Les sondages se sont faits rares en cette période de fêtes. Nous attendons celui de Harris interactive, qui ne devrait pas tarder. Mais en attendant, voici celui de Cluster 17, le nouvel institut de sondages apparu en novembre 2021.
L’originalité de ce laboratoire d’études de l’opinion réside dans sa méthode originale de travail. En effet, il dissèque la société française et la répartit en 16 groupes homogènes qui partagent les mêmes opinions. Ce sont les clusters. Personnellement, après avoir répondu à leur questionnaire, je fais partie du cluster des « Identitaires », ce qui n’étonnera personne.
Il paraît que cette segmentation de la population permet d’élaborer des sondages plus prédictifs et d’anticiper les résultats avec davantage de précision.
L’avenir va nous dire très vite ce qu’il en est.
Étude du 5 janvier 2022
On pouvait s’étonner que Macron stagne encore à 25 ou 26 % des intentions de vote et que Pécresse rafle la deuxième place depuis quatre semaines, sans raison majeure, au vu de ses discours aussi insipides que peu crédibles.
On pouvait aussi s’étonner que Zemmour, qui était monté à 19 % à la mi-novembre, soit redescendu brutalement à 3 points derrière Marine, alors qu’il fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Tout cela faisait dire à beaucoup que les sondages étaient faux, car largement bidouillés pour nous rejouer de force le scénario de 2017, avec Macron et Marine au deuxième tour.
Mais si on en croit Cluster 17, la partie s’annonce serrée.
Il semblerait que Cluster 17 ait remis les pendules à l’heure et que les ténors de LR aient peut-être misé un peu vite sur le mauvais cheval. Rien n’est joué.
Loin de s’effondrer, malgré l’odieuse campagne de diabolisation orchestrée par des antidémocrates sans foi ni loi, Zemmour est à 15 %, tout comme Pécresse ou Marine.
Zemmour, seul contre tous et diabolisé par les médias, fait jeu égal avec Pécresse, encensée par la presse. C’est un exploit.
Bon, on croyait voir Pujadas baisser son froc et faire des galipettes. A notre grand étonnement nous constatons qu’il n’en est rien. Invité de Philippe Vandel dans l’émission Culture Médias sur Europe 1, le journaliste persiste et signe. Il confirme l’exercice magistral et journalistique de son émission jeudi 30 décembre 2021 qui démonte le mirage Omicron : « J’estime que les médias, globalement, entretiennent un climat de peur. La peur fait vendre. La peur est l’alliée du commerce. Les émotions font vendre et la peur est l’émotion la plus immédiatement perceptible, celle qui suscite le plus de réactions. »
Alors que l’immigration clandestine prend chaque jour plus d’ampleur, le gouvernement français a le plus grand mal à renvoyer dans leurs pays les clandestins maghrébins présents en France. A contrario, le gouvernement espagnol organise d’importantes reconduites d’Algériens en situation irrégulière.
L’immigration clandestine issue du Maghreb en France à un niveau très élevé
Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration confiait en juin 2021 au micro de Sud Radio son inquiétude concernant l’immigration clandestine : « Les déplacements ont beaucoup repris depuis le 1er janvier, c’est ce qui préoccupe le gouvernement, (…) Les premières nationalités qui débarquent en Espagne (…) ce sont des d’abord des Maghrébins, et en particulier des Algériens. À partir de la Tunisie et de la Libye, en Italie, ce sont d‘abord des Tunisiens».
De fait, les clandestins maghrébins arrivés en Espagne et en Italie par la voie maritime figurent fréquemment parmi les nationalités les plus représentées :
Arrivées clandestines en Espagne par la mer au 30/09/2021
Arrivées clandestines en Italie par la mer au 30/11/2021
Algériens
7 644
1 438
Marocains
3 925
2 165
Tunisiens
279
15 055
Source : Operational data portal, UN HCR
Les douaniers et les associations humanitaires le constatent : les migrants maghrébins qui arrivent sur les côtes européennes continuent très souvent leur périple vers la France. La pression migratoire aux frontières françaises est tangible. Elle se traduit par une forte hausse du nombre d’interpellations et de refoulements à la frontière franco-italienne, par rapport à l’année 2020. A la frontière avec l’Espagne, les 31 213 refus d’entrée et les réadmissions prononcés en 2021 représentent une augmentation de 146% par rapport à la même période en 2020, selon le ministère de l’Intérieur.
