Stop à la résilience, vive la vengeance !

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Rétention administrative J40

Ciel dégagé. Pas encore l’été mais de fugaces sensations estivales.

Chaque heure, presque chaque minute de la pandémie nous apporte des informations auxquelles l’esprit réagit de moins en moins. Finalement, dans cette guerre où le canapé a remplacé la tranchée, nous risquons de nous transformer en légumes post-traumatisés. Les yeux grands ouverts sur le vide de l’abîme.

Alors que le promeneur en solitaire ramasse 135 € d’amende parce qu’il était à 1,3 km de chez lui ou était parti depuis 1 h 05 de son logement, les Chances-pour-la-France des quartiers criminogènes se baladent en groupe sans aucune crainte – Nunez les a déclarés intouchables. Il font pétarader leurs motos au cœur de la nuit, à des heures que les patrouilles de police évitent soigneusement, foutent le feu aux bagnoles et aux poubelles sans qu’une seule racaille ait la gueule défoncée par un tir de LBD 40. Les wesh-wesh sont maîtres des cités et des rues, et les Français, les dhimmis de ce nouvel ordre.

Sous nos crânes, les tempêtes se font rares. Résilience ?

Une des idoles de la racaille maghrébine est Taha Bouhafs. Né en Algérie en 1997, arrivé en France en 2001, sorti du système scolaire en seconde, plus jeune candidat de France aux élections législatives sous l’étiquette de LFI (il a alors 20 ans), inventeur du meurtre d’un étudiant par des CRS lors de l’évacuation de l’université de Tolbiac, aujourd’hui travaillant pour le site « d’information » de gauche Là-bas si j’y suis, il vient de déclarer « la guerre civile est mon métier ». Comprendre que cet islamo-gauchiste fera tout pour que les muzz s’installent au pouvoir. Prémices de la houellebecquisation de la France d’avril 2020 ?

Pas de crise nerveuse. Calme plat côté circonvolutions cérébrales. Résilience ?

Le virus chinois a permis à notre pays de se contempler dans sa nudité.

Elle a pour nom « pénurie »… Pas de masques, pas de tests, pas de respirateurs (quand ils sont enfin fabriqués, ils sont inutilisables, pire que du Merde in China), pas de médicaments, pas assez de lits en réanimation.

Ces dernières heures, l’État s’est arrogé discrètement le droit d’être le seul à commander des hypnotiques (midazolam et propofol) et des curares (atracurium, cisatracurium, rocuronium) auprès des laboratoires pharmaceutiques qui les fabriquent.

La raison est toujours la même. La pénurie. En langage bureaucratique : la persistance de « tensions d’approvisionnement extrêmement fortes ».

Les hypnotiques et les curares sont indispensables à la prise en charge des patients atteints par le virus de Wuhan. Le ministère de la Santé avertit : « il est impératif que chaque service mette en œuvre dès à présent des mesures d’épargne de doses des médicaments concernés et ait recours à des alternatives thérapeutiques ».

Doit-on craindre que dans les prochains jours, les malades les plus âgés soient étouffés sous des oreillers pour ne pas gâcher ?

Ajoutons que les opérations différées à cause de la pandémie ne pourront toujours pas avoir lieu puis que ces médicaments en rupture de stocks sont nécessaires en chirurgie.

Il faudra, dans les prochaines semaines, que Salomon nous donne le nombre global de morts dans les hôpitaux : Coronavirus, cancers non soignés, interventions programmées pour les calendes grecques, AVC non pris en charge…

Avec tout ça, les politicards de LREM craignent de connaître les charmes de la justice.

Alors ils prient leurs amis de publier des articles sur le fait que les juger après la crise serait contre-productif, qu’il ne faut pas judiciariser les erreurs, que les pays où cela existe comme la Russie et la Chine ont des résultats déplorables en matière de sécurité. Qu’il s’agit d’une suite d’événements malheureux sans coupables. Que ce n’est pas leur faute si nous ne nous lavons pas suffisamment les mains, fabriquons des masques ridicules en Sopalin et ne changeons pas de slip toutes les heures. Que le gouvernement aura un retour sur expérience dont le bénéfice disparaîtra si les responsables des insuffisances étaient sanctionnés. Que, si procès il y avait, le pays perdrait un temps précieux pour se remettre économiquement en marche.

Là-dessus, un petit gouvernement de fausse union nationale fera un parfait lissage sur le gâteau. Valls le Barcelonnais, Kosciusko-Morizet (la femme qu’un tract dans la figure fait s’évanouir), Le Foll, Barnier, Bachelot, Raffarin sont dans les starting-blocks.

J’ai l’impression que nous sommes tous en train de devenir de parfaits exemples de résilience.

Hélas !

Confinement, masturbation, émeutes : un ramadan béni pour les musulmans

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La communauté musulmane de France a entamé vendredi son mois sacré du jeûne dans la joie et l’allégresse, ravie de voir que, pendant cette période d’abstinence, les mécréants qu’ils côtoient dans les immeubles, au travail et dans les transports tombent comme des mouches, emportés par cette pandémie venue de l’Est (du côté de la Mecque…).

Rien ne ravit plus un musulman qu’un mécréant en train de rendre l’âme. Plus le trépas du mécréant est douloureux, plus la joie du musulman est grande.
Une civilisation qui succombe dans la douleur et la souffrance à quelque chose d’infiniment plus petit qu’un grain de sable est une civilisation maudite, pensent-ils.

