Gabriel Attal doit faire face à ses contradicteurs et défendre tous les mensonges du passé gouvernemental. Faute d’arguments, la carte joker de complotisme est de sortie.
Le député Alain David a avancé l’argument que si le gouvernement ne souhaitait pas rendre la vaccination obligatoire, c’est surtout pour ne pas prendre en charge les possibles effets secondaires du vaccin toujours en phase d’expérimentation. C’est aussi la thèse du sénateur Alain Houpert et du député Philippe Gosselin — qu’on ne peut accuser de complotisme. « Le choix d’un “passe vaccinal” est un moyen pour l’État d’échapper aux conséquences juridiques et pécuniaires d’une vaccination obligatoire par la loi. » Voici l’article du Figaro qui explique clairement ce qui n’est pas une thèse complotiste, mais bien une vérité qui circule au parlement : « L’État a institué la vaccination obligatoire de facto, il doit en assumer les conséquences ! » Gabriel Attal assurait pourtant — face à un influenceur — que le vaccin protégeait de la contagion : « Le pass vaccinal a un sens que si le vaccin empêche de transmettre la maladie. » Ce que dit le député Alain David n’est pas du complotisme, mais les dires du porte-parole du gouvernement font de ce dernier un comploteur.
Il n’est même plus étonnant d’entendre le vice-président de l’assemblée, Sylvain Waserman, qui dirige l’hémicycle où la démocratie a fait place à la dictature, crier victoire en disant « Alors t’as du champagne au frais ? »
Arrêtez tout !
Le Vice President de l’assemblée nationale se moque de nos libertés et entre deux questions.
Nous avons tous appris à l’école républicaine le lent cheminement de la construction de la France, construction réalisée grâce à l’opiniâtreté des rois de France, poursuivie par la Révolution, l’Empire et les Républiques jacobines.
La France est un défi politique, un projet politique permanent du pouvoir en place qui a dépassé puis cimenté le dynamisme jaloux des peuples celtiques de la Gaule, peuples gaulois qui, aux dires mêmes de Jules César, avaient mené ensemble un combat contre Rome et ses légions.
Philippe Auguste, qui règne de 1180 à 1223, inscrit sur ses actes « Rex Franciae ». L’un de ses successeurs, Philippe le Bel, dit « le Roi de fer », règne de 1270 à 1285 et, « avec son armée de légistes formés à la discipline des lois pour la défense du roi », impose sans faiblesse le pouvoir du souverain.
La longue saga des rois jusqu’en 1789-1792 montre qu’ils n’ont eu de cesse d’utiliser l’État pour asseoir non seulement leur pouvoir mais surtout la cohésion nationale de la France. L’Empire, la Restauration, Napoléon III, les Républiques ont tous eu le même logiciel, la même politique : l’État est l’incarnation juridique de la nation.
Mais aujourd’hui, l’État hoquette, déboussolé ; le « roi-Jupiter » veut le supplanter par l’utopie qu’il affectionne, « la souveraineté de l’Europe ». Mais il ne s’arrête pas à cette supplantation chimérique, délibérément ; il remet en cause les serviteurs de l’État qui ont fait vocation de servir le souverain pour la pérennité de la nation.
C’est d’abord la suppression de l’ENA, remplacée par l’Institut national du service public (INSP). Cela n’est qu’un ravalement de façade, peut-être, mais l’objectif est de déconsidérer celles et ceux qui souhaitent servir l’État : on les accuse d’être des « héritiers de la culture dominante », d’appartenir à une « noblesse d’État » ( Pierre Bourdieu), oubliant que l’État doit être servi par des cadres performants, des légistes engagés, des hussards au service de l’instrument juridique qui garantit le projet politique !
Mais plus encore que la suppression de l’ENA, le démantèlement du corps diplomatique est édifiant ; il disparaît dans un corps hétéroclite dont les membres auront vocation à naviguer d’un ministère à l’autre. Il s’agit là de la destruction délibérée et programmée de l’atout professionnel incomparable de la France dans les relations internationales.
