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++ WEBTUBE : Les Français et les élus se réveilleraient-ils enfin ? On n’ose pas y croire…. A suivre !
Le conseil départemental du Territoire de Belfort a voté à l’unanimité le refus de prendre en charge les mineurs étrangers non accompagnés, informe Le Parisien.
Une décision votée à l’unanimité, avec la gauche
La prise en charge des mineurs clandestins étrangers est l’une des compétences des conseils départementaux en France. Ils doivent assurer la protection et la formation de ces personnes, pour la plupart arrivées d’Afrique subsaharienne.
Face à l’afflux de plus en plus massif de ces clandestins, les collectivités locales sont débordées en raison de capacités d’accueil limitées. Dès lors, le conseil départemental du Territoire de Belfort a voté à l’unanimité en assemblée une motion affirmant que « le département ne prendrait plus en charge l’accueil des mineurs étrangers isolés dans ses structures d’accueil de l’enfance ». Une décision sans précédent pour un département, d’autant qu’elle a été votée à l’unanimité, y compris avec la minorité de gauche.
« C’est une situation insupportable »
Florian Bouquet, le président (LR) du Territoire de Belfort, explique que des mineurs belfortains ne peuvent être pris en charge en raison du manque de capacité d’accueil : « Nous comptons 37 mesures de placement non exercées concernant des familles de notre département. C’est une situation insupportable. Il y a des ordonnances de placement du juge auxquelles nous ne pouvons pas répondre… En tant que président du département, c’est moi qui devrai rendre des comptes. On arrive au-delà de nos capacités d’accueil, on atteint un point de rupture. »
Le Territoire de Belfort doit gérer 92 mineurs étrangers non accompagnés (MNA), parmi lesquels « 68 sont en fait majeurs ».
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++ WEBTUBE : Comment peut-on être aveugle et endoctriner à ce point. Tant de massacres, de tueries et d’attentats commis en criant Allah Akbar, mais ça n’empêche pas ce freluquet de persister à dire que ces deux mots représentent un message de paix et d’amour. Ce pauvre individu nie les actes et le contexte pour ne garder que la phrase divine. Endoctriné je vous dis.
L’article de BV :
Hier, un professeur de lettres assassiné au cri de Allah akbar a été enterré à l’église, des milliers de manifestants ont scandé Allah akbar sur la place de la République, une statue de la Vierge a été condamnée à être déboulonnée. Le hasard essaie de nous dire quelque-chose 🤔
— Gabrielle Cluzel (@gabriellecluzel) October 20, 2023
Alors que sa famille et une partie de la France enterraient, le cœur serré, Dominique Bertrand, assassiné à Arras au cri d’Allah Akbar, alors que le même cri de guerre mortifère a scandé les massacres en Israël qui ont tué trente Français et l’attaque islamiste en Belgique, la place de la République retentissait du même cri, lors d’une manifestation pro-palestinienne. Le délai de décence demandé par Emmanuel Macron n’a bien sûr pas été respecté.
Si la réprobation était de mise chez les commentateurs, de Vincent Trémolet de Villers, dans Le Figaro, à Charles Consigny, sur BFM, il s’est bien sûr trouvé de beaux parleurs d’extrême gauche pour venir défendre l’indéfendable à coups d’une simple dialectique orwellienne : la guerre, c’est la paix, la liberté, c’est l’esclavage, etc. Le clan LFI avait chargé le jeune Pablo Pillaud-Vivien d’assurer le service sur BFM. Il s’en est parfaitement acquitté.
Pablo Pillaud-Vivien : « Oui 'Allah Akbar' est un cri de paix ! »pic.twitter.com/B1Qw1G3E4I
— Fdesouche.com est une revue de presse (@F_Desouche) October 20, 2023
À ce sujet — Manifestation à Paris : « Allah Akbar », l’hymne officiel de la partition
Je ne connaissais pas celui qui est le rédacteur en chef de la revue Regards, fondée par le PCF et qui intervient régulièrement sur BFM. Je ne l’ai écouté que pour suivre les détails du naufrage Mélenchon et voir comment le bonhomme allait nous vendre son Allah Akbar. Il a été cherché une vieille femme de Montreuil, donc forcément pro-palestinienne, qui l’a remercié de défendre les Palestiniens en lui disant : « J’espère que Dieu va protéger le peuple palestinien mais aussi les Israéliens. » Et elle a fini en disant : « Dieu est grand. » La manifestation place de la République était donc une manifestation pour la paix. Nous n’avons rien compris. La preuve par la vieille femme arabe du métro croisée par Pablo Pillaud-Vivien.
