« Si c’était en Algérie, on serait en prison, on nous taperait. Ici en France, il y a des droits pour les voleurs ! »

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Grâce aux Françaises, la France est le paradis des algériens.

Pour approfondir, lire les “Notes de psychiatrie Musulmane” du Docteur Porot sur le sujet algérien.

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Lu dans D.P.

Le GIEC a rendez-vous avec l’histoire et le futur du climat…

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Le GIEC n’est pas crédible tant les facteurs sont nombreux au milieu de quelques certitudes astronomiques qui ne plaident pas pour le réchauffement climatique dans la durée. Plusieurs objections majeures existent. Les cycles astronomiques, les cycles solaires, les conditions de changement et plus encore l’ordre des facteurs entre CO2 et température.

Ces objections ne peuvent plus être balayées d’un revers de main par des politiques qui se sont embarqués, en Occident, dans un projet de transition totalement fou sur le plan économique et extrêmement risqué sur le plan industriel. Il est temps d’ouvrir le débat et de respecter les libertés les plus fondamentales, celle de la recherche, celle de la controverse scientifique, celle de la liberté d’expression. Il est temps que nos politiques prennent la mesure de l’ostracisme et de l’aveuglement scientifique qui est le leur et dont les conséquences économiques et sociales vont s’avérer désastreuses : ils en seraient les seuls et uniques responsables et coupables. Dans quelques décennies, les historiens ne manqueront pas de railler les peurs de l’an 2000 comme celles de l’an mil, les premiers cherchant la crainte de Dieu pour le salut des âmes, les seconds cherchant, semble-t-il, la soumission des populations pour le profit des puissants. Les temps changent, mais les stratégies demeurent, avec, au milieu, le sacrifice de l’intelligence humaine pour que la peur règne parmi les soumis.

Les cycles de Milankovitch peuvent-ils être invalidés ?

L’astronomie est une science rigoureuse qui modélise des trajectoires. Les cycles de Milankovitch évoquent particulièrement deux causes majeures des évolutions climatiques : l’excentricité de l’orbite terrestre qui fait varier très significativement la distance de la Terre au Soleil et l’obliquité qui fait varier l’axe de rotation. En l’état des connaissances actuelles, ces cycles astronomiques ne sont pas contestés. Les travaux de Nick Shackleton, géologue, climatologue et spécialiste du quaternaire des années soixante-dix confirment que les cycles de l’excentricité correspondent à ceux des périodes glaciaires et interglaciaires. Ces variations astronomiques étant connues, ayant une probabilité d’être invalidées très faible, sauf événement astronomique inédit du style télescopage avec un astéroïde de grande taille, la prochaine période glaciaire est donc prédictible à un horizon de quelques dizaines de milliers d’années. Est-ce un fait scientifique partagé ?

Malgré cette relative certitude sur l’époque géologique récente du quaternaire, les scientifiques s’expliquent mal le fait de son invalidité sur des époques plus anciennes. En effet, la relation entre ces cycles astronomiques réputés constants et le climat n’est plus établie. Aux époques tertiaires et secondaires, il semblerait que les périodes glaciaires n’existaient pas, en l’état de nos connaissances. Cette situation n’est pas à ce jour expliquée. C’est pour dire que les prétendues causalités certaines de la détermination du climat sont d’une très grande complexité, puisqu’il a fallu d’autres phénomènes puissants pour contrecarrer les cycles astronomiques, sauf à ce qu’ils aient eux-mêmes évolué au fil du temps. Les inconnues sont nombreuses dans un passé lointain.

Toutefois, en admettant que les cycles sont valides depuis le quaternaire (2,6 millions d’années) et qu’aucun événement majeur ne les a contrariés, la prédiction est la suivante : la glaciation débuterait dans quelques milliers d’années pour s’installer à un horizon d’environ 5 000 ans. À l’horizon de 15 000 ans, nous serions bien dans la glaciation pour une période de quelques dizaines de milliers d’années.

À ce jour, personne ne peut invalider cette hypothèse. Les contradicteurs facétieux voudront bien, au lieu de calomnier les auteurs, nous exposer des arguments scientifiques contre l’existence et la qualité de la prédiction du cycle de Milankovitch.  

Le minimum de Maunder est-il envisageable vers 2030 ?

Il s’agit de la mesure de l’activité solaire qui est le surdéterminant de la chaleur à la surface du globe terrestre. Il suffit de constater la baisse de température en quelques minutes lors d’une éclipse pour admettre que le Soleil est le surdéterminant, il suffit de constater la différence de température entre la nuit et le jour ou selon les expositions saisonnières à des latitudes différentes. Les études et prédictions, elles aussi très complexes, tiennent au fait que l’on observe régulièrement des périodes de refroidissement liés à une baisse de l’intensité de l’activité solaire. Ces différents minima (Dalton, Spörer) sont établis. La compréhension de ces phénomènes reste partielle. On étudie la variation du rayonnement, les flux des rayons cosmiques et les vents solaires. Des travaux récents de la Royal Astronomical Society, dont la légitimité scientifique n’est pas moindre que celle des experts du GIEC, indiquent que l’activité solaire pourrait chuter sur la période 2030-2040. La conséquence en serait une baisse significative des températures comparable à celle connue de 1645 à 1715, dite minimum de Maunder.

Pourquoi ne pas accorder de valeur à une prédiction fondée sur cette modélisation des cycles solaires qui s’appuie sur l’analyse de la circulation des champs magnétiques et les effets dynamo du Soleil ? Ces travaux prolongent des conclusions de la NASA datant des années 2010 qui alertaient déjà sur ce phénomène, en l’estimant probable dans les décennies à venir. En effet, depuis 2011, le nombre de taches solaires diminue. Certains émettent des réserves sur cette prédiction avec prudence, puisque les nouveaux calculs ne seront validés que si les événements se produisent comme prévu. Mais pourquoi une réserve sur la prédiction des cycles solaires serait plus légitime qu’une réserve sur des prévisions infiniment moins robustes et composites, celles du GIEC ? Cherchez l’erreur.

