Juliette Armanet : pourquoi tant de dégoût pour « Les Lacs du Connemara » ?

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++ WEBTUBE : Pourquoi ne pas taper aussi sur Johnny Hallyday ? enfin tout ce qui concerne la France du passé qui est devenue aux yeux de certains ringard et surtout de droite.

Certains lecteurs de BV ne connaissent peut-être pas Juliette Armanet, et c’est objectivement dommage, soit dit sans ironie. C’est une des chanteuses contemporaines les plus talentueuses du paysage musical français. Elle a une voix juste et pure, avec un grain immédiatement reconnaissable et une manière d’articuler que l’on peut trouver précieuse -ou élégante, c’est selon. Elle compose elle-même ses chansons (paroles et musique), avec des progressions harmoniques parfois volontairement kitsch, parfois bien trouvées, et des textes intelligents. On la compare parfois à Véronique Sanson, pour qui elle confesse son admiration, et avec qui elle a enregistré une mémorable version d’Une nuit sur mon épaule.

Interrogée par la télévision belge francophone RTBF, la chanteuse a répondu à une question plutôt rigolote, quoique pas posée dans un français très rigoureusement construit : « C’est quoi les trois titres où si tu rentres dans une pièce et il y a ça dans la soirée, c’est un non, tu rentres pas ? » En français classique : « Quels sont les trois titres qui t’empêcheraient (mieux : « qui vous empêcheraient », mais on ne va pas chipoter) d’entrer dans une soirée si tu les entendais ? » Réponse de Juliette Armanet : « Trois fois les Lacs du Connemara ». Et de préciser : « C’est une chanson qui me dégoûte profondément ». Invitée par le présentateur à affiner un propos un petit peu sommaire (on en conviendra), elle explique que c’est le côté « scout » et « sectaire » du tube de Sardou qui la révulse à ce point. Son intervieweur, lui, est sur un autre registre. Il ne comprend pas où elle veut en venir. Lui pense au côté « on se prend tous par les bras » d’une chanson qui « pue la transpi ». Il n’y est pas tout à fait : Juliette Armanet est dans le combat esthético-politique (n’est-ce pas tout un ?). Outre le côté scout et sectaire, elle trouve la musique « immonde » et conclut, « et c’est de droite. Y a rien qui va ».

Que dire ? La chanson de Sardou n’a rien de scout. Elle parle de catholicisme, c’est sûr, mais après tout quand on évoque l’histoire de l’Irlande, ce n’est pas complètement débile. Juliette Armanet hait-elle le scoutisme ? C’est possible, mais elle est hors sujet dans ce cas précis. Sectaire ? Si on parle de musique, alors oui, c’est plutôt une chanson occidentale, mais les chansons de Juliette Armanet elles-mêmes sont construites avec le clavier tempéré de la musique occidentale. Elle ne sont ni pentatoniques ni modulées en quarts de ton. La chanteuse fait simplement de la bonne pop, un peu années 80, avec des orchestrations vitaminées d’aujourd’hui, ou des ballades classiques. Pas de quoi la ramener. Immonde ? Merci pour le poème symphonique de Paul Dukas (« l’Apprenti Sorcier », inspiré d’un poème de Goethe, composé en 1897), popularisé par le personnage de Mickey dans Fantasia, morceau auquel la musique de Jacques Revaux emprunte de larges mesures. Ces allers-retours entre classique et variété sont courants par ailleurs (voir Gainsbourg avec le refrain d’ « Initials BB » volé à la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak), mais apparemment ce n’est pas encore assez bien.

En fait, la clé est à la fin, comme les pointes des sonnets classiques. « C’est de droite. Y a rien qui va » : ça veut dire que la musique ne lui plaît pas et que les paroles lui semblent poussiéreuses, traditionnelles, vieille France (tout ça pouvant sans doute être résumé par l’adjectif « scout ») – mais surtout, que tout ça est au service d’une idéologie horrible. Pensez donc, la droite. C’est ça, le fond du problème. Il y a des chansons très à droite chez Sardou (« Je suis pour » par exemple), mais Les Lacs du Connemara, c’est simplement la musique des fins de soirée de la France périphérique, quand « ça pue la transpi » comme dit le « journaliste ». C’est la BO de la France qui bosse, qui galère, qui pue sous les bras, qui a des tatouages bleus et qui écoute Michel Sardou dans la salle des fêtes en terminant les cubis. Des « fachos », des « beaufs », qui voient leur pays leur échapper et leurs élites les mépriser, des gros “ploucs » qui écoutent de la musique de droite. Quelques heures plus tôt, entre les spots bleus et rouges et le carrelage déjà poisseux, on a mis « Les démons de minuit », et tout le monde a posé la question « Qui ça ? Qui ça ? » en criant. Tout le monde a un petit coup dans les carreaux. On se « prend par les bras », comme dit – encore – le présentateur belge, et on braille un peu. Eh ouais, Juliette, elle est comme ça la France, depuis les fêtes de village du XIIème siècle jusqu’aux boîtes de nuit de campagne de 2023 (nom typique : Le Saphir, à ne pas confondre avec Le Balto, qui est plutôt un nom de bar-tabac).