Pour cette extrême gauche, la douleur de cette vieille femme de Montreuil (et il faut voir et entendre notre comédien Pablo mimer sa souffrance pour les Gazaouis « dans son corps et dans sa chair »…) est l’horizon indépassable et exclusif devant lequel toutes les autres sont priées de s’effacer et de se taire, celle des familles d’Israéliens ou de Franco-Israéliens mutilés et exécutés comme celle des victimes d’Arras ou de Belgique. Mais devant la douleur de la femme immigrée de Montreuil, avec Pablo Pillaud-Vivien, il faut aussi abdiquer toute réflexion sur l’islam, son histoire, son désir de conquête. Voilons-nous la face, camarade !
Charles Consigny a été exemplaire dans ses réactions, alternant ironie, pédagogie, et condescendance navrée pour ce jeune idéologue qui ne veut pas voir l’avenir sanglant qu’il se prépare. Et qui nous prend pour des idiots, lui, l’idiot utile. Son indécence et pour tout dire sa sottise ne méritent que mépris. Il sera toutefois intéressant d’observer jusqu’à quelles extrémités sont capables d’aller les petits boutiquiers de l’extrême gauche pour conserver les votes musulmans. Signe que leur bateau prend l’eau, ils font désormais monter au front médiatique leurs plus jeunes pousses, et pas les meilleures.
Frédéric Sirgant, Boulevard Voltaire
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++ WEBTUBE : Ca y est c’est le week-end, alors on lâche prise et on se remue les fesses pour évacuer le stress de la semaine. Voici le morceau idéal pour s’éclater sur la piste de danse. Très funky, très remuant.
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Vingt-quatre heures, seulement, après avoir relayé sans précaution l’information selon laquelle Israël aurait bombardé un hôpital gazaoui, Libération, le journal de la gauche radicale parisienne, est attrapé la main dans le sac de la désinformation. Cette fois, c’est pour avoir publié à sa une du 19 octobre une photo mensongère. On y voit un manifestant en colère brandir la photo d’un bébé en larmes sous les gravats sous le titre « Proche-Orient : Le spectre de l’embrasement ».
Proche-Orient : le spectre de l'embrasement
— Libération (@libe) October 18, 2023
C'est la une de @Libe ce jeudi
Lire : https://t.co/nj2k4mQp7h pic.twitter.com/kv4CGHagSG
À ce sujet — [Point de vue] Qui a tiré sur l’hôpital de Gaza ?
Sauf que, comme l’ont noté certains internautes attentifs, cet enfant n’a rien à voir avec l’explosion survenue le 17 octobre à Gaza : le même cliché avait déjà été brandi par d’autres manifestants au début du mois de février 2023, à la suite d’un tremblement de terre sanglant en Turquie. Mieux : le bébé en question n’a jamais existé, puisqu’il s’agit en réalité d’une image générée par l’intelligence artificielle !
L’intelligence artificielle au secours du mensonge réel
Sous les quolibets de ses lecteurs, le directeur de la publication du journal est resté droit dans ses bottes : « Beaucoup des pancartes brandies dans les manifestations du 17 octobre étaient en effet générées par IA, qui devient ces derniers mois le socle artistique de protestations […], explique-t-il sous la rubrique « Check News » de son propre journal titrée : Libé s’est-il rendu coupable d’une « fake news » en publiant la vraie photo d’un homme brandissant une image générée par IA ? Certains suggèrent que la vérification de ces pancartes devrait être la mission des services de fact-checking des journaux ou de l’agence photographique, poursuit Dov Alfon. Cela me semble être une bien mauvaise utilisation de nos ressources. » Traduction : vérifier nos infos, c’est bien, mais on n’a pas que ça à faire. Le patron de Libération admet, à la rigueur, qu’il aurait « probablement » fallu préciser qu’il s’agissait là d’une fausse image, mais bon, pas de quoi fouetter un chat… Une ligne de défense étonnante pour un média dont le service de « fact-checking » s’honore de traquer partout la moindre inexactitude, la moindre entorse avec la Vérité vraie.