Le ramadan de l’année de l’Hégire 1441, correspondant à l’an 2020 du calendrier des mécréants, a débuté sous de bons auspices. Il a été précédé par un immense « regain de foi » chez les jeunes musulmans qui sortent chaque jour affronter les forces de la répression et élargissent ainsi les territoires conquis par l’islam en France.
Ce « regain de foi » va prendre plus d’ampleur avec le ramadan, d’autant que les policiers ont reçu l’ordre de baisser leur froc. Les musulmans adorent quand l’ennemi capitule…

Ce mois de ramadan restera donc dans la mémoire des adeptes de l’islam comme un mois béni par Allah, un mois idéal pour l’observance du jeûne, l’un des cinq piliers de cette religion de paix, d’amour et de tolérance.
Les musulmans en sont reconnaissants au Président Macron, le sixième pilier de l’islam en France, qui, en ordonnant le confinement, leur permet de glander toute la journée chez eux. Pouvoir rester chez soi pendant le mois sacré de ramadan, c’est, pour les musulmans, un cadeau d’Allah qui leur évite ainsi de côtoyer les mécréants et leur épargner la vue de ces hérétiques s’embrassant ou se tripotant sans vergogne en public ou mordant à pleines dents dans des sandwichs, sans aucun égard pour leur devoir sacré d’abstinence diurne.

Ils n’ont pas peur de perdre leur travail. Ils vivent, pour la plupart, des allocations familiales qui vont rester stables et de « petits commerces » dits pudiquement « informels »…
À la tombée du jour, ils iront rendre grâce au Tout-Puissant dans les mosquées qui pullulent dans le pays. Personne ne peut les en empêcher. Prier en groupe est un devoir. Le prophète est intransigeant sur ce principe. Il promet aux réfractaires le feu d’ici avant l’enfer de l’au-delà.

D’après certains exégètes de l’islam (tels Abdallah Ibn Oum Maktoum et Ousama Ibn Zayd), le prophète, arrivant à la mosquée et voyant qu’il y avait peu de prieurs, a dit : « Je pense certes à mettre un imam pour les gens puis je sortirai et je ne trouverai pas quelqu’un qui délaisse la mosquée pour prier chez lui sans que je ne brûle sa maison sur lui ».
C’est à partir de ce moment que l’islam va gagner sa réputation de religion de tolérance, de paix et d’amour, telle qu’elle est qualifiée aujourd’hui en France.

L’attitude déterminée du prophète n’est point étonnante. L’islam n’a pu se développer et s’étendre que grâce à la terreur. C’est ce qui a été répercuté récemment à une grande échelle de barbarie par l’État islamique. C’est une religion de terreur et de châtiments. L’Enfer y tient beaucoup plus de place que le Paradis. Un Paradis qui se résume d’ailleurs à des rivières de vin (une sorte de bar mouvant en plein air…), à l’attribution de 72 vierges à chacun des heureux élus durant leur séjour éternel dans l’Éden d’Allah (soit une vierge pour chaque durée de l’éternité divisée par 72) et à des services gratuits d’éphèbes (dont le nombre n’est pas précisé, mais qu’on pense être à profusion, l’islam ne lésinant pas sur les quantités, vu que les fidèles de Mohamed sont avides de la chair infantile et juvénile, qu’elle soit masculine ou féminine…).

Les musulmans, que ce soit en France ou ailleurs, seront encore plus nombreux à affluer dans les mosquées en ce mois sacré de ramadan, parce que le bénéfice qui leur est octroyé par Allah en cette période d’abstinence et de recueillement est majoré de 50 %. Ils auront droit à un Paradis et demi…
C’est une fierté pour eux et un acte de djihad que de ne pas se soumettre à l’obligation du confinement aux heures de prière. Le confinement, c’est bon pour glander, pour rester chez soi et pour se masturber, une pratique courante chez les musulmans pendant ce mois d’abstinence (ils rejettent aujourd’hui l’appellation « se masturber » et optent pour « se griveauxer », en hommage à Benjamin Griveaux et pour être en phase avec la mode parisienne et républicaine…). Mais le confinement ne tient pas pour les prières. Et les gestes de « barrière » ne tiennent que vis-à-vis des mécréants. Les musulmans pratiquent déjà tout naturellement ces gestes en se tenant à l’écart des impies et en refusant de leur serrer la main.

Ils iront donc obligatoirement à la mosquée. Ils n’ont d’ailleurs pas peur du Coronavirus. Le Coronavirus est un allié. Il tue aussi les mécréants. Et ils n’ont pas peur de la mort.
Qui bien mange, fiente et dort,
Fait un pied de nez à la mort.
C’est un dicton bien français du XIXe siècle, dont les musulmans, qui ne font que ça tout le long du mois de ramadan (et même toute l’année et toute la vie…),  en ont fait un texte sacré. C’est sûrement Allah ou son prophète qui a prononcé ces belles paroles, affirment-ils.

Les jeunes musulmans afflueront de leur côté dans la rue par grandes grappes à la fin de chaque journée d’abstinence pour caillasser la police et faire de grands barbecues avec les voitures disponibles sur le terrain… C’est leur djihad.
Ils se regrouperont par nationalités, avec chacune son drapeau, ses maillots et ses slogans. Le mois de ramadan, c’est comme la coupe du monde de football. C’est l’occasion de faire démonstration de son nationalisme, de sa foi et de sa rapacité.
Les Algériens scanderont leur débile : « One, two, three, viva l’Algérie », amélioré, cette fois, d’un : « Quatre, cinq, six, viva le Coronaviris ».

