Sputnik
Il y a un mois, l’ancien préfet Michel Aubouin l’annonçait à Sputnik: la situation était explosive dans les quartiers criminogènes. Les dernières nuits lui ont donné raison. Aujourd’hui, il s’inquiète du déconfinement qui doit advenir le 11 mai. «L’État doit taper du poing sur la table!» prévient-il à notre micro. Entretien.
C’est au tour de l’Alsace d’être la proie des émeutes urbaines. Dans cette région particulièrement touchée par le Covid-19, un équipage de police a été requis dans la nuit du 20 au 21 avril. Un «important dégagement de fumée», selon le document interne à la police que nous avons pu consulter, avait été repéré derrière le bureau de police de la rue Schulmeister, à Strasbourg.
Sur les réseaux sociaux, une vidéo circule: des jeunes s’en prennent à ce poste, jetant trois cocktails Molotov. Le groupe d’individus a rapidement pris la fuite, détruisant au passage des rétroviseurs de véhicules. Au petit matin, les traces de noircissures sont relatives. Mais sur les vidéos diffusées par les malfaiteurs, les flammes sont impressionnantes. Selon la police, ces images diffèrent. C’est d’ailleurs en réalité une annexe de la mairie qui a été touchée par les flammes. Mais le symbole reste catastrophique, alors que le hashtag #mortsauxporcs (qui désigne les policiers) tourne en tête des tendances sur les réseaux sociaux depuis quelques jours.
L’émeute, outil de contrôle du territoire
Les violences se multiplient à travers tout l’Hexagone, jusqu’à toucher des communes pourtant privilégiées. Ainsi, des feux ont-ils été allumés à Meudon-la-Forêt (92). Il y a un mois, Michel Aubouin en était persuadé: les choses allaient mal tourner. En contact avec des élus de quartiers difficiles, l’auteur de l’essai 40 ans dans les cités (Presses de la cité, 2019) s’étonnait de la naïveté ambiante: «personne ne pensait que j’aurais raison…» Mais l’intuition de l’ancien préfet a malheureusement eu le dernier mot.
«Le sujet, ce n’est pas la bavure!» s’insurge-t-il, évoquant l’accident de Villeneuve-la-Garenne (92) du 18 avril dernier. Non, pour Aubouin, le problème, «c’est que des jeunes continuent de considérer qu’ils sont au-dessus de toutes les lois»: sous contrôle judiciaire pour menace avec une hachette, l’individu qui pilotait sans casque et sur le trottoir la motocross qui a percuté la voiture de police accumulait déjà quatorze condamnations dans son casier judiciaire. «Il refusait que la police fasse son travail, il estimait que c’est sa loi, ou celle de sa bande, qui doit régner», tranche-t-il.
«Ça va prendre en cascade dans beaucoup de quartiers. L’émeute a pour fonction le contrôle du territoire», prévient Michel Aubouin au micro de Sputnik.
Une mécanique de la violence identique aux grandes émeutes de 2005, bien que l’intensité ne soit «pas encore la même.» C’est aussi un réflexe intrinsèquement lié au trafic de stupéfiants: «l’assèchement du marché de la drogue en période de confinement met les caïds sous tension», explique-t-il.
Écouter ce haut fonctionnaire au ton paisible et aux allures de bon père de famille nous expliquer les ficelles des dealers ne manque pas de faire sourire. Mais notre interlocuteur a parcouru en long et en large, et pendant quarante ans, les quartiers sensibles. En 2016, il rendait un rapport au premier ministre sur la ville la plus pauvre de France, Grigny (91). Il connait les maux qui touchent ces zones criminogènes: «les trafiquants sont souvent sur les parkings. Les voitures ne peuvent pas être fouillées par la police, on peut cacher des choses. Et en plus, les parkings d’immeubles ont un statut privé. Ils ne savent pas toujours pourquoi légalement, mais ils ont bien compris où la police allait et où elle n’allait pas.» Et à ce petit jeu, les forces de l’ordre sont loin de l’emporter:
«Le rapport de force est favorable aux trafiquants: ils tiennent le terrain, ils sont plus nombreux et les forces de l’ordre sont mobilisées par le confinement.»
