Face à l’info : Éric Zemmour en liberté, cela fait du bien !

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Riposte Laïque

L’émission « Face à l’info » d’hier soir était consacrée à l’intervention du Premier ministre présentant son plan de déconfinement, lequel s’apparente davantage à un simple allègement du dispositif en vigueur plutôt qu’à une véritable levée des contraintes. L’immobilisme est de rigueur.

Entre les espoirs suscités par Macron, qui avait annoncé la date du 11 mai pour recouvrer notre liberté et sortir de ce carcan insupportable, et les règles aussi complexes que floues énoncées hier par Édouard Philippe, c’est une véritable douche froide qui s’est abattue sur les citoyens.

Ce déconfinement s’avère aussi hésitant qu’hypothétique. La prudence d’Édouard Philippe inquiète davantage qu’elle ne rassure. À la moindre reprise de l’épidémie, le confinement total sera reconduit.

Tango permanent pour l’ouverture des établissements scolaires, inquiétude pour les artisans, commerçants et TPE. Fermeture maintenue pour les hôtels, restaurants et cafés.

Toujours pas de rassemblements, suppression des manifestations sportives, fermeture des musées et des spectacles. Bref, à part l’ouverture des petits commerces, mais pas les grandes surfaces, rien ne change.

Liberté surveillée dans un rayon de 100 kilomètres, avec des zones rouges ou vertes et des plages fermées jusqu’au 1er juin. Enterrés les week-ends du mois de mai !

Il est évident que Philippe nous fait un numéro d’équilibriste entre la peur d’une nouvelle explosion de l’épidémie et l’angoisse d’un effondrement économique du pays.

Mais comme le dit  Zemmour, pour avoir refusé de regarder et d’appliquer dès février ce que faisaient les autres pays qui s’en sortent mieux, la France connaît à la fois une hécatombe et un effondrement de son économie, à l’arrêt depuis bientôt trois mois.

58 milliards ont été dépensés pour le chômage partiel. Un mois de confinement coûte 1 point de PIB au pays, soit 25 milliards. Trois mois de confinement vont coûter 75 milliards.

Macron et son gouvernement paient le prix de leur incurie et de leur inaction criminelle des débuts de crise. Refus de fermer les frontières, retard pour  commander des masques, des tests, des respirateurs et des produits de réanimation. Tout n’a été que cacophonie, ordres et contre-ordres. Une gestion de crise au doigt mouillé.

Au-delà de la tragédie sanitaire, tout cela va se payer également par un décrochage scolaire pour beaucoup de jeunes et par une récession économique aux conséquences incalculables.

C’est la pénurie qui a mené au confinement, rappelle Zemmour.

Il déplore l’absence totale de mea-culpa de la part du Premier ministre, pour la gestion calamiteuse de la crise.

Et quand Édouard Philippe déplore les attaques et critiques multiples sur les réseaux sociaux, Zemmour rétorque : mais à qui la faute ? Le peuple a quand même le droit de dénoncer les manquements gravissimes du gouvernement.

Nous faisons partie du  trio des grands perdants, avec l’Italie et l’Espagne, qui ont les plus forts taux de décès par million d’habitants, alors qu’il suffisait d’imiter les bons élèves pour nous éviter le désastre.

On a laissé les frontières ouvertes alors que ce sont les pays qui les ont fermées au plus tôt qui ont évité l’hécatombe, dit Zemmour. Résultat, Macron instaure des frontières intérieures, sans possibilité de se déplacer au-delà de 100 kilomètres !

Pour Zemmour, Macron veut déconfiner rapidement pour éviter le naufrage économique, alors que Philippe craint avant tout  les procès en cascade. Le spectre du « sang contaminé » plane sur Matignon.

Tout cela va se traduire par un prix humain et économique colossal.

Le débat se poursuit sur le déconfinement en Italie, beaucoup plus large qu’en France, sauf pour les écoles restées fermées jusqu’en septembre.

Les pays nordiques, prévoyants dès le début de l’épidémie, déconfinent  aujourd’hui sans jamais avoir connu de grave crise sanitaire, tout comme les pays de l’Est.

Aux États-Unis, c’est la confusion. Chaque État mène sa barque comme il le peut.

Vient ensuite une belle envolée sur Danton, brillant orateur et homme de « la Patrie en danger », qui, en 1792,  galvanise le pays menacé par l’ennemi étranger. Il finira sur l’échafaud en 1794 !

Christine Kelly invite ensuite Zemmour à commenter l’agression contre deux policiers à Colombes. Ces deux policiers à moto ont été grièvement  blessés quand un fanatique ayant fait allégeance à l’État islamique les a volontairement percutés en voiture. Le parquet national antiterroriste a été saisi.