Les jeunes conquérants musulmans savent qu’ils ont la bénédiction des politiciens et des médias français ainsi que des parents et des imams qui officient dans les mosquées.
Certains des parents et des imams, qui poussent les jeunes à caillasser la police française et à cramer les voitures, les commissariats de police et les écoles, se retrouveront à la réception offerte traditionnellement en ce mois sacré de ramadan par la maire Hidalgo en l’honneur des musulmans.
Mme Hidalgo est d’ailleurs rassurée. Comme le déconfinement va débuter le 11 mai, elle aura près de deux semaines pour organiser cette réception avant la fin du mois du jeûne.

Deuxième tour des élections municipales oblige, la maire va, cette année, doubler la mise par le nombre des invités et le budget investi, pour battre Dati et assurer sa réélection.
Son slogan pour la réception de cette année est déjà prêt :
Musulmans pervertis
Réélection garantie

Facture du Covid-19: «il y aura forcément une hausse d’impôts»

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Gérald Darmanin l’assure, il n’y aura pas de hausse d’impôts, le gouvernement ayant fait le choix de l’endettement et de miser sur la croissance. Un message qui interpelle au vu du coût colossal que laissera la crise sanitaire causée par le coronavirus. La fiscaliste Virginie Pradel, présidente de l’Institut Vauban, n’y croit pas. Analyse.

«Ce ne sont jamais les responsables politiques qui paient la facture, ce sont les contribuables», réagit pour Sputnik Virginie Pradel, présidente de l’institut Vauban.

Alors que les plans d’aide et autres primes se multiplient ces dernières semaines pour soutenir les acteurs économiques, une question revient de manière récurrente: qui paiera cette note, qui s’annonce déjà comme particulièrement salée? «Augmenter les impôts, ce n’est pas notre choix», assurait encore le 21 avril Gérald Darmanin au micro de France Inter. Le ministre de l’Action et des Comptes publics expliquait que le gouvernement misait avant tout sur la reprise, la croissance, pour atténuer les effets économiques (et par rebond, fiscaux) de cette crise inédite.

Crainte de braquer les Français alors que l’on compte sur la consommation? Cette légèreté de ton vis-à-vis du choix de «l’endettement» interpelle d’autant plus après la fermeté observée du gouvernement pour défendre, au nom de l’équilibre budgétaire et du désendettement, ses projets de réformes.

De belles paroles auxquelles ne croit pas Virginie Pradel, fiscaliste, auteur du livre Impôts-mania, l’absurdité fiscale française (Éd. de l’Observatoire, 2019) et présidente de l’institut Vauban, un think tank français dédié à la recherche fiscale et économique. «Est-ce qu’on peut encore accorder un peu de crédit aux déclarations gouvernementales? Ce que dit aujourd’hui Gérald Darmanin vaut pour aujourd’hui et demain, ça ne vaudra plus rien», assène-t-elle avant d’enfoncer le clou:

«De toute façon, en matière d’impôts, le gouvernement dit n’importe quoi!»

Elle rappelle que durant sa campagne présidentielle, Emmanuel Macron lui-même avait fait la promesse (non tenue) de ne pas augmenter les impôts. Des «volte-face fiscales», quelles que soit les législatures, que dénonce régulièrement Virginie Pradel. Elle rappelle le b.a.-ba en matière budgétaire: «il y a forcément une hausse d’impôts dès lors qu’il y a une explosion des dépenses publiques, les deux vont de pair».

Ainsi, au vu de la gravité de la situation et des leviers pas aussi nombreux que certains aiment à le laisser penser, l’absence de tout rattrapage fiscal lui apparaît peu concevable.

«Si vous prenez un peu de recul, vous vous rendez compte que quand il y a des grandes périodes de remise en cause, cela a été le cas pendant la Révolution française, les deux Guerres mondiales ou la crise des années 70, à chaque fois, ce sont des catalyseurs qui font que l’on réforme profondément le système fiscal et en général, on augmente la taxation des revenus.»

Virginie Pradel évoque ainsi le cas des États-Unis au sortir de la Seconde Guerre mondiale, où «on a eu un taux d’imposition marginal sur le revenu du travail extrêmement élevé, de 94%» jusqu’au début des années 80. Un taux surprenant dans le pays chantre du libéralisme, mais alors nécessaire pour pallier les dépenses «exorbitantes» d’une superpuissance intervenant militairement pour porter ses idéaux et intérêts aux quatre coins du globe.

«Vous pouvez toujours taxer davantage le revenu»

Une flambée fiscale qui n’épargna d’ailleurs pas la France à la même période. Malgré une retombée des taux quelques décennies plus tard, le flou entretenu par la complexité de la fiscalité française, tout particulièrement celle autour de l’Impôt sur le revenu (IR), permet de continuer à assurer une imposition effective bien plus élevée que l’on pourrait penser.

«Si vous additionnez tous les impôts sur le revenu qui ne s’appellent pas “impôts sur le revenu”, mais qui portent sur le revenu, je pense à l’impôt sur le revenu, la contribution exceptionnelle sur les hauts revenus, la CSG non déductible et la CRDS, vous arrivez à un taux marginal de 56%.»

«Vous pouvez toujours taxer davantage le revenu», résume la fiscaliste, forte de ces deux exemples. Si pour l’heure, Virginie Pradel estime qu’il reste difficile de savoir sur qui ou quand la pression fiscale va s’accentuer, notamment à l’approche des échéances électorales de 2022, elle rappelle que contrairement aux moyens de résorber des dettes, il existe «10.000 façons de prendre de l’argent sans appeler cela “impôt”».