Le 20 avril au soir dans la cité des 3.000 à Aulnay-sous-Bois (93), la situation n’a en effet pas tourné à l’avantage de ces dernières. Selon nos informations, ordre a été donné de se retirer face aux tirs de mortier d’artifice et aux cocktails Molotov, en l’absence d’appui héliporté.
Révolte ou guérilla?
Pourtant, certains essaient de justifier la situation: les émeutes seraient des «révoltes» face à l’accumulation d’injustices. Un discours qui exaspère Michel Aubouin: «quelle fracture sociale justifie d’aller incendier la voiture du voisin?»
Clémentine Autain, député LFI de Seine-Saint-Denis, a quant à elle voulu «tirer la sonnette d’alarme» face à la détresse des quartiers: «vous avez des populations qui aujourd’hui ont faim», a-t-elle déclaré à France info. L’urgence sociale est pour elle criante: «le confinement est un confinement plus dur pour beaucoup de familles qui n’ont pas de maison secondaire sur l’île de Ré ou ailleurs et qui se retrouvent dans des logements exigus, parfois insalubres et avec des salaires qui sont des salaires de misère». La Seine-Saint-Denis ferait d’ailleurs partie des départements les plus fortement touchés par le Covid-19. Au mois de mars 2020, le nombre de décès s’est avéré très supérieur par rapport à mars 2019 (+ 62%).
Si Michel Aubouin ne nie pas les difficultés économiques, il n’en reste pas moins dubitatif face à cette seule explication matérialiste:
«Le secteur HLM offre des appartements relativement grands par rapport aux logements parisiens, où les habitants se logent par eux-mêmes… à Grigny 2 [dans le 91, ndlr], ce sont de très grands appartements.»
Critiquant ainsi les «discours militants», il estime que les conditions de vie en milieu HLM ne sont pas plus dégradées que celles en milieu privé. Et l’ancien haut fonctionnaire de rappeler que «des millions de gens sont confinés dans leurs petits appartements», sans pour autant commettre d’actes délictueux ou criminels.
Les tensions vont-elles baisser après le 11 mai?
Quant à la suite, Michel Aubouin perçoit deux scénarios. Difficile de trancher. «Peut-être que le retour à la scolarité pourrait refaire baisser la tension après le 11 mai», pense-t-il à voix haute. Après tout, les voyous sont bien souvent jeunes, très jeunes. Désœuvrés, ils subissent aussi les déterminismes culturels des familles originaires du Maghreb: «toute l’année, les femmes et les filles sont confinées, tandis que les garçons, eux, sont dehors.» Le confinement créé dès lors des tensions.
Mais le déconfinement pourrait bien ne pas être synonyme de pacification: «je serais le ministre de l’Intérieur, je commencerais à réfléchir pour mettre des moyens supplémentaires là où le déconfinement risque de générer en scènes de liesse.» Comme une victoire contre l’État?
«On risque d’avoir des gens qui fêteront le déconfinement», prévient Michel Aubouin. À travers toute la France, bien sûr, mais avec une particularité dans les zones criminogènes: «il ne faudrait pas qu’on le fête comme le 31 décembre en allumant des feux de voiture.»
Et le ramadan, qui doit commencer le 24 avril pourra-t-il aggraver la situation dans les quartiers prompts à refuser le confinement? Cette fois, l’ancien préfet relativise: «je pense que non.» En effet, les mosquées et salles de prière sont fermées. «Bien sûr, il risque d’y avoir un nombre plus important de gens dans les appartements le soir» pour la rupture du jeûne, admet-il. Mais c’est le déconfinement qu’il craint davantage, «surtout s’il vient se superposer avec la fin du ramadan.»
L’État doit s’appuyer sur les maires
D’ici là, comment pacifier les zones sensibles? «Entre nous, je pense que l’État devrait plus s’appuyer sur les maires», estime-t-il: «il faut faire du renseignement de terrain et recontacter les familles de ces jeunes.» Un «travail de repérage» donc, afin de rappeler aux mineurs délinquants et à leurs éducateurs les règles: l’État se doit de «taper du poing sur la table».
Une ligne rouge donc, des sanctions sévères. Mais jusque-là, le message du gouvernement n’a pas été assez clair, à l’image du Secrétaire d’État Laurent Nuñez déclarant le 18 mars lors d’une visioconférence avec les préfets que «faire respecter dans certains quartiers les fermetures de commerces et de faire cesser les rassemblements» n’était pas «une priorité». Un aveu terrible de laissez-faire et un sentiment intolérable pour les familles qui restent confinées, selon Michel Aubouin. Les violences qui s’étendent alors que la majorité de la population respecte le confinement ne manqueront pas de créer un sentiment d’injustice et une nouvelle tension traversant «toute la société.»
