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Unir les droites ? "Oui, j'en ai envie" répond Éric Zemmour pic.twitter.com/4RK7rCQ3Py
— BFMTV (@BFMTV) August 28, 2021
« L’enjeu de la prochaine présidentielle, c’est surtout : est-ce que nos enfants vivront encore en civilisation française ? La réponse est non si Macron est réélu. » Eric #Zemmour fait sa rentrée. pic.twitter.com/OFrimlQmsC
— Loïc Besson (@loicbesson) August 28, 2021
Quand nous l’interrogeons sur sa détermination à être candidat pour la présidentielle. Eric #Zemmour fredonne « L’envie d’avoir envie »
— Loïc Besson (@loicbesson) August 28, 2021
Éric Zemmour sur la primaire de la droite : “J’ai l’impression qu’ils ne veulent pas de moi”
Invité ce matin à Mirabeau (Vaucluse) à la rentrée politique d’Objectif France, le mouvement de Rafik Smati, Éric Zemmour disserte sur “Sauver la France ?”, une formulation taillée pour lui.
Au centre des interrogations sur une éventuelle participation à la présidentielle, le polémiste prend son temps. “Je ne sais pas, c’est flou, j’observe, je réfléchis. J’essaie d’y voir clair. Donnez-moi envie d’avoir envie”, glissait-il en arrivant.
Questionné sur une candidature à la primaire de la droite qui n’est pas encore décidée, mais pour laquelle quatre personnalités se sont positionnées, il sourit. “J’ai l’impression qu’ils ne veulent pas de moi”. Il devrait dévoiler ses intentions lors d’une réunion prévue à Nice le 18 septembre, autour de la sortie de son livre “Les Français n’ont pas dit leur dernier mot”.
En direct : septième week-end de manifestations contre le pass sanitaire en France
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Ce 28 août, plusieurs groupes de manifestants, dont certains Gilets jaunes, se rassemblent une nouvelle fois à Paris pour protester l’extension du pass sanitaire. Depuis le 21 juillet, l’obligation du pass sanitaire est étendue aux bars, restaurants et grands centres commerciaux.
LA UNE TV : Live n°7 du jeudi 26 août 2021
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Les talibans, prochains maîtres de l’Afghanistan: encore une défaite américaine…
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La reconquête de l’Afghanistan se poursuit encore plus rapidement que prévu, avec la chute des villes de Kundus, Sar-e-Pul et Taloquan. C’est donc le nord-est du pays, carrefour stratégique entre Kaboul et le Tadjikistan, désormais aux mains des talibans.
Les armées étrangères, américaines principalement, même si censées quitter le territoire, le 31 août prochain, ont pourtant tenté d’aider l’armée gouvernementale en bombardant massivement ces trois villes, tuant à peu près autant de civils que de talibans, suscitant ainsi des vocations chez les survivants.
Interrogé par Radio France International, le général Vincent Desportes constate : « On voit bien que ce moral joue pour beaucoup, parce que l’armée afghane est théoriquement bien mieux formée que les talibans, qui ne sont jamais que des guérilleros avec des kalaknichovs. […] Posez-vous la question : les Américains étaient bien plus forts que les Vietnamiens et ils ont perdu ! Et ils étaient bien plus forts que les talibans. »
Comme si les USA n’avaient rien retenu de leurs échecs passés, au Vietnam ou en Somalie, conflits perdus où ils tenaient leurs ennemis pour envahisseurs, alors que ces derniers jouaient à domicile ; ce qui, à propos du moral plus haut évoqué, donne un sacré avantage.
En effet, même si politiquement et religieusement formés au Pakistan, les talibans sont avant tout des Afghans de l’ethnie majoritaire pachtoune et ne débarquent donc pas dans un pays tiers. Pour la majorité silencieuse locale, le véritable envahisseur n’est donc pas ce taliban pachtoune, musulman certes un peu rigoriste, mais pas plus que les tadjiks du commandant Massoud, naguère idole de nos médias… mais l’étranger occidental. Première erreur.
La seconde découle évidemment de la politique erratique de Washington vis-à-vis de cette région du monde. Traumatisés par les attentats du 11 septembre 2001, ils pointent aussitôt l’Afghanistan du doigt, alors que les terroristes incriminés sont majoritairement des Saoudiens, censés par ailleurs être les meilleurs alliés orientaux des USA. Alors, pourquoi envahir l’Afghanistan, là où les empires anglais et soviétiques se sont déjà cassés les dents ?