La lourde, méchante et grasse moquerie à l’encontre de ce que les urbains appellent les « beaufs » date des années 80 et 90. Dupont Lajoie, les Deschiens, sont devenus la culture dominante. On se moque très méchamment et très injustement de la vulgarité ordinaire des gens qui, depuis 1500 ans, ont bâti la France de leurs mains. Alors oui, ils parlent fort, ils sont mal fringués, ils votent à droite et ils écoutent Sardou ; ils n’ont pas, comme l’interlocuteur de Juliette Armanet, un IMC de xylophoniste, une allergie à la « transpi » et un cheveu sur la langue ; ils n’ont pas, comme la chanteuse elle-même, ce visage régulier et cette certitude diaphane, savamment négligée, des gens à qui l’existence n’a fait que des cadeaux. Ils sont le visage de la France. Ils méritent notre respect et notre tendresse. Sardou le sait bien d’ailleurs.

Détester les Lacs du Connemara, pour des raisons qui semblent relever du plus méprisable snobisme, est très décevant de la part de Juliette Armanet, qui doit probablement vomir une partie de son propre public. Décevant mais, au fond, pas tellement surprenant. Le temps n’est pas si loin où Jacques Brel, Charles Aznavour ou même Johnny rassemblaient les classes sociales. Dans le domaine de la chanson française comme ailleurs, il y a une archipellisation. De là à montrer un tel mépris…

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

Oumar viole une Française avec un manche à balai : féminicide ou francocide ?

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Oumar N. « petit ange » de 18 ans, déjà connu des services de police… viole et torture une femme, laissée pour morte : pronostic vital engagé ! Pour lui… un simple rappel à la  loi ?

C’est le 4 août dernier qu’un nouveau drame s’est joué à Cherbourg-en-Cotentin (Manche) ; les faits rapportés par Le Figaro, le 11, de source policière (qui pourtant en ont vu d’autres !) sont qualifiés de « violence inouïe qui laissent sans voix », « viol barbare »… c’est dire l’horreur sans nom qu’ils ont constatée à leur arrivée.

S’étant introduit au domicile de la victime, Oumar Nque des foldingues irrécupérables oseront peut-être encore qualifier de « petit ange », l’ordure ne s’est pas contenté d’assouvir ses bas instincts primaires, bridés par son hypocrite pseudo-religion, comme tous les violeurs de son acabit ; il en a rajouté dans l’horreur, en la torturant de la plus vile manière, la laissant à moitié morte avant de s’enfuir.

Selon les policiers qui ont recueilli ses premières paroles, la victime explique que cet inconnu l’a frappée à de multiples reprises, au visage et sur le corps, avant de la violer plusieurs foisnotamment avec un manche à balai.

Mais il n’est absolument pas question ici uniquement de la rage d’un « impuissant », chronique ou pas, mais dangereusement mortifié au point de se venger hystériquement sur sa victime ; ce qui pourrait alors cataloguer les viols successifs en « féminicides », terme mis au goût du jour par les féministes foldingues du système, prétendant dénoncer les violences faites aux femmes au point de les tuer… par leurs méchants maris, mais jamais par les vrais « spécialistes » de cette « discipline »… véritables espèces protégées par les gauchistes invétérés auxquels elles appartiennent !

Car quand on prend connaissance de l’état de la jeune femme aujourd’hui après ce qu’elle a subi, on comprend qu’il s’agit vraisemblablement d’un ignoble francocide, le terme légitime qui fait froid dans le dos, inventé par Éric Zemmour, car de toute cette horreur ressort, de manière ne laissant place à aucun doute, que l’acharnement dont fit preuve la petite ordure visait la mort… avec un maximum de souffrances !