La chanson du jour, wings of life – Gods of Venus.
Pour changer ce matin la chanson du jour sera un instrumental. Pour planer, rêver et s’échapper de nos appartements confinés.
À la soupe !
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Boulevard Voltaire
Alors que la France entrevoit l’idée qu’il va bien falloir sortir, un jour, de chez soi pour relancer ses activités, les grands hommes de la nation commencent à voir grand pour leur pays, et pour eux, accessoirement.
Après des concertations avec Gérard Larcher et Nicolas Sarkozy, le Président Macron avait déjà laissé fuiter la perspective d’un grand gouvernement d’union et de concorde nationales à la sortie de ce qu’il a qualifié de « guerre » contre le coronavirus.
Les noms prestigieux de Manuel Valls, Nathalie-Kosciusko Morizet, Michel Barnier ou encore Stéphane Le Foll étaient alors sortis du chapeau. Geoffroy Didier a également senti les bons effluves de la soupe à servir juste avant la fin de l’été et n’a pas hésité à pointer le bout de son nez au JDD de dimanche. On pourrait remettre les élections municipales en entrée sur la table et, ensuite, en plat de résistance, un petit remaniement. Les anciens ministres seraient recasés dans des mairies respectables au Havre et ailleurs.
Face au champ de ruines, une dette à plus de 115 % du PIB, un déficit public 2020 à plus de 9 %, les innombrables faillites de petites entreprises et commerces à venir, les grandes têtes que comporte la nation vont faire le sacrifice de revenir d’Espagne, des USA, de Bruxelles ou d’ailleurs pour venir sauver la France de son nouveau péril. Face aux ténèbres qui menacent la République en ces temps de crise, il nous faudra être forts et dignes autour des valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité. L’Histoire a déjà connu les affres de l’obscurité à la sortie de 1929, qui conduisirent alors au fascisme et au nazisme. Il nous faudra être soudés pour éviter les facilités auxquelles tendent à incliner les esprits les plus fragiles en ces périodes difficiles, pour refuser les extrêmes de toutes sortes et nous réunir autour du vivre ensemble !
Humm ! Elle sent pas bon, la petite soupe qu’on va nous servir un peu avant l’automne ?
Avec un petit peu de châtaignes et de crème fraîche, on s’en délecte d’avance. Et qui sait : si le peuple français venait à l’apprécier, il pourrait même en redemander en 2022.
J’oubliais… Vive la République et vive la France !
Ramadan 2020 : le retour de l’hypocrisie annuelle
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Chaque année, les musulmans nous présentent le ramadan comme une fête qui met le croyant dans la position de l’indigent qui est privé de nourritures ou de relations sexuelles.
Pour faire simple, le musulman doit jeûner du lever au coucher du soleil. Cela aiderait à renforcer le croyant et l’élever spirituellement. En Occident, les non-musulmans ont tendance à être admiratifs de cette pratique qu’ils jugent altruiste et salutaire. La réalité est que chaque soir, les fidèles musulmans s’adonnent à un grand festin et du sexe pour les couples (autorisé dans le Coran).
« On vous a permis, la nuit du jeûne, d’avoir des rapports avec vos femmes. » (Coran, Sourate II, verset 187)
À ce que je sache, les très pauvres ou les sans-abris ne sont pas en mesure de manger en grande quantité chaque soir ou même d’avoir des relations sexuelles.
Le ramadan est une supercherie qui donne l’illusion aux adeptes de la religion mahométane d’avoir réellement fait un acte concret pour la cause des plus démunis.
Durant ce mois, vous verrez surtout des musulmans haineux qui souhaiteront sauter à la gorge de Maghrébins qui ne font pas le jeûne ou d’athées. À cause de la politique de la pensée dominante et de l’immigration massive, les non croyants deviennent soumis à des rites religieux qui ne font pas partie de l’histoire de la France ou de l’Occident.
