. Gérard Araud : « Les autorités françaises sont tétanisées, cela fait vingt ans qu’elles sont obsédées par les risques d’importation du conflit dans les rues françaises. »

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ca y est on rentre dans le vif du sujet. On va enfin percer l’abcès... Ca va faire mal.

16/10/2023

07/10/2023

. Record d’immigration dans l’OCDE : quand la France s’éveillera

++ WEBTUBE : l’OCDE ne fait que confirmer une réalité que les vrais défenseurs de la France connaissent et dénoncent depuis longtemps. Quant aux autres, soit ils sont dans le dénis soit il sont contre la France. En 2023 on n’a plus le droit de tergiverser soit on est pour la France soit on est pour sa fin et l’envahissement progressif par d’autres populations et d’autres mœurs jusqu’à la disparition totale de son identité. Il faut aujourd’hui clairement annoncer la couleur sans rester dans des nuances qui noient le poisson. C’est dommage mais en a trop attendu.

L’article dans BV :

Les chiffres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont le mérite de la clarté dans le domaine de l’immigration où la France cultive, depuis quarante ans, l’art du clair-obscur, à la manière du pâté d’alouette : beaucoup d’obscurité et très peu de clarté. Pour la réalité de l’immigration, la France est depuis des décennies plus proche de Soulages, le peintre de l’outrenoir, que de Rembrandt. Une doxa d’airain et le moins de chiffres possible. Un exemple ? Il est toujours interdit aux Français et aux journalistes qui cherchent à les informer sur ce point de savoir quel est le nombre d’individus titulaires d’une double nationalité dans nos prisons. Secret d’État.

La France a-t-elle les moyens de cette folie ?

Si l’on en croit le rapport de l’OCDE pour 2022, une source considérée comme ultra-crédible par tous, nous sommes bien face à une vague d’immigration d’une ampleur inédite. Une explosion. Pas moins de 6,1 millions d’immigrés ont été accueillis dans les 38 pays industrialisés de l’OCDE en 2022, un chiffre qui bondit de 26 % sur un an ! En 2022, plus d’un pays industrialisé sur trois a enregistré des flux « inédits depuis au moins quinze ans », dont la France (301.000 personnes), l’Espagne (471.000) ou la Belgique (122.000). De leur côté, le Royaume-Uni (521.000) ou le Canada (437.000) ont battu des records historiques. Remarquons que ces chiffres ne tiennent pas compte des 4,7 millions de déplacés ukrainiens recensés en juin 2023 dans l’OCDE et qui s’ajoutent donc au flux. Ni des étudiants : pour la première fois, le nombre de jeunes venus du monde entier « étudier » dans les pays riches a approché les 2 millions.

Avec 301.000 personnes, la France a donc accueilli sur son sol, en un an, l’équivalent de la population de Montpellier ou de Nantes. Pour faire tourner l’économie, ramasser nos poubelles, pourvoir les emplois dont les Français ne veulent plus ? Ces tartes à la crème ont vécu : l’OCDE précise que ces migrants, en France, affichent un taux d’emploi de 61 % : quatre sur dix sont donc au chômage ou abonnés aux minima sociaux tout en profitant des services de la collectivité. La France a-t-elle les moyens de cette folie ? Les Français la souhaitent-ils ? A-t-elle été exposée clairement avec ses alternatives lors des campagnes présidentielles notamment ? Poser la question, c’est y répondre.

La faute est inqualifiable

L’officialisation par l’OCDE de ce qu’il faut bien appeler une vague migratoire invasive, en France notamment, met nos élites manipulatrices et nos gouvernants au pied du mur. Sur le passé, d’abord. On se souvient du procès en racisme fait à Jean-Marie Le Pen durant trente ans. Que disait Le Pen, dès sa première émission en 1984, à « L’Heure de vérité » animée par François-Henri de Virieu ? Que la vague migratoire venue d’Afrique serait immense et nous submergerait si nous ne faisions rien. Gouverner, c’est prévoir. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nos gouvernants depuis Giscard d’Estaing n’ont rien vu, rien prévu. Pire : ils ont fait semblant de ne rien voir, ont laissé faire sans cesser de lutter par tous les moyens, y compris les plus malhonnêtes (qu’on se souvienne de l’incroyable manipulation de Carpentras), contre ceux qui avaient vu et prévenaient les Français. Les élites, à grand renfort d’interprétations, de manifestations et d’intimidation, le plus souvent pour des raisons de basse politique à court terme, ont posé le couvercle sur cet immense mensonge. Il faudra relire les titres de la presse nationale à ce sujet.

