Certaines statistiques sonnent comme des gifles pour nos gouvernants européistes et mondialistes, toujours si certains de la supériorité de leur politique. Ainsi de la révision des perspectives économiques du Royaume-Uni. Le Monde, peu suspect d’excessive sympathie pour le Brexit, est bien obligé de le reconnaître : « L’économie britannique (est) finalement nettement plus solide qu’annoncé », annonçait le quotidien du soir sur son site le 4 septembre. Les Echos titrait aussi le 1er septembre : « La révision des chiffres du PIB (Produit intérieur brut) place le Royaume-Uni parmi les meilleurs élèves en Europe ».
Le redressement du voisin anglais s’annonce spectaculaire. « Au lieu du bonnet d’âne, l’économie britannique pourrait finalement se voir décerner des lauriers pour la rapidité avec laquelle elle s’est relevée du Covid en 2021 », écrit Les Echos. Selon les nouveaux chiffres du Bureau de la statistique nationale britannique (ONS), à fin 2021, le PIB du Royaume-Uni était de 0,6 % supérieur à son niveau d’avant-pandémie, et non inférieur de 1,2 % à ce même niveau. « L’économie britannique se serait ainsi placée parmi les plus performantes au sein des pays développés, contredisant le qualificatif
“d’homme malade de l’Europe », couramment véhiculé depuis le Covid et le Brexit », admet le quotidien économique et financier français.
Evidemment, le ministre des finances anglais Jeremy Hunt, qui n’a pas eu que des bonnes nouvelles à annoncer ces derniers temps, triomphe : « Le fait que le Royaume-Uni se soit redressé de la pandémie bien plus rapidement que ce qu’on pensait donne tort à ceux qui sont déterminés à dénigrer l’économie britannique », a-t-il écrit sur X (ex-Twitter). Une pierre dans le jardin des défenseurs aveugles de l’Europe de Bruxelles, les macronistes français, leur chef en tête.
Ces chiffres récents devraient inciter nos européistes à la plus grande prudence, voire à une humilité de grand pénitent. Car que n’a-t-on entendu jusqu’à aujourd’hui de ce côté-ci du Channel sur la folie autodestructrice et la stupidité ontologique de nos voisins anglais, endormis, bernés, trompés, ruinés, abêtis et envoyés dans le mur par les sirènes fatales des épouvantables « populistes » du Brexit. Inutile de rappeler les milliers de titres de presse annonçant la ruine du système anglais à court terme. En décembre 2020, au moment où le Royaume-Uni quitte effectivement l’UE, une dépêche Reuters résume la pensée de la classe dominante en France : « Les opposants au divorce avec l’UE y voient une sottise qui va affaiblir l’Occident, torpiller ce qui reste de l’influence du Royaume-Uni sur la scène internationale, nuire à l’économie britannique et, au final, laisser simplement un groupe d’îles moins cosmopolite », résume Reuters. En France, les mondialistes pleurnichent bruyamment. Le ministre Clément Beaune, alors secrétaire d’Etat aux affaires européennes, parlait d’un jour à la fois « historique et triste » : « Le Brexit doit nous enseigner un certain nombre de leçons, d’abord sur les mensonges qui ont été proférés, et on verra que ce qui a été promis – une sorte de liberté totale, d’absence de contrainte, de rayonnement – (…) n’arrivera pas », tranchait ce grand visionnaire qui en rajoutait une louche à l’antenne de LCI : « Avec le Brexit, je crois que c’est le Royaume-Uni qui se punit lui-même ».
Réveils douloureux
Passons sur l’incroyable mépris de la démocratie de la part du personnage, les Britanniques ayant voté clairement… Un bond du PIB ? Voilà une punition qui arrangerait bien les Français ! Moins de trois ans après le départ effectif du Royaume-Uni de l’UE, les grands prophètes et donneurs de leçons apparaissent plus proches du bonnet d’âne que du prix de la prévision économique. Evidemment, tout ne va pas bien au Royaume-Uni aux prises avec une immigration folle, entre autres. Une hirondelle ne fait pas le printemps et il est encore tôt pour tirer des conclusions définitives de l’évolution post-Brexit. Mais les éternels distributeurs de mépris à Bruxelles et en France, formidablement représentés par le camp macroniste, si rapides à pincer le nez envers une monarchie (pouah !), europhobe (horreur !), risquent d’avoir demain des réveils douloureux.
Venu d’un pays qui s’apprête à donner un sérieux tour de vis à sa politique migratoire, Charles III arrivera donc en France ce 20 septembre après un report honteux de son voyage pour cause de chienlit dans nos banlieues. Pas de quoi pavoiser et, pourtant, l’Europe anti-nationale reste la seule idée forte, invariable, d’Emmanuel Macron.
