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Emmanuel Macron ne pourra pas empêcher la vague d’immigration afghane vers l’Europe attendue après la chute de Kaboul et l’arrivée au pouvoir des talibans. Chercher à faire croire le contraire aux Français et promettre une riposte « robuste » de l’Europe en coopération avec les pays de transit et d’accueil est une haute tromperie de plus de sa part. Par exemple, la loi 2018 « pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie » qui avait vocation à essayer de réduire les délais d’attente et davantage reconduire à la frontière n’a absolument pas débouché sur une plus grande reconduite à la frontière des déboutés du droit d’asile. Notre Président fait semblant d’ignorer que les lois européennes immigrationnistes ne permettront pas d’empêcher ce flux migratoire supplémentaire mais vont, au contraire, le favoriser. Seule une révision d’urgence des traités et directives européens pourrait répondre à la situation.
Petit retour en arrière. Quand on pense à la protection internationale des réfugiés, on pense immédiatement à la convention de Genève de 1951 qui demeure l’instrument privilégié en ce domaine et concerne les personnes persécutées du fait de leur race, leur religion, leur nationalité, leur appartenance à un certain groupe social ou leurs opinions politiques. Toutefois, la convention de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales (CEDH), signée par les États membres du Conseil de l’Europe en 1950, précède et élargit le dispositif en ce qu’elle vise aussi à protéger quiconque, et donc les « migrants », de la torture, des peines et traitements inhumains et à ne pas les expulser vers un pays où ils courent le risque d’être victimes d’un tel traitement. Cette convention proclame aussi, dans son article 8, le droit au respect de la vie privée et familiale, ce qui recouvre le regroupement familial.
Pour sa part, le traité sur l’Union européenne, dans sa version consolidée après le traité de Lisbonne de 2009, dispose, à son article 6, que l’Union adhère à la CEDH et que celle-ci fait partie du droit et des principes généraux de l’Union. Rappelons, tout de même, que les Français avaient dit « non » au projet de Constitution européenne en 2005, dont est issu le traité de Lisbonne.
En décembre 2011, l’Union européenne va plus loin et adopte la directive 2011/95/UE, qui fait elle-même référence à la convention de Genève et qui consacre une « protection subsidiaire » à côté de celle du statut de réfugié traditionnel, véritable perversion et dévoiement du droit d’asile. Cette protection subsidiaire est attribuée à l’étranger qui ne remplit pas les conditions d’obtention du statut de réfugié et qui prouve qu’il est exposé dans son pays à la peine de mort, la torture, les traitements inhumains ou dégradants, mais aussi – et c’est là que le bât blesse – à une « menace grave et individuelle contre sa vie ou sa personne en raison d’une violence qui peut s’étendre à des personnes sans considération de leur situation personnelle et résultant d’une situation de conflit armé interne ou international ». C’est évidemment le cas en Afghanistan et la porte ouverte à une immigration massive incontrôlée mais légale. On voit donc bien comment l’étau s’est petit à petit resserré et a fini par nous étrangler.
Pour aggraver la situation, la loi française n° 2012-1560 du 31 décembre 2012 poussa le raisonnement jusqu’au bout en supprimant le délit de séjour irrégulier sur notre territoire, suite à plusieurs arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne allant dans le sens de ce qui précède. La seule initiative utile et efficace serait d’entraîner l’Allemagne avec le groupe de Visegrád afin de renégocier d’urgence le traité de Lisbonne et les convention et directives en matière d’immigration. Il nous faut revenir strictement aux conditions individuelles de droit d’asile de la convention de Genève de 1951. Alors, attendons avec impatience le résultat des initiatives de notre Président.
Boulevard Voltaire
Joe Biden décrédibilisé : Kamala Harris en embuscade
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Suite au retrait chaotique et assez embarrassant des forces américaines hors d’Afghanistan, Joe Biden, sous le feu des critiques, a une fois de plus brillé par son absence. Par absence, il ne faut nullement entendre un énième épisode d’incohérence ou d’hésitation au cours d’une conférence de presse, où à un discours hésitant, parfois même brumeux, se mêlent phrases inintelligibles, contradictoires, et réponses évasives, et parfois même des épisodes d’absence totale ; l’ensemble étant un sujet récurrent d’interrogation outre-Atlantique sur les capacités cognitives de l’actuel président. D’ailleurs, la propagande bidenophile s’est bien gardée, jusque-là, d’en relater l’existence ; pour bien moins que cela, Trump aura déjà été diagnostiqué par nos experts patentés de pathologie neurodégénérative au stade avancé.