En la matière, deux pistes semblent potentiellement envisageables par la majorité aux yeux de la présidente de l’institut Vauban, à savoir «une augmentation de la fiscalité du capital, d’une façon ou d’une autre, et la taxation des revenus».

«Il y a des catégories de contribuables qui sont beaucoup plus faciles à mobiliser que d’autres. Les propriétaires immobiliers, typiquement, on sait très bien qu’ils ne vont pas partir en Suisse ou en Belgique, à moins de céder leurs biens immobiliers», observe-t-elle.

Virginie Pradel précise que «selon les alternances politiques, vous allez avoir des gens qui vont être plus ou moins choyés». Sous Emmanuel Macron, une surtaxation de l’immobilier lui apparaît ainsi être une «piste très vraisemblable», mais ce n’est pas la seule:

«Vous avez des produits très risqués en France, l’assurance-vie, avec ces milliards d’euros qui restent adossés à la dette française, n’est pas un investissement sécurisé quand on réfléchit à l’état de la France. Pareil pour les propriétaires immobiliers, il y a eu des propositions assez folles, comme introduire des loyers fictifs, permettre à l’État de devenir propriétaire à 50% de vos biens immobiliers. Certains économistes du FMI ont proposé de taxer davantage les épargnants. Toutes les pistes sont ouvertes…» rappelle la fiscaliste.

D’autres experts en matière de fiscalité ont récemment avancé au micro de Sputnik la possibilité d’une suppression de la flat tax lors du prochain quinquennat. Une piste qui apparaît incongrue aux yeux de Virginie Pradel, du moins en cas de réélection d’Emmanuel Macron. Pour autant «impossible n’est pas français», selon la citation impériale éculée, rappelle-t-elle, soulignant que «personne ne s’attendait» a une crise aussi grave.

Il existe «10.000 façons de prendre de l’argent sans appeler cela “impôt”»

«Rien n’exclut qu’on n’introduise pas une tranche supplémentaire sur les revenus les plus élevés, une nouvelle taxe de solidarité», ajoute-t-elle, bien qu’elle admette que dans un tel cas de figure, le chef de l’État devrait alors «revenir sur beaucoup de choses» s’il cédait sur des mesures totem de sa campagne.

Quoi qu’il en soit, une chose est sûre, dans la forme, aucun impôt «ostensible» ne sera créé par le gouvernement.

«Emmanuel Macron se distingue en cela de François Hollande, il est plus subtil dans la façon d’augmenter les impôts.»

Toutefois, la marge de manœuvre du gouvernement en matière fiscale ne reste pas illimitée, estime Virginie Pradel, dans la mesure où la France fait partie d’un espace économique transfrontalier et monétaire commun. Dans une telle configuration, le statut de l’État exerçant sur ses contribuables la plus forte pression fiscale au monde n’est clairement pas un atout pour la France, et tout ajout à cette charge déjà lourde pourrait accentuer la fuite des contributeurs les plus capables.

Un contexte européen trop souvent oublié, regrette la présidente de l’institut Vauban: «on a l’impression que la France est un îlot, le débat est purement franco-français» fustige-t-elle, accordant au passage un bon point à Emmanuel Macron pour sa volonté de «relancer la compétitivité française», à l’égard de nos voisins, en matière de fiscalité.

«C’est aussi une question de compétitivité. En France, on a souvent tendance à penser que taxer le capital est la solution idoine, en faisant totalement fi du fait qu’on est dans un espace ultra-concurrentiel au sein de l’Union européenne, où il est en fait très facile d’installer sa résidence fiscale dans des pays qui ne taxent pas le capital.»

«Dans une économie si ouverte, on ne peut pas être le pays qui taxe le plus!» conclut-elle, regrettant une approche trop «franco-française et passionnée» de la question de l’impôt en France et le «déni» d’experts et de responsables politiques quant à l’exil des Français fortunés. Un exil qui, rappelons-le, ne fait que reporter le manque à gagner généré par ces départs sur les contribuables restants.

«Emmanuel Macron n’est pas fou, s’il a supprimé la taxation du capital sur les valeurs mobilières, c’est principalement pour enrayer ce problème.»

Une facilité à l’exil contre laquelle se sont dressées les autorités australiennes, canadiennes ou encore états-uniennes, afin de préserver leur matière fiscale. Un choix que n’a pas fait la France: «Ou sinon, on sort de l’Union européenne et on rétablit des frontières fiscales. Ça, c’est une alternative, mais c’est quelque chose qu’il faut proposer», assène Virigine Pradel. Une autre piste, peu évoquée et nécessitant une dose certaine de courage politique, celle de la réduction du train de vie de l’État.

«En France, on est malade de l’étatisme»

Depuis le début de la crise, si le milieu hospitalier s’est une nouvelle fois distingué en ne ménageant pas ses efforts dans la lutte contre l’épidémie, on ne peut pas en dire autant de nombreux autres services publics qui ont répondu absent, faisant rapidement valoir leur droit de retrait ou ne parvenant pas à mener à bien leurs missions régaliennes les plus fondamentales. «En France, on est malade de l’étatisme. C’est une pathologie qui ne tue pas comme le Covid, mais qui tout de même nous détruit à petit feu», regrette Virginie Pradel.