Sur cette affaire gravissime, Zemmour dénonce le silence des médias, trop contents de profiter de la crise sanitaire et du confinement pour glisser cette attaque terroriste sous le tapis. La plupart des agressions liées à l’islam ou à l’immigration sont occultées ou minimisées par la presse.

L’attaque au couteau de Romans-sur-Isère, qui a fait deux morts et des blessés, fait partie de ces agressions sauvages peu commentées dans les médias.

Zemmour souligne aussi la haine anti-flics sur les réseaux sociaux, contre laquelle personne ne s’insurge. Il rappelle trois points essentiels :

1° Depuis 2015,  le lien entre trafic en tous genres et terrorisme est une évidence.

2° L’autorité est de plus en plus contestée, autorité des parents, des enseignants et de l’État, par policiers ou pompiers interposés.

3° L’État a laissé se créer des enclaves étrangères, où les policiers qui représentent la puissance coloniale sont interdits. Il faut les repousser.

http://www.fdesouche.com/1368907-zemmour-il-faut-reconquerir-par-la-force-ces-banlieues-qui-sont-devenues-des-enclaves-etrangeres-cest-eux-ou-nous

Et le pire est que beaucoup soutiennent les émeutiers des banlieues, comme les signataires de la pétition du Bondy Blog, tels que la CGT, Sud-rail, Sud-Éducation et les mouvements décoloniaux.

Et de rappeler cette expression d’un syndicat de police qui déplore une « guerre médiatique asymétrique ».

Les contrôles de police musclés font la Une de la presse et enflamment les réseaux sociaux. Tout incident est transformé en « violences policières », mais les agressions sauvages et les guets-apens contre les forces de l’ordre sont passés sous silence.

Il faut que les policiers filment leurs interventions et montrent la sinistre vérité des banlieues, où les agresseurs ne sont pas ceux qu’on dénonce.

Et Zemmour termine par ces mots : « Éduquer,  pour reconquérir les quartiers, je n’y crois plus. Il faut employer la force ou céder ».

CDU, SPD et Verts favorables aux appels publics à la prière, qui se multiplient en Allemagne

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[…]

Dans tout le pays, des communautés musulmanes ont demandé aux municipalités de pouvoir faire, en ces temps de coronavirus, des appels publics à la prière. De nombreuses villes ont accédé à cette demande, les églises ont bien après tout le droit de faire résonner leurs cloches. Mais un certain nombre d’hommes politiques voient d’un mauvais œil ces autorisations.

[…] Existe d’un autre côté l’inquiétude que ces autorisations créent des remous dans la population locale. Sur ce sujet, l’Allemagne ressemble de ce fait à un patchwork : Brême a permis les appels à la prière, mais pas Bremerhaven. Munich autorise les appels à la prière, les communautés musulmanes d’Augsbourg ont elles-mêmes retiré leur demande.

Plusieurs groupes parlementaires du Bundestag sont maintenant favorables à des dispositions dérogatoires […], au moins pour la période du ramadan.

[Christoph de Vries (CDU), porte-parole du groupe CDU-CSU pour les questions de religion] trouve « raisonnable une autorisation limitée dans le temps de l’appel à la prière ».

Le SPD se montre également ouvert à une réglementation spéciale […] « en signe de solidarité et de réconfort pour les croyants ».

Filiz Polat, responsable pour les questions de l’islam au sein du groupe des Verts au Bundestag :  » […] c’est une décision importante et juste d’autoriser l’appel du muezzin […] dans cette période. Il reviendra aux autorités locales d’envisager une [éventuelle] extension. »

Die Welt

Le Syndicat Alliance Police Nationale diffuse la vidéo d’un contrôle et dénonce le bilan judiciaire de celui-ci malgré 6 interpellations

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Chronique d’un contrôle de police en 2020

Confiance. Définition : assurance, hardiesse, courage qui vient de la conscience qu'on a de sa valeur, de sa chance, de l'absence de risques. Démonstration sur 3 minutes 38.➡ Guerilla, tome 1 & 2, la saga dystopique de Laurent Obertone sur l'effondrement de la France, toujours disponible en stock.

Publiée par Ring sur Lundi 27 avril 2020
Lien vers la vidéo non floutée.

«Macron n’a écouté personne»: la reprise de l’école à partir du 11 mai sera «un bordel sans nom»

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Sputnik

Proposée par le Premier ministre, la réouverture progressive des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai inquiète syndicats, enseignants et parents d’élèves. Pour l’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli, le «manque d’organisation» sera à l’origine de bien des difficultés. Il a confié son analyse au vitriol à Sputnik.