La faute est inqualifiable. Le résultat, c’est l’islamisme, les Juifs de France tués ou inquiets, les drames innombrables, ceux de Lola, de Philippe Monguillot et les autres qui s’accumulent jour après jour, l’insécurité partout, dans les grandes villes comme chez nos agriculteurs, les déficits sociaux abyssaux. Entre autres… L’Histoire sera sévère. Et nul ne sait ce qui adviendra quand les Français, émergeant de la gangue de propagande sous laquelle ils ont été ensevelis, se réveilleront.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. Presque vingt ans d’attente… Que vaut le dernier disque des Rolling Stones ?

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Il faut parfois savoir se retirer en pleine gloire. Ce nouvel album des Stones n’est pas mauvais, il est simplement insipide et pauvre musicalement. Ou sont les chansons et la créativité d’antan ?

L’article dans BV :

Le dernier album des Rolling Stones, A Bigger Bang, remonte à 2005. Et depuis ? Rien, si ce n’est un disque de reprises de blues des plus brinquebalantes, Blue And Lonesome, sorti en 2016. Autant dire que leur nouvel opus, Hackney Diamonds, était plus qu’attendu ; même si la vérité oblige à dire que les fans n’en attendaient pas grand-chose.

Ils n’avaient pas tort. Déjà, la pochette, hideuse, comme si un stagiaire fou s’était énervé, une nuit durant, sur Photoshop pour aller jusqu’au bout de la laideur pixellisée. En dix-huit ans, il y avait sûrement moyen de trouver moins moche. Puis, les chansons, où ce qui en tient lieu ici. Non point qu’elles soient mauvaises, mais que de chansons il n’y a point, tout simplement.

Absence de distinction entre refrains et couplets

En effet, la tradition du genre, européenne en l’occurrence, veut qu’il y ait des couplets et un pont, un arpège, généralement, permettant d’aller au refrain. Georges Brassens le savait mieux que personne, les Beatles aussi, et même les Rolling Stones, en leur temps. Là, on n’entend que de vagues phrases musicales. Comme si l’orchestre de sir Mick Jagger s’était conformé à l’affaissement du niveau musical général.

Il est vrai que ce phénomène touche la musique depuis maintenant des décennies : suppression de ce fameux pont, pour commencer, et absence de distinction entre refrains et couplets, pour aboutir aux simples phrases musicales plus haut évoquées. Bref, rien qui ne puisse vraiment se mémoriser et se siffloter sous la douche. Que des célébrités se prenant pour des stars, telles Rihanna, Britney Spears ou Beyoncé, adoptent la vulgate du temps, rien que de très logique. Que les Rolling Stones suivent ce chemin l’est déjà nettement moins.

Certes, il y a les affres de la création et même les plus grands artistes ne peuvent rester indéfiniment au sommet. Paul McCartney, pour ne citer que lui, a livré tous ses chefs-d’œuvre avec les Beatles pour, ensuite, signer quelques ultimes tubes avec son groupe, les Wings, dans les années 70 du siècle dernier : Band on the Run (1973) ou Let ‘Em In (1976). Aujourd’hui, il continue d’emplir les stades, mais en interprétant ses succès de jadis. Et même persistant à composer de véritables chansons, au contraire des Rolling Stones, si le cœur y est toujours, le génie n’y est plus.

À cette règle, il y a néanmoins quelques exceptions. Francis Cabrel, chez nous, dont chaque album est généralement plus somptueux que le précédent. Eric Clapton qui, même condamné à jouer sur scène ses classiques d’avant, sort encore, dans l’indifférence générale, des albums de très haute tenue, tel I Still Do (2016), avec des pépites telles que « Spiral » ou « Catch the Blues ». Sans oublier le défunt David Bowie qui, toujours, aura tenté de se réinventer, jusqu’à son album Blackstar publié post-mortem en 2015, en ne cédant jamais à la facilité, même à l’article de la mort.