Cet épisode – qui discrédite une nouvelle fois la presse bien-pensante mais porte également atteinte à l’ensemble de la profession – doit être replacé dans son contexte : celui du conflit israélo-palestinien. Sur le sujet, Libération a clairement choisi son camp et traite les informations à travers un prisme idéologique qui ne s’embarrasse ni de réflexion ni de prudence. Chaque récit accréditant sa vision du monde est accueilli comme parole d’évangile et peut dès lors être publié. C’est ce qu’on appelle le biais de confirmation.
Comment, sinon, expliquer l’empressement avec lequel le quotidien relaie les communiqués de presse du Hamas, organisation terroriste dont l’impartialité laisse pourtant à désirer ? « Au moins 200 morts à Gaza après un raid israélien sur un hôpital », alerte Libération, le soir du 17 octobre, dans un tweet supprimé peu après. On sait désormais que le nombre de victimes est largement inférieur à ce qui avait été annoncé, que ce n’est pas l’hôpital mais son parking qui a été touché et que les premiers éléments d’enquête incriminent, en réalité, une roquette lancée depuis Gaza, mais le mal est fait. La rue arabe s’est déchaînée, les synagogues ont brûlé, des « Allah Akbar ! » ont été scandés en plein Paris. Et si c’était cela, que Libération souhaitait ?
Jean Kast, Boulevard Voltaire
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Cette semaine dans “I-Média”, Jean-Yves Le Gallou et Floriane Jeannin reviennent sur les images de la frappe sur l’hôpital Al-Ahli, dans la ville de Gaza. L’occasion de faire le point sur ceux qui se sont emportés dans des conjectures incertaines et ceux qui plus prudents recherchent la désescalade dans ce conflit. Pour le dossier du jour, nous revenons sur les actes terroristes qui ont secoué la France et l’Europe à Arras et Bruxelles. Un professeur assassiné sous les coups de poignard de Mohammed Mogouchkov, un individu radicalisé fiché S et ancien élève du lycée Gambetta. Et deux supporters suédois tués par Abdessalem Lassoued, un assaillant terroriste en situation irrégulière, venu en Europe par les filières d’immigration de Lampedusa. Une information que se gardent bien de communiquer la plupart des médias. Et puis on n’oubliera pas les pastilles de l’information et le portrait piquant du jour, en partenariat avec l’OJIM, consacré à Cyril Hanouna, l’animateur vedette de l’émission phare de C8. ‐-‐———– Sommaire I-Média n°463 L’image de la semaine : Frappe sur l’hôpital Al-Ahli Le dossier : Des attentats qui sèment la terreur Les pastilles de l’info : “Goys” et “interprète juive” : bourdes en direct BFMTV et Laurent Ruquier à la peine Radio France interpellé par Caroline Parmentier Le cas Obono chez LFI Bonne Soeur placage : panique sur les écolos gauchos Conclusion Portrait piquant : Cyril Hanouna, un animateur entre vedette et vendetta
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Cette fois, on y est. Nos figures de politiciens des derniers mandats semblent bien dérisoires face à la vague. On est loin, désormais, des billevesées de Hollande, le sous-préfet gélatineux de la France post-mitterrandienne, qui déclarait à Davet et Lhomme, dans leur livre Un Président ne devrait pas dire ça…, que le danger de la partition menaçait la France. On est loin des prophéties de Gérard Collomb, le franc-maçon de province, parti de Beauvau pour ne pas voir ce qu’il avait vu, quand il prévoyait que, demain, nous vivrions face à face. Tous deux sont des figures du passé, presque des fantômes de la Troisième République, des avatars des petits affairistes rad-soc qui, parmi d’autres, sont responsables de ce qui se passe aujourd’hui.