Manuel Valls, souvenez vous. C’est notre ancien Premier ministre, ayant quitté la France en claquant la porte, et qui avait cru pouvoir se refaire une santé politique en Espagne. Vous connaissez la suite, un fiasco. De retour en France, il tente désespérément d’exister en rêvant d’un retour en politique, comme beaucoup d’autres politiciens mis sur la touche prématurément, incapables de se résigner à vivre loin du pouvoir.
Dans une tribune du Figaro, Manuel Valls s’en prend au discours de Nicolas Sarkozy, lequel souhaite une sortie du conflit en décrétant la neutralité de l’Ukraine, qui n’a pas vocation à intégrer l’Otan ou l’UE, et en statuant sur le sort de la Crimée par voie référendaire.
En dénonçant la sage position de Nicolas Sarkozy, Valls reprend le récent discours de Jospin, en bon petit soldat de l’Otan.
Ce qui est frappant dans les propos de Manuel Valls, c’est la pauvreté de ses arguments, rabâchant une fois de plus le narratif otanien avec la mauvaise foi la plus renversante. C’est très simple : toutes les causes réelles qui ont poussé Poutine à lancer son offensive sont évacuées, ne subsistant que les mensonges et les faux procès à l’encontre du Tsar.
Qu’un ex-Premier ministre ose étaler autant de contre-vérités en prétendant éclairer le lecteur laisse pantois.
Ou bien Valls ment sciemment en véhiculant le discours otanien, ou bien il ne connait rien au dossier ukrainien. Dans les deux cas, il n’est pas crédible. Il est vrai que contredire Washington n’est pas très porteur quand on aspire à un retour aux affaires. Sa tribune n’est qu’un tissu de niaiseries sans intérêt et un monument d’hypocrisie.
– Pas un mot sur l’élargissement de l’Otan, passée de 16 membres en 1990 à 31 aujourd’hui, alors que le Pacte de Varsovie a été dissous dès 1991. Qui menace qui ?
– Pas un mot sur le deal entre Gorbatchev et les États-Unis : “oui à la réunification allemande, à condition qu’il n’y ait pas d’élargissement de l’Otan à l’Est”
– Pas un mot sur le coup d’État de la CIA en 2014, pour renverser le gouvernement prorusse en place à Kiev
– Pas un mot sur le non-respect des accords de Minsk de 2015, qui prévoyaient l’autonomie du Donbass
– Pas un mot sur la guerre du Donbass, qui a fait 14 000 morts en huit ans et qui a martyrisé les populations russophones des républiques séparatistes
– Pas un mot sur les crimes de guerre de Kiev durant huit ans, pourtant dénoncés par Amnesty International, par Human Right Watch, par la Croix Rouge et par l’ONU
– Pas un mot sur l’odieuse agression de l’Otan contre Belgrade en 1999 et le dépeçage de la Serbie en l’amputant du Kosovo en 2008
– Pas un mot sur les mensonges d’État des Occidentaux pour déclencher leurs guerres injustes (armes de destruction massive imaginaires en Irak, faux génocide au Kosovo, etc.)
– Pas un mot sur la présence d’unités nazies dans l’armée ukrainienne, alors que Kiev assume pleinement cette réalité
– Pas un mot sur le régime mafieux et corrompu de Zelensky, qui détourne une partie des aides occidentales et revend les armes de l’Otan, qu’on retrouve sur le darknet
– Pas un mot sur les innombrables demandes de Poutine, réclamant des garanties de sécurité pour l’Europe, toutes rejetées avec mépris par Washington
– Pas un mot sur l’offensive contre le Donbass, que Kiev avait programmée pour mars 2022, avec une armée équipée, formée et conseillée par l’Otan
– Pas un mot sur l’appel au secours des populations du Donbass, réclamant d’urgence la protection de la Russie
– Pas un mot sur la mise au ban de l’humanité des athlètes russes, des artistes russes, de la culture et de la science russes, qui nous ont tant apporté.
Cet acharnement contre le peuple russe fait des Occidentaux des barbares, au même rang que les talibans dynamitant les Bouddhas géants de Bâmiyân ou les jihadistes détruisant les vestiges de Palmyre. Une infamie impardonnable qui montre combien les Américains, mais aussi leurs valets, ont la haine des Russes.
Comment être crédible en évacuant toutes les causes réelles de cette guerre et en faisant de Poutine l’unique agresseur ? Voilà tout ce que Manuel Valls a mis sous le tapis, en prétendant “éclairer l’opinion”. C’est cela le discours otanien, c’est cela la morale occidentale, qui prétend défendre la démocratie après avoir fomenté un coup d’État pour placer un régime antirusse à Kiev.
La neutralité de l’Ukraine est la condition essentielle pour assurer la paix en Europe. Poutine ne veut pas de missiles à ses frontières, tout comme John Kennedy ne voulait pas de fusées russes à Cuba en 1962. Est-ce si difficile à comprendre ?
Chacun sait que les Américains ont toujours menti et que si l’Ukraine intègre l’Otan, des armes nucléaires américaines y seront aussitôt stationnées, parce que l’Amérique a la haine des Russes et n’a jamais accepté la fin de la guerre froide.