«Le Coronavirus a vraiment mis en évidence toutes les défaillances de l’État français. On connaît ces problèmes depuis de nombreuses années, mais j’ai l’impression que les gens se voilaient la face.

Dans la mesure où cela porte sur des questions de vie ou de mort, beaucoup ont compris que l’État était défaillant, que l’on avait des milliers de fonctionnaires au ministère de la Santé qui étaient incapables de trouver des masques ou d’en commander. J’espère que ce sera l’occasion d’une remise en cause.»

La chanson du jour, Let go – Everest

Attention pépite ! Dans ce morceau tout est bon : la mélodie, le chanteur et l’ensemble des musiciens…mention spéciale au bassiste. C’est un morceau qui parle à l’âme. J’ai qu’un mot à vous dire : Let go !

Bonus, la version acoustique ci-dessous.

Violences dans les banlieues : pas de quoi s’inquiéter, Sibeth Ndiaye dixit

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Boulevard Voltaire

Il paraît que ça chauffe, dans les banlieues, après l’affaire de Villeneuve-la-Garenne ? Pas du tout. Rentrez vite dans votre confinière, braves gens, la situation est sous contrôle. Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, tient à rassurer tout le monde : « Nous considérons qu’à ce stade, ces agissement demeurent de faible intensité. Ils sont localisés, limités et, donc, aujourd’hui, il n’y a pas lieu d’avoir des inquiétudes. » Propos rapportés ce mercredi par Les Échos. Chéri, tu peux sortir la poubelle (n’oublie pas ton attestation, on ne sait jamais…), Sibeth, elle a dit qu’il ne fallait pas s’inquiéter.

Quatrième nuit consécutive de violences urbaines (vous avez remarqué qu’on parle rarement de violences rurales…), nous dit Le Point. Une école « partiellement incendiée » à Gennevilliers : « incendie d’origine volontaire », pour ne pas dire « d’origine criminelle ». Sinon, la routine : incendies de poubelles et de véhicules à Gennevilliers, Nanterre, Villeneuve-la-Garenne, Aulnay-sous-Bois, Montreuil. À Toulouse, dans le quartier du Mirail, rapporte actu.fr, une dizaine de véhicules et des poubelles incendiés, des tirs de lance-grenades. La Dépêche évoque « une trentaine d’individus » semant le trouble, l’érection de barricades. Dans l’agglomération lilloise, idem : incendie de voitures et de « détritus ». Explication possible de ces incidents ? « Une plus forte présence policière dans les quartiers pour les contrôles de confinement », déclarent des policiers à La Voix du Nord. Mais tout cela, attention, c’est de la « faible intensité ». Des incidents « sporadiques ». De-ci de-là, cahin-caha, quoi. Des chamailleries entre jeunes en pleine montée de sève, des escarmouches, tout au plus des échauffourées. Les braves gens qui, au petit matin blême, ont retrouvé leur bagnole transformée en chaleur et lumière auront tout le loisir, claquemurés dans leur appartement, de disserter sur la notion de « faible intensité ». Faible intensité ? Ça évite d’employer les mots qui fâchent : émeute, guérilla, petite guerre…

Bon, d’accord, le directeur central de la sécurité publique appelle ses subordonnés à « anticiper une montée en charge capacitaire », si l’on en croit une révélation de Valeurs actuelles, ce qui, en français dans le texte, signifie : « Les gars, ne pensez pas à prendre des congés car ça risque de chauffer dans les prochains jours et faut se préparer à mettre du monde sur le pont. » Mais « à ce stade », comme dit Sibeth Ndiaye, pas de quoi s’inquiéter. D’ailleurs, l’ordre règne. La preuve ? Il y a deux semaines, on avait franchi le demi-million de procès-verbaux pour non-respect du confinement. Mais on l’a dit et répété : la loi est faite pour ceux qui obéissent à la loi.

Immigration : Trump anticipe, l’Union européenne tergiverse et sera bientôt submergée

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Boulevard Voltaire

En début de semaine, Trump a annoncé une suspension temporaire de l’immigration, pour protéger les emplois des américains, alors que 22 millions d’entre eux ont perdu leur travail en un mois. Voila une mesure claire, ferme, et l’on peut compter sur lui pour l’appliquer avec opiniâtreté. En Europe, les médias semblent se demander pourquoi une telle mesure, alors que les États-Unis sont en pleine pandémie et que les flux migratoires ne sont pas forcément intenses en ce moment précis. Et de pointer, comme toujours, le prétendu populisme compulsif et pulsionnel du président Américain, sa démagogie préélectorale.

C’est tout le contraire, en réalité : Trump démontre ainsi qu’il anticipe les problèmes quand, en Europe, on agit toujours en retard, on attend que le problème s’enkyste avant de le traiter. Voire on le nie : en Italie, le gouvernement Conte parle de régulariser 600.000 migrants irréguliers (selon le Corriere della Sera) : l’Italie n’a-t-elle pas déjà suffisamment de problèmes pour faire dans l’humanitaire et risquer d’ouvrir un nouvel appel d’air ? Macron s’est, lui, hier, entretenu par visioconférence avec le pape François : le sort des migrants était l’un des thèmes majeurs de la conversation. Au niveau de la Commission, personne ne parle plus d’immigration : seuls le virus et la crise économique sont à l’ordre du jour. On gère le quotidien, le nez dans le guidon, on ne relève pas le regard pour voir le futur proche.