Pour tenter de justifier cette guerre de vingt ans, aujourd’hui conclue par une cruelle humiliation, le président Joe Biden tente de se justifier : « Nous sommes allés en Afghanistan à cause d’une effroyable attaque qui a eu lieu il y a vingt ans. […] L’objectif était clair et la cause était juste. » Certes, sans doute, au départ, l’objectif était clair et la cause juste : s’emparer mort ou vif de Ben Laden, détruire les bases d’Al-Qaïda en Afghanistan. Après, l’objectif est-il resté clair et la cause juste ? On peut en douter. Comme on peut se poser la même question au sujet de l’entrée en guerre des USA contre l’Irak, en 2003, sachant que la responsabilité des Irakiens dans l’attaque des Twin Towers relève de la plaisanterie cynique. Dans cette affaire comme dans tant d’autres, la Maison-Blanche paye une fois de plus son impéritie en matière de politique étrangère, semant partout le chaos, tout en exportant la vision à la fois angélique et mâtinée de cynisme qu’elle se fait du monde.
La troisième erreur consiste évidemment en la manière qu’ont les USA de conduire leurs guerres : mépris des populations, de leurs us et coutumes, bombardements systématiques dès qu’ils sentent la vie de leurs soldats menacée. Puis, l’ancestral besoin de s’appuyer sur les personnalités politiques les plus corrompues – le président fantoche Hamid Karzai au premier chef – qu’ils estiment ainsi être les plus manipulables. Sans oublier l’emploi de milices improvisées, armées et entraînées par la CIA, obligeant, à chaque bévue meurtrière, les indécis à rallier les insurgés.
Il peut arriver que l’on ne retienne rien de ses échecs. Mais à ce point-là, voilà qui commence bigrement à ressembler à une marque de fabrique chez « l’ami » américain.
Alain de Benoist et Patrick Buisson, rencontre au sommet
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Retrouvez l’équipe du magazine Éléments autour d’Olivier François : François Bousquet, rédacteur en chef, Patrick Lusinchi, directeur artistique, et Nicolas Gauthier.
À l’occasion de la sortie du numéro d’été et de la parution de La Fin d’un monde, la rédaction d’Éléments a organisé une rencontre entre Alain de Benoist et Patrick Buisson.
Déchristianisation, fin de la paysannerie, déconstruction de la figure du père : comment, tout cela conjugué, a détruit la communauté nationale… ?
Au programme également : le djihadisme d’atmosphère, nouvelle figure de l’islamisme ; et le roman d’espionnage : en quoi et pourquoi est-il de droite ?
Charlie Watts : la pierre angulaire des Rolling Stones s’en est allée
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Les gentlemen sont rares, dans le monde débraillé du rock. Indubitablement, Charlie Watts, avec 58 ans passés à jouer des tambours pour les Rolling Stones, en était un. Il vient de nous quitter juste après avoir fêté ses quatre-vingts printemps.
Très logiquement, les hommages de ses pairs tombent comme à Gravelotte. Pour Elton John, il s’agissait d’un « homme élégant et d’une brillante compagnie ». En effet, si les accoutrements de ses complices avaient parfois de quoi laisser perplexes, Charlie Watts fut, sa vie durant, toujours tiré à quatre épingles. Il arrivait même à être chic, en costume et tee-shirt, voir même déguisé en hippie ; c’est dire. Grand collectionneur d’armes et d’uniformes, avec une prédilection pour ceux des troupes confédérées, il était esthète. Ce que confirme Keith Richards : « Comment décrire un gars qui achète une Alfa Romeo de 1936, uniquement pour observer le tableau de bord ? Charlie ne sait pas conduire. »
En revanche, il n’était pas manchot devant une batterie réduite à sa plus simple expression : une grosse caisse et une claire, une charleston et deux cymbales. Ça lui suffisait pour faire le job.
Keith Richards se souvient de son arrivée au Marquee, club londonien, alors que les Rolling Stones ne portaient même pas encore ce nom : « Charlie est juste venu me faire ses compliments. Ça tenait en quelques mots du genre “you’re great”, mais venant de lui, ça valait tous les éloges. Il y a eu un silence, puis il a ajouté “vous avez quand même besoin d’un putain de bon batteur”. C’est tout ce qu’il a dit. » Et Charlie Watts fut embauché, alors qu’il n’aimait guère… le rock.
Interrogé par nos soins, Nicolas Ungemuth, exerçant ses talents à la fois à Rock & Folk et au Figaro Magazine, confirme : « J’appréciais son swing et sa finesse, aux antipodes de tous les autres batteurs de rock. D’ailleurs, il n’aimait pas le rock et adorait le jazz. Ceci explique sans doute cela. » On a déjà lu plus idiot.
