. Le coup de gueule salutaire de Robert Ménard à l’antenne de CNews

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°° WEBTUBE : En France, si vous êtes fiché journaliste de droite, vous êtes fichu : c’est ce que Reporters sans frontières veut nous faire comprendre. Il suffit de lire l’édito de Gabrielle Cluzel, ce mardi 13 février, pour saisir toute la problématique de la « fatwa » lancée par Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières, et le Conseil d’État contre CNews, en passe de devenir la première chaîne d’information de France et pour les Français.

Reporters sans frontières : une auto-trahison

« Quand on a créé Reporters sans frontières, c’était exactement pour pas avoir cette attitude-là », lance, « atterré », Robert Ménard, l’un des co-fondateurs de cette organisation non gouvernementale (qui a vu le jour en 1985), à l’actuel secrétaire général de RSF qui s’est invité sur le plateau de CNews. L’actuel maire de Béziers et, par ailleurs, l’un des fondateurs de BV, a voulu rappeler l’origine du projet de RSF : « Qu’un certain nombre de points de vue jamais entendus » le soient enfin, le « boulot » n’étant pas d’être « l’arbitre des élégances ou de dire ce qu’il convient de faire, ou de ne pas faire ». Et d’insister, enfin, sur la nécessaire publicité d’opinions parfois dérangeantes. Au cœur de la réflexion – et du coup de gueule ! – de Robert Ménard, cette même philosophie qui l’amena à la création de notre média en 2012, aujourd’hui vaillamment porté par Gabrielle Cluzel et toute l’équipe de rédaction. Philosophie illustrée par cette sentence, improprement prêtée à Voltaire : « Je défendrai mes opinions jusqu’à ma mort, mais je donnerai ma vie pour que vous puissiez défendre les vôtres »).

Mais cette trahison des valeurs mêmes qui étaient à l’origine du projet de Reporters sans frontières ne se limite pas à cette inquiétante et récente dérive (quoique certainement mijotée depuis un moment) : c’est une trahison du sens même du journalisme, comme l’ont rappelé à Christophe Deloire les invités de droite (et de gauche !) du plateau de Pascal Praud, ce mercredi matin. « À partir de quand considérez-vous que nous sommes dans le commentaire et non dans l’énoncé de faits ? » lui somme de répondre Charlotte d’Ornellas. « Vous dites “CNews teste la démocratie” mais vous n’êtes pas fichu de nous expliquer en quoi », assomme à son tour l’homme de gauche Éric Naulleau.

À ce sujet — [EDITO] Dans la série « Qui veut la peau de CNews », voici… le Conseil d’État !

Boycottés contre notre gré

Au-delà des considérations techniques et du débat (certainement intéressant) sur ce qu’est et ce que doit être le journalisme, la véritable question au cœur de cette polémique est posée par l’homme fort de CNews, Pascal Praud : « Quand Sophie Binet voit un micro de CNews et refuse de parler, comment je fais ? Quand j’invite Sandrine Rousseau et qu’elle ne veut pas venir, comment je fais ? C’est eux qui ne veulent pas venir ! » À qui la faute ? À qui la responsabilité sur ce « manque de pluralisme » imputé à la chaîne ? À ceux qui remuent ciel et terre pour avoir Mathilde Panot ou Danièle Obono en plateau, où à ceux qui refusent prestement ces invitations ? À La France insoumise qui va, toute honte bue, là où on ne veut pas d’elle mais refuse les lieux où on ne cesse de la quémander ? La réponse est dans la question.

Pourquoi CNews et BV dérangent

Christophe Deloire est venu sûr de lui et confiant (et de sa propre initiative) pour s’expliquer ce mercredi matin chez CNews. Il n’a commis qu’une erreur : celle d’avoir sous-estimé les journalistes et chroniqueurs de l’antenne, qui ont précisément fait leur travail en lui posant les questions qu’il fallait. Résultat : tout le monde a compris. Chaque spectateur aura bien compris ce qui dérangeait, au fond, Reporters sans frontières, le Conseil d’État et l’Arcom : que des médias, enfin, permettent aux Français d’accéder à une information vérifiée, authentique, fiable, mais surtout représentative du réel. Et avec un certain succès.