Non monsieur Valls, Poutine n’a jamais voulu s’emparer de l’Ukraine. Il voulait renverser le régime antirusse mis en place à Kiev par la CIA en 2014. En revanche, il est clair que l’Amérique dominatrice rêve de disloquer la Fédération de Russie pour mieux la spolier de ses immenses richesses. Sinon, comment expliquer que l’Otan s’est élargie de 16 à 31 membres, alors que les Russes ont dissous le Pacte de Varsovie ? Washington n’a jamais voulu de cette Europe de l’Atlantique à l’Oural si chère au général de Gaulle.
En France, tous ceux qui se réfèrent au gaullisme sont des imposteurs. En soutenant l’Ukraine, ils montrent leur vrai visage d’atlantistes intégristes. Ce sont en fait les pires ennemis du gaullisme. Ils ont d’ailleurs saccagé l’héritage des Trente Glorieuses légué par le Général.
L’annexion de la Crimée en 2014, c’est la légitime réponse de Poutine aux Américains, qui ont dépecé la Serbie en 2008, alliée des Russes. Mais à l’époque, Poutine n’avait pas encore reconstruit son armée pour voler au secours de Belgrade.
C’est l’Otan qui a “violé de manière flagrante la souveraineté d’un État indépendant en Europe”, en décrétant l’indépendance du Kosovo de façon unilatérale et au mépris du droit international. Poutine, quant à lui, n’a fait que récupérer la Crimée historiquement russe.
Oui, monsieur Valls, la guerre sème la mort, apporte son lot d’atrocités et de souffrances, avec des conséquences humaines, politiques et économiques dévastatrices. Mais à qui la faute ? Cette guerre était largement évitable :
– si les Occidentaux avaient respecté et appliqué les accords de Minsk, au lieu de persécuter les populations du Donbass
– si Washington avait écouté Poutine, qui réclamait des garanties de sécurité en Europe
Mais l’Otan voulait la guerre, croyant ne faire qu’une bouchée de l’Ours russe en l’asphyxiant économiquement mais en sous-estimant tragiquement la puissance de l’armée russe. Rien ne s’est déroulé comme prévu.
Votre position d’intensifier l’escalade, “en livrant munitions, armes de précision à longue portée et d’avions de combat”, prouve que vous ne savez pas de quoi vous parlez et que vous ignorez totalement le risque d’un embrasement.
Pour en ex-Premier ministre, cela fait léger.
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi Washington n’envoyait pas ses propres légions en Ukraine ? Vous ne vous êtes jamais interrogé sur la suprématie de l’armée russe en armes nucléaires et surtout en armes hypersoniques ? Poutine a mis vingt ans pour reconstruire son armée tandis que nous détruisions la nôtre. Mais aujourd’hui, les Russes ont vingt ans d’avance sur les Occidentaux.
C’est pour cette raison que Biden sacrifie le peuple ukrainien.
Vous êtes un va-t-en-guerre qui semble ignorer que la France ne tiendrait que trois jours dans une guerre de haute intensité. Avec ses 200 chars Leclerc, ses 200 Rafale (qui ne sont pas tous opérationnels) et ses maigres munitions, notre armée est squelettique après plus de trente années passées à récolter les dividendes de la paix. Notre sort serait réglé encore plus vite qu’en 1940.
Vous semblez ignorer également que la contre-offensive ukrainienne a échoué, malgré le sacrifice de 66 000 soldats morts aux ordres de Biden. Kiev est en train de perdre sa troisième armée et ni les avions, ni les missiles longue portée que vous espérez, ne changeront la donne. Aujourd’hui, ce sont 820 soldats tués au combat et 980 blessés que Kiev a perdus. Faut-il s’obstiner ?
N’avez vous pas compris que Poutine a construit en vingt ans la meilleure armée du monde avec l’industrie de l’armement la plus performante qui soit et surtout avec les meilleurs ingénieurs ? Personne ne peut vaincre les Russes et certainement pas les Américains, qui cumulent les échecs avec leurs essais hypersoniques, l’arme invincible des Russes, capable de d’arriver à mach 10 sur un bunker enterré à 100 m de profondeur ou de couler un porte-avions comme une coquille de noix.
J’ose espérer que vous ne croyez pas à la fable otanienne de la reconquête. En trois mois, les Russes ont avancé dans le secteur de Kharkov, tandis que les Ukrainiens ont “repris” 250 km2 sur les 120 000 km2 gagnés par Moscou. Le gain territorial des Ukrainiens est donc de 0,2% pour 66 000 soldats tués ! Difficile de trouver bilan plus sanglant. Soit 260 morts par kilomètre carré gagné ! Et vous souhaitez continuer ?