Ainsi, dès qu’il avait du temps de libre, le défunt, fort de son Charlie Watts Quintet, humblement destiné à honorer ses pairs, Max Roach, Kenny Clarke et autres Buddy Rich, multipliait les concerts. Le paradoxe était que ce fou de jazz détestait les solos de batterie, au même titre qu’un de ses homologues, autre batteur lui aussi tristement sous-estimé, Ringo Starr, des Beatles ; lequel vient de sobrement tweeter : « Dieu bénisse Charlie Watts ! »
Ceux qui peuvent aussi le bénir, fût-ce de manière rétrospective, ce sont les Rolling Stones, sachant que dans les années 80, au plus bas de leur carrière, ce bon Charlie – sans oublier le brave Ron Wood – parvenait à mettre du liant entre ces deux frères ennemis qu’étaient Mick Jagger et Keith Richards. Ce dernier avouait : « S’il y a un souci entre Mick et moi, c’est à Charlie qu’il faut que je m’adresse. Je lui dis : “Charlie, d’après toi, est-ce que je devrais aller dans la chambre de Mick et le pendre ?” »
Ainsi, les groupes du genre n’ont-ils pas eu la chance d’avoir un Charlie qui, passant au travers de la furie des drogues et des frasques extraconjugales demeura toujours fidèle à sa dame de cœur, la belle Shirley, épousée en 1964. Le bassiste Bill Wyman, le plus dissipé de la bande alla jusqu’à reconnaître : « Je ne lui ai jamais connu d’autre femme que la sienne. »
Pour la petite histoire, une fois, Charlie Watts s’énerva lorsque Mick Jagger, recevant des journalistes en studio, le présenta de la sorte : « Charlie Watts, c’est mon batteur ! » Et ce dernier de se lever, de coller une sévère droite à son altesse Mick, si sèche qu’elle le laissa sur le carreau, avant de préciser : « Cher Mick, je ne suis pas ton batteur, mais celui des Rolling Stones… » Et il alla ensuite se rasseoir sur son tabouret.
Après, une question demeure : les Rolling Stones poursuivront-ils leur tournée mondiale, interrompue pour cause de pandémie ? Nicolas Ungemuth, toujours : « Pour moi, les Stones sans Bill Wyman et Charlie Watts, c’est comme les Who sans Keith Moon et John Entwistle : une absurdité. »
Voilà qui n’est pas faux. Repose en paix, Charlie et, surtout, merci pour tout !
A Reims, un pique-nique géant en pleine rue contre le pass sanitaire
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Les Rennais semblent ne pas apprécier le pass sanitaire. Ils le font savoir avec un pique-nique géant qui s’est déroulé le mercredi 25 août au soir sur la place d’Erlon, à Reims. Un rassemblement qui a réuni plus de 500 participants dans la joie et la bonne humeur au milieu des terrasses de restaurants et de bars totalement vides.
Une initiative partie de la page Facebook Reims Révolté Anti Pass Sanitaire. Il fallait se munir de plaids, sandwiches, de quoi s’hydrater (pas d’alcool), de joie, de bonne humeur. Un cocktail réussi.
Vidéo :
https://www.facebook.com/6bd3396d-b8bc-4e8d-9998-4151e81e2b2c
Crise migratoire en Afghanistan et ailleurs : ces pays européens qui se protègent
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Dans la crise migratoire qui s’accentue en Europe, il y a des dirigeants qui se gargarisent de mots ronflants et de belles formules. Il y a également des chefs d’Etat qui refusent de faire subir à leur population une immigration massive et s’en donnent les moyens. Une revue des mesures prises par ces courageux gouvernants depuis la mer baltique jusqu’à la mer méditerranée permet de le constater.
Lituanie
La Lituanie fait face depuis le mois de juin à une véritable agression migratoire commanditée par les autorités du pays voisin, la Biélorussie. Le gouvernement biélorusse organise des franchissements de la frontière occidentale de l’Union européenne par des milliers de migrants extra-européens. Pour contenir ces déplacements, les autorités lituaniennes ont déployé des militaires à la frontière avec la Biélorussie pour y ériger une clôture. Les refoulements pratiqués par les douaniers depuis quelques semaines, bien que honnis par l’Union européenne, ont permis de freiner le flux ininterrompu de migrants qui se dirigeait vers l’Europe de l’ouest.