Jordan Florentin, Boulevard Voltaire

. Estelle Youssoufa s’emporte contre les “âneries” d’un député LFI : «Vous êtes d’une mauvaise foi inouïe quand vous parlez de Mayotte»

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°° WEBTUBE : « Je vous ai laissé débiter des âneries, j’ai rien dit. Donc vous allez supporter d’entendre des faits vérifiés » Échange tendu entre la députée de Mayotte Estelle Youssouffa et le député LFI François Piquemal

. Paniqué, Stéphane Séjourné lance la chasse aux sites pro-russes

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°° WEBTUBE : La guerre informationnelle va s’amplifier. L’Occident paniqué ose tout Décidément, l’interview vérité de Poutine par Tucker Carlson n’arrête pas d’agiter la sphère russophobe et d’inquiéter les otaniens intégristes, qui proposent de contre-attaquer en inondant les réseaux de fake-news antirusses. Comme si ce n’était pas déjà le cas ! En matière de propagande et de mensonges d’État, je crois que Washington détient la palme d’or et peut compter sur ses supplétifs européens pour relayer aveuglément les pires machinations. Mais tout cela n’a rien de bien nouveau. Je ne connais aucune guerre qui échappe à la propagande des deux camps. Diaboliser l’ennemi et démoraliser ses soutiens, cela fait partie des défis à relever lors de chaque conflit. C’est ainsi que les ministères français de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que l’agence Viginum qui scrute les ingérences numériques étrangères, révèlent un réseau russe de désinformation et de manipulation visant entres autres l’Ukraine, l’Allemagne, la Pologne et la France. (source Figaro)

Ce réseau nommé “Portal Kombat”, diffuserait des contenus prorusses trompeurs, censés affaiblir le soutien occidental à l’Ukraine. Faut-il s’en étonner ?

Quand on voit combien les peuples occidentaux sont maintenus dans l’ignorance sur la réalité du conflit par les médias mainstream, ou bien sont carrément trompés par des soi-disant experts qui affirmaient que la Russie serait à genoux en trois mois, il n’y a pas de quoi jouer les vierges outragées face aux manipulations russes.

“Portal Kombat” repose sur un réseau de 193 portails d’information chargés de diffuser la bonne parole prorusse. Le site “Pravda”, entre autres, est présent dans tous les pays occidentaux.

Que le Kremlin pilote cette guerre informationnelle n’a rien de surprenant.

Cela dit, le fait que Paris mette en garde les Français contre la désinformation russe n’abuse personne. Ce n’est pas cette mise en garde qui accordera un label de virginité aux Occidentaux, virtuoses du mensonge d’État et des manipulations criminelles pour obtenir l’adhésion des peuples à leurs entreprises machiavéliques.

Rappel à nos donneurs de leçons détenteurs de la vérité !

– Personne n’a oublié la fable des charniers de Timisoara, sur laquelle se sont jetés les médias sans la moindre preuve. Un dérapage médiatique retentissant.

– Personne n’a oublié Colin Powel agitant sa petite fiole d’eau bénite, en nous disant que c’était une arme de destruction massive détenue par Saddam Hussein, pour justifier l’invasion de l’Irak.

– Personne n’a oublié la fable otanienne affirmant que les Serbes jouaient au foot avec les têtes de Albanais du Kosovo, pour mieux lancer une armada de 1 000 avions contre Belgrade.

– Personne n’a oublié que Poutine est mourant depuis février 2022, atteint de multiples cancers tous incurables.

– Personne n’a oublié que le Tsar devait être renversé en 2022, alors qu’il va être réélu en avril 2024 avec un score de roi nègre.

– Personne n’a oublié le massacre de Boucha, mis sur le dos des Russes, alors qu’ils avaient quitté les lieux depuis trois jours quand ce “crime de guerre” a curieusement et soudainement été découvert dans les rues.

– Personne n’a oublié que les Russes n’avaient plus de munitions depuis mars 2022.

– Personne n’a oublié que les Russes prennent les puces des machines à laver pour construire leurs missiles. Pour information (et ce n’est pas une fake), les Américains n’ont toujours rien compris au domaine hypersonique et en sont à leur énième échec.

– Personne n’a oublié que selon nos médias, les jeunes soldats russes en pleine débandade téléphonaient à leur mère en pleurant.

– Personne n’a oublié que Bruno Le Maire allait terrasser l’économie russe en trois mois. En fait la croissance russe en 2023 est supérieure à celle de l’Europe et même à la moyenne mondiale.

– Personne n’a oublié que l’Otan nie farouchement la présence de néo-nazis en Ukraine, alors que Kiev vénère régulièrement le sinistre boucher Stephan Bandera, coupable des pires atrocités.

– Personne n’a oublié que l’Occident met la destruction de NordStream2 sur le dos des Russes, alors que Biden lui même a avoué que les Américains allaient le faire sauter.

– Personne n’a oublié que l’Otan arme Kiev depuis 2014 contre les populations russes du Donbass, tout en clamant que c’est Poutine l’agresseur.

– Personne n’a oublié que Paris et Berlin ont enterré les accords de Minsk pour mieux tromper Poutine.

– Personne n’a oublié que les promesses de non élargissement de l’Otan à l’Est, faites aux Russes en 1991, ont été trahies par l’Otan.