Pour conclure, c’est à cause d’irresponsables comme vous que le peuple ukrainien est saigné. Vous prêchez la guerre contre la Russie, confortablement installé chez vous, sans prendre le moindre risque, tout comme Biden et ses valets européens.
Mais qui assumera la responsabilité des 400 ou 500 000 morts ukrainiens, sacrifiés aux seuls intérêts américains et finalement morts pour rien, puisque Poutine ne peut que gagner cette guerre ? Serez vous comptable des centaines de milliers de morts, de veuves et d’orphelins, sacrifiés sur l’autel des délires otaniens ? Non, bien sûr. Tous les leaders occidentaux se laveront les mains de la tragédie ukrainienne provoquée et entretenue par Washington.
En incitant à l’escalade, en entretenant le mythe d’une défaite russe, vous prolongez l’hécatombe et l’agonie de l’Ukraine. Kiev perd 20 000 soldats chaque mois, qui sont tués au combat et on dénombre encore plus de blessés. N’est-ce pas suffisant ? Vous faut-il toujours plus de sang ukrainien par soumission à Washington et aux fous furieux du Pentagone ? Jamais Poutine ne reculera et il est impossible de vaincre la Russie, il serait temps de le reconnaître avant que tout devienne incontrôlable.
Cette guerre, une fois de plus, a été voulue et orchestrée par les Etats-Unis depuis des années. Ils attisent les braises en se gardant bien d’évoquer les véritables causes de la guerre qui remontent à 1990. Une guerre alimentée par des mensonges éhontés, dont les américains sont coutumiers et que les lâches Européens n’osent pas dénoncer.
Mais les Russes qu’on diabolise injustement, savent très bien que ce ne sont pas les mensonges qui font les victoires. Et une fois la paix revenue, les esprits étant calmés, la Russie sera toujours en Europe et saura choisir ses amis.
Jamais de Gaulle n’aurait trahi nos amis russes par soumission à Washington. C’est son petit-fils Pierre de Gaulle qui est dans le vrai, en défendant l’héritage de son grand-père. Mais il est bien seul. Macron et ceux qui partagent sa position sur l’Ukraine, seront dans le camp des perdants.
Quel ratage historique, alors que la France avait un rôle majeur à jouer en oeuvrant pour la paix et en s’opposant à la livraison d’armes qui tuent des Russes, nos alliés de 14-18 et de 1945, qui nous ont délivrés de la barbarie nazie. Combien de victimes, militaires ou civiles, ont fait nos canons Caesar dans le Donbass ?
Et Manuel Valls veut que ça continue ! Je suppose qu’il n’a jamais entendu parler de l’épopée du Normandie-Niémen, quand des pilotes français combattaient l’Allemagne nazie aux côtés des pilotes russes sur des Yak-3.
Mais visiblement, Valls semble ignorer tout ce qui nous lie aux Russes et tout ce que nous leur devons. Et s’il croit que l’Amérique nous veut du bien, il se trompe lourdement. Les Américains n’ont pas d’amis. Ils ont des alliés qu’ils n’hésitent pas à poignarder dans le dos sans aucun état d’âme, comme ils viennent de le faire avec la France, en torpillant notre méga contrat des sous-marins australiens.
Ce coup de poignard méritait une sortie de l’Otan, mais Macron s’est couché misérablement.
18/06/2010 – PARIS – FRANCE Manifestants lors de l’apéro géant saucisson pinard, Avenue des Champs-Élysées, organisé à l’occasion des 70 ans de l’Appel du 18 Juin
Jean Dujardin subit la critique de l’ensemble de la gauche. Il a osé faire une cérémonie d’ouverture franchouillarde, où on met en avant les traditions françaises, le terroir, le vrai vivre-ensemble, l’amour de la gastronomie, de notre mode de vie, de nos métiers d’antan.
On croirait entendre tout ce que nous avons entendu quand nous avons organisé l’apéro saucisson pinard, le 18 juin 2010.
On comprend encore mieux pourquoi la gauche ne veut plus de porc dans les cantines, et veut imposer plein de clandestins dans ces campagnes célébrées par Dujardin : parce qu’elle déteste notre pays, veut remplacer les Français par des Africains, qui deviendront français et voteront pour Mélenchon et ses collabos.
Que ceux qui n’ont pas encore compris cela retirent les peaux de saucisson qu’ils ont devant les yeux…
++ WEBTUBE :La France ça ressemble de plus en plus à un pays du tiers monde. On n’arrive plus à organiser aucun évènement correctement. Ca sent mauvais pour les JO de 2024.
“J’ai cru mourir”, affirme un supporter du XV de la Rose au “Mail Sport”.
La presse anglaise tire à boulets rouges dimanche 10 septembre sur l’organisation de la Coupe du monde de rugby en France après les scènes de “chaos” rencontrées à l’extérieur du stade Vélodrome de Marseille avant le match entre l’Angleterre et l’Argentine samedi soir. Différentes vidéos font le tour des réseaux sociaux. On y voit des milliers de fans bloqués à l’extérieur du stade à quelques dizaines de minutes du coup d’envoi.
