Non, ne criez pas au scandale. Bien sûr rien ne remplacera la version originale de Jacques Brel. Mais ici, je trouve que le mélange des genres fonctionne à merveille. D’ailleurs dans une grande partie du morceau c’est le grand Jacques Brel qui chante. C’est un remix intéressant. Je suis fan de Jacques Brel et je valide cette version.
Puis, quatre jours plus tard, lundi 11 janvier, un paroissien de Bondy trouve l’église Saint-Pierre dégradée, le tronc déchiqueté et un vitrail cassé. Le même jour, le père Serge Nzuzi fait la même constatation dans son église de Saint-Germain-l’Auxerrois à Romainville.
L’église Saint-Symphorien de Genouilly a été victime d’une effraction, d’un vol et d’une profanation, le week-end du 1er et du 2 janvier. Les cambrioleurs ont notamment cassé la porte du tabernacle pour y voler les deux ciboires, qui contenaient des hosties consacrées.
C’est une mauvaise surprise qui attendait le diacre Henri Steegmans, dimanche dernier, avant la messe de 11 h 15, à Genouilly. En voulant ouvrir l’église, il s’aperçoit que la porte est déjà ouverte. Il ne s’inquiète pas. Mais très vite, il voit que la porte du tabernacle n’est plus fermée. Et que deux ciboires ont disparu.
Les faits se seraient déroulés au cours du week-end du samedi 1er et du dimanche 2 janvier. Le ou les cambrioleurs sont entrés par effraction en forçant la porte latérale, probablement à l’aide d’un pied-de-biche. Puis ils se sont introduits dans l’église et ont arraché littéralement le tronc des bougies, qui était scellé dans le mur, pour le voler. Ensuite, ils ont dérobé un ostensoir, un objet liturgique permettant d’exposer une hostie consacrée. Et enfin, ils ont fracturé la porte du tabernacle pour y dérober deux ciboires, c’est-à-dire les deux récipients remplis d’hosties consacrées.
Selon Henri Steegmans, le tronc des bougies ne comptait qu’une centaine d’euros. En revanche, le vol des hosties consacrées est plus grave. Pour l’Église catholique, il s’agit d’une profanation. Par ailleurs, la commune, qui est propriétaire de l’édifice, a dû changer à ses frais les serrures de la porte latérale et du tabernacle. Michel Legendre, le maire de la commune, devrait déposer plainte ce jeudi 6 ou ce vendredi 7 janvier, conjointement avec le père Olivier Crestois, l’administrateur de la paroisse de Vierzon.
DÉCRYPTAGE – La pandémie a révélé que l’archipel cultive toujours son isolationnisme et qu’il ne cherche pas à intégrer les étrangers.
Tout juste intronisé premier ministre, Fumio Kishida, à la réputation falote, bombe le torse face au virus Omicron et annonce: «J’ai décidé de restreindre l’entrée des étrangers du monde entier.» Après s’être claquemuré depuis le printemps 2020, l’Archipel avait entrouvert ses portes début novembre ; Fumio Kishida les referme trois semaines plus tard. Expatriations gelées, chantiers interrompus, plans d’études en berne, familles coupées en deux…
(…) Mais les autochtones applaudissent: 88 % des Japonais approuvent la fermeture des frontières, à la fois protectrice et indolore pour eux. S’ils critiquent leur gouvernement, c’est pour ne pas en faire assez. «Les services de l’immigration sont plutôt compréhensifs, vu la clameur populaire», observe une avocate dont la clientèle est étrangère.
(…) Les étrangers au Japon y résident en principe de manière temporaire et non renouvelable (…) Tous sont pour ainsi dire les « sujets » de l’Agence de l’immigration, au pouvoir discrétionnaire immense (…)
Le Japon, enfin, chasse ses clandestins, n’hésitant pas à les enfermer sans limite de temps jusqu’à leur déportation ; ils sont aujourd’hui 83 000, soit un peu moins qu’il y a dix ans. Et il limite son accueil de réfugiés à quelques dizaines par an.
Cette politique d’accueil en masse d’immigrés de travail, jumelée avec leur maintien à distance par les autochtones, a inspiré la chercheuse Aeran Chung : elle parle d’une «politique de pétromonarchie», similaire à celle des États du Golfe, où l’immigration pléthorique jamais ne fait souche.
Les Japonais se félicitent de leur intransigeance. Ils y voient la cause du caractère bénin du Covid-19 sur leur pays (18 391 décès à ce jour) et, plus largement, de l’absence des phénomènes qui déchirent le tissu des sociétés riches mondialisées – communautarisme, insécurité…