– Personne n’a oublié que par trois fois les Anglo-Saxons ont saboté les négociations de paix depuis mars 2022. Qui est l’agresseur ? Qui veut la guerre ? L’Ukraine est détruite, l’Europe est ruinée, mais l’Amérique s’enrichit avec les secteurs de l’armement et de l’énergie, en pleine euphorie.

En conclusion, l’Histoire regorge de mensonges et de manipulations machiavéliques pour atteindre le but fixé. Mais avant de donner des leçons de morale au monde entier, l’Occident, responsable de quasi toutes les guerres et les coups d’État depuis 1945, ferait mieux de balayer devant sa porte.

On notera que ce sont les médias mainstream qui sont les plus menteurs et les plus gros propagateurs de fake news. En France, il n’y a pas de censure nous dit le ministre Séjourné, mais ce sont les sites de réinformation comme RL que Darmanin rêve de fermer.

Qui peut encore croire que la France est une démocratie modèle et reste le pays de la liberté ?

Macron ment et n’a rien d’un démocrate, dès lors qu’il gouverne contre le peuple en lui refusant la voie référendaire sur les sujets majeurs comme l’immigration. La 30e loi sur ce sujet existentiel est une farce grotesque.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Dans la série « Qui veut la peau de CNews », voici… le Conseil d’État !

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++ WEBTUBE : Alors que CNews poursuit sa montée en puissance et fait vaciller BFM TV, l’étau se resserre. Le Conseil d’État, saisi par Reporters sans frontières, vient de sommer l’Arcom de veiller « à la diversité des courants de pensée représentés » sur CNews en « [prenant] en compte », non plus seulement « le temps d’intervention des invités politiques » mais « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités ».

Une sommation qui laisse pantois

« Qui jugera de l’appartenance de tel chroniqueur ou de tel animateur à tel courant de pensée ? Et sur quels critères ? »s’interroge Bruno Retailleau.  De fait, de quelle façon va s’opérer ce fichage ? Chaque invité ou journaliste devra-t-il produire son bulletin de vote avant de rentrer ? Si ledit invité avance, dans la même phrase, qu’Emmanuel Macron n’a pas complètement tort mais que Marine Le Pen a néanmoins un peu raison, dans quelle petite case va-t-on le classer ? Et qui va décider de la couleur, éminemment subjective, de l’étiquette ? Où le curseur du point O de la neutralité va-t-il être posé sur l’axe des convictions politiques ?

Au vu de cette jurisprudence, le même traitement sera-t-il réservé à BFM TV et, surtout, aux médias publics qui eux, au premier chef, sont payés par nos impôts pour faire montre, dans l’information, d’une stricte neutralité ?

« Application mutatis mutandis de la jurisprudence CNews du Conseil d’État à France Inter, France Télévisions, etc. Que les citoyens saisissent dès aujourd’hui l’Arcom pour exiger le respect du pluralisme politique chez les chroniqueurs et invités. On va bien rigoler ! », s’écrie le magistrat Charles Prats, sur X. Peu ou prou même son de cloches du coté de l’avocat Gilles-William  Goldnadel, qui annonce, lui aussi sur X, que Avocats sans frontières va donc demander à l’Arcom que soient comptabilisés les temps de parole sur le service public : « J’entrevois un effet comique », rajoute-t-il, finement.

À ce sujet — États généraux de l’information : une nouvelle croisade contre Bolloré ?

Et comment les mêmes qui refusent de venir ou de répondre à CNews, comme Sophie Binet de la CGT, peuvent-ils déplorer un manque de pluralité qu’ils contribuent eux-mêmes à créer ? On n’a jamais vu d’intervenants de droite refuser d’aller à France Inter. S’ils n’y sont pas, c’est parce qu’ils n’y sont pas invités. La nuance est de taille.

Et puisqu’on parle de diversité, qui va en insuffler au Conseil d’État ? Celui-ci, dont les membres sont nommés par décret en Conseil des ministres, devrait commencer à balayer devant sa porte. Rappelons, pour ne citer que deux membres, mais de poids, que celui qui le dirige depuis le 5 janvier 2022, Didier-Roland Tabuteau, fut un proche de Bernard Kouchner, Claude Évin et Martine Aubry. Et le dernier arrivé (3 mars 2023) à la tête de la très stratégique section « Intérieur » est le grand immigrationniste Thierry Tuot. Uniformément de gauche. On cherche vainement la pluralité qu’ils réclament à CNews.

Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire – celui-là même qui a été choisi par Emmanuel Macron pour piloter les États généraux de l’information -, exulte. « UNE GRANDE VICTOIRE POUR RSF MAIS SURTOUT UNE DÉCISION HISTORIQUE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE JOURNALISME », écrit-il sur X en lettres majuscules, comme les trolls qui veulent crier sur X.