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) September 10, 2023
Le Guardian parle de scènes “de chaos dans la file d’attente”. Le Daily Mail a assisté à des “scènes de bousculade” avant les palpations de sécurité. “J’ai cru mourir”, affirme un supporter du XV de la Rose. Le Sunday Times et le Telegraph concluent en expliquant que “des centaines de supporters ont raté le coup d’envoi”. […]
Au moment de se rendre au Vélodrome ce samedi soir, les conditions d’accès étaient cependant difficiles. Et pour cause : arrivés tard et tous convaincus qu’il fallait entrer par le parvis du Rond-Point du Prado, une foule immense s’est massée devant le stade, empêchant certains supporters d’assister au coup d’envoi fixé à 21 heures.[…]
La France est prête à « intervenir » pour venir en aide au Maroc, touché par un tremblement de terre meurtrier qui a fait au moins 2 000 morts, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron. « Nous avons mobilisé l’ensemble des équipes techniques et de sécurité pour pouvoir intervenir quand les autorités du Maroc le jugeront utile », a dit le chef d’État à l’issue du sommet du G20 à New Delhi, qualifiant le séisme de « tragédie qui nous touche tous ».
À ce stade, l’aide de la France n’a toujours pas été acceptée 36 heures après le séisme, nous confirme-t-on de source diplomatique. Invitée sur BFMTV, la porte-parole du Quai d’Orsay assure qu’il y a eu des discussions, mais que « le Maroc n’a pas formulé de demande d’aide internationale à ce stade » à tous les pays. Rabat a tout de même officiellement fait une demande d’assistance à l’Espagne ce dimanche matin.
Jean-Luc Morandini était à Melun pour rencontrer les derniers Français de la startup nation.
À un moment de l’émission, au cinquième étage d’une tour HLM, son équipe tombe par hasard sur une dame âgée de 84 ans qui vit recluse avec son mari de 86 ans dans un appartement miteux. On apprend qu’elle est égyptologue, qu’elle travaille toujours et qu’elle a été dégagée de son logement à Paris pour accueillir les réfugiés de Zelensky.
À présent, elle vit entourée des difficultés causées par les réseaux sociaux. Trois « noirs » l’ont même agressée dans les escaliers parce qu’Elon Musk laisse l’extrême-droite tenir des discours de haine sur Twitter.
Jean Messiha se rebiffe. L’homme qui a monté la cagnotte destinée à la famille du policier, devenue un phénomène de société, appelle à soutenir les forces de l’ordre dans une grande manifestation le 30 septembre à Paris. « Une écrasante majorité des Français soutient les forces de l’ordre », martèle-t-il. Lucide, remonté, jamais avare de phrases choc, Jean Messiha évoque les élections européennes, les stratégies des partis et la sienne pour la France. Sans oublier l’essentiel : « Quand ils nous parlent d’Europe, c’est pour en finir avec la France », lance-t-il. Et sans ménager le pouvoir pris en flagrant délit d’incohérence sur l’abaya. « Comment chaque année voulez vous faire entrer en France 500.000 personnes légales et illégales dont une grande majorité est musulmane pour venir ensuite en aval regretter que les musulmans soient ce qu’ils sont, c’est-à-dire musulmans ? », demande-t-il. Le puncheur Messiha est monté sur le ring et n’est pas prêt d’en descendre.
Bruno Le Maire a prononcé un discours de rentrée devant les acteurs économiques, à Annecy, le 24 août dernier. Il dit que la France est un pays exceptionnel et formidable. D’accord. Et puis que la mobilisation générale doit être décrétée afin que tout le monde bénéficie de la nouvelle prospérité créée. Très bien. Cela signifie que l’État va « continuer de se désendetter » – parfait – et que la « simplification administrative » dont bénéficient les entreprises va s’intensifier. Impeccable. L’État « va continuer de réduire ses dépenses » – merveilleux – et les partenaires sociaux vont être mobilisés pour « renforcer la réalité de l’actionnariat salarié dans l’entreprise ». Bon. Enfin, le nucléaire doit permettre d’assurer la « décarbonation de l’industrie française à horizon 2040 ». Mouais… Tout ça pour quoi ? Protéger le modèle social français, issu de l’héritage de la Résistance. Et par quel moyen ? Protéger les compétences et le patrimoine national, et accentuer la formation.