À ce jour, en matière de cycles solaires, ces prédictions sont les plus savantes existantes. Comment ne pas les prendre au sérieux et les intégrer sérieusement dans les recherches ? Rappelons au lecteur que pendant la période du minimum de Maunder (1645-1715), la rudesse des hivers avait entraîné la gelée des principaux fleuves d’Europe (Tamise, Seine par exemple) et les minima hivernaux flirtaient avec les -25° C sur le continent européen, éternisé par les peintres flamands.

Le changement de cycle est-il imprévisible ?

L’University College London (UCL) a produit récemment des travaux qui évoquent l’éminence d’un changement de cycle. Par similitude avec une époque dénommée savamment Marine Isotope Stage 19c – MIS19c, les équipes de Chronis Tzedakis, professeur de géographie physique de l’UCL, montrent que tout est comparable à cette période d’il y a 780 000 ans. Ils en tirent un parallélisme et en induisent une prédiction de basculement prochain vers un refroidissement. Leur conclusion, le début de la nouvelle époque glaciaire pourrait commencer plus tôt, à l’horizon de  1 500 ans.

Je peux multiplier les exemples de recherches récentes, de travaux établis, de théories non invalidées qui remettent en cause assez radicalement la doxa du climat. En effet, pour contrer l’ensemble de ces phénomènes qui prédisent tous une prochaine glaciation, les tenants du réchauffement climatique n’ont en fait plus qu’un seul, unique et dernier argument : celui de la hausse du taux de CO2, de 280 à 410 ppm actuellement. Il faut donc que cette élévation soit telle que le réchauffement qu’on prétend lui lier annule tous les phénomènes contraires et que cette variation introduise un basculement ! Mais personne ne parle de la quantité de CO2 en valeur absolue dans l’atmosphère pour mesurer l’infime part de la production humaine.

Une autre hypothèse sur le CO2 existe

Elle se décompose en plusieurs éléments qui conduisent à contester vertement l’hypothèse du GIEC. Sur le siècle écoulé, il n’existe pas de relation continue d’élévation du taux de CO2 et de la température. La courbe de CO2 et celle des températures, sans oublier le crédit limité de ces moyennes planétaires, attestent d’un décalage permanent entre la température et le taux, l’élévation de la température précédant systématiquement celle du taux de CO2. Cela illustre la loi de Henry selon laquelle la température plus élevée provoque un dégazement des océans. Cette réalité inverse l’ordre des facteurs, le taux de CO2 n’étant pas la cause d’un réchauffement, mais sa conséquence puisqu’il advient après, et que, jusqu’à preuve du contraire, une cause précède chronologiquement ses effets. L’ordre d’apparition est donc essentiel. À notre connaissance, la loi de Henry n’est pas remise en cause. Sur des périodes plus longues qui ont été étudiées : les derniers 500 000 ans par exemple, la même conclusion ressort. Les courbes se suivent dans l’ordre inverse d’une relation de causalité du CO2 auteur des élévations de température. Ce déphasage est confirmé dans de nombreux travaux et publié dans des revues scientifiques comme Nature ou Science. Pourquoi le GIEC n’y accorde-t-il aucune importance visiblement, puisque cette conclusion suffirait à invalider l’hypothèse du rôle causal de l’élévation du taux de CO2 ?

Pire encore, ces évolutions alternent des phases de croissance et de décroissance. Or, à chaque fois, des études montrent que la température se met à baisser en premier, puis le taux de CO2 l’accompagne ensuite. Ces recherches mettent en évidence que le lien de causalité entre le CO2 et les températures est alors impossible ; sauf à considérer que toutes ces mesures et leurs analyses sont fausses. Faudrait-il le démontrer et s’accorder sur les mesures, leur exactitude, car aucune science commune n’est possible si nous ne partageons pas une base de données reconnues par tous. D’autres travaux montrent en revanche de fortes relations entre l’évolution des températures océaniques par latitude et le reflet du rayonnement solaire. Ces travaux concluent à l’effet majeur du rayonnement solaire sur les océans.

Devenons-nous la nouvelle Union Soviétique des savants soumis à la doxa politique ?

Tout cela mérite un débat scientifique, en rien politique, et certainement pas un projet de loi de censure de la contestation de la thèse officielle comme cela se trame actuellement en France. Serions-nous de nouveau dans une espèce d’Union Soviétique où le parti décide de ce que la science et les scientifiques doivent dire ? La période sanitaire nous a donné de sales habitudes en la matière. L’idée même que des législateurs puissent imaginer de telles lois en dit très long sur le degré de décomposition de l’esprit critique et de l’intelligence scientifique en France en particulier. Or, tout est fait pour que l’inquisition de la doxa triomphe. C’est la faillite intellectuelle de l’Occident. Celui-ci bascule sur ce sujet, comme sur d’autres dans une dictature fabriquant son idéologie scientifique, avec ses excommunications et ses interdictions d’expressions scandaleuses.

En effet, lorsque John Clauser, prix Nobel de physique 2022, doit prononcer une conférence devant le public du FMI sur la corruption des idéaux scientifiques et la controverse sur le climat dont le titre était : Quelle confiance peut-on accorder aux prédictions climatiques du GIEC ?, son intervention est étrangement annulée. Nous sommes en juillet 2023, pas à l’époque de l’Inquisition. Or, une personnalité comme J. Clauser, c’est le prix Wolf 2010 de physique, le Nobel et un des grands physiciens de sa génération. Ces arguments très épistémologiques ne sont pas secondaires. Il conteste la modélisation de phénomènes chaotiques et non linéaires. Il critique l’arrogance des conclusions qui ne sont que des scénarios parmi d’autres, avec des degrés d’inexactitudes immenses. Il interpelle sur le degré de compréhension encore très faible de process clés qui conduisent à des extrapolations très hasardeuses. Bref, il critique et conteste. Et il n’est pas le seul, car la fabrique des conclusions du GIEC est très contestable.