Mais pour un migrant qui est refoulé, combien d’autres arrivent à passer ? Cette situation aboutit à la présence de clandestins de plus en plus en nombreux en France, particulièrement des Maghrébins. Leur nombre est ainsi estimé entre 600 000 et 700 000 par le ministre de l’intérieur.
« Reconduire effectivement tous les étrangers faisant l’objet d’une OQTF »
En octobre 2017, peu après l’assassinat de deux jeunes femmes par un Tunisien en situation irrégulière en gare Saint-Charles à Marseille, le président de la République fixait comme objectif de systématiser l’éloignement des clandestins présents sur le territoire. Mais le quinquennat d’Emmanuel Macron a été une longue suite de déclarations grandiloquentes souvent sans lendemain. Celle concernant les éloignements des étrangers en situation irrégulière en est une nouvelle illustration.
Alors que selon la commissaire européenne Ylva Johansson, près de 30% des personnes qui reçoivent dans l’Union européenne une décision administrative indiquant qu’ils doivent retourner dans leur pays d’origine le font volontairement ou de façon forcée, le taux des retours effectifs organisés par les autorités françaises était selon la DGEF en 2020 proche de 6 % !
Les chiffres catastrophiques des expulsions des clandestins maghrébins
Fin septembre 2021, le ministère de l’intérieur communiquait à l’AFP les chiffres des procédures d’expulsions enclenchées par les autorités à l’encontre des Maghrébins en situation irrégulière depuis le début de l’année. Ils ne sont pas mauvais, ils sont catastrophiques :
Sur les 7 premiers mois de l’année 2021, le nombre de retours forcés exécutés n’a concerné que 22 Algériens en situation irrégulière, contre 385 sur la même période de 2020 et 1 677 en 2019.
Le ratio entre le nombre d’Algériens sous Obligation de Quitter le Territoire Français (OQTF) et le nombre de personnes effectivement expulsées est tombé à 0,3% en 2021, contre 18% en 2019.
Le taux d’exécution des OQTF qui visent les Marocains en 2021 est également dérisoire – 2,4% – et n’a concerné que 80 personnes, soit deux fois moins qu’en 2020.
Même manque cruel d’efficacité concernant les éloignements de Tunisiens, dont le taux d’exécution des OQTF atteint péniblement 4% en 2021, alors qu’il était de 8% en 2020 et de 19% en 2019. Entre janvier et juillet 2021, seuls 131 Tunisiens ont été expulsés.
La riposte du gouvernement français critiquée par les médias français
Pour contraindre les gouvernements des pays du Maghreb à délivrer le précieux sésame – les laisser passer consulaires – permettant de renvoyer les clandestins dans leurs pays, le gouvernement français a décidé en octobre 2021 de réduire fortement le nombre de titres de séjour délivrés aux Maghrébins souhaitant venir en France. Force est de constater qu’à 4 mois de l’élection présidentielle, les résultats tardent à se concrétiser.
Le faible nombre d’expulsions : un problème maghrébin ou un problème français ?
Le faible nombre d’expulsions de clandestins maghrébins est-il un problème franco-français ? Au regard de la politique du gouvernement espagnol en la matière, on peut effectivement se le demander.
En Espagne également, la situation appelle une réponse ferme : les arrivées clandestines par la mer y atteignaient en septembre 2021 27 136 depuis le début de l’année 2021, soit une hausse de 54% par rapport à 2020.
Le gouvernement espagnol a signé le 2 décembre 2020 un accord avec les autorités algériennes visant à faciliter les expulsions et les retours volontaires des clandestins algériens présents dans le pays.
A peine quelques jours plus tard, l’Espagne procédait à des dizaines d’expulsions de « Harragas » algériens. Le 23 décembre 2020, trois bateaux étaient affrétés pour organiser des expulsions.
Le 2 novembre 2021, un nouveau convoi d’une centaine de Harragas algériens était organisé, soit cinq fois plus que le nombre total d’Algériens expulsés de France entre janvier et juillet 2021 !
Et le rythme s’accélère, à fin novembre, les autorités espagnoles avaient renvoyé au moins 300 personnes en Algérie par ferries.
Discrétion et début prometteur dans le nombre de reconduites du côté espagnol, déclarations grandiloquentes et résultats dérisoires côté français. Rien de spécial.