Ce genre de discours nous laisse l’intelligence pâteuse. Il serait parfait si on n’acquérait pas, discours après discours, la conviction furieuse que les membres du gouvernement ne vivent pas dans la même France que nous, qu’ils parlent d’une exoplanète. Quand l’Etat macronien a-t-il seulement essayé de réduire la dette et de diminuer la dépense publique, alors que son montant est passé de deux mille à trois mille milliards en six ans ? Comment prétendre que les formalités administratives qui pèsent sur les entreprises ont été simplifiées alors que, par exemple, la loi « zéro artificialisation » empêche purement et simplement l’implantation de nouvelles activités ? Peut-on dire sans plaisanter que les impôts continuent de diminuer alors que nous subissons désormais le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé du monde (à l’exception notable de Cuba et de la Corée du Nord, évidemment) ? Peut-on oublier la faillite de notre commerce extérieur dont la balance bat des records de déficit presque sans discontinuer ? Comment peut-on mépriser les Français au point d’affirmer que les prix du gaz et de l’électricité « n’ont pas explosé » quand chacun peut voir les conséquences désastreuses d’une multiplication par dix et plus du prix de l’énergie pour de nombreuses entreprises ? Y a-t-il quelqu’un d’autre que notre ministre qui croit que l’inflation en France est contenue, ignorant que, par exemple, les produits alimentaires de base (huile, sucre, farine) ont connu des augmentations supérieures à plus de 10 % en moyenne, chacune, ces deux dernières années ?
Mais il y a plus. Bruno Le Maire veut protéger notre modèle social, mais sans essayer de contenir les pouvoirs de Bruxelles et de la renvoyer dans ses vingt-deux mètres à chaque fois que ce serait utile. Il ne comprend pas, et le reste du gouvernement non plus, que l’immigration massive est le plus grand risque qui pèse sur notre modèle social et sa pérennité. Il continue à penser que la pseudo-réforme des retraites adoptée il y a quelques mois sauvera le régime par répartition ! Il dit la nécessité de protéger le patrimoine industriel français, mais la liste des fleurons de notre industrie qui sont passés sous contrôle étranger depuis que le macronisme est aux affaires (2015, de fait !) est interminable. Il parle de souveraineté nationale mais ne résiste à aucun des diktats mondialistes lorsque nos intérêts stratégiques nationaux sont en danger !
Pendant ce temps-là, l’économie mondiale est en transformation accélérée. Les BRICS sont en train d’organiser l’expulsion du dollar comme monnaie d’échange pour quarante pour cent du PIB mondial. Notre économie est en train de crever à petit feu de maux connus depuis belle lurette : sur-réglementation, sur-imposition, absence de vision stratégique, mépris de nos intérêts. Autant de sujets sur lesquels le ministre n’a, au fond, rien dit et s’apprête à ne rien faire.
À la fin du compte, comme dit Bossuet, « Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. » Faute d’une volonté féroce pour se démarquer des prescriptions bruxelloises iniques, et d’une bonne dose de retour au réel, rien n’y fera. Ce discours politique ne fera qu’ajouter au climat ambiant et aux mauvaises manies de notre gouvernement : un bla-bla de plus.
Tintin, le journal des 7 à 77 ans, aurait aujourd’hui… 77 ans. D’où la publication de cet épais volume de près de 400 pages, coédité par Le Lombard et Moulinsart. Lancé en Belgique en septembre 1946, cet hebdomadaire cesse sa publication en novembre 1988. En ces années lointaines, le Journal de Tintin a deux rivaux : celui de Spirou – qui existe encore –, puis Pilote. La spécificité de ces trois publications plébiscitées par la jeunesse d’alors ? Les histoires à suivre, dans la tradition des feuilletons d’autrefois. Chaque semaine, une page ou deux s’achèvent sur un insoutenable suspense et puis… et puis, il faut encore attendre sept jours pour en connaître un dénouement se concluant sur un autre rebondissement. Et ainsi de suite, jusqu’au mot « fin ».
À y bien réfléchir, cette école répétée de la patience et de la frustration aura beaucoup fait, au siècle dernier, pour l’éducation des enfants, à rebours de l’actuelle tyrannie de l’immédiateté. On notera qu’à l’époque, Pif, lui aussi disparu, joue la contre-programmation en publiant des récits complets ; faut-il y voir une première trahison sociétale de ce journal détenu par le PCF ? Ne poussons pas jusque-là le bouchon et revenons-en plutôt à la rivalité historique entretenue avec son homologue Spirou.
Spirou contre Tintin : la guerre des boutons
Dans les cours de récréation, c’est une nouvelle guerre des boutons. Tintin contre Spirou ? Un conflit inexpiable dans lequel il n’y a pas de prisonniers, comme viendra plus tard celui opposant fans des Beatles à ceux des Rolling Stones. De fait, ces deux héros ne sont pas de même nature.
Spirou est la propriété de son éditeur, Dupuis. Tintin de son créateur, Hergé. Spirou a donc pu connaître mille autre vies ; mais Tintin, non ; son père de papier ayant décidé de manière testamentaire, avant de rendre l’âme au grand scénariste et dessinateur de toutes choses, le 3 mars 1983, que sa créature ne lui survivrait pas. Voilà qui peut se comprendre, le défunt Gérard de Villiers ayant fait de même avec son épigone littéraire, le prince Malko Linge, plus connu sous l’acronyme de SAS.