De nombreuses voix se sont donc élevées, dénonçant la passivité de Biden. Au cours de cette crise, le président de la première puissance militaire mondiale a évité de s’adresser au public américain, se terrant au sous-sol du lieu de villégiature officiel de Camp David. Son prédécesseur, en toute logique, et beaucoup d’autres appellent à la démission ; d’autres invoquent le 25e amendement, procédure de destitution lancée contre un président jugé inapte à exercer ses fonctions, et remplacé par son vice-président. Parmi ces derniers, Ronny Jackson, élu à la Chambre des représentants et, surtout, ancien médecin de la Maison-Blanche sous les deux dernières administrations, Obama et Trump. Jackson a déclaré qu’il était temps de destituer Joe Biden en raison de sa gestion du retrait programmé des troupes américaines, arguant que celui-ci était de toute évidence « incapable mentalement » de gérer la crise et devrait démissionner immédiatement. « Pourquoi a-t-il fallu si longtemps à Biden pour adresser un message à la population ? Qu’a-t-il fait le week-end dernier ? La crise afghane s’aggrave de minute en minute, et le “leader” du monde libre se cachait au sous-sol. C’est une honte ! », dénonçait-il sur Twitter.
Biden hiberne en cas de crise, puis monologue un discours de circonstance, et Jackson enfonce le clou : « Pourquoi n’a-t-il pas répondu aux questions après ? Oh, parce qu’il est à peine capable de lire un prompteur et il repart en vacances. Restez à la Maison-Blanche et faites votre travail ! »
Et pendant ce temps, la vice-présidente, Kamala Harris, fait profil bas. Pire : lanterne rouge des primaires démocrates, elle se vantait déjà, en avril 2021, d’être la « dernière personne dans la pièce » (the last person in the room) quand Joe Biden a dû prendre de « grandes décisions », y compris celle de retirer les troupes américaines d’Afghanistan avant le 11 septembre. Last person in the room se dit de quelqu’un à qui l’on n’a pas demandé son avis pour une situation particulière. En d’autres termes, Harris se désolidarise de Biden, Kamala lâche Joe le gaga.
Il ne fait aucun doute, moins d’un an après l’investiture de Sleepy Joe, que Kamala Harris se tient en embuscade, une peau de banane à la main, pour la lancer au moment opportun sous les pieds de Biden. Harris, qui a émis des accusations de racisme à l’égard de Biden lors des débats des primaires démocrates, est elle-même accusée, en tant que procureur général, d’avoir bloqué des preuves qui auraient libéré un innocent du couloir de la mort jusqu’à ce que les tribunaux l’y forcent, gardé les gens en prison au-delà de leur peine pour les utiliser comme main-d’œuvre bon marché pour l’État de Californie et, en activiste pro-avortement, a ciblé juridiquement des centres pro-vie gérés par des catholiques. Et j’en passe et des meilleures. Ça en dit long sur les représentants du camp du bien adoubés par nos âmes bien-pensantes. Mais chut ! Kamala est racisée, femme et woke.
Pour imaginer un peu ce que serait la première femme présidente des USA, fermez les yeux et pensez à la verve d’Anne Hidalgo, la sagacité de Marlène Schiappa et le progressisme des deux. Ça laisse rêveur, n’est-ce pas ?
Pierre Mylestin, Boulevard Voltaire
La Turquie construit un mur de près de 300 km de long pour se protéger des migrants afghans
Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021 – Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021
18/08/2021
La Turquie construit un mur avec l'Iran pour bloquer les migrants, notamment venus d'Afghanistan pic.twitter.com/BMa8Lk8WSb
— BFMTV (@BFMTV) August 17, 2021
07/08/2021
La Turquie construit un mur le long de la frontière iranienne pour empêcher l’afflux de migrants afghans.
Un mur de béton de trois mètres de haut est en cours de construction. À terme, il sera long de 295 kilomètres. Le mur sera doublé de barbelés et d’une large tranchée – dont 110 kilomètres ont déjà été creusés – et jalonné d’une centaine de tours d’observation.