La réponse ne tiendra pas en l’exclusion d’un prix Nobel de physique d’un colloque. C’est une méthode sectaire et inquisitoriale inouïe, totalement indigne du 3e millénaire. Ostraciser n’a rien de très rigoureux. Cette censure témoigne du degré d’énervement d’une communauté qui perd son sang-froid. Il s’agit de faire taire le débat et la controverse contre des recherches et des résultats qui ne cessent de contrecarrer l’hypothèse du réchauffement climatique causé par l’élévation du taux de CO2.

D’autres scénarios très différents sont crédibles et plus valides

De cela plusieurs scénarios.

Le refroidissement rapide. Le cumul des lois de Milankovitch et d’un minimum de Maunder nous ferait entrer assez vite dans une période froide. Après 2100, reste quelques siècles avant d’entrer vraiment dans la période de refroidissement glaciaire. Comment imaginons-nous nous y adapter ? Ce sera un objet de discussion aux mille facettes, mais qui risque de poser les questions dans un autre sens, comme le verdissement de zones aujourd’hui arides et l’afflux de populations du Nord vers le Sud et non l’inverse.  

Le refroidissement lent. L’hypothèse d’un minimum de Maunder est différée dans le temps. Il faut attendre, peut-être le début du XXIe siècle, mais la perspective à mille ans reste celle du début du refroidissement.

Le refroidissement tempéré. Quoique je conteste l’ordre des facteurs présenté par le GIEC, admettons qu’il y ait un effet de serre modérateur-retardateur, sans qu’il vienne contrecarrer les tendances de fond précédentes, alors le processus de refroidissement serait plus lent, sans être annulable, hypothèse que j’expose mais que j’exclus ici.

Les politiques occidentaux sont pris au piège de l’intolérance idéologique

Les politiques activent une stratégie de la peur pour obtenir l’obéissance. Et plus encore, ils pratiquent la guerre d’opinion avec les mêmes techniques que celles employées lors de la covid-19 : discrédit, attaque ad hominem, mais jamais de débat sur les faits, les données, les nouvelles recherches, la possibilité d’autres interprétations, le risque d’erreur, des découvertes, etc.

Cette construction hasardeuse d’une politique se fait au nom d’une science obéissante. Des institutions sont construites pour qu’elles disent une seule chose à l’OMS ou au GIEC. C’est ce que la science ne sait pas faire, quand elle est en gestation sur des sujets qu’elle explore avec des degrés d’incertitudes considérables. Or, ces institutions sont là pour fabriquer la vérité officielle mondiale comme une nouvelle Sainte Inquisition, à la façon d’une nouvelle secte universelle. L’empressement des politiques est surprenant, leur autoritarisme et l’intolérance exacerbée qui accompagne cette dictature des transitions l’est tout autant.

Tout cela est d’autant plus perturbant en lisant les fils de commentaires de la presse. On s’interroge sur l’honnêteté intellectuelle, la sincérité, le souci de l’exactitude, l’intérêt accordé au fait au lieu de détourner l’attention en polémiquant sur les personnes. Toutes ces pratiques sur internet témoignent elles aussi d’une déviance de l’esprit scientifique et démocratique qui fondaient l’esprit occidental. L’éthique scientifique commence dans l’intégrité, la sincérité, le débat sur les faits et non sur les personnes. La plus belle preuve d’incurie du GIEC, ce sont ces multiples attaques personnelles sur internet qui démontrent à elles seules que le refus du débat est volontaire, que le souci de la vérité par la recherche de l’exactitude produite loyalement dans les recherches n’est plus là. Les enjeux sont alors ailleurs, quand la science devient la servante du politique, une idéologie de circonstance, une doctrine au service de la normalisation et de la poursuite des « infidèles ».

Ces temps derniers, c’est un peu la panique avec des chercheurs qui tentent de justifier leurs prédictions contrariées par l’actualité météorologique. Ils entretiennent une confusion permanente entre météorologie et climatologie. Eux ont le droit de dire qu’il y a réchauffement en utilisant les aléas météos : canicules par exemple, mais ils interdisent à leurs contradicteurs de faire de même avec les périodes froides observées dans de nombreuses régions depuis plusieurs années. Ensuite, les moyennes ont le beau rôle… La plus belle, c’est la prévision entre la météo du jour et la climatologie à la petite semaine dans Le Figaro d’aujourd’hui : « Nous allons vers un réchauffement accru ces 18 prochains mois » (lefigaro.fr). Et après ? Fait-on de la politique industrielle avec des investissements en centaines de milliards pour une hypothèse météorologique à 18 mois ? 

Il nous appartient sans doute d’initier les assises climatiques en y invitant des chercheurs libres dans le respect des faits et des recherches dont ces prix Nobel de physique. Il faut étayer, partager, informer. Il appartient peut-être aussi à des politiques courageux, Philippot, Zemmour, Le Pen, Dupont Aignan et d’autres d’interpeller le GIEC et l’État et les élus, car si le ridicule ne tue pas, le sacrifice de centaines de milliards pour une transition qui n’existera pas.

Pierre-Antoine Pontoizeau, Riposte Laïque

Plutôt Juliette Armanet ou Michel Sardou ? Mieux vaut en rire #134

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Cette semaine, les Français se distinguent en plusieurs catégories : les fans de Juliette Armanet, ceux de Michel Sardou, mais aussi ceux de Médine ou Emmanuel Macron ! Ou ceux qui leur préfèrent les migrants… il en faut pour tout le monde ! Retrouvez chaque vendredi le meilleur des perles politiques de la semaine !