La diplomatie ne s’invente pas, c’est un art qui s’apprend à la longue, par expérience : la diplomatie soviétique nous en donne un exemple, avec le talentueux ministre russe Andreï Gromyko entré au ministère des Affaires étrangères soviétique en 1944 ; il y resta jusqu’en 1988 sans discontinuer.
La disparition de notre corps diplomatique est une faute sans appel à un moment où les tensions internationales vont croissant. Se priver des connaissances des diplomates de haut niveau en croyant que la lecture de quelques articles de presse à Paris suffit à fonder une politique étrangère est simplement grotesque !
L’appareil d’État est déboussolé, sans cap ni autorité. Or, « on ne gouverne pas une nation éclairée par des demi-mesures, il faut de la force, de la suite et de l’unité dans tous les actes publics », disait Bonaparte.
Pour cela il faut un État fort, servi par des agents qui ont le service chevillé au cœur, des guerriers légistes.
Un État déboussolé, cassé dans son essence, a pour conséquence directe de briser la France, car la France est toujours et plus que jamais un projet politique dont la cohésion est menacée par la déliquescence de son cadre juridique.
Ses régions, ses provinces tirent à hue et à dia, des Juncker locaux narguent l’État chancelant.
Les mouvements salafistes et leur détermination à vouloir appliquer en France la « charia » sont l’exemple accompli du dépérissement de l’État et de son échec, incapable de faire respecter les lois du souverain, ce qui entraîne le remise en cause de l’unité national.
Mais, plus grave encore, les violences gagnent la foule et se déchaînent alors contre les boucs émissaires. Sénèque ne nous avait-il pas enseigné que « la preuve du pire, c’est la foule », une foule rudoyée, insultée par celui même qui se prétend être son chef. « La liberté naît de l’ordonnancement naturel des choses », écrivait Chateaubriand. Si l’ordre disparaît, la boîte de Pandore est ouverte sur l’aventure et le chaos.
« Il est des temps où la nation connaît aussi le désespoir, c’est quand le peuple n’aime plus son âme, la patrie » (Bernardin de Saint-Pierre).
Voilà pourquoi la France et l’État sont des êtres consubstantiels pour garantir la paix civile et la pérennité de la nation.
Outre une délinquance des majeurs très active, Nantes se signale aussi par un nombre d’affaires mettant en cause des mineurs (ou qui se disent tels) de plus en plus important.
Ce mercredi 12 janvier, la police a fait une opération de routine contre la drogue quartier Bottière, qui a conduit ainsi à trois interpellations – le propriétaire d’une cave, âgé de 24 ans, où 506 grammes de cannabis ont été retrouvés, rue Champollion, un jeune homme de 19 ans suspecté de dealer rue Max Planck, et un adolescent de 16 ans, rue Henri Becquerel, qui fêtait bien mal son anniversaire, avec une arme de poing de petit calibre et 50 grammes de cannabis.
Dans la nuit du 12 au 13 janvier, un autre mineur a fui un contrôle de police, rue d’Arsonval vers 00h40, dans le quartier Procé. Retrouvé avec son passager à pied, peu après dans la nuit, il avait deux bonnes raisons de fuir les policiers : il avait 17 ans et était en état d’ivresse. Bonne pioche pour les policiers, son passager aussi – âgé de 17 ans il était recherché par la gendarmerie de Chevreuse, dans les Yvelines, pour une série de vols par effraction.
Un peu plus tard encore dans la nuit du 13 janvier, une rixe entre deux groupes de « mineurs étrangers isolés » a eu lieu vers 3h du matin rues de la Paix et du Vieil Hôpital. Six hommes étaient pris dans la bagarre, sous l’oeil des caméras de la ville, à coups de marteaux.
Sur place, la police a trouvé, effectivement, un marteau plein de sang et un homme d’origine extra-européenne, qui se disait âgé de 15 ans, aux vêtements ensanglantés et avec un téléphone volé.
Chaque semaine, Boulevard Voltaire sélectionne dans l’actualité des infos insolites et extravagantes qui nous ont fait sourire, ou des sujets plus sérieux.