Emmanuel Macron, avec ses éléments de langage frelatés, apparaît désormais pour ce qu’il est : un intrigant narcissique, un dragueur de veuves de thé dansant qui a confondu, pour son malheur et pour le nôtre, les numéros de charme pour boomers et le charisme qu’on attendait, en ces temps plus qu’en d’autres, d’un homme d’État. Lui ne parle pas de « partition » mais de « division ». Un de ces petits insectes interchangeables qui papillonnent dans la lumière de son cabinet a dû lui dire que c’était plus rassurant. C’est sans importance, désormais, car plus personne ne l’écoute, ni en France ni ailleurs dans le monde : voyez la guerre du Kippour qui se déroule sous nos yeux, sans nous.
Deux France, deux ambiances
À ce sujet — À combien d’obsèques a assisté ce gouvernement ? À quand l’action ?
Hier, jeudi 19 octobre 2023, avaient lieu les obsèques du professeur Dominique Bernard, tué par un jeune terroriste qui rigolait atrocement de « Marianne » (« Vas-y, appelle Marianne ! ») au moment de commettre son geste. Messe digne quoiqu’un peu pauvrette, sermon de grande qualité fait par Mgr Le Borgne : des cathos tristes, sans griffes ni crocs, et la nostalgie de ce que nous fûmes, c’est tout ce qu’il reste aux Français de souche pour se tenir chaud. Le même soir, place de la République (un autre nom de Marianne, après tout), avait lieu une manifestation de soutien à la Palestine. Toute une place bondée de Français scande « Allahu Akbar » (« Allah est le plus grand ») dans un quartier de bobos fortunés, en plein cœur de Paris ! Voilà qui est particulièrement symbolique.
Il y a, désormais, deux hymnes officiels de la partition qui vient. Il y a la pauvre « Marseillaise », jadis si triomphante, désormais murmurée, les jours d’obsèques ou de commémoration, par des patriotes timides qui ont peur de déranger. Et il y a cet « Allahu Akbar », le grand cri négateur de tout ce qui le précède, ce cri de guerre, noir et opaque comme la bannière des Abbassides dans Le prince d’Ommeyya, annonciateur de mort et de destruction, comme le drapeau de Daech, ce drapeau sur lequel ne figure, en guise d’idéal, qu’une chahada malhabile tracée d’une main inculte sur un drapeau qui absorbe la lumière. « Marseillaise » et « Allahu Akbar » : ce n’est pas ce que nous avions imaginé, mais c’est comme ça que la ligne de partage des eaux est tracée. La fracture n’est plus réconciliable.
Tant pis si le camp de la « Marseillaise » est aujourd’hui mièvre, fragile, naïf, désarmé, sous morphine à cause du « vivre ensemble », ce tragique oxymore. En face, c’est le couteau, c’est l’abaya, ce sont les drapeaux noirs et les têtes qui roulent. C’est l’ennemi qui vous désigne. Il nous a désignés, collectivement, et nous, nous allumons des bougies quand ils tirent des mortiers, nous taillons nos crayons quand ils graissent leurs AK-47. La république de 2023 est ridicule mais elle est tout ce qu’il nous reste de la France, et on ne sait même pas pour combien de temps.
Arnaud Florac, Boulevard Voltaire
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Cette semaine, une bonne sœur venge le XV de France, des eurodéputés se perdent sur la route de Disneyland et cette journaliste qui vous fera aimer les écolos ! Retrouvez, tous les vendredis, les perles de la semaine !
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Mamadou n’est pas un as de la cavale, encore moins un génie du crime. Il a laissé des preuves accablantes et s’est contenté de nier son forfait. On l’a donc laissé en liberté, tandis que l’enquête partait dans tous les sens. Et que les associations et les médias gauchistes exerçaient une pression soutenue pour qu’il échappe à la justice.
Il a d’ailleurs bien failli s’en tirer. Puisque la première cour d’assises de l’Ain l’avait acquitté au bénéfice du doute. Mais le 19 octobre 2023, la cour d’appel de Lyon l’a condamné à seize ans de réclusion. Dont il ne fera que la moitié, si Macron ne le gracie pas avant… En toute hypothèse, on peut en parler puisque la condamnation est définitive.