Les femmes et les Juifs principales victimes de l’islamisation de la France

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Deux faits divers fort significatifs, l’un à Cherbourg, et l’autre à Levallois, nous confirment que les femmes et les Juifs sont les principales victimes de l’islamisation de la France.

L’explosion du nombre de viols est lié à celle de l’immigration, et les seuls crimes antisémites sont le fait de musulmans, à de très très rares exceptions.

Et pourtant, les féministes et les associations juives représentatives réclament toujours davantage d’immigration, majoritairement musulmane, aux gouvernements français.

Et la gauche (écolos et Insoumis) invite Médine, auteur de propos antisémites, à ses universités d’été…

Cherchez l’erreur.

Riposte Laïque

Nicolas Dupont-Aignan nous alerte : Big Brother attaque !

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Réveillons-nous, Big Brother est au taquet ! Un avertissement terrifiant de NDA :

Le crédit social de l’UE : portefeuille et euro numériques • Nicolas Dupont-Aignan – YouTube

Breton et Macron vont-ils priver les Français de Twitter ?

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On se souvient de la martiale déclaration du Commissaire européen Thierry Breton, le 10 juillet dernier. Il annonçait ni plus ni moins sa volonté de couper Twitter en France et dans tous les pays de l’Union européenne si Elon Musk ne se soumettait pas aux règles européennes.

Ce qu’il faut comprendre quand Breton, soutenu par Macron, parle de règles européennes, cela signifie que seule la version estampillée politiquement correcte a droit de citer. Toutes les autres, sur l’immigration, l’islam, le climat, le sanitaire, l’Ukraine et autres, doivent être bannies des réseaux sociaux, car jugées complotistes ou d’extrême droite.

https://ripostelaique.com/reseaux-sociaux-breton-aurait-ete-un-parfait-commissaire-de-leurope-nazie.html

On aura remarqué que ces paroles scandaleuses n’auront pas suscité beaucoup de protestations dans la caste politicienne, et encore moins dans la mafia journalistique, qui ne pense qu’à dégommer le nouveau JDD, trop libre à son goût, et donc qualifié d’extrême droite.

Mais on aura remarqué également que, pendant la dictature covidiste, l’ensemble de la gauche était aux abonnés absents, ou pire complice, et qu’elle a laissé les réseaux sociaux, notamment Youtube, Facebook et Twitter, censurer à tour de bras ceux qui osaient contester la version officielle.

De même, cette gauche est aux manettes quand nous sommes submergés de plaintes et de procès, parce que nous osons dire des vérités sur l’islam et l’immigration, alors qu’ils mentent aux Français pour leur cacher la gravité de la situation, et la possible disparition de notre pays et de sa civilisation.

Personne n’a protesté quand Darmanin a publié une circulaire honteuse, mise en application par Nunez, interdisant de fait à la mouvance patriotique de manifester, voire même de rendre hommage, dans un lieu privé, dix ans après son suicide, à Dominique Venner.

L’épisode du Journal du Dimanche, qui a duré quarante jours, a montré, là encore, la conception de la gauche, mais aussi de pans de la droite, sur la liberté d’expression, dont fait partie la liberté de la presse. Une vision totalitaire de la parole libre, ou tout propos dissident est nazifié, rien de moins. Il se trouve même un crétin, président du groupe parlementaire Renaissance, qui paraît prêt à sanctionner le député Karl Olive, ancien maire de Poissy, pour avoir répondu aux questions de l’hebdomadaire dirigé par Geoffroy Lejeune.

Dans ce contexte, la date du 25 août sera capitale. Breton et Macron oseront-ils priver des millions de Français du droit d’utiliser le réseau social Twitter, sous le prétexte que celui-ci défend la liberté d’expression de ses abonnés, et laisse s’exprimer des opinions différentes de celle de la doxa du politiquement correct ?

Sans doute trop occupée par la gestion de leur nouvel ami Médine, les écolos et les Insoumis (de pacotille) ne paraissent pas s’intéresser aux enjeux du 25 août.

Pas grave, nous suivrons de très près ce dossier, et tiendront naturellement informés nos lecteurs de la suite du feuilleton du commissaire Breton et du traître Macron…

Cyrano, Riposte Laïque

Des parents violentent leurs enfants sur les réseaux sociaux pour faire des vues

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Cette nouvelle tendance qui gagne en popularité consiste à briser un œuf sur la tête d’un enfant en bas âge, délibérément conçu pour le faire pleurer. Les vidéos de ces actions sont ensuite diffusées sur TikTok, attirant l’attention et les vues. Il est difficile de ne pas être choqué par ces images, où l’on peut voir des tout-petits innocents en détresse tandis que leurs parents rient aux éclats.

Ce dernier défi rappelle celui du Cheese Challenge qui consistait à prendre une tranche de fromage (du cheddar, principalement) et la jeter au visage d’un bébé, tout en filmant sa réaction. Le but étant que la lamelle colle en plein milieu du visage de l’enfant.

L’impact de cette tendance va au-delà de simples vidéos virales. Elle soulève des préoccupations plus profondes quant à l’évolution des valeurs occidentales en ce qui concerne la protection et le respect des enfants. Jadis considérés comme sacrés et protégés, les enfants semblent désormais être utilisés comme des objets de divertissement à des fins d’audience en ligne. Cette évolution est symptomatique d’une culture qui pourrait graduellement perdre de vue l’importance fondamentale d’assurer le bien-être et la sécurité des générations futures.

Le Média en 4-4-2

Il y a presque deux and Jean-Paul Belmondo nous quittait. Hommage

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++ WEBTUBE : C’était le 21 septembre 2021. On ne l’a pas oublié. Ci-dessous une scène culte de l’homme de Rio (où il a failli mourir lors de la cascade où il marche sur un fil) et la deuxième vidéo, la musique du professionnel d’Ennio Morricone. Inoubliable “Bebel” !