Mettre en avant la culture française permettra de lutter contre l’impérialisme islamique, prédominant dans une cinquantaine de pays. Les associations antiracistes n’hésitent pas à faire la promotion de ce mois jugé « sacré » tandis que des gens se battent en terre musulmane contre les obligations religieuses. Notre pays accepte la régression tandis que d’autres cherchent l’émancipation.
L’intention de cette démarche religieuse est d’être solidaire, de partager la souffrance des autres mais comment être solidaire quand le ventre et les pulsions trahissent ?
L’hypocrisie est d’autant plus marquée quand des hommes et des femmes arrêtent l’alcool, les boîtes de nuit et la fornication avant et pendant le Ramadan pour après repartir de plus belle quand tout ça est terminé.
Devant la lâcheté de Macron, les racailles font régner leur loi
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Riposte Laïque
La lâcheté de notre Président n’est un secret pour personne. Nous avons pu la mesurer dès 2017, avec le dossier de Notre-Dame-des-Landes, quand notre « chef de guerre », qui se plaît à parader en combinaison de pilote de chasse, s’était lamentablement couché devant 200 squatteurs hors la loi, occupant les lieux depuis 10 ans !
Ignorant le référendum populaire favorable au projet de l’aéroport du Grand Ouest, et méprisant les 187 décisions de justice soutenant sa construction, Macron avait capitulé, tout en se targuant d’avoir enfin réglé un dossier épineux vieux de 10 ans !
Comme si le renoncement de l’État à faire respecter l’ordre et la loi était un haut fait d’armes ! Comme si le fait de spolier des paysans de leurs terres, pour les donner à des militants gauchistes ne connaissant rien à l’agriculture, était une décision empreinte d’une sagesse infinie ! Pitoyable !
Il ne faut donc pas s’étonner que les caïds de banlieue fassent régner leur propre loi dans les cités, où les policiers n’ont quasiment plus le droit de circuler par peur de « provoquer » la racaille et de déclencher une émeute.
Mais nos élites bien-pensantes n’ont toujours pas intégré que leur éternel renoncement, loin d’acheter la paix civile, ne fait qu’encourager cette même racaille à une surenchère permanente dans l’affrontement avec les forces de l’ordre. Tout s’aggrave de jour en jour.
Car les émeutes, elles sont quotidiennes. Parcourant la toile, on peut y lire le programme de la semaine :
Émeute à Aulnay-sous-Bois, à Villepinte, à Gennevilliers, à Villeneuve-la-Garenne, à Suresnes, à Fontenay-sous-Bois, à La Courneuve, à Mantes-la-Jolie, à Trappes, à Grigny, à Chanteloup-les-Vignes, à Villiers-sur-Marne. Mais aussi au Havre, à Évreux, à Bordeaux ou à Lyon.
La catastrophe sanitaire et le confinement remettent au grand jour une catastrophe sécuritaire trop souvent banalisée et occultée par les médias, totalement soumis à l’omerta imposée par le pouvoir.
L’immigration détruit le pays et nous ruine bien davantage que le Covid-19.
Avant la grande invasion venue du Sud, toutes ces banlieues étaient des havres de paix, où Français, Italiens, Espagnols, Portugais vivaient en parfaite harmonie, dans des cités fleuries et souriantes, avec leurs commerces et leurs marchés animés.
Les mariages mixtes étaient légion, les prénoms des nouveaux-nés tous français. S’assimiler au plus vite était un signe de fierté pour les immigrés.
Les HLM flambant neuves accueillaient les classes populaires dans un appréciable confort moderne. La France des Trente Glorieuses était riche, prospère, paisible, heureuse, sans chômage, sans insécurité.
Celui qui aurait parlé à l’époque de risque terroriste ou de menace de guerre civile aurait été conduit au plus vite dans un hôpital psychiatrique…
Mais l’immigration extra-européenne, hélas, a transformé ces cités heureuses en bande de Gaza, où même la police ne peut plus s’aventurer sans un effectif conséquent. Tous les Français de souche ont été chassés des banlieues. Jean-Pierre Chevènement déclarait d’ailleurs en 2016 :
« Il y a à Saint-Denis 135 nationalités, mais il y en a une qui a quasiment disparu ».Un aveu sur la sinistre réalité qui déclencha un tollé dans toute la bobosphère mondialiste.
On ne dénoncera jamais assez la trahison de nos élites, Macron en tête, qui capitulent face à des racailles, mineures pour la plupart, qui attaquent nos forces de l’ordre à coups de cocktails Molotov et de mortiers d’artifice, en toute impunité.
