Des scènes de violence et de haine anti-flics ont repris, ce week-end, avec deux faits divers à La Courneuve et Villeneuve-la-Garenne. Noam Anouar, policier et spécialiste des questions de radicalisation, répond au micro de Boulevard Voltaire : « En plein confinement, ce monsieur était à l’extérieur, en motocross sur une moto non homologuée, non assurée. Rien ne prouve qu’il avait la maîtrise du véhicule qu’il conduisait. Il était sans casque. »
Au début, c’est un vrai bain de jouvence que je prenais cet après-midi, en écoutant le show du Premier ministre et de ses experts. J’avais l’impression de me retrouver à l’une de ces conférences très solennelles quand j’étais étudiant en école de commerce. Ces conférences où tel ou tel dirigeant de « grand groupe » assistés de quelques prestigieux collaborateurs venaient « vendre leur soupe » pour nous démontrer qu’ils étaient les plus beaux, les plus compétents, les plus efficaces.
Et de nous débiter force chiffres, statistiques et graphiques, le tout habilement pigmenté de quelques anecdotes. On appelle ça des road shows. Seulement, ce qui est concevable quand on vend de la lessive, de l’audit ou des hôtels l’est beaucoup moins quand on traite de l’humain et, il faut bien le dire, de la mort. Je lisais simultanément sur un réseau social les commentaires des internautes.
Deux commentaires m’ont particulièrement fait sourire : « C’est quelle version de ppt ? » (PowerPoint, NDLR) et « Recette du jour pour le confiné : Faites cuire un grand sachet de semoule, réservez. Dans le même temps, préparez un pédalier de bicyclette. Versez la semoule dans un grand récipient et installez-y le pédalier. Faites venir un 1er ministre et installez le à pédaler dans la semoule. Au bout d’une heure de pédalage quand le 1er ministre est bien cuit, retirez le du pédalier et dégustez. »
Vous, je ne sais pas, mais je trouve ce genre d’exercice d’autosatisfaction particulièrement odieux, avec ces tons larmoyants de croque-morts, ces paroles définitives d’experts secs, cette avalanche de chiffres et de pourcentages. Pas un mot « gentil », pas un mot « humain ». Et toujours cette incertitude anxiogène, cette infantilisation et cette incohérence…
Il commence par nous dire que tout a été mis en œuvre par le gouvernement et que tout est sous contrôle pour finir par déclarer que rien n’est réglé, rien n’est gagné, que le virus demeure inconnu, qu’aucun traitement n’est possible, qu’il n’est pas du tout sûr qu’un malade soit immunisé. Bref, retour à la case départ !
Et des consignes de plus en plus liberticides : celles et ceux, pour parler comme le grand chef, qui seront testés positifs seront impitoyablement mis à l’isolement. Au « goulag » ! Fort bien, mais pratiquement, on va faire comment ? Va-t-on pouvoir tester toute la population de France et d’outre-mer ? Et s’arrogera-t-on le droit de mettre à l’isolement tous les pestiférés ?
Moi, si j’étais Donald Trump, je ferais un pont d’or au professeur Raoult pour qu’il ne se décourage pas. Et j’invite à réfléchir sur cette phrase de Nietzsche : « La connaissance tue l’action, pour agir il faut que les yeux se voilent d’un bandeau d’illusions. »
34e jour de confinement. J’ai commencé ma journée en écoutant Nel blu dipinto di blu sur de magnifiques images de l’Italie. Une vidéo envoyée par une amie calédonienne.
Notre emprisonnement moyenâgeux est le symbole de la faillite de la haute administration française. Cet État profond empêtré dans ses dérives néo-libérales, ces dirigeants faisant l’apologie de la réforme, du mouvement, de l’économie, ont manipulé, jusque-là, les citoyens avec un certain succès. Pourtant, ces derniers mois, les révoltes n’ont pas manqué. Les Gilets jaunes, les « blouses blanches », les pompiers, les policiers ont battu le pavé sans convaincre la majorité des Français qui les ont soutenus comme la corde soutient le pendu.