Thierry Mariani (RN) : « Je crois qu’il n’y a plus grand-chose à attendre de Macron, si ce n’est le pire » [Interview]

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Lionel Baland a interrogé, pour Breizh-info, à Bucarest, en Roumanie, le député européen du Rassemblement National Thierry Mariani qu’il a rencontré au congrès de présentation des candidats du parti nationaliste roumain AUR pour les élections européennes, puis à la conférence organisée par cette formation politique au sein du bâtiment du Parlement et intitulée :  « La suprématie des constitutions nationales sur la bureaucratie européenne. »

Breizh-info : Thierry Mariani, pourquoi êtes-vous venu en Roumanie prendre part, au nom du Rassemblement National, à cet événement organisé par le parti roumain AUR ? 

Thierry Mariani : Ce qui se passe dans l’est de l’Europe est toujours intéressant et j’ai déjà participé en Roumanie à une rencontre organisée par l’AUR, le parti dirigé par George Simion et qui est désormais donné à 22 % dans les sondages en vue d’élections législatives. La Roumanie est caractéristique de ce qui se produit dans l’est de l’Europe. Après avoir beaucoup rêvé d’entrer au sein de l’Union Européenne, une fois que ces pays y sont, ils découvrent le revers de la médaille. L’Union Européenne fonctionne par l’attribution de subventions, de plus en plus soumises à des conditions dont certaines heurtent l’identité et les traditions d’un pays et je suis présent à Bucarest car l’AUR est un parti avec lequel nous avons envie de travailler. Nous ne savons pas si nous serons présents dans le même groupe ou dans deux groupes différents, mais ce qui est certain, c’est que nous nous retrouverons lors des votes au Parlement européen.

Breizh-info : Comment avez-vous découvert l’AUR ? 

Thierry Mariani : Nous avions été invités par l’AUR à un colloque en Roumanie l’année dernière. Au départ, bien peu de gens auraient misé un euro sur l’AUR. Il est désormais le parti qui monte en Roumanie et constitue probablement un élément durable de la vie politique roumaine car les Roumains découvrent la face cachée de l’Union Européenne, c’est-à-dire une administration et une Commission qui désirent imposer des dictats qui n’ont rien en commun avec l’Europe des nations. Je dis toujours : « Au début, l’Europe faisait rêver, désormais, elle fait chanter. » Nous le voyons aujourd’hui en Pologne et en Hongrie, mais aussi en Italie avec l’évolution de l’attitude de Madame Meloni : si vous n’êtes pas dans la ligne, les dotations européennes seront versées plus tard, … ou jamais. À mon avis, il s’agit de l’évolution la plus inquiétante de l’Union Européenne. Je suis, au sein du Parlement européen, avec le Rassemblement National, de ceux qui se battent contre ce qui est appelé « les ressources propres » de l’Union Européenne. Ces dernières sont des fonds que perçoit ou percevrait directement l’Union Européenne et que, après, elle répartirait en fonction de ses critères. Cela s’est déjà un peu passé avec le plan Covid qui constitue la première ressource propre à grande échelle. La ressource propre à cette époque était un prêt alimenté par des recettes d’États. Si je prends l’exemple de la France, nous devrions recevoir, lorsque ce sera fini, au mieux, 40 milliards et payer, au pire, 75 milliards. Nous les recevrons aux conditions fixées par l’Union Européenne.

Souvenez-vous que lorsque Madame Meloni est devenue Premier ministre d’Italie à la suite des élections législatives que son parti a gagnées, la presse italienne titrait « Recevrons-nous les 130 milliards manquants ? » Je constate que Madame Meloni est très conciliante avec l’Union Européenne, car elle est tenue par ces 130 milliards.

Nous devons aussi éviter tous les chantages que l’Union européenne veut faire à tous les États, petits ou grands. Madame von der Leyen et sa commission se conduisent comme des maîtres-chanteurs. Lors des prochaines élections européennes, nous devons les mettre dehors !

Breizh-info : La Roumanie actuelle, c’est un peu la France des années 1960 ? 

Thierry Mariani : J’avais deux ans en 1960, donc c’est un peu délicat à dire (rire), mais oui, il y a peut-être une certaine nostalgie d’une France qui n’existe plus, et même d’une Europe de l’Ouest qui a disparu. Il suffit de se balader dans les rues de Bucarest, comme dans celles de Varsovie et de Budapest, pour comprendre que ce n’est pas le même monde car l’immigration non contrôlée, et de plus en plus encouragée par l’Union Européenne, a déjà fait des ravages depuis des années en France, avec une immigration qui ne s’intègre plus, nous l’avons vu encore dernièrement avec les émeutes dans les banlieues, alors que l’Europe de l’Est, qui est entrée plus tard dans l’Union Européenne, et qui est moins attractive du point de vue des aides sociales et des revenus, est moins touchée par ce phénomène. Il s’agit d’un autre visage de l’Europe. Vous avez peut-être raison. Si j’avais connu cette époque, et d’après ce que j’en vois dans les photos, on pourrait penser être en France dans les années 1960.

Breizh-info : Votre position, considérée comme favorable à la Russie, et celle de l’AUR, plutôt défavorable à ce pays, ne constituent-elles pas un point de divergence ?