A contrario, Edgar P. Jacobs, autre pilier historique du journal Tintin, permet à d’autres que lui de continuer à faire vivre Blake et Mortimer. Ce qui explique pourquoi, dans ce magnifique album censé célébrer Tintin et son journal, il y ait un absent de taille : le reporter du Petit Vingtième. Pour autant, si ce dernier n’est plus et quoique éternel célibataire, il nous a légué de nombreux enfants, tous ici mis à l’honneur.
La liste est longue, mais ne citons que les principaux : Blake et Mortimer, donc. Mais aussi Michel Vaillant, (pilote de course), Ric Hochet, (détective), Chlorophylle (lérot), Thorghal (Viking venu de l’espace), Olivier Rameau (poète à canotier), Bernard Prince et Bruno Brazil (aventuriers à cheveux blancs), Dan Cooper (aviateur), Cubitus (chien), Ringo (cow-boy), Bob et Bobette, Jo et Zette (frères et sœurs), Buddy Longway (trappeur), tous ici transportés dans de nouvelles et courtes aventures en forme d’hommage, par de plus jeunes dessinateurs. Soit une sorte de passage de témoin générationnel de fort bon aloi.
Et la question du féminisme ?
Inutile de préciser que ce recueil volumineux est un quasi sans faute ; même si, concession à la modernité oblige, il y a cet article consacré à « la longue épopée des femmes du journal Tintin », qui nous rappelle que dès les origines, la bande dessinée belge était bien moins « patriarcale » qu’on ne pourrait le croire. Il y a celles qui écrivent les histoires du Chevalier blanc, Lilian Funcken, que dessine son Fred de Mari, et une certaine Claire Bretécher, dont les premiers dessins sont publiés dès… 1965 ! Mais tout cela, depuis l’arrivée en fanfare de Yoko Ono ou Natacha dans la bande dessinée européenne, les amateurs savaient que, blondes ou brunes, les filles ne comptaient déjà pas pour des prunes.
De fort bonne tenue, cet ouvrage est évidemment à conserver en bonne place dans toute bibliothèque digne de ce nom, puisque redonnant un peu de magie là où l’on aurait pu croire que la source était tarie.
PS : à destination d’éventuels grincheux, on notera (en page 62) une scène de sexe au bord de l’explicite entre Alix, la créature du grand Jacques Martin, et une fort jolie demoiselle. Après des décennies de polémiques, nous savons enfin qu’entre ce héros emblématique et son jeune compagnon égyptien, Enak, il ne se passait rien.
« Mais à quoi ils jouent ? Comme si on pouvait faire de la petite tactique sur un sujet aussi grave. » Nous étions en novembre 2022. Marion Maréchal s’agace devant son café crème, attablée dans un bistrot de Boulogne-Billancourt. La vice-présidente de Reconquête et ancienne députée FN de Vaucluse est vent debout contre l’amendement de sa tante proposant de constitutionnaliser la loi Veil. Un moyen de limiter la casse pour le RN, un sacrilège pour celle qui fut jusqu’en 2017 la tenante de la ligne conservatrice au sein du Front national. Le lendemain, Jordan Bardella martelait : « Nous sommes des défenseurs de la loi Veil. Aucun député du RN n’est opposé au droit à l’avortement. » Sur ce clivage anodin réside une des rares différences entre ces deux représentants de la nouvelle génération de la droite. Deux représentants qui vont s’affronter jusqu’au 9 juin 2024, jour des élections européennes. Et pour cause : ce 6 septembre 2023, prenant de vitesse l’immense majorité des observateurs, É ric Zemmour et son état-major officialisaient la nomination de Marion Maréchal comme tête de liste de Reconquête aux élections européennes.
Proches et inconnus
Ne demandez pas à l’un ce qu’il pense de l’autre. Ils vous répondront tous les deux qu’ils ne se connaissent pas. Du moins, pas personnellement. Et pourtant, on les croirait de la même génération même s’il y a bien plus que huit années d’écart entre eux. Entre l’éternelle jeune retraitée et l’éternel jeune premier, de l’eau a coulé et de la bouteille a été prise.
Hasard notable, Marion Maréchal venait d’être élue députée à l’Assemblée nationale l’année même où Jordan Bardella prenait sa première carte au Front national. Il avait 17 ans, elle en avait 23. « Il faut reconnaître que son ascension a été spectaculaire », concède Marion Maréchal. La rapidité de la carrière de Jordan Bardella, qui en à peine dix ans est passé de simple militant à président du parti, aura même réussi à éclipser l’aura de celle qui est vue depuis dix ans comme l’espoir de la relève à droite.
Admirée, même fantasmée, l’ancienne députée de Vaucluse avait tout pour incarner l’espoir d’une génération née de la Manif pour tous, tiraillée entre une droite républicaine qui passait déjà pour traîtresse et un RN perçu comme trop gauchiste et qui a agi pendant des années en repoussoir à conservateurs. Un parti dans lequel Marion Maréchal n’a jamais eu l’impression de parvenir à faire exister sa ligne, pourtant majoritaire au congrès du parti de 2014.