Robert Ménard, interrogé par Laurence Ferrari sur CNews, ne décolère pas. Il ne reconnaît plus Reporters sans frontières, qu’il a fondé. Il est vrai qu’il est assez cocasse de lire, en guise d’objet, sur leur site : « RSF assure la promotion et la liberté d’informer et d’être informé partout dans le monde. » Mais pas en France, apparemment : réclamer en France la censure que l’on prétend dénoncer dans le reste du monde.

Cette annonce a été publiée par le Conseil d’État le jour du 50e anniversaire de l’expulsion de Soljenitsyne d’URSS : 13 février 1974. Chacun y verra le symbole qu’il voudra. Un demi-siècle plus tard, c’est à l’expulsion de ce qu’il reste, ici, d’URSS qu’il faudrait enfin songer.

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

. Equateur : A la suite du Salvador de Bukélé, le pays a entamé une politique très répressive, le nombre d’homicides y a baissé de 70% en un mois

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++ WEBTUBE : En Equateur, le nombre d’homicides a chuté de 70% en un mois, après la décision du président Daniel Noboa de déployer l’armée pour arrêter les membres présumés des gangs et reprendre le contrôle des prisons. C’est depuis ces établissements que leurs chefs orchestraient les livraisons de cocaïne et orchestraient les livraisons de cocaïne et planifiaient les séries d’assassinats qui avaient plongé le pays dans le chaos. D’autres Etats ont annoncé qu’ils envisageaient de faire sensiblement la même chose.

La nouvelle approche de l’Equateur, décidée après la prise d’assaut – qui a mis la nation en état de choc – d’une chaîne de télévision publique le 9 janvier par des membres d’un gang, reprend de nombreuses mesures prises par M. Bukele au Salvador, qui a permis de réduire le nombre d’homicides de 92% depuis 2015. Cette année-là, ce pays était “la capitale mondiale” de la criminalité. « Nous obtenons des résultats, les choses s’améliorent, la violence diminue, a déclaré M. Noboa, lors d’une récente interview télévisée. Mais nous ne savons pas quand cette guerre va se terminer, personne ne le sait. »

(…)

Dans certains des pays les plus violents d’Amérique latine, les responsables politiques affirment vouloir copier les méthodes de M. Bukele, malgré les inquiétudes des groupes de défense des libertés civiles sur les violations des droits et le pouvoir croissant et incontrôlé du président salvadorien. Le Honduras a, en effet, décrété l’état d’urgence en restreignant la liberté de réunion et d’autres droits constitutionnels afin de lutter contre le crime organisé et l’extorsion de fonds. Le Pérou, de son côté, a déployé des troupes dans certains quartiers de la capitale, Lima, tandis que le Congrès du pays veut rouvrir une île- prison tristement célèbre, qui hébergeait autrefois des insurgés maoïstes.

(…)

L’Opinion

. Passée par Mayotte, toute l’Afrique va débouler en France : merci Darmanin!

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++ WEBTUBE : Darmanin l’ineffable vient d’annoncer qu’il allait supprimer à Mayotte le droit du sol. La gauche crie au scandale, la droite est dubitative. Magnifique ont crié les naïfs, on va pouvoir reparler du droit du sol en France et peut-être pouvoir le supprimer parce que si Mayotte a droit à cette suppression, nous devons aussi avoir ce droit, sous peine d’être discriminés. Simple, non ? On va donc, grâces soient rendues à Darmanin, pas si traître que ça, reparler du droit du sol… non ? Eh non ! Inutile de se réjouir trop vite. En fait Darmanin a assorti cette décision sur le droit du sol à la suppression du titre de séjour territorialisé, dispositif empêchant les détenteurs d’un titre de séjour mahorais à Mayotte de venir en France.

Et donc ? Donc, les Comoriens et autres Africains arrivés à Mayotte vont pouvoir à nouveau circuler et se rendre directement en France.

C’est une idée de la député Estelle Youssouffa : répartir les immigrés comoriens à Mayotte, entre l’État français et Mayotte. « L’État ne se donne pas les moyens d’arrêter l’immigration comorienne à Mayotte mais il n’assume pas pour autant d’en répartir la charge avec l’hexagone » dit-elle.

Estelle Youssouffa est charmante. Elle fait son boulot de député de Mayotte.

Jolie, elle parle français à la perfection, ce à quoi on ne s’attend pas forcément chez une mahoraise. Elle convaincrait presque.

Au poste de député, elle joint celui de responsable des chatouilleuses. Les chatouilleuses étaient des commandos de femmes qui dans les années 1960 luttaient contre l’influence des Comoriens en les soumettant à des chatouilles. Avouez que c’est loin de nos traditions, mais bon…

C’est très logique ce que demande Estelle Youssouffa, on est obligé de l’admettre ! Que la France assume ! Voilà qui va nous faire regretter encore plus la décision de l’agité Sarkozy de garder Mayotte comme le cent unième département en 2011. On aurait sans doute mieux fait de laisser Mayotte aux Comores.