Or, l’immigration va très probablement exploser dans les mois à venir, à un niveau que l’on n’aura probablement jamais vu dans l’Histoire, crise migratoire de 2015 incluse. Pourquoi ? Les cours du pétrole sont incroyablement bas, jusqu’à en devenir négatifs. Les opérateurs préfèrent s’en débarrasser en payant plutôt que de subir les frais de stockage, alors que la demande va rester atone durant des mois : l’activité économique et l’industrie mondiale ne retrouveront pas demain leur niveau d’hier. De quoi vont vivre l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Iran, l’Irak, la Syrie, la Libye, l’Algérie, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Nigeria, le Mexique, le Venezuela ? Mais le pétrole n’est pas la seule source de revenu des pays du Sud à dégringoler : le zinc a perdu 35 % de sa valeur en un an, l’étain 28 %, l’aluminium 21 %, le cuivre 90 % ! Idem pour les produits agricoles : coton -28 %, caoutchouc -18 %, huile de soja -11 % (Les Échos). C’est l’ensemble des revenus de nombreux pays du tiers-monde, dont les ressources sont souvent mono-produits, qui s’effondrent. Nous aussi, me direz vous, nos économies s’effondrent. Sauf qu’il nous reste encore à peu près de quoi manger, quand ces pays seront bientôt plongés dans une misère noire.

Des centaines de millions de jeunes Latinos, Arabes ou Noirs africains, jeunes et vigoureux, vont se retrouver sans aucune ressource. Ils afflueront tous vers l’Europe et les États-Unis. L’Europe sera d’ailleurs plus touchée : ses frontières sont plus ardues à contrôler et l’on sait qu’ Erdoğan attend son heure pour lancer sur le Vieux Continent les millions de migrants dont l’Union européenne et Mme Merkel lui ont confié la garde, moyennant finance : les services grecs ont déjà repéré des déplacements suspects et massifs de populations en Turquie depuis l’intérieur des terres vers les côtes… Quand la marée humaine abordera nos côtes, les Macron, Merkel, Conte, von der Leyen, Lagarde, nos médias, resteront une fois de plus bouche bée devant une crise prévisible, mais qu’il n’auront pas vu venir… Et je suis sûr qu’on traitera Trump de fou pour de nouveaux problèmes qu’il aura prévus, lui, mais qu’on trouvera farfelus en Europe, tout simplement parce qu’on ne l’aura pas anticipé…

La Suède a dit non au confinement et ça marche !

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À en croire les chercheurs de l’École des hautes études de santé publique de Rennes, le confinement aurait sauvé plus de 61 000 vies en un mois ! Fourchette basse nous dit-on !

https://www.lci.fr/sante/coronavirus-covid-19-pandemie-2019-ncov-virus-le-confinement-a-sauve-plus-de-61-000-vies-en-france-selon-une-etude-2151787.html

Selon ces savants calculs, le confinement généralisé aurait permis d’éviter  590 000 hospitalisations et 140 000 admissions en soins intensifs et en réanimation.

Avec de tels chiffres, il aurait fallu disposer de 104 000 lits de réanimation, alors que la France n’en aligne aujourd’hui que de 10 500.

« Un travail sérieux et  intéressant », « un modèle informatique solide », selon certains spécialistes, intégrant de multiples paramètres en fonction de nos connaissances du Covid-19.

Cette étude affirme que sans confinement, nos services de réanimation auraient été débordés fin mars en Île-de-France, la saturation gagnant ensuite plusieurs régions.

Serait-ce le scénario du pire pour nous faire accepter sans broncher le confinement total ? Voilà une étude qui tombe à pic pour cautionner la politique gouvernementale !

Je n’ai évidemment pas les compétences pour juger de la valeur de ces chiffres, mais comme beaucoup de citoyens exaspérés par un confinement sans fin, je m’interroge sur la méthode gouvernementale et ferai trois remarques :

 Combien de morts aurions-nous pu éviter si la France avait disposé de masques et de tests en quantité suffisante, pour  dépister les patients infectés et les confiner dans des hôtels réquisitionnés, comme l’ont  fait  de nombreux pays asiatiques avec succès ?

 Combien de morts aurions-nous pu éviter en administrant le traitement du Pr Raoult à tous les patients infectés, dès leurs premiers symptômes ?

 Comment se fait-il que la Suède, pays qui n’a imposé aucun confinement, aucun port obligatoire du masque, qui n’a fermé ni ses écoles ni ses commerces, ait proportionnellement moins de morts que la France ?

Nos chercheurs de l’EHESP ont-ils les réponses ?

Ce pays n’a mis en place que les « mesures barrières », faisant confiance au civisme des citoyens pour les appliquer sans contrainte, et en les laissant libres de mener leur vie habituelle, légèrement perturbée.

Les services de santé ne sont pas saturés, l’année scolaire n’a pas été sabordée et l’économie tourne au ralenti, mais sans subir des dommages irréversibles comme en France.

Résultat ? Là où Macron et ses sbires incompétents sont  la cible quotidienne de la colère du peuple, avec des milliers de plaintes en perspective, la stratégie du gouvernement suédois, quant à elle, est soutenue par 71 % de la population !

Si à Paris les Champs-Élysées sont déserts, à Stockholm on vit presque normalement. Quelques masques çà et là, des magasins et des restaurants moins fréquentés mais ouverts, des parcs accessibles à tous, bien loin de cette ambiance macabre des rues parisiennes totalement désertes, qui rappelle la sinistre Corée du Nord.