« C’est une jeune femme talentueuse, notamment en débat. Elle dispose d’une aura chez une certaine droite conservatrice », reconnaît Pierre Meurin. Le député RN du Gard, qui a la particularité d’avoir commencé avec Éric Zemmour après avoir été pendant presque trois ans le directeur des études de l’ISSEP, l’école de Marion Maréchal, est laudateur mais nuancé : « Jordan Bardella a réussi à conquérir le cœur de cette droite-là », analyse-t-il. Un moyen de considérer la liste Reconquête comme superfétatoire. D’autant que tous, au RN, savent que Bardella est en capacité de séduire l’électorat de Zemmour et Maréchal.
« La force de l’ambition contre celle des convictions »
Cette phrase de l’eurodéputé Jérôme Rivière a le mérite de résumer l’opposition entre les deux têtes de liste. Jordan Bardella cultive, sinon revendique cet aspect militant professionnel. Il n’a qu’un baccalauréat en poche et n’a pas pris la peine de passer une licence. À quoi bon s’échiner sur chaque marche quand on peut prendre l’ascenseur Le Pen ? Surtout lorsque Marion Maréchal en descendait au même moment ! Son départ du Front national au lendemain de la défaite de 2017, concomitamment à celui de Florian Philippot, a libéré l’horizon pour Bardella. Pendant que Marion Maréchal se retirait à Lyon, Jordan Bardella menait déjà le RN aux élections européennes. Pendant qu’elle rejoignait péniblement Zemmour, Jordan Bardella brillait sur les plateaux en ferraillant face à Olivier Véran et Gérald Darmanin.
Deux nuances de droite ?
« Il faudrait savoir, un coup je suis la vitrine ripolinée du RN, un autre je suis l’effrayant tenant d’une ligne identitaire. » En conférence de presse à la rentrée 2022, Jordan Bardella ne cache pas son agacement. La bataille pour la présidence du Rassemblement national faisait rage et les critiques des partisans de Louis Aliot, synthèse de la vieille garde et du clan d’Hénin-Beaumont, faisaient mouche chez les observateurs. Bardella, c’est le « zemmouro-compatible, le conservateur, l’identitaire. En bref, un homme de droite dans un parti qui prêche le ni-droite-ni-gauche », s’amusait un observateur neutre.
De quoi pousser la comparaison entre les deux profils ? La liste Reconquête est créditée entre 5 et 7 % selon les sondages, celle du RN est donnée en tête. « Il y aura un jeu médiatique qui n’arrangera pas Bardella. C’est rageant quand on pèse 26 d’être comparé à ceux qui font 6 », souffle un élu du RN. Paradoxalement, cela pourrait aussi gêner Reconquête. « Notre cible principale de ces européennes reste les LR, pas le RN », rappelle-t-on du côté des zemmouristes.
La droite. Une couleur politique qu’a toujours récusée Marine Le Pen et qui provoque parfois l’incompréhension sémantique de certains alliés européens. « Marine Le Pen est le leader incontesté et unique de la droite française », nous confiait Maximilian Krah, tête de liste de l’AfD allemande et allié historique du RN à Bruxelles. « Nous espérons que le camp de droite en France se réunira rapidement à nouveau », renchérit son conseiller. Vu d’Allemagne, on peine à comprendre les subtilités. Vu de France aussi, les fractures idéologiques entre les deux têtes de liste ne sautent définitivement pas aux yeux. Seuls leurs partis semblent les différencier vraiment. De fait, si Marion Maréchal et Jordan Bardella se trouvent des points communs, ils peuvent compter sur leurs alliés pour les battre en brèche. À l’instar d’Éric Zemmour, déclarant ce jeudi matin, sur CNews : « Nous ne sommes pas socialistes comme le RN », tout en accusant Bardella de « lui avoir pris ses idées ». Paradoxal et révélateur.
Pour l’heure, la campagne européenne de Marion Maréchal devrait être dirigée par… l’ancien directeur de la campagne européenne de Jordan Bardella en 2019, le Niçois Philippe Vardon. Un autre transfuge du RN passé chez Reconquête. Si, à ce stade, rien n’est officiellement décidé (« Je prendrai toute ma part dans cette campagne », nous assure cependant Vardon), la présence de l’ancien patron de la campagne de « Jordan » au premier plan de celle de « Marion » illustre cette proximité idéologique doublée d’un éloignement des deux appareils politiques.
« Jordan et Marion ont un ennemi commun », résume Meurin, « le mondialisme, le wokisme et le fédéralisme européen ». De quoi s’entendre ? « Jordan Bardella doit arriver en tête en juin », avertit Meurin, qui conclut : « Toute division favorisera Renaissance. » C’est tout le problème de l’équation.