Cette idée de partage est aussi celle de Voynet, ancienne ministre de l’Environnement, jamais rebutée par une idée délirante, un peu comme la Sardine Ruisseau : «Il y a trop de monde à Mayotte mais en même temps, les personnes qui sont en situation régulière ont des visas qui ne leur permettent pas de quitter Mayotte », a évoqué Dominique Voynet en avril dernier, détaillant sa proposition : « S’il y avait 100.000 Comoriens en métropole sur 70 millions d’habitants, on les voit pas; alors qu’à Mayotte, on ne voit que ça ».

Elle est amusante, Dominique Voynet. Allez donc voir à Marseille si les 100 000 migrants comoriens ne se voient pas. Ils vivent en communauté et on ne voit qu’eux ou presque. Ils ont transformé la vie marseillaise avec leur cuisine, leurs fêtes et tout simplement leur présence.

Depuis la fin des années 2010, il y a plus d’étrangers que de Français à Mayotte. Aujourd’hui, l’île compte huit fois plus d’habitants qu’elle n’en avait en intégrant la République française dans les années 1970. De 44.000 habitants, elle est passée à plus de 350.000.

La situation devient ingérable. La suppression du droit au sol et du visa territorialisé ne va rien arrêter, nous dit le démographe Gérard-François Dumont. Ce mouvement dure depuis un quart de siècle et il va plutôt être aggravé.

Les migrants sont attirés par l’Eldorado Français où on rase gratis (les migrants, pas bien sûr les Français de souche). Ils viennent à Mayotte attirés par nos allocations. Ils viennent des trois autres îles Comoriennes, Anjouan , la Grande Comore et Moheli. Ils viennent aussi du Congo et de Somalie.

Avec la fin du visa territorialisé, ils ne feront plus qu’une escale à Mayotte, dont ils ont déjà tiré presque tout ce qu’il était possible de piller, aggravant la pauvreté du pays dont la crise de l’eau n’est qu’un aspect, et détériorant la sécurité. Ils iront en France.

À nous les Comoriens, les Congolais, les Somaliens et tous les autres. Ils feront de la France un nouveau Mayotte. Un Mayotte où on ne sera jamais sûr de rentrer chez soi le soir, où même les enfants seront attaqués à la machette… où l’on vivra sur le fil du rasoir. Où l’économie s’effondrera. Comme à Mayotte.

Darmanin a bien l’intention de faire venir tous ces gens-là en France, il l’a dit dans une vidéo avant son départ pour Mayotte : «Je suis venu vous dire que les personnes qui sont réfugiées, qui ont l’asile à Mayotte, vont pouvoir être rapatriées dans l’Hexagone.»

Rapatriées ! Mais on ne peut rapatrier dans un pays que des gens dont c’est le pays ! Les Comoriens, Congolais ou Somaliens qui vivent à Mayotte n’ont aucun titre à venir chez nous. La France n’est pas leur patrie. Que Darmanin ouvre un dictionnaire et regarde le mot “rapatrier” : assurer le retour d’une personne sur le territoire du pays auquel elle appartient par sa nationalité.

De plus ils sont musulmans, avec tout ce que cela implique.

Il faut savoir que la charia s’applique à Mayotte – ce qui est un scandale pour ce département français – et évidemment aussi dans les Comores.

Non seulement on ne va pas supprimer le droit du sol en France, mais la suppression du visa territorialisé va nous envoyer toute la misère du monde en plus grand nombre encore. En Afrique il y a de nombreux candidats…

La gauche est insatiable sur ce fait. Elle aime l’immigration et en veut toujours plus.

Et personne ne hurle devant ces décisions prises sans nous. De Gaulle avait raison, les Français sont des veaux.

Sophie Durand, dans Riposte Laïque

. ARCOM VS Messiha Le combat continue !!

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++ WEBTUBE : Pour soutenir Jean Messiha dans son combat pour la liberté d’expression c’est ici : https://www.youtube.com/@Jean-Messiha

. Il y a 40 ans, Jean-Marie Le Pen s’exprimait pour la première fois à “L’heure de Vérité”

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++ WEBTUBE : C’était le 13 février 1984, il y a 40 ans. Jean-Marie Le Pen, pour la première fois, était invité à une émission grand public, “L’heure de vérité”, animée par François-Henri de Virieu. Après que ce dernier se soit senti obligé de justifier cette première, le président du FN devait faire face, pendant 1/4 d’heure chacun, aux questions de trois journalistes : Alain Duhamel, Jean-Louis Servan-Schreiber et Albert du Roy. On connaît depuis les raisons de cette invitation. Un calcul sournois de Mitterrand, qui, pour faire oublier sa politique de rigueur et donc son échec économique, transforma le socialisme en combat antiraciste, qui devait se substituer au combat social. D’où la création de SOS Racisme, avec derrière toute l’intelligentsia de gauche et Julien Dray aux manettes. Et pour garder le pouvoir, la stratégie de diviser la droite, en faisant monter le FN, et en le diabolisant toujours davantage, empêchant, par la lâcheté des leaders de l’époque, tout accord électoral. D’où l’invitation de Jean-Marie.