Pologne
Le pays voisin, la Pologne, est également concerné par l’immigration clandestine organisée par la Biélorussie. Le gouvernement polonais vient de décider la construction d’une clôture de barbelés de 2,5 mètres de hauteur à sa frontière avec ce pays. Plus de 900 militaires viennent d’être déployés pour empêcher les franchissements clandestins de la frontière.
Hongrie
Le gouvernement hongrois n’a pas attendu les récents événements pour renforcer ses frontières avec les pays voisins. Echaudées par la décision de la chancelière Merkel d’ouvrir à plus d’un million de migrants les frontières de son pays en 2015, une décision inconsidérée qui a affecté l’ensemble des pays européens, les autorités hongroises ont fait installer une double palissade de 175 km à la frontière avec la Serbie. Le gouvernement hongrois, comme d’autres pays du groupe de Visegrad, refuse catégoriquement de se faire dicter par quiconque qui entre dans son pays et dans quelle proportion.
Autriche
Le chancelier autrichien, a annoncé dimanche 22 août que son pays n’accueillerait pas d’Afghans supplémentaires. Les autorités autrichiennes ont déployé depuis le mois de juillet plusieurs centaines de soldats aux frontières du pays, notamment avec la Hongrie, afin d’endiguer l’immigration clandestine.
Slovénie
Le gouvernement slovène est résolument décidé à ne pas permettre que la crise migratoire de 2015 se renouvelle, en tout cas pas sur son sol. Depuis 2015, ce sont près de 170 km de grillages et de panneaux fixes qui ont été érigés à la frontière avec la Croatie.
Le premier ministre slovène, Janez Jansa, qui a pris la présidence tournante de l’Union européenne depuis le 1er juillet, ne mâche pas ses mots. S’exprimant à propos de femmes afghanes qui résistent aux Talibans, il déclarait le 22 août :
« Si les femmes peuvent s’organiser et combattre les Talibans dans certaines parties d’Afghanistan, les hommes le peuvent aussi. Il n’est pas du devoir de l’Union européenne ou de la Slovénie de payer quiconque fuit son pays au lieu de combattre pour sa terre natale ». Il y par contre peu de chance que cette position soit partagée par les chefs d’Etat des pays dirigés par des « progressistes » pro-immigration, Allemagne et France en tête.
Bulgarie
Les autorités bulgares viennent d’annoncer que de 400 à 700 militaires allaient être déployés très rapidement à la frontière avec la Grèce et la Turquie. Entre 2013 et 2018, une clôture de près de 259 km de barbelés a été érigée à la frontière avec la Turquie. Une décision dont doit se féliciter le gouvernement qui constate déjà une augmentation de la pression migratoire.
Grèce
Alors que le président de la République français annonce qu’une réponse « robuste » sera apportée par l’Union Européenne et le G7 à la crise en Afghanistan, le ministre grec de la protection de la population est beaucoup plus pragmatique : « Nos frontières resteront sûres et inviolables ». Le gouvernement grec, qui est souvent en conflit avec les autorités turques, a récemment fait prolonger son mur frontalier avec la Turquie, désormais long de 40 km.
La France, la maillon faible
La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne apparaissent dans ce contexte comme les maillons faibles en comparaison des pays précédemment cités qui entendent se prémunir contre l’immigration clandestine.
La France, car notre pays subit de très importants flux migratoires secondaires : près de la moitié des Afghans ayant fait une demande d’asile dans notre pays à fin juillet auraient eu leur demande refusée dans un autre pays de l’Union européenne. La France toujours car notre pays accorde bien plus généreusement l’asile aux Afghans que les pays voisins. La France enfin : la porte-parole de la République en marche à l’Assemblé nationale fixait vendredi 27 août au micro de Sud Radio comme objectif de faire sortir d’Afghanistan les personnes, très nombreuses, « qui nous ont demandé de l’aide », sans fixer aucune limite quantitative. La préservation de la cohésion de notre pays semble bien éloigné de ces considérations.
Quand certains font tout pour essayer de faire respecter leurs frontières, l’Italie et l’Espagne appliquent scrupuleusement le principe de non refoulement consacré par les traités internationaux et une directive européenne. Conséquence : les arrivées clandestines de migrants venant par la mer méditerranée d’Afrique déferlent sur les côtes de ces pays, comme le soulignait récemment l’agence Frontex.
L’Allemagne n’est pas en reste avec sa politique de peuplement assumée. Son gouvernement est toujours en pointe avec le chef de l’Etat français pour imposer toujours plus d’immigration à sa population pourtant réfractaire.