Les médecins ont diagnostiqué chez la victime une perforation du côlon, de l’intestin grêle, du péritoine et du diaphragme, un pneumothorax, des fractures aux côtes et un risque élevé de choc septique. Conduite à l’hôpital, la jeune femme a été plongée dans un coma artificiel. Elle est actuellement entre la vie et la mort, son pronostic vital étant engagé.

Comment ne pas frémir en lisant l’édifiant tweet du journaliste du Figaro :

https://www.lefigaro.fr/faits-divers/manche-une-jeune-femme-violee-chez-elle-par-un-inconnu-et-laissee-pour-morte-un-suspect-interpelle-20230811

https://www.fdesouche.com/2023/08/11/cherbourg-en-cotentin-50-oumar-n-18-ans-deja-connu-des-services-de-police-frappe-et-viol-avec-un-manche-a-balai-une-femme-qui-ne-le-connaissait-pas-elle-est-actuellement-entre-la-vie-et/

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/manche-un-jeune-homme-de-18-ans-interpelle-pour-viol-avec-actes-de-barbarie_6001670.html

Et comme son « cerveau » (c’est avec ça qu’il pense !) était fatigué de l’effort accompli pendant le viol, le monstre a carrément laissé son empreinte sur la porte (corroborée par la géolocalisation de son téléphone portable au moment des faits), signant ainsi son forfait, et facilitant d’autant le travail des policiers, que cet abruti est déjà « bien connu des services de police » selon l’odieux refrain que l’on n’entendrait plus si les juges cessaient de faire de la politique pour rendre enfin une vraie justice !

Suite à l’information judiciaire ouverte par le parquet de Coutances pour « viol accompagné de tortures ou d’actes de barbarie », Oumar N. a rapidement été interpellé, mis en examen et placé en détention provisoire vendredi en fin de journée.

En avez-vous entendu parler, en boucle H24 par tous les médias du système, gavés de subventions pour ne diffuser que le politiquement correct ?

Bien sûr que non… ou si peu !

D’abord parce même s’ils ne le reconnaissent jamais, ce genre d’horreur sans nom, émanant majoritairement de prétendues « chances pour la France » est hélas devenu une triste banalité, rangée d’ailleurs souvent dans les faits divers à ne pas ébruiter ; en parler risquerait d’attirer l’attention sur leurs petits protégés…

Ensuite parce qu’il devient de plus en plus difficile à tous ces félons de surfer entre les grossiers mensonges pour trouver toujours des excuses aux vraies racailles surtout criminelles, et qu’ils préfèrent se livrer à la passionnante chasse aux “extrêmes droites”, foutant une paix royale aux extrêmes gauchistes !

Cette réjouissante info de Fdesouche, datant du 26 juillet dernier, témoignant que des journaleux de BFM TV se sont fait refouler devant un commissariat, avec des arguments qui en disent long…

Le cumul de trop d’affaires sulfureuses, bien vite enterrées par le pouvoir et ses complices, fera-t-il que la goutte d’eau nécessaire pour faire déborder le vase de l’infinie patience des citoyens se profile enfin à l’horizon ?

Ou bien, la lâcheté, la chaleur, les vacances feront-elles que, passés les premiers moments d’émotion, chacun retournera une nouvelle fois à ses occupations ou loisirs ?

Les vrais journaux de réinformation sont remplis chaque jour d’agressions, vols, viols, égorgements… de citoyens français (autres que « de papiers »), et toujours pas de réactions de la part de leur entourage !

Ayant atteint un degré de fureur difficile à mesurer, dans ce pays livré à l’anarchie par les incompétents notoires qui prétendent gouverner la France, livrant en réalité leurs concitoyens à l’ennemi qu’ils font eux-mêmes entrer en masse… je mets au défi les Français pleutres qui jusqu’ici ont tout gobé, tout subi, tout suivi… sans réagir, de sortir à leur tour dans les rues de France pour hurler leur fureur… en prenant exemple sur ce qui s’est passé en Corse, après l’agression au couteau d’un jeune homme dont le pronostic vital est engagé.

Il n’a pas fallu longtemps à la population pour rendre immédiatement la monnaie de sa pièce à l’agresseur et sa famille !

https://resistancerepublicaine.com/2023/08/11/un-jeune-corse-est-poignarde-reponse-immediate-contre-la-famille-maghrebine/

La communauté maghrébine osera-t-elle répliquer ?

J’en doute fort, bien au contraire, ils vont se tenir coi, matés… du moins sur l’île… Sur le continent, ça reste à prouver.

En attendant, sur le chemin de l’endurcissement, je n’ai pas versé une seule larme sur le sort de ces   « pauvres gens » qui ont bien cherché ce qui leur arrive ; ils ont récolté ce qu’ils ont semé… et veilleront peut-être à l’avenir à rester à leur place… et si pas contents… retour au bled !

