourmille de mensonges. » Auprès de BV, maître Gilles-William Goldnadel confirme l’intention de Philippe de Villiers de porter plainte pour négation du génocide vendéen contre France 2, après la diffusion d’un numéro de « Complément d’enquête » consacré au Puy du Fou. Un documentaire qui cumule les allégations erronées et les jugements hâtifs à l’encontre du célèbre parc vendéen.

Fausse allégation d’enrichissement personnel

2,5 millions de visiteurs, 750 millions d’euros de chiffre d’affaires, une renommée internationale… Le Puy du Fou est, sans conteste, l’une des plus grandes réussites françaises dans l’univers du divertissement. Mais plutôt que de s’intéresser aux ressorts de ce succès, le présentateur Tristan Waleckx et ses collègues ont préféré jeter l’opprobre sur le parc historique et la famille Villiers. À commencer par le patriarche, Philippe. À demi-mot, les journalistes de France 2 insinuent que l’ancien ministre, avec l’association Puy du Fou Stratégie – « une structure un peu mystérieuse », selon eux -, s’est accaparé le Puy du Fou au détriment des bénévoles. Un montage financier qui aurait rapporté gros à Phillipe de Villiers. « Mis en garde à ce sujet » par Me Goldnadel, les équipes du film ont pris soin de retirer l’extrait accusateur du documentaire. Mais, s’ils se « sont calmés à l’image » concède l’avocat, sur le site Internet de France Info, la fausse information continue d’être véhiculée. « Une ancienne Puyfolaise [révèle que] Philippe de Villiers (qui s’est toujours vanté de ne toucher ni salaire ni dividendes) décide en 2012 de vendre au Grand Parc les scénarios des spectacles qu’il écrit lui-même. Pendant trente ans, il les avait mis gratuitement à disposition. Estimation : près de 14 millions d’euros », affirmait le site du service public jusqu’au 10 septembre. France Info a, depuis, remplacé le mot « vendre » par « cédé ».

« Faux ! », répond Philippe de Villiers. Citant une lettre signée par deux commissaires aux comptes, il rappelle que « les scénarii des spectacles apportés par l’association Puy du Fou Stratégie n’ont jamais fait l’objet de versement au titre des droits d’auteur ». Autrement dit, Philippe de Villiers a fait don de son œuvre au Puy du Fou.

D’autre part, comme indiqué publiquement sur le site Internet du Puy du Fou, cette association Puy du Fou Stratégie – qui protège les scénarii et créations du parc – permet la « sanctuarisation de la propriété intellectuelle et physique » afin d’éviter « toute convoitise ». Rien de bien mystérieux, en somme…

À ce sujet — France 2 au Puy du Fou : un procès creux et bas de plafond

Accusation de travail dissimulé

Bien parties pour ternir l’image du Puy du Fou, les équipes de « Complément d’enquête » ne s’arrêtent pas là. Sur la base d’un reportage en caméra cachée, elles accusent le parc vendéen de recourir au « travail dissimulé ». En cause, les quelque 4.150 bénévoles qui œuvrent sur scène et en coulisses au bon déroulement de la Cinéscénie, pièce maîtresse de l’offre du Puy du Fou. Pour les acteurs, France 2 finit par admettre que le Puy du Fou, grâce à un rescrit de 2018, bénéficie de l’autorisation de faire appel à une armée de bénévoles. Mais qu’en est-il des volontaires affectés à la gestion des parkings ou à l’accueil du public ? Tristan Waleckx en est persuadé : le Puy du Fou aurait recours au travail illégal. Et pourtant, il est courant que des associations ou des festivals fassent appel à des bénévoles pour accomplir ces tâches. Les Jeux olympiques de Paris 2024 cherchent ainsi 45.000 volontaires pour accueillir les supporters. Les journalistes de France 2 n’y trouvent rien à redire. « Mais comme c’est le Puy du Fou, ils regardent ça avec une suspicion idéologique, dénonce Me Goldnadel. Ils sont en réalité incapables de comprendre le dévouement désintéressé pour une œuvre. » Ainsi, n’en déplaise à France Télévisions, le Puy du Fou est « une œuvre humaine, irriguée par l’esprit du bénévolat », comme le dit le patron opérationnel du Puy du Fou, Nicolas de Villiers.

Vient surtout, bien sûr, l’accusation idéologique. Pour « Complément d’enquête », le Puy du Fou est « le parc le plus politique de France ». Une allégation étayée par l’intervention d’un historien, Guillaume Mazeau, auteur par le passé de plusieurs articles hostiles au parc vendéen. Entre autres, les journalistes de France 2 accusent le parc de défendre la thèse d’un génocide vendéen. Pourtant, le mot « génocide » n’est prononcé dans aucun spectacle du parc. Pour Nicolas de Villiers, le Puy du Fou est avant tout « une œuvre artistique » qui n’a pas vocation à trancher un débat historique.