Des dizaines de wagons de marchandises sont fracturés chaque jour à Los Angeles par des voleurs qui profitent de leur arrêt pour piller les colis qu’ils transportent, laissant sur les rails des milliers de cartons éventrés et de produits achetés sur Internet qui n’arriveront jamais à destination.«L’amende symbolique» infligée aux voleurs ne les dissuade pas de continuer leurs méfaits.
Selon les étiquettes trouvées vendredi 14 janvier par une équipe de l’AFP sur une voie proche du centre-ville, facilement accessible depuis les rues voisines, la plupart des grandes sociétés américaines de vente à distance et de messageries (Amazon, Target, UPS, Fedex, etc.) étaient concernées par ces vols qui ont explosé depuis quelques mois.
Depuis décembre 2020, l’opérateur ferroviaire Union Pacific (UP) a enregistré une augmentation de 160% des vols dans le comté de Los Angeles. «Rien qu’en octobre 2021, l’augmentation atteint 356% par rapport à octobre 2020», souligne l’opérateur dans une lettre aux autorités locales transmise à l’AFP. Cette explosion des pillages s’accompagne d’une recrudescence des «agressions et vols à mains armés visant des employés d’Union Pacific», ajoute cette lettre. […]
Avec la police de la ville de Los Angeles et du comté, plus d’une centaine de personnes ont été arrêtées au cours des trois derniers mois de 2021 pour avoir «vandalisé» les trains d’Union Pacific. «Les criminels sont appréhendés et arrêtés mais les accusations sont réduites à de simples infractions ou délits mineurs, et l’individu se retrouve dans les rues moins de 24 heures après avoir payé une amende symbolique», a déclaré à l’AFP une porte-parole du transporteur ferroviaire. «En réalité, les criminels se vantent auprès de nos policiers qu’ils ne subissent pas de conséquence», déplore-t-elle. […]
Toulouse : silencieux, le chauffard reste en prison
Arrêté lundi soir après 9 km de poursuites dans les rues du centre de Toulouse, un conducteur de 42 ans a demandé un délai pour préparer sa défense devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Il reviendra le 16 février et a été maintenu en détention.
“Refus d’obtempérer aggravé, rébellion sur un gardien de la paix lors de votre arrestation, violence volontaire sur un troisième policier, violence avec arme par destination, en l’occurrence votre voiture, sur six policiers… Vous avez reculé et vous êtes entré en collision avec leur voiture, précise la présidente. Vous conduisiez une voiture non-assurée, sans permis, sous l’effet des stupéfiants et de l’alcool avec un taux de 1,2 g par litre de sang…”
Dans le box du tribunal correctionnel de Toulouse, Sofiane, 42 ans, ne dit rien. Cet Algérien est venu rejoindre des proches voilà six semaines. “Au départ, il voulait s’installer en Espagne. La présence d’un cousin à Toulouse l’a incité à venir jusqu’ici”, prévient son avocate[…]
Lundi soir, sous l’effet conjugué de l’alcool et des stupéfiants, du cannabis mais également de la cocaïne, il a multiplié les prises de risques et les infractions routières au cœur de Toulouse. “À contresens vous avez obligé les autres conducteurs à se pousser pour éviter l’accident…”, ajoute la présidente. Aidé par une traductrice, Sofiane père de deux enfants restés en Algérie ne dit rien.[…]
02:22 Image de la semaine Les racailles semblent avoir découvert un nouveau passe-temps : faire courir des passants en les traînant depuis leur voiture. Des images violentes et barbares qui ont marqué l’actualité de la semaine passée.
06:55 De Notre-Dame à Saint-Denis : OMERTA ! Plus de huit églises ont été profanées depuis le début de l’année 2022. Huit édifices, dont la dernière demeure des rois de France et joyau du patrimoine français : la basilique Saint-Denis. Le silence médiatique est pesant, seuls la presse alternative et l’action des réseaux sociaux ont fait parvenir ces affaires jusqu’à nous.
14:05 Revue de presse Agressions sexuelles à Milan, fake news du Monde, interview bidonnée de Macron, du nouveau dans les rédactions du JDD et de l’Opinion : la semaine fut chargée en actualité médiatique.
