Marc Fiorentino (spécialiste des marchés financiers) : « On est en train de flinguer l’économie parce qu’on est incapables de dépister et de fournir des masques »

Pour Marc Fiorentino, l’éventuelle prolongation du confinement que devrait annoncer Emmanuel Macron ce lundi soir, portera un coup sévère à l’économie du pays : « Chaque mois supplémentaire d’arrêt de l’économie, c’est environ 6 à 8 mois de décalage d’une reprise de l’économie« .

« Pour l’instant, on a deux mois d’arrêt total de l’économie. C’est compensable par les banques centrales, parce que l’Etat injecte de l’argent directement ou indirectement. Mais si on va au-delà du 4 mai, on va passer d’un problème qui était un problème conjoncturel qu’on pourrait régler, à un problème structurel », estime-t-il.

« L’Allemagne va redémarrer plus tôt »

Le spécialiste estime que la France n’a pas su anticiper la crise :

« En économie, on a un modèle, c’est l’Allemagne. Elle est rentrée plus tard que nous dans la crise, le nombre de morts est plus faible que le nôtre et le pays va redémarrer plus tôt que nous car ils pratiquent le dépistage massif et ils disposent de suffisamment de masques pour redémarrer l’économie. Nous restons en confinement car nous sommes incapables de fournir des tests et des masques. On est en train de flinguer l’économie uniquement parce qu’on est incapables de dépister et de fournir des masques alors que ça fait un mois qu’on nous explique qu’on en a commandé des milliards« .

Sibeth Ndiaye agace ou énerve ? Les avis sont partagés

Porte-parole du gouvernement, star de la pandémie, icône de la boulette, reine du masque posé de travers, Sibeth Ndiaye croule sous les titres honorifiques. Dès lors qu’un tintamarre de casseroles retentit, tous de s’écrier : « Tiens, voilà Sibeth ! » Pour se distraire, le Français confiné revisionne ses interventions. « Louis de Funès anti-dépresseur en temps de confinement », titrait France Info, en référence aux films diffusés à la télé… halte-là ! Louis de Funès ET Sibeth Ndiaye. Parité, parité !

Soyons juste et reconnaissons à Emmanuel Macron ce sens de l’anticipation qui lui fit choisir une porte-parole en parfaite conformité avec l’amateurisme de toute l’équipe aux commandes de la crise. Du cousu main. Apparition dans une tenue empruntée à un enfant de douze ans, coiffure à l’explosif, propos à côté de la plaque débités sur le ton d’une lycéenne en pleine crise existentielle. La Macronie ne pouvait rêver personnage plus croquignolesque. Plus « aux limites du réel ». Plus inadapté à la fonction.

Ingratitude du public pour ses amuseurs, plaisanteries qui n’ont que trop duré. Force est de constater qu’à ce stade de son épopée médiatique, et malgré la sortie prochaine de ses déclarations dans la collection « Rire et Chansons », Sibeth Ndiaye n’a plus la cote. Du tout. Nulle part. Les journalistes les plus soumis sont à cran, les macroniens changent de trottoir, ses voisins déménagent. Qui pour sauver la soldatesque Sibeth ? Qu’en faire après la pandémie ? Situation délicate qui pourrait voir la seule citoyenne française entrer en confinement à compter du jour où il se termine pour l’ensemble de la population. Un chassé-croisé du type juillettistes-aoûtiens. Les uns reviennent, l’autre s’en va. Les vacances sont terminées. Un phénomène appelé « mise au placard », en jargon scientifique.

En attendant cette issue fatale, l’intermittente du spectacle politique assure le show. Son dernier sketch sur le thème des masques obligatoires pour tous, intitulé « Nous prendrons une décision quand il y aura un consensus scientifique », déclenche déjà les rires du public. Ces propos traduits du français normal « Nous prendrons cette décision lorsque nous aurons des masques » dénotent, une fois de plus, le sens de l’humour inné de ce prodige du divertissement. L’Académie de médecine s’est prononcée favorablement pour le port généralisé du masque, cette mesure a donné des résultats spectaculaires dans quelques pays d’Asie mais… oh là là, ne nous emballons pas. Il n’y a pas consensus franc et massif. Un médecin du Nord renâcle et un autre de la région Auvergne-Rhône-Alpes n’est pas d’accord. Comment faire, dans ces conditions ? Ne faudrait-il pas organiser une COP21 du masque, mettons… début septembre ?