Il dut, pendant de longues minutes, s’expliquer à propos des accusations de racisme, d’antisémitisme. “Je ne suis ni raciste, ni fasciste, ni extrémiste”. Il se dit scandalisé de voir son nom ou sa photo associés aux défilés de l’armée allemande ou à la photo d’Hitler. Sur le plan politique, Jean-Marie Le Pen se considère comme un “démocrate churchillien”. Il répond aux journalistes sur la violence “qu’il n’aime pas, car il en est la victime”, sur les réactions de l’épiscopat français, sur les problèmes relatifs à l’immigration, sur les régimes instaurés en Espagne et au Chili par Franco et Pinochet, sur ses activités militaires en Algérie et les accusations en 57 de tortures. “J’ai servi en Algérie et j’en suis fier. J’ai été décoré de la croix de la Valeur militaire”, sur les interventions de la France au Tchad et au Liban, sur l’URSS, sur la politique économique et sociale.

Il y avait donc déjà Alain Duhamel, tout jeune, avec sa tête de premier de la classe et toute son hypocrisie ! Signalons d’ailleurs que, 40 ans plus tard, Marion, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen, répondait aux questions du neveu de Duhamel, Benjamin…

Le Jean-Louis Servan-Schreiber, qu’on attendait sur l’économie, joua le rôle d’un sinistre procureur de l’antiraciste. Il se contenta d’énumérer des citations reprises sur des publications diverses, et somma Jean-Marie de se justifier sur des déclarations qui n’étaient pas toujours de lui. Ce grand bourgeois se fit ridiculiser à plusieurs reprises par le Menhir.

Albert Du Roy essaya d’embrouiller le président du FN sur les travailleurs immigrés, mélangeant l’Africain qui travaille et l’Américain qui est au chômage. Il permit au président du FN d’expliquer que la socialisation de l’économie tuait les industries françaises.

Tout au long de cet entretien, le président du FN rendit coup pour coup, avec une faconde et une confiance en lui qui eut d’énormes répercussions chez des millions de téléspectateurs, étonnés qu’un homme ose dire sans le moindre complexe le contraire de ce qu’on lui assénait à longueur de temps. C’était l’époque où la tyrannie du politiquement correct interdisait de contester les bienfaits de l’immigration, même en période de chômage de masse.

Deux choses à remarquer. D’abord, le fait que Jean-Marie Le Pen ponctue souvent ses interventions par l’expression “C’est un détail”, ou “C’est un détail de l’Histoire”, sans qu’il ne soit besoin que cette formule ne soit associée aux 6 millions de Juifs tués pendant la guerre. Et d’autre part, à l’époque (nous étions en 1984), il justifiait, lors d’un deuxième tour, le vote à droite contre la gauche, estimant, malgré les trahisons de ses dirigeants, que la droite était plus près de ses valeurs que la gauche. C’était avant l’UMPS, et l’aventure Macron, qui a clarifié les choses.

Tout au long de l’émission Jean-Marie Le Pen est grandiose, il crève l’écran et désarçonne par son absence de complexes les journalistes-procureurs et le bon sens populaire de ses réponses.

Il se révèle surtout, et sur d’autres sujets que la simple immigration, notamment sur la dette, l’économie française, la vision géo-politique du monde, comme le visionnaire exceptionnel qu’il a toujours été. Et chose étonnante, quand on écoute l’émission, les journalistes savaient se tenir, et n’interrompaient pas sans arrêt leur invité. Voilà qui a dû faire rêver Éric Zemmour et Marine Le Pen…

C’était il y a quarante ans.

Jeanne Bourdillon, Riposte Laïque

. L’Australie c’est 20 000 fois Mayotte : que Darmanin parte en stage à Canberra !

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++ WEBTUBE : Darmanin va tout aggraver à Mayotte. Son programme, c’est un monumental appel d’air. Quel que soit le sujet à traiter, ce gouvernement est incapable de faire face. Adepte des rustines inefficaces et des promesses sans lendemain, Macron et son équipe de bras cassés continuent de laisser le pays à l’abandon. Jugez plutôt : Alors que les Australiens ont mis fin à l’invasion migratoire venue d’Asie sur leur île continent 14 fois plus vaste que la France, Darmanin est incapable de maîtriser les flux migratoires qui submergent Mayotte, ce confetti de notre ex-empire colonial de 374 km2 de superficie.

L’Australie, c’est 20 000 fois Mayotte. Comment font les Australiens ?

Que Darmanin aille donc s’instruire à Canberra !