Josine Filio, Riposte Laïque

EN LIEN

Au Sénégal, scandales pédocriminels en série chez les maîtres coraniques

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++ WEBTUBE : La pédophilie ne concerne pas seulement l’Eglise, les autres religions sont concernées tout autant que l’enseignement, le sport et toute activité qui implique des jeunes sous influence. Il serait temps de ne pas stigmatiser systématiquement les mêmes institutions et les mêmes pays. Ce comportement déviant envers les enfants se retrouve dans toutes les sociétés.

A Keur Gol, quartier miséreux de Touba, la ville sainte de la confrérie musulmane des mourides, la parole se libère : un religieux est accusé de plusieurs dizaines de viols.

(…) Réunies dans la cour du chef de quartier qui organise les interviews en cette fin de matinée de juin, « les trente-six filles de Touba », ainsi que la presse les a surnommées, font bloc comme un seul corps. Sous leurs voiles colorés, elles se taquinent distraitement, sans se départir d’une certaine mélancolie. En mars, vingt-huit d’entre elles ont déposé plainte pour viols contre leur maître coranique, Serigne Khadim Mbacké, 34 ans. Un homme jusque-là auréolé du prestige de son patronyme qui, au Sénégal, renvoie à la puissante famille Mbacké, apôtre du mouridisme, l’une des confréries religieuses les plus influentes du pays. Le 5 juin, à l’issue d’une cavale de plusieurs semaines, il a été placé sous mandat de dépôt, malgré son nom.

(…) « La première fois, j’étais venue sur ordre de ma mère pour qu’il plastifie le livre de religion de ma petite sœur qu’elle avait déchiré. Une fois dans sa chambre, il s’est jeté sur moi. J’ai hurlé, alors il m’a laissée partir en me disant que si je parlais, il me tuerait », témoigne l’adolescente, en se triturant les mains.

Le viol, un crime depuis 2020 au Sénégal

« La fois suivante, j’ai accompagné ma petite sœur à sa récitation. Il m’a demandé de le suivre dans la chambre. Là, il m’a fait boire une potion qu’il gardait dans un seau. Ma tête a commencé à tourner. Je me suis assise sur le lit. Il m’a violée. » Pendant quatre jours, Aïda souffre de vertiges et de douleurs aux hanches. Face aux médecins de l’hôpital, où l’a portée sa grand-mère, elle garde le silence. Un deuxième viol aurait été commis lors d’une veillée de prière, toujours dans la même pièce. Aïda finit par se confier à sa meilleure amie, Yacine, qui lui avouera subir, elle aussi, les assauts du maître.

(…) « Serigne Khadim Mbacké est arrivé en 2018 comme un missionnaire pour nous apprendre le Coran, la religion. Il présentait bien avec ses beaux boubous. On le consultait pour régler des litiges et on lui envoyait nos enfants quand ils étaient malades. Il les retenait parfois tard en cours, mais on avait totalement confiance en lui », témoigne Adama Pouye, encore abasourdi.

D’après les dépositions des enfants, le marabout opérait un tri entre ses victimes. « Chaque matin, il demandait à une élève – les garçons n’étaient pas choisis – de le suivre dans la pièce attenante à la salle de cours pour réciter des versets. Il leur faisait boire un breuvage, puis les agressait. A celles âgées de 10 ans, il imposait fellations et attouchements. Les plus âgées subissaient des viols avec pénétration. A toutes, il prétendait avoir le pouvoir mystique de savoir si elles le dénonçaient grâce à ses visions », détaille un enquêteur de la brigade de recherche de Touba.

(…) Pour les ONG, le cas de Keur Gol doit être l’occasion de relancer le débat sur les maltraitances au sein des écoles coraniques et des milieux religieux. Touba serait l’une des villes les plus touchées par les violences à l’égard des jeunes écoliers. « Les viols d’enfants par des maîtres coraniques sont récurrents à Touba. Ces cinq dernières années, cinq enseignants ont été poursuivis pour des faits similaires. Il y a dix ans, un homme a été condamné pour le viol d’une vingtaine d’enfants. Il y a urgence à auditer les daaras[écoles coraniques], car elles échappent au contrôle de l’Etat », explique un enquêteur.