L’épidémiologiste qui a conçu la politique en vigueur en Suède, médecin de l’Agence de santé publique indépendante du gouvernement,estime que les mesures de confinement adoptées en Europe ne peuvent s’éterniser et vont poser d’énormes problèmes lors du déconfinement.

« Notre choix n’est pas celui de l’immunité collective comme on l’a trop dit ailleurs. Nous avons émis des recommandations pour les vieux et les plus fragiles et prôné les « gestes barrières ». Le tout a permis de ralentir la propagation autant que possible tout en laissant fonctionner la société », déclare le médecin.

À ce jour, on compte 16 755 cas confirmés et 2 021 morts  en Suède pour 159 467 cas en France et 21 889 décès.

Ce qui donne 200 morts par million d’habitants en Suède contre 335 en France.

La courbe s’infléchit en Suède comme ailleurs.

« Aucune vague n’a submergé les hôpitaux. Jamais plus de 80 % des lits de réanimation ont été occupés », dit  l’épidémiologiste.

L’armée, prévoyante, avait déployé plusieurs dizaines de lits de réanimation à Stockholm, ils sont restés vides ! (Figaro)

Évidemment, tout n’est pas idyllique dans ce pays nordique et la crise laissera des traces au plan économique, mais bien moins qu’ailleurs en Europe.

Pas de rupture scolaire, pas d’arrêt des usines, pas de fermeture drastique des commerces, pas de contraintes comme le confinement. La sortie de crise ne semble pas être un casse-tête pour le pouvoir, car les dégâts économiques sont réversibles.

Mais en France, nous aurons la triple peine : mortalité élevée avec la pénurie dramatique de moyens sanitaires, économie détruite à cause d’un confinement sans fin et  guérilla urbaine dans les cités insoumises, en révolte contre l’État.

Tel est le résultat d’une politique irresponsable menée par nos élus dans tous les domaines. L’idéologie mondialiste et multiculturaliste a détruit le pays.

Le confinement, c’est l’arme des pauvres dans la lutte contre le Coronavirus, quand on manque de tout.  Mais c’est une arme à double tranchant, qui limite la casse en vies humaines en détruisant l’économie.

La France, déjà ruinée par une immigration démentielle, va sortir de la crise totalement laminée, avec des millions de chômeurs supplémentaires, un endettement insoutenable et des banlieues au bord de l’insurrection généralisée.

Il faudrait une union sacrée pour se relever d’un tel désastre. Mais avec des pans entiers du territoire qui rêvent de faire sécession, c’est mission impossible.

La France approche de l’heure de vérité et va payer au prix fort la grande illusion du « vivre-ensemble ».

Macron a décidé d’emprisonner toute la population… sauf les musulmans

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Riposte Laïque

Le Covid-19 a littéralement déshabillé le roi. Comme il n’ose pas l’affronter, alors il gesticule pour faire bonne figure. Il ordonne une chose puis se déjuge aussitôt après car il ne sait pas où donner de la tête. La tâche qui pèse sur ses épaules est immense et le dépasse. Il gesticule pour embrouiller ses sujets. Il s’en prend aux Yankees qui ont perturbé son progressisme mondialisé, niant au passage qu’ils ont sauvé à deux reprises son pays des griffes des Boches parce que sa mémoire n’arrive pas à s’en souvenir. Parfois, il devient subitement amnésique, oubliant qu’il a été couronné roi par défaut. D’ailleurs comme l’islam qui s’est implanté par effraction sur son royaume, avec la complicité des vaincus du trotskisme qui sont devenus ses alliés par dépit.

Il a pris pour argent comptant les prévisions alarmistes du professeur Neil Ferguson de l’Impérial Collège de Londres qui a prédit qu’il aurait entre trois cents mille et cinq cents mille morts en France, qui seraient causés par le Coronavirus. Il panique alors et s’enferme dans son palais en décrétant l’emprisonnement de toute la population sous le fallacieux prétexte de la préserver d’un ennemi invisible auquel il a déclaré la guerre.
Du coup, lui, le chantre du progressisme mondialisé, découvre à ses dépens que l’État stratège, le souverainisme et l’indépendance économique ne sont pas des gros mots. Sans tarder, il actionne la planche à billets pour venir en aide à ses sujets, creusant ainsi le déficit de son royaume qui est déjà abyssal.

Par peur et par incompétence, lui, le premier de la classe, a embarqué son pays dans une impasse.
Et pour chasser son vague-à-l’âme qui commençait à le faire tanguer, il sort précipitamment de son palais dans l’espoir de rencontrer ses sujets qui sont pourtant confinés par sa volonté pour leur rappeler qu’il est encore roi et qu’il n’est pas près d’abdiquer.
Ses affidés – dont la plupart sont partis se terrer dans leur résidence secondaire, loin du brouhaha de la ville – crient au secours de peur que le Covid-19 ne les rattrape.

Eux, les gagnants du mondialisme, se désignant comme les citoyens du monde, ont-ils la trouille de cet ennemi invisible qu’ils ont pourtant encouragé à prospérer par leur idéologie mortifère mondialiste ?
Comme ils sont des courtisans apeurés et désorientés, ils n’attendent qu’un mot de la part de leur roi afin de lui renouveler leur allégeance sans faille. Ils savent qu’ils ne doivent leur survie qu’à sa présence sur le trône. Alors, ils radotent en criant plus fort l’un que l’autre leur devise favorite : « Liberté, Égalité, Fraternité » pour endormir les sans-dents, les perdants du mondialisme et au même moment, ils font croire aux quartiers perdus de la République que l’islam est une religion de France pendant qu’à Villeneuve-la-Garenne, les policiers se font canarder par les indépendantistes (les séparatistes).