Les prochaines apparitions de la porte-parole sont, désormais, attendues avec impatience. Après le costume, la coiffure et les propos, une prestation visuelle serait la bienvenue. Les décisions du gouvernement expliquées en direct d’une patinoire. Le tout commenté par Philippe Candeloro et Nelson Monfort. Enfin de la communication juste et belle. Et un avenir prometteur.

Émeutes en banlieue : un hélicoptère de la police a failli être abattu

Riposte laïque

Dans la nuit du samedi 11 avril au 12 avril, un hélicoptère des forces de l’ordre, venu en renfort et en appui de policiers au sol, a été pris pour cible par des « tirs de mortiers ». Ces projectiles sont en fait des feux d’artifice particulièrement dangereux qui sont maintenant régulièrement utilisés contre les forces de l’ordre. L’hélicoptère ne pouvant faire face à la violence de l’attaque et n’étant pas autorisé à riposter a dû se replier et a abandonné les policiers présents au sol. Cela ne se produit pas sur un théâtre d’opérations militaires au Mali ou au Sahel, mais dans le département de l’Essonne, à Grigny 2.

Grigny est une des innombrables enclaves étrangères se développant dans notre beau pays, les célèbres territoires français perdus par la République.

L’enclave étrangère de Grigny s’est soulevée dès le vendredi 10 avril. Des groupes de Maghrébins ont à leur habitude organisé un guet-apens en enflammant des conteneurs poubelles. Il ne leur reste plus qu’à attendre les pompiers, à les prendre pour cible par des jets de pierre et des « tirs de mortiers » et ainsi les obliger à réclamer le renfort des forces de l’ordre, ce qui est le but ultime. Une fois la police sur les lieux, le festival commence ; les tirs de mortiers d’artifice redoublent ainsi que les jets de pierres, la chute d’objets depuis les immeubles. Les policiers se retrouvent rapidement encerclés par une foule hostile qui veut du sang. Ils doivent user de gaz lacrymogènes et de tirs de LSB à plusieurs reprises pour lever l’encerclement et tenter de se replier. Le but est clairement de tuer des policiers.

Par chance, aucun policier n’a été tué cette fois. Ils ont dû, par contre, se replier et abandonner la zone aux émeutiers maghrébins. La police est contrainte par un code de procédure complexe et castrateur, une administration tatillonne et une justice hostile. Il n’est donc pas surprenant de les voir reculer. Le lendemain, de nouveau, la vie de policiers a été menacée lors des mêmes scènes de guérilla urbaine, mais une chose est nouvelle : la prise pour cible d’un hélicoptère de la police. L’hélicoptère, venu en soutien des policiers au sol volait à basse altitude et a été la cible de plusieurs tirs de mortier d’artifice. Il a été précisé par un pilote militaire qu’un tel projectile est de nature à entraîner des dommages suffisant pour abattre un hélicoptère. En droit pénal, cela semble caractériser une tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique…

Faut-il être surpris qu’aucune interpellation n’ait eu lieu ?

Faut-il être surpris que la police n’ait toujours pas la possibilité de riposter avec des armes létales ?

Faut-il être surpris qu’une police dédiée, militarisée et adaptée à la gestion des enclaves étrangères ne soit toujours pas à l’ordre du jour ?

Ces épisodes ne sont pas uniquement le fait d’une « minorité de vendeur de produits stupéfiants » comme l’affirment le gouvernement et ses nombreux relais médiatiques. Mais ils incarnent l’hostilité réelle d’une population étrangère islamique vivant dans la haine de la France et des Français.

D’autres guets-apens suivront dans l’indifférence générale ; des sapeurs-pompiers, des policiers finiront par en mourir et on expliquera sur les plateaux de la télévision officielle qu’après tout, quand on fait ce métier, cela fait partie des risques « normaux »…

Les guets-apens deviendront des émeutes, les émeutes des guerres intérieures et les guerres urbaines porteront les printemps arabes européens. La prochaine révolution que connaîtra la France ne sera pas française.

Face à l’info du 13 Avril, faut-il sortir rapidement du confinement ?

«Si au bout d’un mois, nous ne sommes pas capables de produire des masques et des respirateurs, nous sommes vraiment un pays du tiers-monde!!»

La chanson du jour, Night call de London Grammar

London Grammar, bien sûr vous connaissez, il y a tellement de bon morceaux dans ce groupe qu’il a été difficile d’en choisir un. A mon avis “Night call” s’impose en ces temps difficiles Allez on reste confiant, on regarde les étoiles et on écoute Night Call…..comme c’est beau !