Thierry Mariani : Oui, mais la Roumanie, si une guerre généralisée a lieu, sera en première ligne. Avant qu’il n’y ait des dégâts à Brest, dans le Finistère ou à Biarritz, la Roumanie sera détruite. Et donc je pense que la position de Marine Le Pen, qui est aussi bien sûr la mienne, est de dire qu’il est temps d’arrêter cette guerre, que la guerre que nous conduisons est de la part de l’Europe assez lâche, assez minable, assez méprisable. En effet, j’entends dire, de la part de dirigeants européens, que nous nous battons pour la civilisation, pour nos libertés, … Dans ce cas, qu’ils s’engagent ! Vous vous souvenez de la guerre d’Espagne. Des personnalités politiques de tous bords, par exemple communistes, des intellectuels français comme André Malraux, ou bien d’autres qui étaient en première ligne sur le front. Les intellectuels européens, qui poussent les autres à se battre, qui sont prêts à se faire tuer jusqu’au dernier Ukrainien, font la guerre sur les plateaux des chaînes de télévision. Et, en réalité, nous donnons de l’argent pour que les Ukrainiens aillent se battre.

Je suis souvent accusé d’être proche de la Russie. Je vais vous faire une confidence. Le seul groupe d’amitié que j’ai présidé à l’Assemblée nationale est le groupe France-Ukraine. J’ai autant d’amis d’un côté que de l’autre et cette guerre est stupide. Cette guerre est attisée par un pays qui n’a plus de conflit armé sur son territoire depuis un siècle et demi. Je pense bien sûr aux États-Unis. Et dans cette guerre, l’Union Européenne sera une des grandes perdantes. Déjà notre énergie a quasiment doublé, voire triplé de coût. Quelle bonne nouvelle pour l’industrie américaine, quelle bonne nouvelle pour ceux qui vendent du gaz de schiste – sous l’appellation GNL, gaz naturel liquéfié –, que personne ne veut produire en Europe, nous l’achetons désormais à tout va, en nous félicitant ! Nous refusons de payer certaines énergies, notamment le gaz, à une « démocratie défaillante », la Russie, mais nous l’achetons à une « démocratie triomphante et exemplaire », l’Arabie Saoudite. Tout cela est une vaste comédie dans laquelle l’Europe est la première victime. Et d’autre part, pensant aux Ukrainiens, je dis : attention, vous risquez d’être demain les Kurdes de l’Europe ! J’ai connu la situation au Moyen-Orient. Pendant les combats contre les islamistes, les Kurdes étaient en première ligne dans les combats de rues. Ils sont ceux qui ont eu le plus de pertes, à Mossoul, à Raqqa. Vous vous souvenez de cette propagande, même en France, qui sanctifiait les régiments de femmes kurdes. Quel exemple ! Quel beau peuple qui méritait un pays, une nation ! Puis, une fois que nous avons gagné la guerre, nous les avons laissés se faire massacrer par les Turcs. Nous les avons abandonnés. Plus personne ne parle aujourd’hui du Kurdistan indépendant. Toutes les promesses de l’Occident ont été oubliées. Je crains que les Ukrainiens soient demain les Kurdes de l’Europe. Ils se voient promettre l’appartenance à l’OTAN, à l’Union Européenne. Ils auront un État défoncé, dévasté, et une population qui aura reculé de manière phénoménale, parce que, par exemple, la plupart des réfugiés ukrainiens que j’ai rencontrés en France ne veulent plus retourner dans leur pays et aujourd’hui je pense que nous conduisons ce pays à la catastrophe et nous verrons le bilan dans quelques années. Attendons un peu de voir avant de juger. Tous ceux qui désignent déjà l’avenir ferait bien de faire attention. Nous verrons, dans le futur, qui est le grand gagnant de cette guerre et qui est le grand perdant. Je prends le risque d’affirmer que les États-Unis compteront parmi les premiers et l’Europe dans les deuxièmes.

Breizh-info : Vous qui avez connu l’ancien système politique, que pensez-vous de ce que l’UMP est devenue ? 

Thierry Mariani : L’UMP n’a jamais changée : « L’UMP, c’est Monsieur Muscle avant les élections et la dégonflette après les élections. » Un poisson japonais s’appelle le poisson globe. Dès qu’il se sent menacé, il se gonfle et devient énorme afin de tenter d’effrayer l’adversaire, puis après, dès que l’adversaire est parti, il se dégonfle et devient une carpette. Si vous dégustez ce poisson en sushi et que son poison n’a pas été enlevé, il est mortel. C’est pour cela que j’ai quitté cette formation politique. Nous devons écouter ce que les ancêtres de ce parti – résultant d’une fusion en 2002 de diverses formations politiques – disaient en 1990. Selon eux, il fallait changer le code de la nationalité et être ferme sur l’immigration. 33 ans plus tard, force est de constater que l’UMP n’a rien fait à chaque fois qu’elle a été au pouvoir. Et c’est même pire, car elle s’est soumise à toutes les décisions de l’Union Européenne en matière d’immigration. Et nous voyons un peu la même chose de nos jours. Éric Ciotti nous explique que nous allons voir ce que nous allons voir en matière d’immigration et que nous sommes fermes. J’entendais l’autre jour Rachida Dati dire que la Justice des mineurs doit être réformée, mais je me souviens que lorsqu’elle était ministre du gouvernement auquel j’appartenais, elle a créé une commission afin de réformer la justice des mineurs, mais elle n’est pas allée plus loin.