33:25 Zemmour et ses voeux à la presse Eric Zemmour s’est adressé à la presse et n’a pas tenu la langue dans sa poche ! Le candidat a fustigé pendant 20 minutes la caste journalistique et ses travers que nous lui connaissons bien. Jean-Yves Le Gallou analyse ce discours et a une nouvelle à partager.
Alors que nous entrons dans une nouvelle année, compilons une liste de statistiques importantes sur la cybersécurité :
1. L’année 2021 a vu le coût moyen d’une violation de données le plus élevé en 17 ans, le coût annuel passant de 3,86 millions de dollars à 4,24 millions de dollars.
2. Le passage au télétravail, dû à la COVID-19, a eu un impact direct sur les coûts des violations de données. Le coût moyen d’une violation de données fut supérieur de 1,07 million de dollars lorsque le télétravail était un facteur à l’origine de la violation1.
3. Les attaques par hameçonnage sont liées à 36 % des violations, soit une augmentation de 11 %, qui pourrait en partie être attribuée à la pandémie de COVID-19. Comme on pouvait s’y attendre, les acteurs de la menace ont modifié leurs campagnes de phishing en fonction de l’actualité.
4. Les attaques par ingénierie sociale constituent la menace la plus grave pour l’administration publique, représentant 69 % de toutes les violations de l’administration publique2 analysées par Verizon en 2021.
5. Les arnaques aux investissements en crypto-monnaies restent plus nombreuses que jamais. Entre octobre 2020 et mai 2021, les victimes ont été escroquées de plus de 80 millions de dollars. Le chiffre réel est en réalité plus élevé, car de nombreuses personnes ne souhaitent pas communiquer sur le fait qu’elles ont été dupées.
6. Au total, 82 % des organisations. ont admis avoir augmenté leurs budgets de cybersécurité au cours de l’année écoulée, ces fonds représentant jusqu’à 15 % des dépenses informatiques totales.
7. Ces dernières années, les acteurs de la menace sont passés de la simple infestation des systèmes par des rançongiciels à la double extorsion où ils menacent également d’exfiltrer les données et de les rendre publiques ou de les vendre. Les menaces de fuite des données pillées ont connu une forte augmentation, passant de 8,7 % en 2020 à 81 % au deuxième trimestre de 2021.
8. Le nombre d’attaques par déni de service distribué (DDoS) a également connu une tendance à la hausse6, en partie en raison de la pandémie COVID-19. L’année 2020 a vu se produire plus de 10 millions d’attaques, soit 1,6 million d’attaques de plus que l’année précédente.
9. Les escroqueries de type Business Email Compromise (BEC) restent le cybercrime le plus coûteux, avec des pertes dépassant 1,86 milliard de dollars en 2020, selon les dernières données disponibles du FBI. La deuxième escroquerie la plus coûteuse – la fraude à la confiance et à l’amour – a enregistré des pertes de « seulement » quelque 600 millions de dollars.
10. Les personnes âgées ont été touchées de manière disproportionnée par la cybercriminalité, puisque quelque 28 % des pertes totales dues à la fraude ont été subies par des victimes âgées de plus de 60 ans. Cela représente environ 1 milliard de dollars de pertes pour les victimes âgées.
Ces statistiques ne sont que la partie émergée de l’iceberg en ce qui concerne les menaces auxquelles sont confrontés les individus et les organisations.
Pour lutter contre les attaques et arnaques, voici 5 mauvaises habitudes à perdre en matière de cybersécurité en 2022 :
1. Utiliser des logiciels obsolètes : les vulnérabilités des systèmes d’exploitation, des navigateurs et des autres logiciels de vos PC et appareils sont l’un des principaux vecteurs d’attaque des cybercriminels. Un plus grand nombre de bugs ont été découverts en 2020 que n’importe quelle année précédente : plus de 18 100. Cela représente plus de 50 nouvelles vulnérabilités logicielles par jour. La bonne nouvelle, c’est qu’en activant la fonctionnalité de mise à jour automatique et en cliquant sur la mise à jour lorsqu’elle est demandée, cette tâche est de plus en plus simple et transparente.