Un crime sauvage pour une somme relativement modeste
Le 19 décembre 2008, Catherine Burgod, la postière de Montréal-la-Cluse (Ain), est retrouvée sur son lieu de travail, baignant dans une mare de sang. Cette femme de 41 ans, mère de deux enfants et enceinte de cinq mois d’un troisième, a reçu vingt-huit coups de couteau, perforant le cou et les poumons. « Une véritable boucherie avec un acharnement peu commun » dira le légiste… Tout ça pour un vol de 2 500 euros, dont la plupart des billets n’étaient même pas utilisables car tachés de sang.
A priori c’était un braquage facile à la portée d’un amateur. Dans un village de 3 500 habitants, la petite agence postale et SNCF avec une porte unique n’avait ni vidéosurveillance ni système d’alarme. L’employée y travaillait seule. Catherine Burgod avait dit à ses supérieurs qu’elle donnerait la caisse sans hésiter si des voleurs la menaçaient.
Dans cette enquête des lenteurs et des erreurs consternantes
Les cafouillages des gendarmes dans les enquêtes criminelles sont habituels. Cette affaire s’ajoute aux autres. Pas de témoin, pas d’arme retrouvée, peu d’indices, mais des traces d’ADN masculin sont relevées à deux endroits significatifs de la scène de crime, mélangées au sang de la victime. Dans le tiroir-caisse et sur un sac de sport, apporté et oublié par le criminel qui comptait y embarquer son butin. Et y a laissé aussi ses empreintes digitales.
Cet élément aurait pu établir la préméditation. Puisque les traces se trouvent sur la partie qui sert à ouvrir et fermer le sac. Le coupable n’avait pas besoin d’un sac de sport pour ranger un ticket de bus, motif officiel de sa présence, mais pour y mettre les billets qu’il comptait prendre. Je risque une hypothèse : cette circonstance aggravante, apparue tardivement dans la procédure, n’a pas été prise en considération, afin de ne pas relancer les polémiques nourries par des médias hystériques, engagés en faveur de l’accusé.
Dans un premier temps, on cherche un tueur en série car une employée d’agence immobilière a été assassinée le même jour à peu près à la même heure. Mais à moins de disposer d’un téléporteur, ou du don d’ubiquité, le coupable ne pouvait être en même temps à deux endroits distants de 60 kilomètres. D’ailleurs on l’a arrêté. Aucune connexion entre les deux crimes.
On suspecte alors un acteur déchu, Gérald Thomassin, toxico notoire, qui réside non loin de la poste. Aucune preuve, l’ADN n’est pas le sien, ni les empreintes, mais l’histrion à la dérive est un peu chtarbé, il tient des propos incohérents, ça suffit pour la maréchaussée. Il sera finalement blanchi après trois ans de cabane et disparaît (assassiné ? suicidé ?) à l’été 2019.
« Les experts » c’est à la télé. Pas dans la gendarmerie. Il faudra attendre dix ans, jusqu’en 2018, pour que l’ADN relevé sur la scène de crime « matche » au fichier national des empreintes génétiques. C’est celui de Mamadou Diallo, 19 ans au moment des faits, 34 aujourd’hui, un ambulancier déjà impliqué dans un vol de carte bancaire.
Bien évidemment, dix ans après, on ne retrouvera pas les vêtements qu’il portait le jour du crime. Pas plus qu’on ne pourra vérifier son emploi du temps.
J’y étais, mais c’est pas moi
En garde à vue, le suspect reconnaît qu’il connaissait les lieux pour s’y être rendu auparavant. Il y est retourné le jour du crime et avoue avoir volé une liasse de billets. Mais il nie le meurtre. Défense puérile classique… Selon sa version, Catherine Burgod était déjà morte lorsqu’il a poussé la porte de l’agence. Il n’a pas donné l’alerte de peur d’être accusé et s’est emparé de l’argent avant de s’enfuir.