Donc, j’ai quitté l’UMP et ce parti est en train d’agoniser, parce que les électeurs se rendent compte que ce parti n’a jamais mis en pratique ses promesses. L’UMP, c’est un peu l’UDF finissante, si vous connaissez l’histoire politique française. L’UDF, à la fin, avant d’être absorbée par le RPR, était un parti de notables, qui étaient tout à fait respectables, qui dirigeaient des villes, des départements, des régions. Cette formation politique n’avait plus d’importance nationale. Qui dirige de nos jours Les Républicains ? Ce n’est pas Éric Ciotti. Il est déjà tellement embourbé dans ses batailles avec Monsieur Estrosi. Éric Ciotti est un bon symbole. Je l’ai fréquenté car j’ai été tête de liste. Nous nous connaissons depuis longtemps. Nous étions ensemble dans le même parti. Au-delà des étiquettes politiques, nous avons toujours entretenu de bons rapports personnels. Le meilleur exemple de ce qu’il est aujourd’hui et de ce que sont Les Républicains, c’est ce qui a eu lieu lors des élections régionales en PACA. Jusqu’à la dernière semaine, Éric Ciotti a dit « Jamais je ne soutiendrai la liste de Monsieur Muselier ! » Dans cette liste, on retrouve la formation politique La République en marche et les gens de gauche qui la soutiennent. « Nous sommes une droite authentique. Nous sommes une droite qui ne change pas, qui a des principes ! » Puis, le mercredi, il a appelé à voter pour lui ! Voilà ! Alors je ne vais pas dire que l’UMP est un parti qui fait de la gonflette, mais que ce parti s’est souvent dégonflé une fois au pouvoir.

Breizh-info : Comment percevez-vous le président de la République Emmanuel Macron ? 

Thierry Mariani : Macron n’est plus l’adversaire. Dans quatre ans, en vertu de la Constitution française, il disparaîtra. Le problème, c’est sa majorité. Il poursuit la même politique et mise sur l’oubli des Français. Qui se souvient qu’après la révolte des gilets jaunes, Macron était donné archi-perdant aux élections présidentielles ? Et, il a été réélu. Alors, quand, aujourd’hui, j’entends certains de mes amis m’expliquer qu’il ne peut pas se redresser après la réforme des retraites qui a été réglée de manière légale mais non-démocratique, je les mets un peu en garde car Macron ne sera plus candidat et des candidats ripolinés seront mis en piste. Sera-ce Édouard Philippe repeint en nouveau candidat ? Il a géré les premières années Macron et, de manière désastreuse, la Covid. Je ne sais pas qui sera le candidat symbole de la macronie, mais je pense qu’il ne faudra pas oublier que quelque soit le candidat soutenu par la majorité de Macron, ce sera quelqu’un qui aura participé à ces années au cours desquelles la France recule, recule, recule. On disait « La France est la quatrième puissance du monde. » Je constate que désormais la plupart des politiques s’accordent sur le fait que nous sommes la septième puissance du monde. Mais surtout, notre niveau de vie est désormais entre la vingtième et la vingt-cinquième place. Il a reculé au cours des dix dernières années. Les services publics s’effondrent. L’endettement a explosé. Je crois qu’il n’y a plus grand-chose à attendre de Macron, si ce n’est le pire.

Breizh-info : Pensez-vous qu’un candidat du Rassemblement National pourrait passer lors du deuxième tour, au scrutin majoritaire, d’élections présidentielles ? 

Thierry Mariani : Aujourd’hui, oui. Car, franchement la dernière arme qui est restée à Emmanuel Macron, pour être élu, a été la peur et la culpabilisation. Vous vous souvenez lors du débat, avant le deuxième tour : « Madame Le Pen, si vous êtes élue, ce sera le KO. » Vous avez vu ce qu’il en a été au cours des dernières semaines au sein de la France dirigée par Emmanuel Macron. Et aussi : « En votant pour Madame Le Pen, vous choisissez des extrémistes. » Les Français découvrent que, à l’Assemblée nationale, les 88 députés du Rassemblement National ont une conduite exemplaire. Et, moi qui ai siégé durant 25 ans au sein de cette assemblée, je dirais même qu’ils ont une conduite extrêmement rare à l’Assemblée nationale. En effet, celle-ci est la même que celle adoptée avec la volonté de Jordan Bardella au sein de l’Assemblée européenne. Si un texte est présenté par une personne de gauche, de droite ou de la majorité présidentielle, si celui-ci est bon pour la France, nous le votons. Lorsque j’étais chez Les Républicains, un texte présenté par un opposant n’était jamais voté. Ou alors, la suprême hypocrisie consistait à le réécrire en changeant une virgule et une apostrophe, pour pouvoir voter le nôtre. Et chacun votait le sien. Donc, en conclusion, même lorsqu’un texte était bon, il n’obtenait jamais la majorité. Donc, il s’agit un peu d’une nouvelle manière de faire de la politique, d’un changement révolutionnaire, dans le bon sens. En effet, depuis que je suis au Parlement européen, j’ai aussi voté des textes venant de la gauche ou du Parti Populaire Européen – de centre-droit – et je suis très content car nous sommes arrivés à faire basculer la majorité et ces textes étaient bons. En conséquence, revoter pour les candidats du système en place pour continuer à pratiquer la politique de manière sectaire, comme le font la plupart des partis politiques de France, que ce soit au sein de l’Assemblée nationale ou du Parlement européen ?

Breizh-info : Désirez-vous ajouter quelque chose ? 