2. Utiliser de mauvais mots de passe : les mots de passe sont les clés de notre porte numérique. Malheureusement, comme il y en a tellement à retenir de nos jours – une centaine en moyenne – nous avons tendance à les utiliser de manière peu sécurisée. L’utilisation d’un même mot de passe pour plusieurs comptes et d’informations d’identification faciles à deviner donne un avantage considérable aux pirates. Ils disposent de logiciels qui leur permettent de deviner les éléments faibles, d’essayer les variantes les plus courantes et de tenter d’utiliser les mots de passe piratés sur d’autres comptes (ce que l’on appelle le « credential stuffing »). Utilisez plutôt un gestionnaire de mots de passe pour mémoriser et rappeler des mots de passe ou des phrases de passe forts et uniques. Et activez l’authentification à deux facteurs (2FA) sur tout compte qui le propose.
3. Ne pas protéger tous ses appareils : il va sans dire qu’à l’ère des cybermenaces prolifiques, vous devez disposer d’une protection anti-malware sur tous vos ordinateurs. Mais combien d’entre nous étendent la même sécurité à leurs téléphones portables et tablettes ? Les recherches indiquent que nous passons près de 5 000 heures par an à utiliser ces objets. Et pourtant les occasions de croiser la route d’applications et des sites Web malveillants ne manquent pas. Protégez vos appareils dès aujourd’hui.
4. Mélanger vie professionnelle et vie privée : beaucoup d’entre nous ont passé une grande partie des deux dernières années à franchir une ligne autrefois clairement définie entre notre travail et notre vie personnelle. Comme cette ligne est devenue plus floue, le cyber-risque s’y est glissé. Que penser de l’utilisation des adresses courriels et des mots de passe professionnels pour s’inscrire sur des sites grand public. Que se passe-t-il si ces sites font l’objet d’une violation ? Les pirates pourraient alors être en mesure de détourner votre compte professionnel. L’utilisation d’appareils personnels non protégés pour le travail ajoute également un risque supplémentaire.
5. Oublier de protéger sa maison intelligente : Près d’un tiers des maisons européennes sont équipées de gadgets intelligents tels que des assistants vocaux, des téléviseurs intelligents et des caméras de sécurité. Mais en les dotant de connectivité, ces appareils deviennent aussi une cible de choix pour les criminels. Ces objets peuvent être détournés et transformés pour lancer des attaques contre d’autres personnes, ou utilisés comme passerelle vers le reste de vos appareils et de vos données. Pour les sécuriser, changez les mots de passe par défaut. Veillez également à choisir un fabricant qui a l’habitude de corriger les vulnérabilités connues de ses produits.
Voici des conseils et informations pour faire en sorte que cette année ne vous réserve que de bonnes cyber-surprises, débutez dès aujourd’hui en améliorant votre cybersécurité personnelle.
Ce 15 janvier, une petite guillotine va clignoter sur l’application #TousAntiCovid des mauvais Français qui n’auraient pas respecté leurs obligations sanitaires.
Fini pour eux, l’accès aux bonnes tables vegan de TripAdvisor, au Musée national de l’histoire de l’immigration ou à l’exposition Soulages (bouleversante d’émotion, même en cas de panne de courant) : leurs vies sont vouées à l’enfer d’emm… souhaité par notre bien-aimé Président-protecteur-suprême.
Vous trouverez sans peine sur Internet, en fonction de votre historique pathologico-vaccinatoire, de votre IMC en données corrigées des variations saisonnières et des avis du GIEC, les conditions impératives, dérogatoires, suspensives voire frauduleuses s’appliquant à votre cas, nonobstant celles recommandées par l’OMS, celles interdites par le Code de la santé, mais compte tenu de celles réintroduites par le Conseil constitutionnel, qui ne tarderont pas à être invalidées par la Cour européenne des droits de l’homme.
En résumé, c’est trop tard, ça n’empêchera rien, ça ne sert à rien, sauf à justifier les émoluments de milliers de bénéficiaires de la grille de la fonction publique : quoi qu’on fasse, Omicron nous apporte sur un plateau l’immunité collective tant espérée, même si on ne sait pas pour combien de temps.
« Arrière, Big Pharma, choper le Covid, c’est bio, c’est bon ! » pourrait être le nouveau slogan fédérateur des écolos-gauchos et des autorités sanitaires. Ce que la plus haute d’entre elles, Olivier Véran, vient de démontrer en affichant fièrement sa positivité au virus et son isolement. Pour une semaine seulement, hélas, parce que beaucoup, à commencer sans doute par Blanquer, le souhaiteraient plutôt définitif et aux Kerguelen, mais c’est un autre dossier…
Notez que, dans le sillage du tribunal administratif de Versailles, l’obligation du masque en extérieur va sauter partout. Il n’avait jamais servi à rien, tout le monde le savait, mais c’est comme l’histoire du fou qui se tape sur la tête avec un marteau : « Ça fait tellement de bien quand ça s’arrête ! » Mais l’ardente obligation préélectorale tient toujours : saturer le paysage audiovisuel avec le Covid. Tout ça… pour ça ! est un film français réalisé par Claude Lelouch et sorti en 1993. On a tout ce qu’il faut pour faire un remake…
Suspension des masques en plein air : le gouvernement encore désavoué pour sa politique sanitaire
Il est de petites victoires qu’en ces temps d’« emmerdement » il est bon de célébrer. Après les épisodes à trop nombreux rebondissements des protocoles scolaires de Jean-Michel Blanquer, c’est au tour des masques de faire (encore) couler de l’encre. Ils étaient rendus obligatoires en extérieur dans toute l’Île-de-France le jour de la Saint-Sylvestre, avec amende de 135 euros à la clef pour tout contrevenant mais cette décision vient d’être suspendue dans les Yvelines et à Paris.
Dans un communiqué, le juge des référés du tribunal administratif de Versailles a déclaré, le 12 janvier, que cette obligation portait « une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée […] à la liberté individuelle », tout en précisant que le risque de contamination est « plus faible en plein air ». Il a, par conséquent, suspendu l’exécution de l’arrêté préfectoral du 29 janvier. Et dès le lendemain, le tribunal administratif de Paris lui emboîtait le pas, suspendant à son tour cet arrêté que maître Soufron, l’avocat qui a plaidé la suspension, dénonçait sur France Info comme « ni nécessaire, ni strictement proportionné ».
Le port du masque en plein air ? Une injonction que le docteur Guillaume Barucq, conseiller municipal à Biarritz (sans étiquette politique), décrivait dans une tribune du FigaroVox comme « un geste purement politique, sans fondements sanitaires ». Il ironisait sur cette mesure « absurde et infantilisante » : « Tant que ça se voit, tant qu’on fait savoir qu’on “protège”, on remet en place l’obligation du port du masque (et les moyens de contrôle qui pourraient être mobilisés sur d’autres missions de tranquillité publique). »
« Et si on passait à autre chose ? »
Quelles conclusions tirer de cet épisode ? Que le gouvernement semble entièrement dépassé depuis trop longtemps, que sa gestion épidémique se révèle chaque jour un peu plus cacophonique. Qu’il ne voit plus ses nombreuses incohérences, comme celles de suspendre des soignants non vaccinés tout en rappelant les soignants vaccinés positifs au chevet des patients. Ou celle qui consiste à alléger des protocoles tout en serrant la vis par un passe arbitraire qui peine décidément à émerger. Tandis que certains pays – c’est le cas notamment du Danemark et de l’Espagne (et même Bill Gates !) – commencent à annoncer la fin de l’épidémie, la Macronie assume sa politique punitive et arbitraire.
Pourtant, sur Europe 1, le professeur Caumes confirmait cette hypothèse d’une amélioration : « Je pense que ce scénario optimiste est le bon scénario. Comme nous l’a montré l’histoire du dernier coronavirus que l’on connaît, c’est ce qu’il s’est passé. On va de vague en vague, et elles sont de moins en moins pathogènes. »
🎙 "L'application du pass vaccinal va être décalée de quelques jours, peut-être le 20 janvier".