02/08/2021
« La Turquie ne sera ni le garde-frontière, ni le camp de réfugiés de l’Union européenne »
Avec l’accélération du retrait des troupes américaines et les combats avec les Taliban, de plus en plus d’Afghans tentent de fuir leur pays. La Turquie n’est pas un pays voisin de l’Afghanistan, mais elle est une étape via le territoire iranien, et de plus en plus souvent, la destination de ces exilés afghans. Les autorités d’Ankara renforcent donc leur frontière avec l’Iran dans la crainte d’un afflux.[…]
« Les avions au départ de Kaboul sont pleins », raconte la chercheuse et co-fondatrice du centre de recherches Samuel Hall basé à Kaboul, Nassim Majidi. « La classe moyenne part par voie aérienne, et ceux qui n’ont pas les moyens prennent la route vers le Pakistan ou l’Iran », passage obligé pour se rendre en Turquie avant d’espérer, peut-être, rejoindre l’Europe.
L’Iran a longtemps accueilli les exilés afghans, leur octroyant le statut de réfugié. Mais là encore, la situation s’est dégradée ces dernières années sous le coup des sanctions américaines. « On observe de plus en plus de familles afghanes quitter l’Iran où elles ont vécu et grandi pour aller en Turquie, et quand elles se font arrêter à la frontière turque on leur enlève leurs papiers de réfugiés avant de les expulser vers l’Afghanistan », déplore Nassim Majidi.
La Turquie, qui accueille déjà 4 millions de Syriens et des centaines de milliers d’Afghans, fait aussi savoir à l’Europe qu’elle n’est pas en mesure de gérer un nouvel afflux. “La Turquie ne sera ni le garde-frontière, ni le camp de réfugiés de l’Union européenne”, a affirmé cette semaine le ministère des Affaires étrangères. Une mise en garde en réponse au chancelier autrichien Sebastian Kurz, qui avait estimé que la Turquie était l’une des mieux placées pour accueillir les réfugiés afghans.
Monde d’après : le revers du boom des achats de camping-cars
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La période 2020 aura été bénéfique aux constructeurs de véhicules de loisirs. Beaucoup de Français, après avoir été privés de liberté, ont découvert que les camping-cars et vans pouvaient être une source de liberté pour lutter contre le confinement territorial. Effectivement, pouvoir circuler, visiter, découvrir la France tout en restant en « sécurité sanitaire » peut faire rêver. Les locations et achats ont donc flambé.
En revanche, selon moi, ce boom est en partie un effet de mode qui a entraîné des achats « compulsifs ». Et achat compulsif peut rimer rapidement avec déconvenues. Ce n’est, certes, pas une critique car on peut comprendre que la période difficile que nous venons de vivre ait eu une influence énorme sur ce boom. Autre cause possible, les voyages à l’étranger étant devenus difficiles ou risqués, beaucoup de voyageurs habitués à partir se sont retrouvés coincés en France.
Contrairement à ce que faisait miroiter la publicité télévisée, la liberté n’est pas aussi totale qu’on pourrait le croire dès que l’on commence à circuler. En dehors des tarifs excessifs de ces véhicules, l’entretien régulier a un coût non négligeable et pas forcément pris en compte par les néo-camping-caristes. À cela, il faut ajouter que ces gros véhicules sont plus gourmands en gazole que la voiture, que les péages sont plus chers, que les contrôles techniques ne sont pas cadeau, que l’assurance sera en plus… Pour finir sur le chapitre coûts, pour ceux qui n’ont pas la place de garer chez eux leur nouveau véhicule, il faut trouver un gardiennage qui, selon les régions, peut encore alourdir de façon significative la facture du coût annuel de possession. Si je prends mon exemple, dans le Sud-Est, les gardiennages sont rares et chers. Plus de 700 € à l’année simplement pour un parking adapté.
La pseudo-liberté est très encadrée et le sera de plus en plus dans les années à venir. En réalité, on ne peut pas faire ce que l’on veut et s’arrêter où l’on veut. De nombreuses communes interdisent de plus en plus l’accès aux camping-cars et créent aussi des zones « nature » pour justifier l’interdiction des arrêts dits « sauvages ».
Le camping-car apporte de réels moments de détente et de plaisir, c’est indéniable, mais il y a aussi des contraintes comme les vidanges régulières, les pleins d’eau, la recharge en énergie, trouver des emplacements adaptés en journée et surtout la nuit. En outre, la plupart des camping-cars se conduisent avec le permis VL mais ce ne sont pas des voitures. Le gabarit en déconcerte plus d’un… Sur le terrain, on rencontre beaucoup de gens qui galèrent à cause de contraintes qu’ils n’avaient pas imaginées.