Thierry Mariani : Oui, à mon avis, deux menaces peuvent apparaître lors de la prochaine élection présidentielle, car il est évident que l’Union Européenne actuelle veut détruire ou vider de tous pouvoirs les nations. Les deux menaces sont : la fin de la règle de l’unanimité, ce qui constitue un danger mortel pour les nations, et les ressources propres. La règle de l’unanimité signifie qu’un jour une coalition de pays pourrait imposer à des petits pays, ou à de grands pays comme la France, des décisions allant à l’encontre de leur intérêt. Et donc le fait de maintenir la règle de l’unanimité est, à mon avis, primordiale. Cela avait été voulu à l’époque de la construction européenne par le général de Gaulle et je constate que, là aussi, le Rassemblement National est un des très rares à se battre pour dire qu’on ne peut pas accepter de revoir cette règle. Tous les États seront soumis à la Commission européenne parce que le deuxième danger, ce sont les ressources propres, c’est-à-dire qu’en mettant par exemple la main sur la taxe carbone – l’Union Européenne ne manque jamais d’imagination –, un magot sera à la disposition des successeurs de Madame von der Leyen. Et comme avec tous les maîtres-chanteurs, cet argent sera réparti entre ceux qui sont dans la ligne et sera supprimé ou sera bloqué pour ceux qui ne suivent pas cette politique de l’Union Européenne au sein de laquelle cette commission dispose de toujours plus de pouvoir. Voilà pourquoi il faut s’opposer absolument, si nous voulons une Europe des nations, à ces ressources propres qui sont un « piège à cons ». Vous vous entendez dire « À 27, l’impôt sera mieux ramassé ! » Sauf, qu’à 27, un seul répartira les impôts. Je préfère que les 27 collectent chacun leurs impôts et les redistribuent eux-mêmes. C’est cela la souveraineté nationale. Voilà pourquoi, je me battrai, derrière Jordan Bardella, lors des prochaines élections européennes et j’espère qu’un parti comme l’AUR restera fidèle à sa conception d’une Europe des nations, c’est-à-dire ne cédera rien face à ce qui peut remettre en cause notre identité et notre avenir.

Breizh-info : Certaines décisions sont déjà prises à la majorité ! 

Thierry Mariani : Oui, mais ce sont des décisions extrêmement techniques ! Franchement, elles ne sont pas majeures. Lors de la précédente cession parlementaire, une motion totalement inodore et incolore sur les clauses passerelles a été votée. Je me suis demandé ce que signifie ce terme. Et ceux qui siègent dans la commission concernée ont expliqué qu’il s’agit d’une méthode de plus afin de remettre en cause la règle de l’unanimité. En conclusion, je dis que l’Union Européenne est devenue une religion. Tous ceux qui refusent cette religion sont traités comme des hérétiques. Et en réalité, une religion apporte toujours le bien. Les Britanniques ont rejeté le bien et donc, forcément, ils doivent être ostracisés. Et tous ces partis politiques qui refusent de communier à cette religion qui apporte le bien à tous les citoyens européens sont forcément coupables et sont des hérétiques qui doivent être éliminés et combattus. Nous sommes face à un nouveau totalitarisme et ceux qui viennent, comme la Roumanie, de l’ancien bloc soviétique doivent faire attention à ne pas passer de la tutelle de Moscou à celle de Bruxelles.

Propos recueillis par Lionel Baland


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[Livre] Climat : un Américain met en garde contre l’alarmisme

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

L’été : l’occasion pour beaucoup de se plonger enfin dans ce livre dévoré des yeux toute l’année sans pour autant avoir eu le temps de le lire. À cette occasion, BV vous propose une sélection de ses meilleures recensions. Aujourd’hui, Climat, la part d’incertitude, de Steven Koonin.

Alors que le dernier rapport du GIEC vient de sortir, avec son résumé pour les décideurs toujours aussi alarmiste, Steven Koonin, physicien-théoricien professeur à l’université de New York, membre de l’Académie des sciences américaine, était en visite en France pour la promotion de son livre à succès, traduit en français sous le titre Climat, la part d’incertitude (Éd. L’Artilleur). Invité par l’Association des climato-réalistes à donner une conférence, ses positions contestées sur la question climatique ont été critiquées par L’Express ou Le Huffington Post qui le qualifient de climato-sceptique, et de manière plus favorable par Judith Waintraub dans Le Figaro ou par l’European Scientist.

Cet ancien conseiller scientifique d’Obama réfute clairement l’alarmisme ambiant, aspire à un débat public transparent et note une approche scientifique absente, par exemple, du rapport pour les décideurs édité par le GIEC. Concernant ce rapport censé être une synthèse du trop volumineux rapport scientifique, il dénonce les présentations trompeuses qui y sont faites. Il prend pour exemple l’augmentation qui est donnée du nombre de décès résultant de températures plus élevées et souligne que la diminution plus importante du nombre de décès due à des températures moins froides y est complètement occultée.

Il remarque, cependant, que ce nouveau rapport est moins alarmiste que les précédents et qu’il revient à une fourchette d’augmentation plus réaliste. Elle serait inférieure à 2,7 °C globalement. Il en profite pour dénoncer l’alarmisme imposé en Europe et il précise, dans son interview pour l’European Scientist« que ce n’est pas forcément la ligne de conduite la plus sage que d’opérer des réductions importantes et rapides des émissions ». Il fait, là, allusion à la stratégie du « net-zéro » imposée par l’Union européenne à ses États membres qui vise à obtenir une économie neutre en émission de CO2 en 2050. La récente interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs à partir de 2035 en découle. Rappelons qu’en 2030, l’Union européenne ne sera responsable que de 7 % des émissions de gaz à effet de serre et que 60 % des émissions viendront du continent asiatique où la Chine, l’Indonésie, le Pakistan et l’Inde continuent de construire des centrales à charbon en grand nombre.

Concernant les événements extrêmes et leur origine systématiquement imputée à l’influence humaine, il rappelle que le passé n’en est pas dépourvu et qu’il est donc difficile de nous les imputer. Il rappelle également que l’influence des émissions anthropiques de gaz à effet de serre et aérosols ne représente qu’un pour cent de la perturbation du système énergétique de la Terre et que la variabilité naturelle de l’intensité du rayonnement solaire est également de 1 %. Il est donc difficile de modéliser tout cela et il précise que plus on avance dans la prise en compte des paramètres d’influence, plus l’incertitude des prévisions s’accroît. D’où le titre de son livre. Selon lui, si ces modèles sont utiles aux scientifiques, il n’est pas judicieux de s’appuyer sur eux pour prendre des décisions économiques concernant, notamment, le système énergétique.

Enfin, Steven Koonin rêve de ce qu’il appelle une « équipe rouge » qui pourrait, en toute impartialité, évaluer les rapports du GIEC.

Marc Le Menn, BV