Enfin, les équipes de France 2 finissent par accuser – toujours au conditionnel – le parc de bénéficier d’un traitement de faveur en ce qui concerne l’aménagement urbain. Autoroutes, plan local d’urbanisme (PLU), le Puy du Fou profiterait des bonnes grâces de bénévoles infiltrés dans les institutions locales. En réalité, aucune décision concernant l’aménagement de la Communauté de communes des Herbiers (Vendée) n’est prise sans validation ou vote. D’autre part, si le parc a « un appétit foncier », c’est surtout parce qu’il connaît un vrai succès qui permet de dynamiser la région et de créer des emplois.

Au vu du budget, France 2 aurait eu les moyens d’une belle enquête sur les recettes du plus éclatant succès français dans ce secteur, de ses fondations, de son esprit et de sa croissance à l’international, sans subventions. C’est sans doute trop demander à l’audiovisuel public financé par nos impôts…

Clémence de Longraye, Boulevard Voltaire

Rugby : désordres, violences et aveuglement du pouvoir, encore…

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Dans un stade archi-comble, houleux, sifflant et applaudissant à la fois, le Président Macron avait prévenu, lors de son mot introductif, ce vendredi avant le match de rugby France-Nouvelle-Zélande : « La planète connaissait notre French flair ; cette année, en 2023, nous allons montrer notre French share, notre art du partage, de la convivialité et de la fraternité. »

Message reçu cinq sur cinq dans nos banlieues. Selon le ministre de l’Intérieur, les forces de l’ordre ont procédé, vendredi, jour du match France-Nouvelle-Zélande, à 33 arrestations en Île-de-France. Gérald Darmanin s’en félicite, bien sûr, pour montrer qu’il a retenu la leçon du fiasco sécuritaire au même Stade de France, lors de la finale de la Ligue des champions en mai 2022.

Selon Valeurs actuelles, ces arrestations sont dues essentiellement à des faits de vols et violences, dont 22 au Stade de France. Pas moins de 24 individus ont été gardés à vue à Paris et en Seine-Saint-Denis, vendredi soir.

La presse anglaise évoque le « chaos »

Dans la nuit du dimanche 10 au lundi 11, une supportrice irlandaise de 37 ans est violée dans la rue, un peu après minuit, alors qu’elle rejoint l’appartement qu’elle a loué pour l’occasion. La victime a été transférée au CHU de Bordeaux tandis que ses trois agresseurs sont toujours recherchés.

Après le match Angleterre-Argentine, ce samedi 9 septembre à Marseille, la presse britannique décrit « des scènes de chaos dans la file d’attente » avant le match à l’extérieur du Stade Vélodrome, tandis que des milliers de spectateurs tentaient encore d’entrer à quelques minutes du coup d’envoi. « Le chaos dans les files d’attente voit des centaines de supporters rater le début du match Angleterre-Argentine »s’agace The Guardian, comme le relève le précieux site Fdesouche.

Le Daily Mail titre sur le même ton : « Chaos pour des milliers de fans de rugby anglais et argentins alors qu’ils font face à des bousculades et à de longues files d’attente pour entrer dans le Stade Vélodrome de Marseille avant le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby. » Le très sérieux Times indique que « des centaines de supporters manquent le coup d’envoi à Marseille », précisant que « les parents des joueurs anglais feraient partie des personnes retardées »Selon le Telegraph« World Rugby a confirmé qu’elle enquêterait après que les supporters anglais ont manqué le début du match d’ouverture de la Coupe du monde de rugby contre l’Argentine ».

De quoi, c’est certain, apprécier « notre art du partage, de la convivialité et de la fraternité », comme dit Macron. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets : l’idéologie du pouvoir bute sur la réalité d’une immigration que la France refuse obstinément de voir et donc de gérer depuis des décennies. Pour intégrer nos quartiers et leurs populations venues d’ailleurs, la France a choisi de construire le Stade de France au milieu d’eux, à Saint-Denis. Sans tenir compte du risque couru pour la sécurité des spectateurs et des spectatrices.

Aveuglement

Des milliards d’euros déversés dans la politique de la ville plus tard, la réalité de nos banlieues éclate à la face du monde lors des émeutes de 2005, puis à l’occasion de la finale de la Coupe des champions en mai dernier : la France n’est plus un pays sûr, même à quelques minutes de l’Élysée et de la mairie de Paris. Le bandeau bien serré sur les yeux, le ministre de l’Intérieur accuse alors… les Anglais. D’innombrables faits divers sordides et meurtres en banlieue, une révolte destructrice suivant le décès de Nahel (coût : 730 millions d’euros aux frais des assurés français) obligeant le monarque anglais à différer sa visite, une polémique sur l’abaya suivant une polémique sur le burkini : rien n’y fait.

La ligne politique de la Macronie n’a pas changé d’un iota. L’immigration enregistre des chiffres record, les reconduites à la frontière n’ont jamais été aussi basses. Gérald Darmanin envoie de touchants tweets d’autosatisfaction. Et Emmanuel Macron vante « notre art du partage ».

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire