Un quadragénaire a été arrêté mardi 25 janvier dans la basilique de la Trinité, à Blois. Il cachait, sous sa djellaba, un couteau et un coran. D’après La Nouvelle République, il s’agirait « vraisemblablement d’un déséquilibré ».
L’homme âgé de 48 ans est en garde à vue à Orléans, dans les locaux de la PJ. « L’homme qui voulait rencontrer un prêtre de la basilique avait un comportement bizarre et s’est mis en situation de prière », explique le chef du parquet, ajoutant toutefois qu’il n’était « pas menaçant ni insultant » et n’a pas tenu « de propos à caractère terroriste ».
Un membre de l’encadrement de la basilique décide tout de même d’appeler la maréchaussée. Arrivée sur les lieux, la BAC procèdera à l’interpellation du suspect. « Lors de la palpation de sécurité, les policiers ont découvert un couteau de 30 cm, un exemplaire du Coran et un petit tapis de prière », révèle le procureur.
« J’ai tout de suite trouvé cela étrange, l’individu s’est adressé à un bénévole en lui demandant s’il était le prêtre puis il est sorti de la basilique et s’est tenu près de l’escalier le regard perdu, il semblait perturbé, révèle un témoin. Puis il est entré à nouveau dans l’église et je l’ai trouvé levant les mains en direction du sud-est, j’ai pensé qu’il était tourné en direction de La Mecque et qu’il priait. C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’appeler la police. Heureusement que ça en est resté là après tout ce qu’on a connu ».
Psychotique
Toujours selon le parquet, « lors de son audition, les enquêteurs ont eu affaire à une personne limite délirante, il s’agit d’une personnalité psychopathique qui, selon ses proches, ne prenait plus ses médicaments ». Le suspect serait « de nationalité française » mais « n’était pas connu des services de renseignements ni fiché S ». « Ses antécédents judiciaires remontent à 2010 et 2011 et concernent des vols aggravés », ajoute le parquet.
La nuit de mardi à ce mercredi a, une nouvelle fois, été marquée par un barrage érigé par des migrants sur la rocade portuaire. Le phénomène se poursuit ces dernières semaines avec déjà presque une quinzaine de barrages depuis le début de l’année. […]
Le juriste Ameline Elbahi a livré un témoignage glaçant dans le « Zone interdite » sur Roubaix, diffusé ce dimanche. Au cours d’un reportage intitulé « Face au danger de l’islam radical, les réponses de l’État », il révélait l’islamisation galopante de cette ville du Nord et l’utilisation de fonds publics pour subventionner des organisations salafistes.
Le programme montrait un magasin où l’on vend des poupées sans visage (les représentations humaines étant interdites en islam), cinq ou six boucheries halal, ainsi que des librairies salafistes ou encore des magasins de prêt-à-porter où l’on peut acheter des voiles intégraux, pourtant interdits dans l’espace public en France.
Au cours de cette enquête diffusée par M6, Amine Elbahi a dénoncé cette radicalisation : « C’est un appel à s’exclure de la communauté nationale et à adhérer à une pratique plus rigoriste de l’islam. » Or, depuis la diffusion de l’émission, le jeune énarque dit avoir été menacé de mort à de nombreuses reprises. « Mon numéro de téléphone a circulé sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été diffusés. On me menace de décapitation, d’égorgement, de s’en prendre à moi parce que j’ai tenu un discours de vérité à visage découvert et en particulier sur l’inaction du maire de ma commune », affirme-t-il sur le plateau de BFM TV.
Pour les raisons historiques qu’on sait, les relations entre Paris et Alger sont de longue date complexes, puisque fondées sur les non-dits, l’hypocrisie mutuelle et un passé mal digéré. La preuve en est la énième crise couvant entre les deux capitales, le gouvernement algérien refusant de récupérer ses ressortissants clandestins dont l’expulsion a pourtant été décidée par son homologue français.
Une fois n’est pas coutume, ce sont les sites Mediapart et StreetPress, pas tout à fait nostalgiques de l’Algérie française dira-t-on, qui lèvent le lièvre, ce jeudi 20 janvier. À l’origine de ce nouveau conflit ? L’actuelle pandémie, laquelle a décidément le dos large, puisque servant désormais de prétexte aux autorités algériennes pour contrôler ses frontières de la manière la plus vétilleuse qui soit, frontières se retrouvant donc fermées pour les immigrés clandestins. Sauf qu’en la circonstance, ces « immigrés » sont « clandestins » en France et non point en leur patrie d’origine, l’Algérie.
Toujours selon les mêmes sources, nous apprenons que « l’Algérie a donné pour ordre à ses représentations consulaires de ne délivrer aucun laissez-passer aux Algériens ». Mieux : il leur serait aussi interdit de reconnaître « une carte nationale algérienne valide […] pour laisser ces ressortissants sans papiers rentrer en Algérie ». Résultat ? À en croire la Cimade, association de confession protestante plus qu’impliquée dans la défense des immigrés clandestins, et citée par Mediapart : « Seulement 3 % des Algériens placés dans les huit centres de rétention ont pu être renvoyés en 2021. » Car en attendant que ce différend soit dénoué, ce sont des milliers de candidats au retour qui s’entassent dans ces mêmes centres.
De leur côté, les autorités françaises tentent vaille que vaille de réagir, ne serait-ce qu’en réduisant de moitié les visas accordés aux Algériens ; ce qui ne fait qu’envenimer des relations diplomatiques qui, jusque-là, n’étaient déjà pas au beau fixe. En guise de représailles, et toujours selon Mediapart, « les autorités algériennes feraient automatiquement annuler les billets d’avion réservés par le ministère de l’Intérieur français » ; ce qui obligerait de fait les futurs expulsés à financer à leurs frais ceux de leur éventuel retour. C’est dire si l’affaire n’est pas gagnée.
En attendant, et ce non sans quelques raisons, Marine Le Pen tweete :
L'Algérie refuse d'accepter ses ressortissants expulsés par la France. Combien de temps encore E. Macron laissera-t-il notre pays se faire humilier ? Faisons-nous respecter en bloquant tous les visas d'Algériens et en suspendant les transferts de fonds. https://t.co/rbIgVzCm6y
Au-delà des polémiques de circonstance, on en revient toujours à l’essentiel : cette relation de guingois remontant à 1962, année de l’indépendance algérienne dont certains s’apprêtent à fêter (ou pas) le soixantième anniversaire. Depuis, la France n’aura cessé de se comporter de la pire façon qui soit, entre condescendance et repentance ; soit deux erreurs pour le prix d’une. La première a consisté à toujours prendre l’Algérie de haut ; la seconde à s’agenouiller en permanence devant elle. Soit tout ce qui est tenu pour méprisable au sud de la Méditerranée : l’arrogance et la faiblesse. Côté algérien, ce n’est guère mieux, des autorités corrompues et incompétentes se servant du passé colonial pour masquer leurs propres errements, mettant leur incurie chronique sur le dos d’une France ayant regagné depuis belle lurette ses pénates. Car si cet État faible a transformé un peuple fier en nation de mendiants, l’ancien colonisateur n’y est pour rien.
Depuis, ce double malentendu persiste. Et il n’est malheureusement pas encore venu, le temps où ces deux nations, l’une multimillénaire, forte de son passé, et l’autre, née de plus fraîche date, mais ayant tout l’avenir devant elle, de se parler entre adultes responsables. Il n’est pas sûr que les actuels interlocuteurs soient à la hauteur de l’enjeu.
Malgré l’odieuse diabolisation qui cible Éric Zemmour, orchestrée par les médias et ses adversaires, qui le présentent comme un monstre pour avoir dit quelques vérités dérangeantes sur le handicap, celui-ci se maintient autour de 14 %, donc dans la marge d’erreur.
Mais la dynamique étant clairement du côté d’Éric Zemmour, celui-ci devrait logiquement creuser l’écart dans les semaines qui viennent.
Ses adversaires n’ont aucune réserve de voix, victimes toutes les deux des divisions de la droite. C’est Zemmour qui siphonne à tours de bras.
Marine gère l’hémorragie de son parti et ne parvient pas à colmater les brèches. Au point que d’autres noms de gros poissons circulent pour rejoindre Reconquête, comme Mariani ou la belle sirène Marion. Il est clair que les tractations vont bon train et que les téléphones crépitent nuit et jour au sein des partis. Attendons.
Le RN est un parti en quasi-faillite, avec un endettement de 20 millions. Victime d’un effondrement du nombre de ses adhérents depuis 2017, qui ne seraient plus que 20 000 aujourd’hui.
Bref, Marine semble condamnée à gérer à la fois l’hémorragie de ses cadres nationaux et régionaux, et la misère qui plombe l’avenir du parti.
Côté Pécresse, si celle-ci bénéficie de la sympathie des médias, qui se gardent bien de la diaboliser, elle est prise en étau entre la droite ciottiste de LR et les centristes.
Quand Zemmour est rejoint par Guillaume Peltier, Pécresse est ralliée par Morin et Lagarde, deux centristes plus proches de Macron que de Ciotti.
Lagarde avait d’ailleurs prévenu, lors des primaires LR : si Ciotti est choisi, ce sera sans nous.
Par conséquent, on voit mal comment Pécresse pourrait mener la politique de fermeté qu’attendent 70 % des Français. En godillant à droite et à gauche pour contenter tout le monde, elle ne fera rien, elle fera du « en même temps », comme son idole Macron, dont elle partage 90 % des idées.