Cela changera-t-il lorsque nous sortirons de la stase du confinement ?
La haute administration a aujourd’hui une allégorie : Christophe Lannelongue, ex-directeur de l’ARS (Agence régionale de santé) du Grand Est. L’homme qui, s’étant confiné hors du champ de bataille, osa annoncer que le plan de destruction de l’hôpital (en l’occurrence celui de Nancy) gardait sa trajectoire.
À travers Lannelongue, la France malade du virus chinois laisse apparaître son visage le plus laid, celui d’un pays gouverné par une haute administration qui a transformé l’Hexagone en Titanic ivre face à l’épidémie venue de Chine. Une haute administration sclérosée incapable de s’adapter à l’urgence. Macron et son gouvernement font parfois semblant – du moins quand ils ne se défaussent pas sur un quelconque comité Théodule d’experts – de prendre des décisions. En réalité, depuis des semaines, il n’y a personne à la tête du pays, aucun cap donné. Les figurants paraissent vivants, ils ne sont que des pantins remplis de paille.
L’administration française a un air de lapin myxomateux pris dans les phares d’un camion chinois. Ses directives ont mis en charpie nos systèmes de santé, d’éducation, de défense, de retraite ; ses options libérales ont abouti à emprisonner nos aînés dans des mouroirs baptisés Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) ; sa philosophie économique a remplacé le temps de travail réel des infirmières, des médecins, des enseignants, des militaires par des tableaux Excel à remplir, des recherches pour optimiser l’utilisation d’une feuille de papier et d’un stylo à bille ; ses partis-pris ont interdit de prévoir parce qu’il ne fallait pas stocker – la philosophe Barbara Stiegler parle « de phobie irrationnelle des stocks » – ne pas laisser des lits inoccupés dans les hôpitaux, pas de masques ni de médicament (ils viendraient de Chine au premier appel). Les audits à répétition ont remplacé le temps long de la formation à un métier, la vocation a disparu derrière la précarité. Le néo-libéralisme n’apprécie que les êtres adaptables ou jetables. La haute administration bien relayée par ses petits chefs de service a organisé la pénurie en la faisant passer pour le progrès.
« La pénurie n’est pas involontaire, elle a été sciemment orchestrée par les dirigeants des entreprises pour s’adapter à la compétition mondiale », dit Barbara Stiegler.
« Il faut s’adapter » a été pendant des décennies le leitmotiv des bureaucrates qui, s’ils avaient changé d’apparence, n’en étaient pas moins toujours aussi tatillons et invasifs, incompétents et bornés. Ces hommes et femmes ne dépareilleraient pas dans un État totalitaire.
La pandémie nous montre que l’apologie du flux permanent, du liquide, de la performance sont des idioties criminelles. La start-up nation est en guerre contre la Nation. Le camp du Mouvement est le camp du Mal. La manière dont la haute administration a géré la crise du virus chinois nous laisse craindre le pire si elle devait faire face à d’autres imprévus comme un soulèvement muzz de grande ampleur. Crainte d’un futur de soumis. Espérance en l’homme révolté. Saurons-nous choisir et reprendre nos destins en main ?
Le confinement obligatoire me tapant sur les nerfs, ou plus exactement la volonté délibérée des ordures qui nous dirigent de rogner nos libertés, vraisemblablement jusqu’à leur extinction définitive… j’ai dû absolument prendre une journée de RTT pour retrouver mon calme, en m’évadant avec des prétextes bidons, au nez et à la barbe de la maréchaussée… d’ailleurs absente pour cause de météo versatile…
Selon les conseils avisés de quelques Gaulois réfractaires, je me suis « déconfinée » sans autorisation gouvernementale, et sans attendre le 11 mai… et cela m’a fait le plus grand bien.