(…) Le Monde

La gauche pleure sur la France périphérique mais ne jure que par Médine

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

C’est l’une des données politiques majeures de ces dix dernières années, lisible dans les cartes électorales des deux dernières présidentielles et théorisée par un Christophe Guilluy ou un Jérôme Sainte-Marie : la France rurale et périphérique est devenue un bastion du vote Le Pen. Cette nouvelle géographie électorale a relégué la gauche NUPES dans les métropoles et les banlieues à forte population d’origine étrangère. C’était vrai à la présidentielle et aux législatives de 2022 puisque, comme le rappelle Lucas Jakubowicz sur Twitter, le 6 août, « 30 % des députés NUPES sont élus en Île-de-France (40 % LFI) et que plus de la moitié des députés EELV sont dans le centre des grandes métropoles ».

À ce sujet — Médine invité par les écolos : quand EELV méprise la France et la République

Il y avait là un sujet de réflexion tout trouvé pour les universités d’été de la NUPES. Et Libé ne pouvait pas ne pas mettre ses propres neurones au service de cette nouvelle quête du Graal à gauche : « Comment gagner la campagne ». Et – surprise ! – la gauche passe aux aveux.

D’abord, on sait aussi que cette concentration de la gauche sur ces deux électorats urbains n’est pas un hasard mais le fruit de l’application de la fameuse stratégie Terra Nova, piquée au PS. Et Manuel Bompard n’hésite pas à reconnaître, malgré sa langue de bois, que c’est électoralement payant : « Sur le fond, c’est absolument faux mais électoralement, même si ce n’est pas le fruit d’une stratégie, c’est vrai. » Mais payant jusqu’à un certain point : cela permet de rafler 150 sièges, mais ni d’être qualifié pour le second tour à la présidentielle, ni d’avoir le groupe parlementaire d’opposition le plus nombreux. Là, c’est le RN qui gagne.

Ensuite, la gauche met le doigt sur les abcès idéologiques qui la rendent repoussante pour la France rurale et périphérique. C’est Philippe Brun qui s’y colle. Seul élu NUPES d’un département conquis par le RN (l’Eure), il sait de quoi il retourne : « Les discours anti-police et anti-autorité ne sont pas bien perçus. Ce qui braque, c’est ce rapport aux institutions. Même si ce n’est pas le cas, on donne l’impression qu’on est du côté de la délinquance. »

Avec une telle lucidité, on aurait pu s’attendre à un aggiornamento, un recentrage. En cet été 2023, c’est tout le contraire : la gauche ne jure que par Médine, à qui EELV et LFI déroulent le tapis rouge pour leurs universités d’été, et la haine anti-police après les émeutes bat son plein chaque fois qu’un leader insoumis s’exprime.

Aveuglement idéologique ? Ou machiavélisme terranovien ? Les deux. Mais le calcul est clair : les métropoles et les banlieues constituent un réservoir considérable de voix pour la présidentielle et de circonscriptions que se partagent seules la gauche et Renaissance. On comprend que les stratèges insoumis parient sur ce gisement tout en versant des larmes de crocodile sur ces pauvres ruraux et périphériques séduits par le RN.

Mais en disant cela, on pointe aussi le défi symétrique qui attend le RN pour pouvoir gagner : l’évolution des cartes de 2017 à 2022 a montré que sa forte progression s’effectuait précisément dans la France rurale et périphérique, mais qu’il avait du mal à mordre vraiment dans l’électorat des métropoles, bastions NUPES et Renaissance. Or, pas de victoire possible, même avec une progression identique forte hors des métropoles, sans capter aussi une part conséquente de l’électorat urbain.

Le dernier mot, tout de même, à Sandrine Rousseau, à qui il arrive aussi d’avoir des éclairs de génie : « Ce qui fait le succès de Marine Le Pen, c’est qu’elle a un vrai respect des gens, elle leur donne une forme de fierté. » On ne saurait mieux dire sur la gauche.

Frédéric Sirgant dans BV

Français mais pas gaulois, de Daniel Cohn-Bendit

Articles     : Aout 2023Juillet 2023Juin 2023Mai 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

L’été : l’occasion pour beaucoup de lire enfin ce livre dévoré des yeux toute l’année sans pour autant avoir eu le temps de s’y plonger. À cette occasion, BV vous propose une sélection de ses meilleures recensions. Aujourd’hui, Français mais pas gaulois. Comment Daniel Cohn-Bendit, né sans patrie, ne s’en est jamais consolé.

Fort de ses nombreuses vies et avec le culot qu’on lui connaît, l’inoxydable Daniel Cohn-Bendit publie, aux Éditions Robert Laffont, avec le journaliste Patrick Lemoine, Français mais pas gaulois, sous-titré « Des étrangers qui ont fait la France ».