Dans ces quartiers où les islamistes et les vendeurs de haschich main dans main imposent l’omerta islamique à une population précarisée en ces temps de guerre sanitaire, le roi, le premier de cordée, doit s’appuyer sur les premiers de corvée qui y habitent et qu’il qualifiait de gens qui ne sont rien (en un mot des moins-que-rien) avant l’apparition du Coronavirus afin de sauver son trône.
Tel un caméléon avec un esprit maastrichtien, il a accepté sans rechigner le non-confinement des séparatistes, les encourageant ainsi à entrer en rébellion contre son autorité.

Devant sa lâcheté et l’angélisme de ses courtisans, les séparatistes islamistes s’activent pour chasser les envahisseurs de leurs territoires. Car pour eux, la guerre d’indépendance a commencé.
Comme hier, ils pensent qu’ils auront la peau des kouffars… Ce n’est qu’une question de temps et leur liberté sera acquise. C’est ce qui se dit dans ces quartiers qui croient dur comme fer que la volonté d’Allah triomphera aujourd’hui ou demain…

En ce mois de ramadan, mois du djihad, les indépendantistes vont accentuer leur guerre sainte pour faire plier les infidèles et imposer la charia, cette loi divine qui les fait fantasmer.
Dans la sourate 2, verset 217, il est écrit : « Ils t’interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés : Dis : « Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d’Allah est de faire obstacle au sentier d’Allah, d’être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, est d’expulser de là ses habitants. L’association est plus grave que le meurtre. » Or, ils ne cesseront de vous combattre Jusqu’à, s’ils peuvent, vous détourner de votre religion. Et ceux parmi vous abjurant leur religion et mourront infidèles, vaines seront leurs actions dans la vie immédiate et la vie future. Voilà les gens du feu : ils y demeureront éternellement. »

Le ramadan est un mois de djihad et de martyre, un mois où Allah confère des victoires militaires à Ses croyants. C’est pendant le ramadan que les musulmans ont triomphé de plusieurs batailles, dont celle de Badr – vallée située entre Médine et la Mecque – en 624 entre les partisans de Mahomet et une caravane marchande de la tribu des Qurayshites.
Voir versets : 13,124 de la sourate 5 et 5,6, 47,48, 65 de la sourate 8.
Conscients de la signification religieuse et militaire historique du ramadan, les mouvements islamistes et djihadistes séparatistes appellent au djihad et au martyre durant ce mois.
Car ceux qui deviendraient des martyrs durant le ramadan seront doublement récompensés au Paradis. Voir versets : verset 154 de la sourate 2, 157, 169, 170, 172 de la sourate 3.
Et les candidats au martyre ne manquent pas.

Mais le roi englué dans ses contradictions ne voit pas que son royaume sur le point d’être charcuté par ce djihad.
Au contraire, il persiste et signe en disant à qui veut l’entendre que l’islam n’est pas l’ennemi de la fille aînée de l’Église et qu’il fait partie de son royaume depuis trois mille ans, comme l’avait suggéré un célèbre humoriste en perte de vitesse, toute honte bue !

Et pourtant, cette affirmation n’est qu’une fake news, ce barbarisme venu concurrencer la langue de Molière pour faire plaisir aux mondialistes.
Malgré cette vérité criarde, le roi, adepte du théâtre, est plongé dans un profond sommeil de dénégation. Pris entre cet ennemi invisible qu’est le Covid-19 et l’islamisme guerrier, il ne sait plus où donner de la tête et où il habite.

Pendant ce temps, la tristesse est en train d’envahir son royaume et les escrocs de la peur aiguisent leurs poignards.

Émeutes dans les banlieues sensibles: flambée de violence inédite ou «retour à la normale»?

Articles avril 2020Articles mars 2020Articles février 2020

Sputnik

Depuis le 18 avril, de nombreuses émeutes ont éclaté dans les banlieues françaises. Tout est parti de Villeneuve-la-Garenne, où un délinquant a été accidentellement blessé par la police. Pourquoi une telle contagion? Quelle est la réalité du terrain? Le criminologue Xavier Raufer analyse cette situation au micro de Sputnik.

Selon le ministre de l’Intérieur, les émeutes qui ont lieu dans les banlieues françaises depuis quelques jours «ne sont pas d’un niveau de gravité exceptionnelle». Faut-il prendre pour argent comptant les propos de Christophe Castaner au micro de Jean-Jacques Bourdin, sur RMC?

Le prétexte à ce nouvel embrasement des banlieues semble être la blessure accidentelle qu’a subie un délinquant lors d’une interpellation à Villeneuve-la-Garenne (92). En ces temps particuliers de confinement, les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, de voitures brûlées ou de rodéo à moto, sont pourtant légion et expriment une réalité différente. Les forces de l’ordre sont également très souvent prises à partie, victimes de guet-apens à coups de tirs de mortier d’artifice, de pierres ou de cocktails Molotov.

Faut-il s’inquiéter d’une telle flambée de violence? Interrogé par Sputnik, Xavier Raufer, criminologue, relativise la situation. Pour cet enseignant au CNAM (Conservatoire national des arts & métiers) au pôle sécurité-défense/criminologie, après quelques semaines d’accalmie, les banlieues sensibles sont revenues à «la normale».