En 2016, Malek Boutih réclamait « Une offensive anti-racailles dans les banlieues. » On l’attend encore.
Il y a une réelle volonté de détruire des pans entiers du pays et de laisser la nation se désintégrer. C’est même de la haute trahison puisque plus la situation empire, plus Macron ouvre les frontières, accueillant 500 000 immigrés par an, réguliers et clandestins. Quant aux expulsions, elles sont marginales.
En France, le pouvoir politique, tétanisé par les émeutes de 2005, ordonne à nos policiers de déguerpir au plus vite en cas d’attroupement imprévu risquant de dégénérer.
Imagine-t-on des policiers américains ou israéliens se sauver comme des lapins devant des malfrats par peur d’une bavure ? Nos policiers, l’État les a paralysés.
On a même vu, à Viry-Châtillon, quatre policiers en train de griller dans leur voiture en flammes, ne pas oser tirer sur la vingtaine de salopards tueurs de flics qui les entouraient, par peur des foudres de l’IGPN et de la justice, toujours plus prompte à sanctionner la bavure policière qu’à reconnaître le droit à la légitime défense des FO.
Mais le pire est que François Hollande, comble de l’ignominie, ne s’est même pas rendu à l’hôpital, où se trouvaient les policiers gravement brûlés, alors qu’il accourait au chevet du délinquant Théo, qui avait refusé de se soumettre à un contrôle de police, ce qui avait conduit à son arrestation musclée.
En France, nos policiers moralement désarmés ont systématiquement tort. Ils ont davantage peur de l’IGPN que de la racaille ! C’est tout dire.
À titre de comparaison, la police londonienne est dorénavant autorisée à pourchasser et à foncer sur les voleurs de moto pris en flagrant délit !!
http://www.fdesouche.com/1113327-la-police-londonienne-autorisee-a-foncer-sur-les-voleurs-de-motos
Alors que la France se désintègre, nous avons encore une large majorité de traîtres qui dénoncent les violences policières et pleurent sur le sort des « quartiers pauvres sans cesse stigmatisés. »
Mais les mêmes bonnes âmes n’ont pas un seul mot de compassion pour les victimes des 1 000 agressions gratuites par jour, toutes perpétrées par les petits anges stigmatisés des banlieues.
Ce ne sont pas des « souchiens » qui remplissent les prisons, ce sont les étrangers et les malfrats d’origine immigrée. Deux détenus sur trois sont musulmans déclarait Jack Lang, président de l’Ima. Et si toutes les peines de prison étaient réellement exécutées, il nous faudrait 100 000 places de prison supplémentaires.
Ce qui d’ailleurs conduirait à un taux d’incarcération trois fois inférieur à celui des États-Unis. Car chez les Américains, les peines de prison se cumulent et il n’est pas rare d’écoper de 100 ou 150 ans de prison, alors qu’en France la perpétuité n’existe pas, même pour les crimes les plus barbares.
Le pouvoir et ses cohortes de bien-pensants nous rabâchent quotidiennement que c’est une minorité qui caillasse les policiers, incendie les voitures, s’adonne aux rodéos nocturnes en terrorisant les riverains, plonge dans le trafic de drogue.
Admettons. Mais dans ce cas, s’ils sont si peu nombreux, qu’attend donc le gouvernement pour frapper fort et mettre enfin cette racaille définitivement au pas ? Attendrait-il qu’ils soient encore plus nombreux, en reculant pour mieux sauter ? Dès 2005, il fallait sévir au lieu de composer avec les imams, comme l’a fait Sarkozy, en croyant acheter la paix dans les banlieues.
On ne pactise pas avec ceux qui rêvent de faire plier la République en imposant leur propre loi.
Face à ce désastre, nos policiers sont littéralement abandonnés par le pouvoir et la justice, qui répugne à appliquer le Code pénal, pourtant suffisamment sévère.
Les guets-apens sont quotidiens, minutieusement préparés. Les projectiles et les mortiers sont stockés, la stratégie est adaptée aux effectifs policiers. Il s’agit de défendre son territoire face à l’agresseur.
Et au moindre incident, ce sont les policiers qui sont présumés coupables, accusés de violence gratuite et de bavure. Les réseaux sociaux s’enflamment et c’est l’émeute.