D’accord, je n’ai pas pris de grand risque en me baladant dans un village de 1 134 habitants (recensement 2017), et je me serais bien gardée de chanter la Marseillaise à tue-tête dans la rue, même avec un foulard en guise de masque… craignant que des costauds en blouses blanches m’invitent illico à un séjour offert par l’État, avec administration de médicaments pour dormir… très longtemps !
En revanche, dans les grandes agglomérations où les pandores au m2 sont nettement plus nombreux que dans les petits villages occitans, il suffit de préparer plusieurs attestations datées du même jour… une pour les courses, une autre pour le pain (qu’on avait oublié), une troisième pour le sport, une quatrième pour un RDV chez le médecin, surtout si vous pouvez montrer un bobo purulent… ou en leur tenant la jambe avec la litanie de vos maux de Tamalous… et si vous avez un animal ou un voisin compatissant, une petite cinquième pour faire pisser Mirza (le poisson rouge ça ne marche pas !)… et hop, mine de rien, vous êtes sortis cinq fois ; en plus il y a des sorties autorisées qui ne sont pas chiffrées en durée, donc, en vous y prenant bien, vous pouvez vous arranger pour sortir en plusieurs fois, au moins cinq heures dans la journée, ce qui est hautement appréciable, surtout pour ceux qui vivent en appartement, sans balcon et sans beaucoup d’espace.
Et faire la nique aux autorités, c’est hautement jouissif, en attendant la grande désobéissance où des milliers de confinés sortiront tous ensemble (dûment masqués) avant la date prévue… qui sera à nouveau prorogée, et pas que pour les plus de 60 ans ; je suis prête à prendre les paris.
C’est fou ce qu’il peut se passer en 24 heures dès que vous tournez le dos… et je ne suis pas la seule à le constater, puisque dame Hidalgo, mairesse foldingue élue par les bobos parisiens, vient de faire de même, au retour d’une absence vraisemblablement importante, puisqu’elle semble avoir découvert des trucs pourtant évidents depuis longtemps pour tout le monde… du moins ceux qui lisent les lanceurs d’alertes, au lieu de béatement gober les annonces de BFM WC ou autres officines de propagande gouvernementale.
Mais où était donc passée Hidalgo ? Pas avec la 7e compagnie qui fut retrouvée bien plus tôt… le mystère reste entier.
Dans une autre galaxie apparemment, et accompagnée de son chihuahua Brossat, puisque tous deux débarquent aujourd’hui, ahuris (encore plus que d’habitude) en constatant que dans le Nord-Est de la capitale (ailleurs c’est paisible ?) la délinquance persisterait en dépit du confinement.
Enfoncer des portes ouvertes, ça s’appelle !
Je n’invente rien ; les deux zigotos qui habituellement n’ont pas de mots pour qualifier ceux qui regimbent à accueillir toujours plus de migrants ; qui ne voient pas l’état de saleté de l’ex-Ville Lumière, ses rats, ses tentes et matelas jonchant les rues, ses maladies autrefois éradiquées de retour en force grâce à leurs invités… semblent découvrir ce que la réinformation leur clame depuis des lustres : l’immigration illégale, dont ils sont si friands, a ses aléas, qui ne disparaîtront pas tout seuls ou sur un simple claquement de doigts.
Il est donc bien temps de crier au feu, quand on a laissé des irresponsables, sans éducation ni respect de quoi que se soit… jouer impunément avec des allumettes !
La dame a donc réclamé au si efficace ministre de l’Intérieur, Christophe Castagne, de déployer davantage de policiers dans ce quartier où les trafics de drogue se poursuivent, au grand dam des riverains… chez qui il ne m’étonnerait pas d’ailleurs de trouver certains des propres électeurs de la bougresse !
Moi je dis ça, je dis rien… mais peut-être serait-il plus judicieux à l’avenir de bien réfléchir avant de pleurnicher parce qu’on n’avait pas prévu les « dommages collatéraux » du si merveilleux vivre-ensemble !