Leurs chansons auront rythmé nos vies

Alors, les Rolling Stones ? Bien sûr que l’auteur de ces lignes s’est rué acheter ce foutu Hackney Diamonds le jour de sa sortie, tout en sachant que la déception serait une fois encore au rendez-vous. Pourquoi ? Tout simplement parce que malgré tout, en plus de six décennies de carrière, leurs chansons auront rythmé nos vies. Qu’on aura eu les yeux mouillés à l’écoute de Lady Jane (1966), cru à la révolution (de gauche comme de droite) avec Street Fighting Man (1968), pris un râteau adolescent sur Angie (1973), le slow pourtant conçu pour emballer, et même tortillé du popotin sur le très disco Miss You (1978).

Alors, rien que pour ça, on pardonnera aux deux derniers survivants, Mick Jagger et Keith Richard (Ron Wood n’étant que pièce rapportée), de persister. En attendant leur prochaine tournée, alors qu’ils auront passé les 80 balais. Car, riches à millions, ce n’est pas pour l’argent qu’ils le font. Mais pour la passion. Voilà qui peut forcer l’admiration, malgré ce disque dont l’achat est hautement dispensable.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

. Alain Juppé victime d’une crise de foi en l’islam

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ces politiques qui découvrent (ou font semblant de découvrir) que l’Islam avec son corpus politique n’est pas compatible avec notre république laïque. Et oui, République laïque et République islamique ce n’est pas tout à fait la même chose. Inutile d’avoir effectué de grandes études pour le comprendre messieurs les ministres. Après 40 ans de fuite en avant et d’immigration sans restriction nous sommes maintenant au pied du mur. Alors que fait-on ? Et que fait-on avec cette gauche qui a vendu son âme aux islamistes ?

L’article dans BV :

Je vous parle d’un temps que les moins de 7 ans ne peuvent pas connaître. Alain, en ce temps-là, accrochait des lilas aux portes des mosquées, tapait la belote avec un imam bordelais proche des Frères musulmans, écrivait « L’Identité heureuse » sur les murs. Aujourd’hui, le voilà sur Radio J dans le cabinet du docteur Haziza confessant ses doutes sur ce passé d’insouciance et de bohème électorale.

Mais le temps passe, le compteur tourne. Le patient Juppé doit poser la question existentielle qui perturbe sa conscience. Après quelques hésitations, il se lance, et tant pis s’il se retrouve mis au ban de la société : « Est ce qu’il y a une forme d’islam qui est compatible avec la République ? » Soudain, les rôles s’inversent. Le journaliste se croyant interviewé par son invité répond, du tac au tac : « Y en a une. » Ignorant ces mots rassurants du corps médical, le sage du Conseil constitutionnel poursuit sa confession : « Je veux encore le croire, je veux encore le croire. » La crise de foi est palpable. Un bon ramadan et il n’y paraîtra plus. En réalité, le cas est plus grave qu’il en a l’air. La poursuite de la description du symptôme en témoigne : « Si la réponse est non à cette question, ça veut dire qu’il y a 4 à 5 millions de Français musulmans qui n’ont pas la place chez nous. »

Calife à la place du calife

À l’écoute de l’émission, Éric Zemmour est effaré. Le gaillard de Bordeaux veut être calife à la place du calife chez Reconquête. Il y a péril en la demeure. Le pompier Haziza déploie la grande échelle : « Et on ne peut pas dire non », s’empresse-t-il d’ajouter.

Toutefois, le patient semble détenteur de la médication qui le sortirait des affres de son islamophobie sournoise : « C’est aux responsables musulmans de dire voilà ce qu’est notre religion, voilà pourquoi notre religion est compatible avec la République. Et ils ont du mal à le dire. » Son passage en salle de réveil a porté ses fruits. Le retour au réel est brutal. La convalescence sera longue. Doute-t-il que le monde musulman soit décidé à faire enfin toute la lumière sur sa compatibilité avec la République ? Alain Juppé recouvre alors toute la vitalité de ses jeunes années et effectue une magnifique pirouette arrière : « Moi, je ne suis pas musulman, donc, c’est pas à moi de le dire. »