Mamadou prétend avoir vu deux personnes dans le bureau de poste entre 8 h 36 – texto envoyé par la postière à une amie – et 9 h 01 – arrivée d’un client. Sans donner une raison valable à sa présence dans les parages, un peu longue pour l’achat d’un billet de bus. Au cours de ces vingt-cinq minutes, l’assassin aurait tué l’employée sans emporter l’argent, bien visible dans le coffre ouvert. Mamadou n’aurait eu qu’à se servir.
Une foule de témoins de moralité en faveur de l’accusé
Lors des six jours d’audience, la famille et les amis du brancardier l’ont décrit comme un jeune homme gentil, sympathique, jovial, prévenant et surtout très honnête. Et puis, il joue au foot. En France, ça excuse tout.
Mais l’enquête de personnalité a décrit « un homme aux deux visages » habile à dissimuler et à mentir. Sans que personne n’explique comment ce garçon si aimable et si sensible, a conservé son sang froid lorsqu’il prétend avoir découvert ce crime abominable, et a eu le réflexe d’emporter l’argent, en oubliant un sac avec ses empreintes, tout en pataugeant dans une mare de sang avec des éclaboussures partout.
« C’était particulièrement horrible, insoutenable, même pour un enquêteur chevronné » a déclaré un ancien gendarme en charge de l’affaire. Pour les psys, « toute personne équilibrée, en ayant cette vision horrible, ne reste pas. Elle est choquée, quitte immédiatement les lieux et donne l’alerte ».
Un réquisitoire implacable pour une peine relativement légère
L’avocat général Éric Mazaud a reproché à Mamadou Diallo d’avoir à quatre reprises changé sa version des faits. S’adaptant constamment aux nouveaux éléments l’incriminant, trouvant avec une belle imagination, des explications toutes plus étonnantes les unes que les autres. Le petit coffre devenant un simple monnayeur, et la somme de 2 500 euros étant notablement réduite.
Mais l’enquête a fini par établir qu’en 2008 Diallo est fauché. Il effectuait un stage non rémunéré et avait besoin d’argent pour les fêtes. Il est entré dans l’agence postale avec son sac et certainement avec un couteau dont il s’est débarrassé ensuite. Peut-être que Catherine Burgod ne l’a pas pris au sérieux, ou lui a mal parlé, lui a résisté, a crié ? Peut-être aussi qu’elle l’a reconnu ? Et Mamadou Diallo, débordé par la situation, a cherché à faire taire sa victime.
Le parquet avait requis trente ans, Diallo en a pris la moitié. Naturellement, pour son avocate, il ne peut s’agir que d’une erreur judiciaire. L’oscar des effets de manche revient à Me Sylvie Noachovitch, pour qui « l’immaturité, la personnalité et la honte de son client rendaient impossible le crime. Ses incohérences relevant d’un choc traumatique. » (sic)
Les journaux de gauche qui ont pignon sur rue mesurent leurs propos. On ne badine pas avec l’autorité de la chose jugée. Cependant, ici et là, sur la toile, des militants indigénistes affirment crânement que Mamadou aurait été victime de préjugés racistes. Comme si les analyses d’ADN et les empreintes digitales pouvaient être racistes. Mais la désinformation bat son plein, et il en restera toujours quelque chose dans les biais cognitifs des petites têtes.
Il est intéressant de noter qu’avant les deux procès, la quasi-totalité des médias de gauche avaient entretenu le doute, en gommant soigneusement dans leurs papiers les principaux éléments à charge. Histoire d’influencer les jurés.
Une échauffourée à l’annonce du verdict
Mamadou comparaissait libre. Lorsqu’on a compris qu’il était bon pour la case prison, des pleurs et des hurlements se sont fait entendre dans la salle où des proches de l’accusé étaient présents. La mère de Mamadou criait des mots incompréhensibles, tandis qu’un ami de l’accusé interpellait de manière virulente l’avocat général.
L’énergumène fut ceinturé par ses proches qui parvinrent à le calmer sans que les gendarmes interviennent. Pardi, ils sont traumatisés. Chaque fois qu’ils réagissent contre un Black, les pandores en prennent plein le képi.
Christian Navis, Boulevard Voltaire