«Je n’apprécie pas particulièrement Édouard Philippe, mais je pense qu’il est coincé entre un Président Macron qui parle désormais comme un prophète et la réalité du terrain que lui remonte le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer.»

L’enseignant et essayiste Jean-Paul Brighelli plaint la position d’Édouard Philippe, Premier ministre, concernant la très complexe question de la réouverture des classes après la fin du confinement. Le 28 avril, lors d’un discours à l’Assemblée nationale, ce dernier a proposé «une réouverture très progressive» des écoles maternelles et élémentaires à partir du 11 mai, «partout sur le territoire, et sur la base du volontariat». Avec un impératif: 15 élèves maximum par classe.

Des décisions trop «parisiennes»?

«Je n’aimerais pas être à la place d’Édouard Philippe, car il a dû se débrouiller pour présenter une sauce à peu près appétissante pour tout le monde et qui, évidemment, ne satisfait pas de très nombreuses personnes», explique Jean-Paul Brighelli. Il poursuit:

«Lorsque l’on a décrété le confinement le 16 mars, j’ai eu accès à des informations en provenance du ministère qui indiquaient que la fermeture des écoles durerait au moins 45 jours, soit jusqu’à fin avril. À ce moment-là, la même source m’a parlé d’un possible retour en classe à partir du 18 mai. De telles informations ont filtré et cela a dû déplaire à l’Élysée. Emmanuel Macron, sans consulter personne, ni le conseil scientifique qu’il a mis en place, ni Blanquer, ni Philippe, a décidé de la date du 11 mai.»

La question de la reprise de l’école, alors que l’épidémie de coronavirus, responsable d’au moins 23.600 morts en France au 29 avril, n’est toujours pas maîtrisée, agite syndicats, enseignants et parents d’élèves.

De nombreux membres du corps enseignant ont d’ores et déjà fait part de leur volonté de ne pas reprendre du service. Quant aux parents d’élèves, beaucoup d’entre eux ne souhaitent pas renvoyer leurs enfants en classe pour le moment. Selon un sondage OpinionWay pour Les Échos publié le 29 avril, les personnes interrogées ne sont que 49% à approuver la réouverture des écoles le 11 mai.

«Faire rentrer les plus petits à partir du 11 mai a du sens, car il est nécessaire de faire repartir la machine économique. Mais vu comment cela a été organisé, cette date intervient trop tôt. Pas par rapport au virus qui sera encore là dans un an, voire deux, mais par rapport au protocole sanitaire nécessaire. Vous avez un grand nombre d’établissements scolaires en France où il est difficile de se laver les mains. Aura-t-on assez de gel? De savon? J’en doute. La réouverture des classes va pâtir ce manque d’organisation», détaille Jean-Paul Brighelli.

«On ne comprend plus rien: on a un discours de prudence sur tout, sauf sur l’école. Pourquoi faut-il se dépêcher de rouvrir les classes de maternelle et primaire, alors que ce sont des lieux de grande promiscuité?» s’alarme Francette Popineau, secrétaire générale du SNUipp-FSU, premier syndicat du primaire.

«On nous dit que c’est 10 personnes maximum partout, et en classe c’est 15, on dit non», ajoute-t-elle.

Elle demande notamment «des précisions sur le protocole sanitaire». Stéphane Crochet, secrétaire général du syndicat SE-Unsa, affirme que «la reprise pour les écoles, telle que présentée, est inacceptable et impossible». Selon lui, «il y a zéro cadre sanitaire».

Même son de cloche du côté de Rodrigo Arenas, coprésident de la FCPE (Fédération des Conseils de Parents d’Élèves), première fédération de parents d’élèves. Il souhaite que «les conseils d’école puissent être convoqués très rapidement pour savoir comment tout ça peut être mis en place» et regrette le «flou total, qui crée de l’inquiétude chez les parents».

«Les écoles primaires dépendent des municipalités, les collèges, des départements et les lycées, des régions. Une réouverture des classes qui se passerait dans de bonnes conditions demanderait une architecture d’entente qu’il n’est pas possible de mettre en place en 15 jours. De plus, encore une fois, tout est organisé dans un esprit très parisiano-centré. Dans de nombreuses régions où les parents habitent loin de l’école, les élèves dépendent du ramassage scolaire. Encore une fois, cette rentrée des classes post-confinement sera très compliquée», souligne Jean-Paul Brighelli.