Malgré les 29 000 places disponibles, les centres d’hébergement de migrants sont saturés en Belgique, relate le Monde. Le pays fait face depuis plusieurs mois à une hausse des demandes.
À Bruxelles, le spectacle des migrants dormant dans la rue est de plus en plus habituel, rapporte le Monde, lundi 3 janvier. Le pays est frappé par une hausse significative du nombre de demandeurs d’asile depuis l’été 2021. Par conséquent, le système d’hébergement est saturé et les dispositifs d’urgence peinent à absorber l’afflux de candidats. À travers le pays, 84 centres proposent pourtant 29 000 places, destinées aux candidats à l’asile qui n’ont pas encore obtenu de réponse. Mais pour plus d’une centaine de personnes qui intègrent chaque jour le réseau d’accueil, seules 80 le quittent car leur demande a été traitée.
(…) Depuis juillet, les demandes sont passées d’entre 1 400 et 1 900 par mois à parfois 2 500, détaille le Monde. Une hausse qui semble en partie due au retour au pouvoir des talibans. Ainsi, 25 % des candidats à l’asile viennent d’Afghanistan. L’agence belge pour l’accueil des demandeurs d’asile (Fédasil) a depuis débloqué 1 500 nouvelles places. Mais le secrétaire d’État à l’asile et à la migration, Sammy Mahdi, s’oppose au financement d’hébergement à l’hôtel qui risquerait selon lui de créer un appel d’air.
Le réseau d’accueil des demandeurs d’asile belge est plein à craquer. Pendant deux mois, des exilés ont été contraints de dormir à la rue. L’ouverture de centres d’urgence offre une accalmie. Celle-ci sera temporaire, craignent les professionnels du secteur.
Commentaire R : Cette politique du “tout migrant” est voulue voir encouragée par l’UE. Sous couvert d’humanitaire et de bons sentiments on assiste à un repeuplement généralisé des pays de l’Europe… les centres d’hébergement craquent de tout côté, la délinquance et les trafics explosent, la police est débordée, les fondamentaux de nos démocraties sont remis en cause par des fondamentalistes qui polluent nos débats politiques. On devrait parler de développement économique, et de transition écologique intelligente, on ne parle que de migrants clandestins, racailles de banlieue et montée de l’islamisme. Quel futur président redonnera un destin à la France ? Une ambition d’excellence ? une volonté d’honorer le mérite, de récompenser le travail.
La voiture du journaliste britannique et militant pro liberté d’expression Tommy Robinson a été la cible d’une bombe incendiaire dimanche, un jour après la publication de la bande-annonce de son prochain documentaire dénonçant les gangs musulmans de prédateurs sexuels [Muslim grooming Gangs]. Le nouveau documentaire de Tommy Robinson, intitulé “The Rape of Britain”, dévoilera les noms et les visages des personnes impliquées dans des gangs d’immigrés qui violent les jeunes filles britanniques à Telford et dans d’autres villes.
Dans la promo, l’une des survivantes présumées désigne Gulfraz Khan comme le chef. Robinson affirme également que cinq femmes ont été tuées par le gang dans la seule ville de Telford.[…]
“Ces gangs font la guerre aux survivants et à tous ceux qui enquêtent sur eux. C’est peut-être la raison pour laquelle les journalistes traditionnels évitent de s’intéresser à ce problème. Peut-être qu’ils ont tous peur de ces gangs. Le hic c’est que nous n’avons pas peur. Cela ne nous dissuadera pas. Rien ne nous dissuadera”, a déclaré Robinson.
M. Robinson a déclaré que plusieurs incendies criminels, dont au moins un contre une survivante qu’il connaît, ont eu lieu à Telford la semaine dernière. Au moins deux d’entre eux étaient également des incendies criminels de véhicules.
Lorsque l’une des survivantes et sa famille ont commencé à recevoir des menaces, Robinson affirme que la police de Telford n’a rien fait, et que lui et ses amis ont dû protéger leur maison et les déménager eux-mêmes.
Robinson demande maintenant l’aide du public en faisant des dons pour aider à protéger les survivants et les personnes travaillant sur le documentaire, qui mettent leur vie en grand danger.
Dans une interview écrite, l'Élysée ne laisse rien au hasard. La déclaration d'Emmanuel Macron n'est pas de l'amateurisme, c'est un calcul politique qui divise les Français.#NonVaccinés#PassVaccinalpic.twitter.com/6Uvh9gznzn