Si les dirigeants de plusieurs pays à l’est de l’Europe agissent résolument pour protéger l’intégrité de leur territoire, les pays de l’ouest de l’Europe laissent la porte ouverte à l’amplification massive des flux migratoires. La sagesse populaire sait bien que la solidité de la chaine dépend du maillon le plus faible. Et ce maillon est en France déjà cassé.
Paul Tormenen, Breizh-info
Biden nie le désastre et ment à tout le monde
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Il faut tout de même oser. Non content de nier la défaite américaine, Biden tente de la transformer en victoire et se félicite de la réussite de l’évacuation des Américains et des Afghans alliés : « Faire sortir 30.000 personnes en un peu plus d’une semaine est un grand succès pour nos forces armées », a-t-il déclaré, le 23 août, depuis la Maison-Blanche.
Il est certain que la réussite est totale ! Le monde entier a pu voir les images tragiques de la panique de milliers de gens envahissant l’aéroport de Kaboul, s’accrochant à un avion militaire américain qui a tout de même décollé (que sont devenus ces malheureux ?) et se bousculant au point que plusieurs personnes sont mortes étouffées, et de l’attentat coordonné du 26 août qui aurait fait plus de 90 morts et 150 blessés. Grand succès, en vérité.
L’Amérique s’est ridiculisée et son président joue encore les fiers-à-bras. Non seulement ses alliés l’ont critiquée – Johnson et Merkel en tête -, mais les islamistes de tous les pays peuvent pavoiser et seront encouragés comme jamais à poursuivre leurs rêves de conquête. Et, une fois encore, les États-Unis ont sciemment choisi d’abandonner un allié. Certes, celui-ci était particulièrement peu sympathique, représenté par des hommes lâches et corrompus qui se sont tous enfuis. Mais après tout, qui les avait choisis ?
Ce déni confine au grotesque et vient après un mensonge éhonté. Le 16 août dernier, Biden avait en effet déclaré : « Notre mission en Afghanistan n’a jamais été de construire une nation. Elle n’a jamais été censée créer une démocratie unifiée centralisée. » Là encore, rien n’est plus faux. Si l’Amérique est restée si longtemps, c’est précisément pour bâtir un nouveau pays. Le renversement du régime taliban avait été une promenade de santé de quelques semaines. Or, c’est précisément la volonté de créer un Afghanistan démocratique qui avait conduit à une présence de vingt ans et une pluie de milliards de dollars répandue pour rien.
Bien évidemment, Donald Trump ne s’est pas privé de s’engouffrer dans la brèche béante du fiasco de l’administration Biden. L’occasion était trop belle et l’ex-président (qui rêve de le redevenir) a déclaré : « La plus grande erreur de Biden a été de ne pas comprendre que les militaires doivent être les derniers à partir et non les premiers. Les civils et le matériel doivent être évacués en premier, puis, lorsque tout le monde est parti, les militaires s’en vont. C’est simple, et pourtant ça n’a pas été fait. » Ce jugement est tout à fait exact, mais Trump n’est tout de même pas le mieux placé pour faire la leçon car c’est bien lui qui a initié le départ américain et qui a notamment demandé au gouvernement afghan de libérer des milliers de prisonniers talibans sans aucune contrepartie.
Pour les Européens, ce désastre pourrait être l’occasion de prendre un peu de champ et de ne plus être un valet de l’Amérique par la création d’une politique enfin autonome. Le G7 qui vient de se tenir en visioconférence (on évitera le terme pénible de distanciel) augure malheureusement mal de l’avenir. Le communiqué commun publié le 24 août est réellement affligeant. Il demande aux talibans « d’œuvrer de bonne foi » à la mise en place d’un « gouvernement inclusif et représentatif avec une participation significative de femmes et de groupes minoritaires ».
Voilà qui va beaucoup intéresser nos gentils islamistes à qui il faudra tout de même apprendre le nouveau sens du mot « inclusif », symbole montant de la décadence occidentale.
Antoine de Lacoste, Boulevard Votaire
La liste des 300 rassemblements anti-passe du 28 août
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La mobilisation se poursuit contre le passe sanitaire et la politique tyrannique mise en place par Macron, Véran et les autorités françaises, politique de brimades et de contraintes appliquées à son propre peuple, fait inédit. Tout comme est inédite une telle mobilisation en plein été, qui augure sans doute un mois de septembre placé sous le signe de la contestation et de la mobilisation partout en France.
En attendant, découvrez ci-dessous les points de rassemblements et de rendez-vous pour venir garnir les rangs des manifestants, partout en Bretagne et en France.