Vous vous direz, on a compris, on a déjà lu ce livre-là mille fois et bien davantage. On a entendu, réentendu la démonstration pendant des décennies, en long, en large et en travers, avec la délicatesse qui caractérise les zélateurs de la France plurielle, façon marteau pilon. La gauche ne se renouvelle pas beaucoup : nos ancêtres n’étaient pas gaulois, ils étaient étrangers. Et heureusement, sans quoi les pauvres Franco-Français chasseraient toujours le mammouth dans les vallons du Périgord.

Pourtant, on aurait tort de jeter par-dessus l’épaule ce livre testament, un double livre. Car on peut facilement supposer que l’éditeur a appelé Cohn-Bendit pour jeter une poignée de poivre dans l’évocation par Patrick Lemoine, ancien rédacteur à L’Équipe, de ces fabuleux étrangers sans qui la France ne serait rien.

Défilent ainsi une liste d’immigrés méritants dont la qualité principale est donc… leurs racines étrangères : Marie Curie, Marc Chagall, Jacques Brel, Karl Lagerfeld… Les auteurs ont oublié Mazarin. Ils ont aussi omis d’évoquer nos rois et reines, ces Français qui, après tant de mariages européens, avaient bien peu de sang… français.

Des étrangers ont donc aimé et même servi la France ? Cette révélation en peau de lapin nécessitait bien 320 pages encadrées des pensées, convictions et souvenirs foutraques de l’ex-Dany le rouge. S’il ne brille pas par la force de ses avancées conceptuelles, notre révolutionnaire embourgeoisé a le mérite de dévoiler les méandres et contradictions d’un cerveau qui a beaucoup œuvré pour le délitement du pays. Car « ce livre est une tentative, écrit-il. Il envisage que l’identité française proprement dire n’existe peut-être pas. » CQFD.

L’entreprise fait florès à gauche, entretenue notamment par le journaliste de L’Obs François Reynaert dans Nos ancêtres les Gaulois et autres fadaises. Il s’agit de démonter l’idée d’une identité française sur la base d’une idéologie de CM2 : les Français sont des immigrés comme les autres, et vice versa. C’est simple : si les Français n’existent pas, ceux qui prétendent le contraire sont… d’abominables racistes. Fermez le ban ! Avec cette leçon sur la nationalité pour les nuls façon Cohn-Bendit, la longue conversation sur l’identité de la France qui culmina avec Renan est close. La nationalité française n’existe pas pour les Français, elle est réservée aux immigrés.

En réalité, Cohn-Bendit montre lui-même très bien comment cet étrange regard sur la France et l’identité française est né de circonstances très particulières : « Français, c’est ce qui, d’un point de vue strictement bureaucratique, est inscrit sur la carte d’identité, écrit-il. Moi, Dany, je l’ai eue à 68 ans. C’est-à-dire sur le tard. Comment pourrais-je donc me dire français au sens où on l’entend généralement […] Pendant longtemps, je n’ai même pas été un Français “de papiers”. »

Ses parents, de gauche, ont fui l’Allemagne en 1933. Aussitôt déchus de leur nationalité allemande, ils se sont retrouvés à Paris. Ils veulent partir pour les États-Unis, aussi ne déclarent-ils pas leur second fils Dany, né le 4 avril 1945 à Montauban. « Dès lors, je ne peux plus être français et me retrouve apatride comme eux », écrit-il. Son frère est français. Son père retournera en Allemagne au début des années 1950 « afin d’y retrouver son identité allemande ». L’attachement à la patrie existe donc chez les Cohn-Bendit. En 1959, Dany prend la nationalité allemande « totalement par opportunisme »… pour éviter de faire son service militaire. Dans la geste cohn-benditienne, la nationalité est un accessoire administratif opportun ou non, c’est tout. Voire une souffrance. Il a souffert d’avoir été expulsé par le pouvoir français parce qu’allemand, après 68. « Je me suis soudain trouvé replongé dans ce qu’était l’essence de mon identité d’apatride. Car de nationalité, je n’en ai toujours eu qu’une, européenne. »

Au fond, Cohn-Bendit est un grand blessé de la nationalité, un brûlé vif de l’identité, un orphelin de la patrie, un enfant du divorce entre la France et l’Allemagne. De la France, il conserve les équipes de football et le steack-frites mais s’avoue incapable du moindre élan pour ce pays qui a accueilli ses parents. Cet homme n’a pas pu ni su embrasser l’amour d’un pays et il en souffre, finalement, au point de se réfugier dans un monde virtuel. Lui se donne une nationalité qui n’existe pas. Une nationalité sans nation : il se veut européen.