En sept ans de pouvoir, notre orgueilleux et narcissique président, qui prétend avoir hérité d’une France ayant 10 ans de retard et nous promet de nous la laisser en 2027 avec 10 ans d’avance (le ridicule ne tue pas), a aggravé la situation dans des proportions dramatiques.

Car c’est Macron qui a décidé en 2018 de mettre en place des associations d’aide aux migrants qui prospèrent sur les flux migratoires. Le député LR de Mayotte Mansour Kamardine l’affirme :

“Ces associations sont subventionnées en fonction du nombre de migrants qu’elles accueillent. Elles ont tout intérêt à les faire venir ! Plus elles accueillent de migrants, plus elles ont d’argent et mieux elles seront payées”.

Un peu d’histoire.

L’archipel des Comores, situé entre Madagascar et le continent africain, comprend quatre îles, Grande Comore, Moheli, Anjouan et Mayotte.

Lors du référendum pour l’indépendance, programmé pour chacune des îles en 1974, seule Mayotte a décidé de rester française, au grand dam du nouvel État comorien indépendant.

Mayotte aujourd’hui, c’est 320 000 habitants avec plus de 50 % d’étrangers, clandestins pour la plupart.

Imaginez la métropole avec 35 millions de clandestins !

C’est la ruée venue des trois îles voisines et de l’Afrique de l’Est, depuis la Somalie jusqu’au Mozambique. Mayotte, c’est le tremplin idéal pour gagner l’Europe.

Le PIB par habitant à Mayotte, c’est 10 fois celui des Comores et 20 fois celui de Madagascar. Sans compter le jackpot que procure le droit du sol ! Rappelons qu’un Africain vit avec 1 500 dollars par an en moyenne.

C’est en 2009 que Sarkozy a fait de Mayotte le 101e département français, vieille promesse électorale de la droite depuis Chirac.

Dès lors, le droit du sol va attirer toute la misère de la région. 

La maternité locale est devenue la première d’Europe par le nombre de naissances, majoritairement d’origine étrangère.

Avant son changement de statut, Mayotte était un havre de paix, un petit paradis exotique où une quinzaine de gendarmes et un détachement de la Légion étrangère assuraient l’ordre et la souveraineté de l’île. On y circulait en toute sécurité.

Aujourd’hui, malgré la présence de 800 gendarmes, l’ordre républicain n’est plus assuré. Preuve que le lien immigration/criminalité n’est pas un fantasme d’extrême droite mais une réalité incontestable. Et ce ne sont pas les Mahorais qui diront le contraire.

On se barricade dès 18 heures. Les coupeurs de route font la loi, on rackette les automobilistes, on pille, on viole, on trafique, on règle ses comptes à coups de machette, voire avec des armes à feu.

De leur côté les Mahorais exaspérés montent des barrages filtrants pour exiger des réponses fermes du gouvernement.

L’opération Wuambushu n’a rien réglé. Darmanin déplace le problème et va transférer les demandeurs d’asile en métropole. Cela a déjà commencé pour 150 d’entre eux.

Sur les 200 000 étrangers et clandestins sur l’île, combien finiront à Marseille et Paris ?

Les deux promesses de Darmanin :

1- Suppression locale du droit du sol

Seuls les enfants nés de parents français en bénéficieront. Mais attention. Darmanin envisageait de l’accorder aux enfants nés de deux parents en situation régulière et non français ! À suivre

Gauche et associations qui vivent de l’immigration sont vent debout.

Et la droite réclame cette suppression sur tout le territoire national. Elle a raison, la nationalité française n’est pas un dû.

2 – Abandon du visa de territorialité 

Actuellement, les étrangers régularisés bénéficient d’un visa limité leur interdisant de gagner la métropole. La suppression de ce visa strictement local va donc se traduire par un afflux de migrants vers le territoire métropolitain. On déplace le problème et on l’aggrave chez nous, alors que Darmanin veut évacuer nos migrants de Paris vers la province.

En conclusion, rien de sérieux n’est entrepris. La suppression locale du droit du sol, si elle aboutit après une modification de la Constitution, ne changera rien.

Toute la planète sait que Mayotte, avec un visa désormais national et non limité localement, sera la porte idéale pour gagner l’Europe.

Ce sera le plus grand appel d’air que puissent espérer les Africains et les Comoriens.

Encore une fois, que Darmanin prenne exemple sur l’Australie, au lieu de patauger lamentablement dans ce chaos immigrationniste qui empire depuis des décennies.