Faire des risettes à Ciotti, c’est du pipeau.
Que les électeurs LR fans de Ciotti ne se fassent aucune illusion. Pécresse mènera une politique centriste. C’est une mondialiste immigrationniste et islamophile. Elle n’a pas de convictions. Elle a de l’ambition, mais pour elle, pas pour la France.
Si les ciottistes veulent rester fidèles à leurs convictions, ils doivent rallier Reconquête.
Il est donc clair que c’est Éric Zemmour qui a le vent en poupe, malgré les obstacles multiples que le Système lui oppose. Contrairement à Marine, que Macron est certain de battre, Zemmour fait peur à l’establishment, qui a compris que le candidat de Reconquête est éminemment sincère et courageux, donc bien décidé à mettre son programme en œuvre, contrairement aux mensonges des professionnels de la politique.
Zemmour ne plaisante pas et n’est pas là pour faire de la figuration. Il est là pour sauver la France.
Ce que fait Zemmour, en attirant les grosses pointures de LR et du RN, c’est jeter les bases de l’union des droites, majoritaires dans le pays.
Parti de 3 % en juin pour monter en flèche et se stabiliser autour de 14 %, Zemmour peut encore pêcher dans des eaux très poissonneuses. Et ça mord !
Il va siphonner le vivier ciottiste de LR, puis celui des déçus du RN, le parti qui se complaît dans la culture de l’échec.
Enfin, il va puiser dans le réservoir des millions d’abstentionnistes qui attendent un candidat sincère et crédible. Zemmour est celui qui révolutionne la présidentielle.
Le novice en politique, qu’on prenait pour le perdreau de l’année qui ferait moins bien qu’Hidalgo, bouscule tout sur son passage et fait peur à Macron.
Ajoutons que « les équipes d’Éric Zemmour estiment que ce dernier est « sous-estimé par les sondages, en raison de ses audiences à la télévision, de l’affluence à ses meetings, de sa puissance sur les réseaux sociaux et du nombre d’adhérents à Reconquête », comme l’explique Gauthier Le Bret ».
Il est vrai que Zemmour pulvérise tous les records d’affluence et d’audimat. À tel point qu’il est impossible que certains sondages placent Marine à 18 % et Zemmour à 12 %. Ce n’est ni crédible, ni sérieux.
Enfin, signalons que ceux qui doutent du succès de Reconquête et de l’état des finances de la campagne d’Éric Zemmour, comme Marine, pourront bientôt être rassurés. Éric va charger un huissier de justice de confirmer les faits.
A 18’30, à Davos en 1997 : « Le XXIe siècle sera un siècle de fer, de feu et de sang où nous viendrons vous écraser parce que vous n’êtes que des occidentaux décadents. »
A 15’00, description du dialogue mélien (NDFDS : la loi des plus forts) chez Thucydide :
A 57′ : « Le monde se réarme de manière colossale. (…) La Chine crée l’équivalent d’une marine militaire française tous les quatre ans. (…) La Chine a été une très grande puissance navale. »
A 1h04 : « La Chine a une vision globale du monde, les Etats- Unis n’en ont plus qu’une vision régionale. C’est un vrai problème. »
EXCLUSIF – Le baromètre de la confiance politique du Cevipof décrit une crise démocratique persistante sur fond de droitisation du pays.
Des Français intéressés mais méfiants face à la politique, une demande massive de respiration démocratique et d’autorité, sur fond de domination de l’électorat de droite. Tel est le paysage dans lequel évoluent les candidats à l’élection présidentielle d’avril selon le baromètre de la confiance politique, réalisé par le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) à partir d’un large panel de 10.500 personnes interrogées par OpinionWay, que Le Figaro publie en exclusivité.
Principal enseignement, le climat reste plombé par la défiance. Après deux ans de crise sanitaire, «lassitude» et «méfiance» sont les deux mots qui expriment le plus l’état d’esprit de la population. De mémoire de politologue – ce baromètre existe depuis 2009 -, les Français ne se sont jamais dits aussi méfiants (37 %, + 14 points par rapport à mai 2021).
Agnès Evren, porte-parole de Valérie Pécresse, parle des électeurs de droite qui en ont assez de l'immigration et de l'insécurité comme des "radicalisés" !!! C'est le retour de la droite LR qui trahit la base… Avec Eric Zemmour, les électeurs de droite ne seront pas trahis ! pic.twitter.com/sgpXfRaHi8
.@GabrielleCluzel, face à P Thevenot «J’assume complètement. Vous le niez ? Vous niez qu’à #Roubaix, il n’y a pas de remplacement, que c’est le Roubaix qu’ont connu nos grands-parents? Appelez ça comme vous voulez, mais il y a une modification de population!» #Punchline#CNewspic.twitter.com/EDClMdy0pc