Beaucoup découvrent également que pour voyager en camping-car, sauf pour les rares adeptes des vieilles cartes routières, l’Internet est devenu indispensable. Trouver une aire adaptée aux camping-cars, une station-essence, un distributeur GPL, les visites et activités possibles et bien d’autres choses nécessite d’avoir un bon smartphone et, surtout, une bonne connexion 4G au minimum. Et une bonne connexion, en France, ce n’est pas gagné.
Pour moi, un fort pourcentage de ces néo-camping-caristes arrêtera dans l’année suivant leur achat. D’autres résisteront un peu plus longtemps et un faible pourcentage deviendra réellement camping-cariste dans la durée. Ceux-là remplaceront les anciens qui arrêtent le camping-car pour diverses raisons. Donc, même si le nombre d’immatriculations augmente dans le futur, il se stabilisera à un moment donné.
Je pense que dans les trois ans qui viennent, il y aura un nouveau boom, mais ce sera celui du marché de l’occasion.
Sans vouloir décourager qui que ce soit (ce n’est pas mon propos), s’il y a un achat qui doit être réfléchi et non pas compulsif, c’est bien l’acquisition d’un camping-car. Je recommande donc très souvent de bien se renseigner auprès de camping-caristes aguerris et pas forcément auprès des concessionnaires, de louer, pourquoi pas, pour tester en vraie grandeur le terrain.
Boulevard Voltaire
Val-de-Marne : deux policiers ouvrent le feu sur un véhicule après un refus d’obtempérer
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Deux policiers ont ouvert le feu sur un véhicule en délit de fuite à Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), à proximité d’un bus bondé de la RATP, relate Le Figaro, d’après des informations de la préfecture de police de Paris, le mardi 17 août.
A Nogent, refus d’obtempérer d’un véhicule qui s’enfuit vers Rosny pris en charge par les policiers. Le véhicule fait demi-tour et percute la moto de l’un des policiers qui chute au sol.
— Préfecture de Police (@prefpolice) August 17, 2021
➡️ les policiers font usage de leur arme administrative
➡️ le véhicule a pris la fuite pic.twitter.com/sdsUORfNzZ
Des agents à moto ont dû tirer sur un véhicule refusant d’obtempérer et prenant la fuite vers Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). Le véhicule a fait demi-tour et a percuté le deux-roues de l’un des policiers qui a chuté au sol. Deux policiers ont été légèrement blessés et hospitalisés.
Le véhicule mis en cause a été retrouvé abandonné selon une source policière. Un homme blessé s’est ensuite présenté à l’hôpital, mais « sans certitude qu’il s’agit de l’occupant du véhicule ». La scène, filmée par des occupants du bus, a été diffusée sur les réseaux sociaux.
Ma nièce qui vient de filmer ça à Rosny sous Bois. Quel est le fuck ? pic.twitter.com/G7K4gWe7iJ
— Boo! (@BlackLukaFa) August 17, 2021
Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, l’annonce: «La France accueillera, comme chaque année, plusieurs milliers d’Afghans»
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«La France accueillera, comme chaque année, des milliers d’Afghans», assure Gabriel Attal
Le porte-parole du gouvernement a assuré mercredi que « la France prendra sa part » dans l’accueille des réfugiés et regretté « l’instrumentalisation politique » des propos d’Emmanuel Macron.[…]
« La France prendra sa part, elle accueillera comme elle le fait déjà. Chaque année, vous avez plusieurs milliers d’Afghans qui reçoivent l’asile dans notre pays parce qu’ils fuient les persécutions et la guerre », a appuyé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal lors d’un déplacement à Brignoles (Var). « La France accueillera, comme chaque année, plusieurs milliers d’Afghans ».
[…]
L’article dans son intégralité sur Le Parisien
Déjà près de 1000 migrants afghans évacués en France depuis l’avancement des troupes Talibanes et sa prise de Kaboul
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18 Août 2021 : Les opérations d’évacuation qui ont été lancées à Kaboul se poursuivent. Une nouvelle rotation aérienne entre Kaboul et Abou Dabi a été organisée dans la nuit du 17 au 18 août avec 216 personnes à son bord. Elle permet à près de 25 de nos compatriotes d’être rapatriés, ainsi que 184 Afghans de la société civile en besoin de protection. La France a également apporté son soutien à des Etats partenaires, en embarquant 4 Néerlandais, 1 Irlandais, 2 Kenyans.