Ainsi réfugié sur un Aventin construit de toutes pièces, Cohn-Bendit vomit les autres, ceux qui ne pensent pas comme lui, ceux qui s’attachent à ce tissage subtil de peuple, de langue, d’histoire et de culture qu’on appelle depuis des siècles un pays. « Une partie de l’opinion croit que se recroqueviller autour de la défense d’une prétendue identité nationale rabougrie suffira pour s’en sortir », balance-t-il. Ce n’est pas la question. L’identité nationale est forcément « prétendue » et nécessairement « rabougrie » : Cohn-Bendit continue à voir midi à sa porte. Et répète les éternels arguments éculés. Comment la France tournerait-elle sans ses immigrés, demande-t-il ? « Ce n’est pas d’un Grand Remplacement qu’il s’agit mais d’une grande évolution. » Les progrès de l’islam radical auprès des musulmans français de deuxième ou troisième génération, voire de Français de souche, ne l’effleurent pas. Et s’ils haïssent la France, c’est qu’ils ont été mal accueillis, qu’ils ont « grandi dans l’exclusion ». Mais mal accueillis par qui, cher Dany, si les Français n’existent pas ? Par les immigrés ? On n’en sort pas. Dany tourne en rond. Logiquement, tout sentiment de fierté nationale lui est « insupportable »« L’identité de ce pays est on ne peut plus fluide », tente-t-il. En réalité, la France de Cohn-Bendit revient lorsqu’il s’agit de faire le mal, les étrangers surgissent pour faire le bien.

Il ne reste plus à Cohn-Bendit qu’à vomir sur la nation, l’attachement à son pays, sur l’existence même d’un des pays les plus anciens d’Europe. Il en veut particulièrement aux Gaulois devenus les ennemis des wokistes français. La Gaule ? « Une pure fiction géographique, politique et ethnographique de César », lance-t-il. César rejoint en enfer les révisionnistes et propagateurs de « fake news »Vae victis ! Cohn-Bendit ose tout. Pour lui, la France « est le produit de ceux qui la peuplent ». Donc, elle n’est rien. Pour l’ancien eurodéputé vert, « elle appartient à ceux qui y vivent et y travaillent avec ou sans papiers ». Mais comment un pays qui n’existe pas peut-il appartenir aux derniers arrivants ?

Pour s’en sortir, Cohn-Bendit s’oblige à oublier. Il oublie volontairement que les familles françaises vont au cimetière chaque année déposer des fleurs sur les tombes de leurs chers défunts. Que parmi ces défunts, beaucoup ont donné leur vie pour que cette terre reste française. Il oublie les églises, les abbayes, les bibliothèques, les châteaux, les fermes, les masures à croisées de bois, construites et habitées par ces mêmes Français. Il oublie les généalogies, les us et coutumes, tout ce qui fait la France, au-delà du steack-frites, loin des travées bleues du Parlement européen. Il oublie que la grande masse des Français n’ont pas choisi, pas plus leurs ses ancêtres, de naître français.

Ce champion de l’amnésie volontaire sera-t-il puni de son vivant ? Il raconte qu’en 2020, une jeune Américaine lui explique que la grande et fameuse manifestation de 68 sur le thème « Nous sommes tous des Juifs allemands » n’était qu’une « appropriation culturelle malvenue étant donné que les participants n’étaient majoritairement pas juifs. Quelle époque vivons-nous où le séparatisme identitaire fait des ravages ? », commente Dany le rouge. Il faut lire les errances de notre révolutionnaire embourgeoisé avant qu’il ne soit définitivement débordé sur sa gauche. Et enseveli sous ses propres contradictions.

Marc Baudriller dans BV

« La Corse s’est toujours défendue et on continuera » : un homme poignardé rue Calvi (suite)

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++ WEBTUBE : Les Français du continent devraient suivre nos amis Corse qui cherchent simplement à faire respecter le calme et leurs valeurs.

Depuis 2018, plus de 100.000 migrants ont traversé illégalement la Manche en bateau. Le Premier ministre Rishi Sunak dénonce les « avocats qui aident les migrants à exploiter le système migratoire »

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++ WEBTUBE : On voit que malgré tous les efforts déployés par les Anglais, arrêter l’arrivée de clandestins sur son territoire même quand on est une île ce n’est pas facile. Que dire de la France qui est au croisement de tous les flux migratoires clandestins en Europe et qui ne fait rien pour les refouler. Il faut vite faire comme les anglais ou les Suédois afin de préserver notre pays. La France ne doit pas devenir le déversoir de l’Afrique…. C’est aujourd’hui le cas par la volonté de l’Union européenne et de son représentant officiel en France : M. Macron !