À Villeneuve-la-Garenne, samedi soir, on a assisté au scénario type de l’incident qui déclenche une émeute et une avalanche de haine anti-flics sur les réseaux sociaux. « Mort aux porcs », appel à « tout brûler ».
Un loustic d’une trentaine d’années, bien connu des services de police, comme par hasard, circulant sans casque, en plein confinement, sur une moto non homologuée, non assurée et à grande vitesse, percute une voiture de police banalisée dans des circonstances encore peu claires. Il est grièvement blessé à la jambe, avec fracture ouverte du fémur.
Les policiers lui font un garrot avant son transport à l’hôpital. Un attroupement d’une cinquantaine de loubards se forme aussitôt. Jets de projectiles et embrasement des réseaux sociaux, dénonçant la bavure policière contre un jeune, qui aurait eu la « jambe arrachée ».
Le maire s’empresse de déployer des « médiateurs » pour calmer le quartier. Le préfet des Hauts-de-Seine n’en dort pas et mobilise les « délégués » pour les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Le parquet de Nanterre lance une enquête. L’avocat du blessé dépose une double plainte contre la police.
Bref, c’est la mobilisation générale, l’émotion des autorités est à son comble, au point que je me demande si le préfet n’a pas réveillé Macron pour lui faire part de cette immense tragédie !
Voilà où en est aujourd’hui la France, championne de la diversité heureuse !
Quant aux plaintes concernant les 100 000 viols annuels ou les 1 000 agressions gratuites par jour, elles sont quasiment toutes classées sans suite… ce qui n’empêche aucunement nos autorités de dormir tranquilles.
Pauvre France qui vit ses dernières années avant de sombrer à jamais dans le néant !
Damien Rieu : « message aux émeutiers de Villeneuve-la-Garenne »
Émeutes dans les banlieues: résignés, les policiers s’attendent au pire
Articles avril 2020 – Articles mars 2020 – Articles février 2020
Sputnik
La température monte dangereusement dans les zones sensibles. L’accident de Villeneuve-la-Garenne a provoqué des violences et fait couler beaucoup d’encre. L’envie d’émeute se répand dans les quartiers, et la lassitude dans les rangs des forces de l’ordre. La policière Linda Kebbab pense que le pire est à venir. Entretien.
Dimanche 19 avril, 23h30. Un équipage de police-secours est appelé dans le quartier des épinettes à Évry (91). Des «perturbateurs» ont été signalés. Arrivée sur place, la patrouille entend des cris, et aperçoit une silhouette cachée dans un buisson. La situation va alors dégénérer en quelques secondes. D’autres silhouettes encerclent peu à peu les policiers. En tout, ils seront une trentaine d’individus encapuchonnés, à lancer des pierres et des bouteilles en verre, puis à tirer au mortier d’artifice. Les policiers n’ont alors plus le choix, ils doivent s’extraire du guet-apens. Le policier au volant récupère ses collègues difficilement, sous les tirs…
Une scène qui choque, mais que les policiers relatent avec résignation, en serrant les dents. «On a connu des moments pires…», nous confie Linda Kebbab, déléguée du syndicat de police CGP-FO. «On le savait. On savait que le confinement allait augmenter les violences urbaines», soupire, résignée, la policière. Mais elle ne relativise la situation qu’en pensant à la suite. Le confinement dure, et c’est le relâchement qui s’ensuivra qui lui fait craindre que le pire soit à venir.
Mêmes délinquants, nouveau méfait
Guérilla contre la police, trafic de stupéfiants, rodéos sauvages: «c’est toujours l’histoire de quelques centaines de personnes dans chaque cité.» Toujours les mêmes, sous-entend Linda Kebbab. Mais avec l’épidémie de Covid-19, les petites frappes se rendent désormais coupables d’un nouveau méfait:
«Quand vous avez cinq ou dix jeunes qui squattent au pied des immeubles et contaminent les poignées de porte… ce sont les autres qui trinquent», souligne Linda Kebbab.