L’auteur du remarqué «La fabrique du crétin», brûlot contre l’Éducation nationale (Éd. Jean-Claude Gawsewitch), critique également le rôle des médias dans cette crise: «Le discours terrorisant qui est celui des médias depuis deux mois va pousser de nombreux parents à ne pas envoyer leurs enfants en classe. Soit parce qu’ils sont inquiets pour eux ou qu’ils craignent qu’ils ramènent le virus à la maison.»

«J’étais pour ma part pour une reprise prudente et concertée. Pas forcément générale. L’organisation de cette reprise, parisienne, jacobine et pyramidale est ridicule. Il fallait faire au cas par cas. En Lozère, on aurait très bien pu déconfiner avant les zones qui sont des foyers de l’épidémie. On nous parle de départements verts et rouges, mais l’on nous prend pour des imbéciles. Les gens connaissent très bien les zones à risque. Mais l’agitation médiatique a été telle que même dans les régions présentant peu de danger, il sera compliqué de remettre tout le monde au travail», poursuit-il.

Concernant les collèges, le Premier ministre a annoncé qu’«à compter du 18 mai, mais seulement dans les départements où la circulation du virus est très faible, nous pourrons envisager d’ouvrir les collèges, en commençant par la 6e et la 5e». Un choix qu’a du mal à comprendre Jean-Paul Brighelli: «Je comprends la volonté de faire rentrer les 6e, mais à place des 5e, je me serais plus attendu à faire revenir en classe les 3e afin de valider le brevet. Quoi qu’il en soit, faire rentrer les 6e et les 5e le 18 mai sera difficile. Les classes sont souvent surchargées».

Droit de retrait massif de la part des enseignants?

Le 27 mars, Jean-Michel Blanquer avait précisé que le gouvernement se prononcerait «fin mai» sur la réouverture des classes de 4e et de 3e, après l’obtention de «garanties totales» sur le plan sanitaire. Et pour les plus grands?

«Concernant les classes post-Bac, comme les BTS ou les classes de prépa, c’est le flou artistique. On ne sait pas si elles reprendront avant l’été, alors que les universités ont d’ores et déjà décidé de tout remettre au mois de septembre. C’est un bordel sans nom», se désole Jean-Paul Brighelli.

Au sujet des risques sanitaires, l’essayiste pointe davantage la dangerosité pour certains membres du corps enseignant que pour les enfants: «Les risques sanitaires existent. Les enfants ne craignent pas grand-chose, mais l’âge moyen des profs est d’environ 45 ans. Cela signifie qu’un grand nombre d’entre eux appartiennent à la génération des baby-boomers et représentent donc une population à risque. Cela va forcément poser des problèmes monstrueux. Légalement, les professeurs auront du mal à exercer leur droit de retrait. Qu’ils se méfient, car des retenues de salaire pourraient très bien être pratiquées. Cependant, il est toujours possible pour certains d’obtenir un certificat médical attestant du risque trop grand de se retrouver en face d’enfants possiblement porteurs du virus.»

Sur le droit de retrait, le site Village-justice.com explique qu’«un exercice généralisé du droit de retrait des enseignants à partir du 11 mai sera fragilisé juridiquement». «En revanche, pour certains agents considérés comme “à risque” au regard de l’état des connaissances scientifiques sur le Covid-19, c’est-à-dire les enseignants âgés ou pouvant justifier médicalement d’une pathologie particulière (ex: diabète, maladies respiratoires, etc.), l’exercice du droit de retrait pourrait au cas par cas s’envisager. En tout état de cause, il sera nécessaire que l’agent puisse justifier, au besoin devant le juge, de la réalité de la pathologie en question, qui ne saurait pouvoir reposer sur de simples allégations (des certificats médicaux seront nécessaires). Toute pathologie ne pourra pas en outre justifier le droit de retrait des enseignants, là encore en fonction de la consistance des mesures prises par le gouvernement pour protéger les agents dans les classes», précise le site Web spécialisé dans les questions légales.

Quoi qu’il en soit, les premiers couacs interviennent déjà. Ainsi, Henri Fauqué, maire de Saulce-sur-Rhône, petite commune de la Drôme, a confié le 29 avril à l’AFP qu’il ne rouvrirait pas l’école de la ville pour des raisons sanitaires. «Je maintiens ma position. Le 11 mai, je garderai les clés de l’école dans ma poche». L’édile a même pris un arrêté en ce sens. Et refuse de le retirer… comme le demande la préfecture.

La chanson du jour, Astral – Nomyn

Et si on changeait totalement d’univers en ce dernier jour du mois d’avril ? Aujourd’hui ce n’est pas une chanson que je propose mais plutôt une ambiance musicale que l’on retrouve parfois dans les vidéos d’urbex. Il s’agit d’un univers parallèle où la sensation de planer est très présente….laissons nous emporter.