« Et si on passait à autre chose ? Et si même on arrêtait de tester, peut-être on se rendrait compte qu’il n’y a plus grand-chose aujourd’hui ? » Apolline de Malherbe, citant le professeur Mignon, interpellait Aurore Bergé sur la légitimité de ce passe vaccinal. Mais à trois mois des élections, Emmanuel Macron, pas encore candidat, a tout intérêt à maintenir la pression sur les Français et à détourner ainsi leur attention des vrais sujets. L’idée ? Contrôler les passes de dangereux délinquants en terrasse et tout focaliser sur les enjeux sanitaires pour mieux faire oublier le chaos… sécuritaire.
Nous sommes à 90 jours de l’élection présidentielle.
Faites vos jeux ! Quatre candidats caracolent en tête et peuvent se qualifier pour le second tour : Macron, Pécresse, Le Pen et Zemmour, que le philosophe Marcel Gauchet considère comme un « phénomène majeur » de l’élection présidentielle.
Les précédents de 2002 (Jospin éliminé par Chirac et Jean-Marie Le Pen) et de 2017 (François Fillon éliminé par Marine Le Pen et Emmanuel Macron) prouvent que toutes les surprises sont possibles.
Faire la course en tête en janvier ne garantit pas le salut en avril. Malgré la glaciation covidienne, sorte de police d’assurance du sortant, l’entrée en campagne fera baisser Macron comme elle a fait baisser tous ses prédécesseurs, même les plus talentueux.
Pécresse et Le Pen semblent au coude à coude mais avec des faiblesses symétriques : l’une existe peu dans l’électorat populaire, quand voter pour l’autre est jugé peu chic chez les CSP+ et les classes moyennes. L’une et l’autre sont dans leur couloir et partagent la même frayeur d’un débat avec leurs adversaires, en particulier Éric Zemmour.
Celui-ci apparaît aujourd’hui légèrement distancé dans les sondages qui ont du mal – comme le reconnaît Brice Teinturier d’IPSOS – à apprécier et à prévoir la mobilisation relative des différents électorats. Un point faible pour Marine Le Pen que les sondages surestiment d’élections en élections. Une donnée qui, au contraire, pourrait profiter à Éric Zemmour. Un candidat d’union des droites (il prend à LR et au RN) et d’union des classes (il séduit toutes les catégories sociales et tous les âges). Un candidat qui pulvérise les records d’adhésions et d’audience dans les meetings (les autres sont sauvés par les « jauges »…), sur les réseaux sociaux – YouTube en particulier – et dans les émissions de télévision. Certes, les militants ne font pas toujours les électeurs, mais il est bien rare que l’enthousiasme en campagne ne se traduise pas dans les urnes.
Bref, ils sont quatre à concourir pour la finale, mais le 17 avril au soir, il n’en restera plus que deux. Et comme cela peut se jouer dans un mouchoir de poche, toutes les combinaisons sont possibles.
Un remake de 2017 : Le Pen/Macron. Mais aussi Le Pen/Pécresse. Ou encore Zemmour/Macron ou Zemmour/Pécresse. Classique : mondialistes contre patriotes, bloc élitaire contre bloc populaire. Mais d’autres cas de figure plus baroques sont envisageables.
Et, pour commencer, une finale Pécresse /Macron. Le songe d’Attali, le petit bonheur de Minc. Un deuxième tour opposant les deux poulains de la French American Foundation, de Davos et du Bilderberg. Le rêve éveillé de General Electric.
Mais aussi, accrochez-vous, imaginez une finale Marine Le Pen/Éric Zemmour, la consternation des journalistes à 19 h 59, le cauchemar des salles de rédaction, l’affolement dans les antichambres des ambassades. Peu probable ? Peut-être, mais pas du tout impossible, d’autant que la probable candidature « wokiste » et indigéniste de Taubira pourrait leur servir de booster ! Reste à espérer que, dans ce cas-là, le Conseil constitutionnel ne refuserait pas d’organiser le deuxième tour…