L’obstacle fut évité de justesse grâce à cette esquive qu’il développe : « C’est aux musulmans de le dire, nous, nous sommes prêts à respecter la laïcité. La laïcité, ça veut dire que la religion n’impose pas sa loi dans la sphère publique. » Un spécialiste arrive en renfort : « Tirez la langue et faites aaah. » Ses craintes sont confirmées. Elle est en bois. L’homme a voulu dire qu’il constatait le contraire de ce qu’il espère de la communauté musulmane. Les soignants raccompagnent le miraculé jusque sur le pas de la porte et rassurent ses proches du RPR venus le chercher : « Il revient de loin. » « On a failli le perdre. » Des passants s’agenouillent et lui parlent d’un temps que les moins de 7 ans n’aimeraient pas connaître.

Jany Leroy, Boulevard Voltaire

. Le proprio obligé de squatter son appartement pour le récupérer.

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : La loi française est tellement permissive qu’on en arrive à ce genre de situation. Un tel pays ne peut pas fonctionner bien longtempsSes habitants devraient de révolter et ne plus admettre cette situation.

L’article dans Riposte Laïque :

Il y a vingt ans, on aurait cru à un poisson d’avril. Mais depuis, les lois successives sur le droit à un toit, par tous les moyens, au détriment des propriétaires, et passé par là.

On sait que, malgré le blabla qu’on entend régulièrement à la télévision, suite à un nouveau squatt, quand vous avez un intrus chez vous depuis plus de 48 heures, vous ne pouvez pas le virer, soit parce qu’il fait froid, soit parce que les associations le protègent, soit parce qu’ils ont un gosse ou un chien. Et ne vous avisez pas de régler le problème vous-même, si vous êtes Français, sinon c’est vous qui irez en taule.

Même chose pour les loyers impayés. Il vous faut attendre et, en attendant, l’argent ne rentre pas. Et comme on fait rentrer de plus en plus de migrants qu’il faut loger, cela fait autant moins de places pour les Français.

Mais parfois, l’imagination au pouvoir, cela peut marcher. Ainsi, un jeune Niçois de 29 ans en avait assez d’avoir un locataire qui ne payait pas son loyer, mais qu’il ne pouvait faire expulser. Il a attendu que le locataire parte quelques jours, a squatté son appartement, a fait les démarches pour prouver qu’il y était depuis 48 heures, a fait changer les serrures et s’est déclaré squatteur. Et comme arrive l’hiver, le gars pourrait être inexpulsable.

Voilà à quoi en sont réduits les Français, dans la France de Choupinet, de Moussa et du Yéti !

Pierre Cassen, dans Riposte Laïque

. Le sport largement islamisé, devenu vecteur de désintégration

Articles     : Oct. 2023Sept 2023Aout 2023Juillet 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Il n’est plus temps de reculer. Il faut prendre maintenant le taureau par les cornes et prendre des mesures pour restreindre l’arrivée de clandestins sur notre sol et . Il est sans doute déjà trop tard, 40 ans de laisser-aller seront difficiles à effacer. L’inévitable est à nos portes, cette fois-ci nous ne règlerons pas le problème par une nième compromission.

L’article de Riposte Laïque :

La France, gouvernée par des lâches qui enterrent tous les problèmes liés à l’immigration et à l’islam conquérant, est vraiment mal partie. C’est le renoncement permanent chez tous les décideurs.

“Pas de vagues” et “souci d’apaisement”, sont le seul mode de gouvernance que connaissent nos responsables politiques. 40 années d’aveuglement, de mensonges, de lâchetés et de politique de l’autruche ont fait de la France le pays le plus islamisé d’Europe, où le ratage de l’intégration est le plus flagrant.

La soumission est la règle et la prophétie de Youssef al-Qaradawi, le maître à penser des Frères musulmans, n’a jamais été aussi fondée : “Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques, nous vous dominerons”.

On ne peut pas reprocher aux islamistes de pratiquer une quelconque taqîya. Voilà des années qu’ils annoncent la couleur mais bénéficient d’une inconsciente complicité des autorités.

Il en est du sport comme de l’école républicaine, le terrain de prédilection des islamistes pour tisser leur toile et formater les jeunes cerveaux malléables.