Malgré la fermeté montrée par le gouvernement britannique, l’immigration clandestine se multiplie. Le Royaume-Uni multiplie les déboires dans sa politique contre l’immigration clandestine. Depuis le verrouillage du port de Calais et du terminal Eurotunnel, il est pratiquement impossible de faire passer des migrants dans des camions. Mais les passeurs se sont tournés vers une autre option, la voie maritime. Ainsi, plus de 100.715 migrants ont traversé illégalement la Manche depuis 2018, selon un décompte de l’AFP.  Jeudi seulement, 755 migrants ayant effectué la périlleuse traversée vers les côtes anglaises ont été repérés – un record journalier depuis le début de l’année -, selon le ministère britannique de l’Intérieur.

Les promesses du Brexit de « reprendre le contrôle » des frontières, n’ont pas suffi. Le nombre de migrants qui ont réussi à arriver sur le sol britannique à bord de petites embarcations a connu un record en 2022, avec 45.000 personnes. Depuis le début de l’année, ils sont 15.826, suggérant une tendance à la baisse.

Le Premier ministre conservateur Rishi Sunak a promis de « stopper les bateaux », alors que les sondages prédisent une victoire de l’opposition travailliste aux élections législatives attendues l’année prochaine.

Le gouvernement britannique multiplie les annonces ces derniers jours afin de lutter contre le phénomène. Il a également annoncé cette semaine avoir mis en place une équipe pour s’attaquer aux « avocats qui aident les migrants à exploiter le système migratoire » britannique. Il a également renforcé cette aide son soutien financier à la France pour surveiller les côtes.

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Garde du corps de Johnny Hallyday : maison, Rolex… Tous les cadeaux qu’il a reçu

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Patrick Roussel est resté dix-sept ans au service de Johnny Hallyday, de 1999 à 2016 en tant que garde du corps et chauffeur. Il revient avec nous sur la vie intime du chanteur et nous partage ses meilleures anecdotes de carrière partagées avec l’artiste. Son livre “Tout le monde l’appelait Johnny” est disponible ici → https://www.mareuil-editions.com/prod…

Macron est psychologiquement immature – Jean-François Bayart

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Pour tout nouvel abonnement, le premier mois est reversé à une caisse de grève. Soutenez-les, soutenez nous et abonnez-vous à partir de 5 euros/mois, pour faire un vivre la première chaîne TV vraiment indépendante ! 👉 https://www.lemediatv.fr/soutien “Où va la France?” C’est la question que pose Jean-François Bayart, politologue et professeur à l’Institut de hautes études internationales et du développement à Genève, dans les colonnes du quotidien national suisse, Le Temps. Cette tribune d’opinion venant de chez nos voisins helvètes, a largement été partagée en France ces derniers jours, dans un contexte politique explosif depuis l’adoption de la réforme des retraites sans vote à l’Assemblée. Mais, pour Jean-François Bayart, cette réforme n’est que le symptôme de l’épuisement du gouvernement macroniste. Pire, celui d’une crise politique profonde qui enfle depuis bien 30 ans. Sans prendre de pincettes, le politologue, qui a aussi longtemps été directeur de recherche au CNRS, parle d’Emmanuel Macron comme (je cite) d’un “enfant immature, narcissique, arrogant, sourd à autrui, et plutôt incompétent.” Mais au-delà de ces adjectifs qualificatifs peu reluisants, qu’est-ce que dit précisément Jean-François Bayart? Quels sont les éléments qui le poussent à affirmer que le président Macron vit dans une réalité parallèle et que la France dérive vers ce qu’on appelle une démocratie “illibérale”? 0:00 Introduction 1:06 Pourquoi depuis la Suisse? 7:40 Elle va où, la France? 10:22 Macron, immature 16:04 Légal mais pas légitime 22:10 Démocratie illibérale 28:54 Une répression encore trop inconnue 32:12 Imiter l’ext-droite, pour éviter l’ext-droite 38:22 Destin Français vu de l’étranger

Affaire Nahel : Une France en pleine guerre civile ? Jordan Bardella, président du RN, Répond

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On revient sur l’affaire Nahel avec le Président du Rassemblement National, Jordan Bardella.