Mais il est clair que Macron n’a aucune intention de limiter l’immigration. En 2027, il nous léguera un champ de ruines, en proie à un chaos racial sans précédent. C’est cela le programme mondialiste. Mayotte n’est que le laboratoire expérimental du grand village mondial de demain, sans nations ni frontières.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. [Violences ethniques] Après Thomas à Crépol, Filipp à Meinerzhagen

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++ WEBTUBE : Pour avoir voulu interrompre une bagarre dans un skate park de Meinerzhagen (Rhénanie du Nord-Westphalie), un jeune Allemand de 16 ans, Filipp S., est arrivé jeudi à l’hôpital en état de mort cérébrale. Son décès a été enregistré le vendredi 9 après que la famille eut demandé que l’on débranchât les appareils qui le maintenaient artificiellement en vie... Le Grand Remplacement a commencé et les jeunes Filipp et Thomas en sont les innocentes victimes.

À ce sujet — Immigration en Europe : un Africain coûte 625.000 € durant sa vie aux Pays-Bas

Son frère rapporte au magazine Bild (repris par Fdesouche) : « Un témoin m’a raconté qu’un groupe de 15 personnes d’origine arabe se sont battues avec trois amis russes et ukrainiens de mon frère […] Filipp est intervenu pour interrompre le combat. Les jeunes Arabes l’ont d’abord frappé au visage. Lorsqu’il était au sol, ils auraient continué à le frapper. Je crains que ces voyous restent impunis car ils sont tous censés être mineurs. »

Incurable déni de réalité 

Un « fait divers », dira-t-on, comme il en arrive quotidiennement dans tous nos pays d’Europ, et particulièrement en France. Un fait divers de plus alors que, ce lundi matin, sur Europe 1 et CNews, Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, expliquait à Sonia Mabrouk que « pour résoudre les problèmes de Mayotte, on n’a pas besoin de moins de République mais de plus de République ». À comprendre qu’« il ne faut certainement pas entamer le droit du sol qui est un des piliers fondamental (sic) de notre République ». Manuel Bompard refuse de « faire un lien » entre l’immigration et la délinquance. Et donc, la solution, dit-il, c’est d’« accueillir une partie, notamment des mineurs, qui traînent aujourd’hui dans les rues à Mayotte. On les accueille pour une partie dans l’Hexagone pour ne pas laisser les Mahorais seuls face au problème. »

C’est vrai, si les Mahorais pouvaient partager ce trésor avec les habitants de La Ferté-sous-Jouarre ou de La Ferté-Imbault, ce serait beaucoup mieux. Ben oui, parce qu’il le sait, lui, Manuel Bompard : « Non madame, l’ensemble des mineurs qui sont dans la rue ne sont pas des bandes criminelles. » Fin de l’histoire. Le déni de réalité est une maladie incurable, et le jeune Filipp comme le jeune Thomas à Crépol ont succombé aux coups de jeunes gens bien sous tous rapports.

Reste que le coût humain et financier de l’idéologie immigrationniste défendue par les Bompard et consorts est colossal.

Dans leur Livre noir, étude sur le coût de l’immigration en Allemagne, des économistes écrivent qu’« il n’existe aucun scénario dans lequel l’immigration aurait un impact positif sur les finances publiques », cela car « la plupart des immigrés qui viennent en Allemagne ne travaillent pas et la grande majorité d’entre eux ne travailleront jamais, car ils n’ont pas les qualifications les plus élémentaires ». Est-ce différent de ce côté de la frontière ? Hélas, non. La conclusion de Bernd Raffelhüschen (université de Fribourg) est sans appel : « Nous devons faire un choix : soit nous continuons à ouvrir nos portes aux migrants illégaux d’Afrique et d’Orient et nos États-providence s’effondreront, soit nous fermons les frontières, nous rapatrions les migrants illégaux et nous nous attelons à la tâche colossale de la reconstruction économique. C’est l’un OU l’autre. Nous ne pouvons pas avoir les deux : l’ouverture des frontières ET l’aide sociale ! »

Ce discours de bon sens est malheureusement inaudible pour une bonne part de la classe politique, comme il est inaudible pour les instances européennes qui, à l’instar d’un Bompard, affirment que la solution est dans le « toujours plus ». Et qu’importe le coût social et humain, qu’importent les vies fauchées.

Dans une préfiguration de ce qui nous attend, nos voisins allemands s’apprêtent à voir entrer dans le jeu électoral aux européennes des listes de l’AKP, le Parti de la justice et du développement du président turc Recep Tayyip Erdoğan. Simple question de justice, nous dit-on, sachant que 1,3 million de citoyens allemands sont issus de l’immigration turque, soit 1,6 % de la population totale du pays. Chez nous, des listes communautaires sont déjà apparues dans nos banlieues lors des municipales. Ne doutons pas qu’elles réclameront bientôt de dépasser le cadre des scrutins locaux.

Au nom de la démocratie représentative, la gauche qui refuse les statistiques ethniques poussera des listes qui le seront ouvertement. Le Grand Remplacement a commencé et les jeunes Filipp et Thomas en sont les innocentes victimes.

Marie Delarue, Boulevard Voltaire