Et comme pour l’école, l’État se couche, enterre les rapports et les mises en garde des services de renseignement ou des hauts fonctionnaires, conscients de la menace islamiste qui gangrène peu à peu la nation.

En 2004, François Fillon, alors ministre de l’Éducation nationale, a enterré lâchement le rapport de l’inspecteur général Obin sur la dangereuse islamisation de l’école républicaine. Ce rapport ne sera divulgué que quelques mois plus tard, mais sans la moindre réaction du gouvernement, bien trop lâche pour agir.

En 2015, c’est un document du Service central du renseignement territorial (SCRT) qui a été mis sous le tapis, avant de fuiter. Une note intitulée “Le sport vecteur de communautarisme, voire de radicalisme”.

Réaction du gouvernement ? Aucune

Dans le Figaro du jour, un accablant article nous dévoile la dangereuse islamisation du sport en France, sans que l’État n’ait pris conscience de la menace. On se croirait en 2004, quand le rapport Obin tirait la sonnette d’alarme sur l’école républicaine largement gangrenée, dans l’indifférence générale.

C’est Méderic Chapitaux, ancien gendarme et fonctionnaire du ministère des Sports, qui nous livre quelques extraits de son livre “Quand l’islamisme pénètre  le sport”. Une enquête très fouillée nous montrant comment certains clubs de foot et d’arts martiaux, certaines salles de musculation, ont été investis par les islamistes.

On y apprend que certains clubs sont réservés aux femmes portant le jihab, que des éducateurs sont radicalisés, que les prières se pratiquent dans les vestiaires et que les salafistes investissent les rings de boxe.

On n’est plus dans la simple lecture radicale du Coran mais dans l’infiltration du fondamentalisme religieux dans plusieurs secteurs de la société, école et sport étant des cibles de choix pour islamiser les jeunes.

Ce qui frappe, c’est l’étendue du phénomène qui touche tout le territoire et pas seulement les quartiers sensibles. Ce qui interroge également, c’est que cette montée du communautarisme se voit surtout dans les clubs de foot, les arts martiaux et les salles de body building, où l’islam radical tisse sa toile.

On est loin de l’image du sport rassembleur et vecteur d’intégration. C’est tout le contraire. On y voit des conversions à l’islam et des parcours de radicalisation inquiétants. Le sport peut devenir le terreau du terrorisme.

La sacro-sainte règle de la neutralité religieuse qui doit être respectée dans le sport est bien évidemment bafouée quotidiennement avec la complaisance de certains responsables, qui ferment les yeux pour éviter les conflits. Des joueurs sont capables de stopper leur entraînement pour faire la prière.

Le chantage n’est pas rare. Au cours d’un match de foot féminin, une joueuse a refusé d’ôter son voile, sinon toute l’équipe s’en allait. L’arbitre a capitulé pour que le match se déroule.

Il est clair que les principes républicains sont régulièrement bafoués, le séparatisme hommes/femmes étant de plus en plus fréquent.

Mais le plus inquiétant est la présence d’éducateurs fichés pour radicalisation islamiste, qui peuvent exercer et endoctriner les jeunes. Certains comportements d’endoctrinement sont parfois démasqués, d’autres pas.

En définitive, 65 000 pratiquants s’entraîneraient au sein d’associations sportives communautarisées. 11 000 sportifs s’entraînent dans 122 clubs en lien avec la mouvance séparatiste.

1 057 sportifs sont inscrits  au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Soit un taux de 13 %.

On le voit, il n’y a aucune volonté politique de “déradicaliser” le sport, aucune volonté d’œuvrer pour l’intégration. Tout le discours officiel sur le “vivre-ensemble” et l’intégration réussie n’est que mensonge. Les islamistes évoluent en toute tranquillité avec la bénédiction des autorités. 

L’inaction gouvernementale est le terreau du communautarisme et le tremplin de l’islamisme. Ce sont les mêmes responsables, qui refusent d’agir par lâcheté, qui iront verser leurs larmes de crocodile aux obsèques de la prochaine victime du terrorisme.

Comment expliquer un tel laxisme, alors que la France est le pays d’Europe le plus touché par le terrorisme islamique ? L’entrisme islamiste n’est pas une fatalité, mais vu l’inaction de l’État, il faut croire que c’est une volonté élyséenne.

Jacques Guillemain