#Apagan | L’A330 Phénix de l’@armee_de_lair a décollé d’Abou Dabi en direction de la métropole avec, à son bord, les personnes évacuées la nuit dernière de Kaboul. #NotreDéfense pic.twitter.com/2edhL3pNp6
— Armée française – Opérations militaires (@EtatMajorFR) August 18, 2021
Grâce au pont aérien mis en place par nos armées entre Kaboul et Abou Dabi, un nouveau vol A400M a permis d’évacuer 13 Français et 124 Afghans. Je remercie encore nos amis émiriens dont le soutien est essentiel. Les Armées restent mobilisées pour aider ceux qui en ont besoin.
Grâce au pont aérien mis en place par nos armées entre Kaboul et Abou Dabi, un nouveau vol A400M a permis d’évacuer 13 Français et 124 Afghans. Je remercie encore nos amis émiriens dont le soutien est essentiel. Les Armées restent mobilisées pour aider ceux qui en ont besoin.
— Florence Parly (@florence_parly) August 18, 2021
17 Août 2021 : Conformément aux annonces du Président de la République, les opérations d’évacuation depuis Kaboul ont débuté dans la nuit du 16 au 17 août 2021. Un premier vol transportant 41 personnes, Français et ressortissants d’autres pays, arrive à l’aéroport de Roissy Charles-De-Gaulle en fin d’après-midi, ce jour.
Le premier vol avec des Français et des ressortissants étrangers vient d’arriver à Paris. Une fois encore, avec courage et sens du devoir, de Kaboul à Paris en passant par les Émirats arabes unis, nos militaires et nos agents diplomatiques se mobilisent pour protéger. Merci. pic.twitter.com/5tq6klTuCX
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) August 17, 2021
16 Juillet 2021 : Depuis le début du retrait des troupes américaines en mai, la France a accueilli dans l’urgence 625 Afghans employés dans les structures françaises présentes en Afghanistan et leur famille, selon le gouvernement. Pour ce faire, un vol spécial avait été affrété par les autorités françaises le 16 juillet, avec à son bord des Afghans et leurs familles. Mais des Français n’avaient pas souhaité quitter le sol afghan.
Libération / Le Parisien / Gouvernement
« Mort à la France ! » : Quand des milliers d’Afghans défilaient dans les rues de Kaboul et d’Herat en brûlant le drapeau français et une effigie de Macron (Octobre 2020)
Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021 – Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021
Kaboul (Capitale) :
Ils veulent notre aide mais ils n’ont pas envie de vivre comme nous. Pourquoi accueillir une population qui ne nous aime pas ?
Herat :
Le plus grand rassemblement s’est tenu à Herat, dans l’Ouest, où des milliers de personnes ont crié : « Mort à la France ! Mort à Macron ! » (Le Monde)
Par la « pédagogie » ils veulent nous faire aimer ce qui nous déplaît mais ce sera le contraire
Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021 – Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021
« Un enfer pour 70 € » : un Malien condamné pour avoir séquestré un nonagénaire à Dreux
Articles : Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021 – Mai 2021 – Avr. 2021 – Mar.2021
Un Malien a été jugé par le tribunal judiciaire de Chartres, vendredi 13 août, pour vol avec violence et séquestration, relate L’Écho républicain.
« Donne-moi l’argent ou je te tue »
Alou Drago, un Malien de 47 ans, est soupçonné de s’être introduit dans l’appartement de la victime de 90 ans, le 24 novembre 2019. Il aurait « attrapé le nonagénaire par la tête » avant de le menacer : « Donne-moi l’argent ou je te tue. » Il aurait, ensuite, « bâillonné la victime et lui aurait ligoté les mains avec du scotch, puis lui aurait dérobé 70 € ».
L’ADN de l’agresseur a été découvert par les enquêteurs. Celui-ci a été interpellé et placé en détention provisoire, le 13 juillet. Présenté en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Chartres, il s’explique : « Si j’avais eu du travail, je ne serais pas tombé dans la délinquance. »
« Vous avez fait vivre un enfer à un homme de 90 ans pour 70 € »
La procureure lui répond : « Beaucoup d’immigrés choisissent une autre voie et ne se retrouvent pas dans le box des prévenus. Vous avez fait vivre un enfer à un homme de 90 ans pour 70 €. »
Le tribunal a condamné Alou Drago à dix-huit mois de prison, avec mandat de dépôt. L’individu est retourné en prison. Le tribunal de Chartres a également prononcé une interdiction définitive du territoire français. À sa sortie de prison, Alou Drago devra quitter le territoire. Par ailleurs, il a également interdiction de porter une arme.
Boulevard Voltaire