Et si le confinement a en effet été remis en cause dans la France entière, la réaction au rappel à l’ordre diffère dans les zones sensibles. «Là, ils refusent toute règle»: là, chaque contrôle peut virer à l’émeute.Face à la menace, les atermoiements de la hiérarchie policière désespèrent la policière: les instructions de ne pas porter de masque ou celles de ne pas entrer dans certains quartiers… ou alors en voiture banalisée. Sortir ainsi caché, c’est pour elle un aveu terrifiant de faiblesse:
«On préfère se plier au code de ceux qui ne veulent pas voir de forces de l’ordre dans les quartiers. Quand les autorités nous disent de ne pas interpeller, de ne pas intervenir, on abandonne les habitants. On veut juste que le gouvernement nous donne les moyens de protéger les habitants», exige la déléguée du syndicat de police CGP-FO.
Le 18 avril à Villeneuve-la-Garenne, la voiture de police dont l’agent a ouvert la portière, causant un accident avec un individu de 30 ans à moto, n’était pas sérigraphiée. Sur les réseaux sociaux, la rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre: les policiers guettaient les jeunes et auraient commis une bavure. Le pilote du motocross aurait eu la jambe coupée. Pourtant, les faits semblent différer.
Le multirécidiviste à moto a-t-il foncé sur les flics?
Sous contrôle judiciaire depuis le 16 mars, le pilote du motocross roulait sans casque. Et selon le syndicat de police Alliance, l’intéressé serait un «multirécidiviste»: «violences, stups, agression sexuelle… avec des antécédents longs comme le bras.»
«Ça faisait plusieurs nuits qu’il excédait les habitants. Les collègues sont intervenus sur signalisation des riverains. Il est arrivé en sens inverse et sur le trottoir, puisque la portière a été ouverte du côté droit. J’aimerais savoir à quel moment c’est une violence policière!» s’insurge la policière au micro de Sputnik.
Et qu’on ne vienne pas lui dire que les échauffourées dans les quartiers sont autant de révoltes face à une accumulation d’injustices: «quand des banlieues privilégiées comme à Meudon et Suresnes sont touchées par des incendies de véhicules, on ne combat pas des injustices! Ce ne sont que des prétextes.» On ne combat pas ainsi les discriminations, dit-elle.
Les caïds sont sur les dents
Il en faudrait donc peu pour que la poudrière n’explose, et au pire moment. Mais quand? Selon nos informations, la moitié sud de la France est encore alimentée en stupéfiants. Mais au nord, les choses sont toutefois plus compliquées, particulièrement pour la région parisienne. Combien de temps les stocks pourront-ils durer? Les caïds sont sur les dents, les consommateurs se présentent moins:
«Ça ajoute au fait qu’ils ne veuillent pas voir de policiers dans les quartiers. Faire fuir l’autorité, c’est dire aux consommateurs qu’ils peuvent venir sans problème», explique Linda Kebbab.
Du côté des flics, la lassitude du confinement se fait aussi sentir. D’autant plus que des congés leur ont été retirés à la suite d’une ordonnance publiée il y a quelques jours, le 15 avril. «On protège des habitants, on se fait lyncher par les médias, et on nous sucre nos congés», résume Linda Kebbab, tirant la sonnette d’alarme: «bientôt, les policiers n’auront vraiment plus envie d’y aller.»
La chanson du jour, Doesn’t Matter – Kasper Bjørke
C’est mardi, la semaine est encore longue. Ce morceau de Kasper Bjorke vous aidera à tenir le coup. Une voix tout en douceur, une musique fuyante pour rattraper le temps peut-être ? Allons donc, vous savez bien que le temps perdu ne se rattrape jamais…
Y’en a marre de ce foutoir dans les banlieues !
Macron avait raison, avec le Covid-19, c’est la guerre….mais la guerre dans nos banlieues. Que fait-il ? Que fait-on ?
Il n’y a sans pas encore assez de violence. Attendons les morts et l’embrasement général…..mais là il n’y aura peut-être plus personne aux commandes….
Noam Anouar: « Le policier a été accusé de façon injuste »
Articles avril 2020 – Articles mars 2020 – Articles février 2020
Boulevard Voltaire
Des scènes de violence et de haine anti-flics ont repris, ce week-end, avec deux faits divers à La Courneuve et Villeneuve-la-Garenne. Noam Anouar, policier et spécialiste des questions de radicalisation, répond au micro de Boulevard Voltaire : « En plein confinement, ce monsieur était à l’extérieur, en motocross sur une moto non homologuée, non assurée. Rien ne prouve qu’il avait la maîtrise du véhicule qu’il conduisait. Il était sans casque. »