En bonne gauchiasse, la Hidalgo a pensé à tout, et d’après elle, il serait inconvenant de faire supporter ce surcroît de surveillance uniquement aux policiers déjà sur la brèche avec leur carnet de contraventions…
Pour répondre à ce besoin d’effectifs supplémentaires, l’élue socialiste propose notamment d’avoir recours aux réservistes de la Garde nationale pour épauler les forces de sécurité dans la lutte contre la délinquance.
Rien que cela ! Quand on agresse, viole, égorge, tabasse à dix contre un, dans les rues de sa ville ; quand on torture et assassine au Bataclan ou ailleurs… elle ne moufte pas, Hidalgo, puisque les responsables (pourtant immédiatement déclarés « irresponsables ») sont majoritairement des membres de la communauté intouchable, non stigmatisable, d’espèces protégées par les élus de son bord.
Aurait-elle la trouille que du Nord-Est la délinquance déborde sur les quartiers chicos, dont le sien ?
Les attroupements générés par l’ouverture de commerces où l’alcool est en vente, les cambriolages et la persistance des trafics de stupéfiants sont les trois principaux motifs d’inquiétude soulevés par l’Hôtel de Ville, sur la base de remontées de terrain d’élus, de bailleurs sociaux et d’habitants, explique Colombe Brossel, adjointe en charge de la sécurité.
Tiens, tiens ! Elle ne nous préparerait pas un tout prochain « arrêté » identique à celui du préfet du Morbihan, prenant prétexte que quelques abrutis tabassent leurs femmes, pour interdire l’alcool sur tout son territoire ?
D’autant plus que c’est bientôt le ramadan, la méga-fiesta déguisée en « période de recueillement », où ses petits chéris jeûnent le jour pour mieux s’empiffrer la nuit… et que là, aucune suite n’est jamais données aux « remontées de terrain » des indisposés par le boucan de chaque nuit !
Plus rien ne m’étonne des saloperies inventées par les dégénérés gauchistes, pour nous pourrir la vie ; en revanche, les voir se déclarer incommodés par les conséquences prévisibles de leur incurie, quel que soit l’échelon sur lequel ils ont réussi à se hausser, m’enrage de plus en plus… sans que ma colère ne présente le moindre signe d’émoussement.
C’est sans doute malheureux pour les Parisiens qui n’ont pas voté pour cette sorcière, mais de la voir contrariée aujourd’hui par ce qu’elle a elle-même provoqué ne peut que me réjouir au plus haut point.
Quant à sa demande d’intervention de la Garde nationale, j’aimerais qu’elle soit accordée… ainsi il serait diablement difficile ensuite de ne pas y recourir… partout où les fauteurs de troubles sont présents et caillassent, sans autre raison que leur monumentale connerie, les forces de l’ordre et même les pompiers !
En voilà une idée qu’elle est bonne !
Elle pourrait également réclamer les drones, lacrymos, LBD, commandés récemment par Rantanplan, et qui seront assurément livrés… avant les masques !
Et surtout, elle a raison de s’inquiéter, car ce qu’elle découvre (?) et déplore aujourd’hui n’a effectivement aucune raison de cesser sans intervention musclée… ce à quoi elle et ses semblables répugnent fortement.
Avec un(e) maire issu(e) du « camp du Mal », nul doute que la ville n’en serait pas là… mais il est tellement plus gratifiant de glapir à longueur de temps « tout sauf le RN »… qui n’a pourtant aucune responsabilité dans cette gabegie, quand Hidalgo a les mains couvertes du sang des victimes parisiennes de ses protégés quoi qu’ils fassent.
Faut-il qu’elle sente à quel point le danger se rapproche pour elle pour en appeler à la fermeté !
Alors, Mâme Hidalgo, c’est qui au juste, ces délinquants qui osent continuer leurs trafics en plein confinement ???
Vous n’avez vraiment aucune idée ?… cherchez bien, un petit effort, faites-vous aider au besoin…
Si vraiment vous ne trouvez pas, lisez donc Riposte Laïque, vous y trouverez des tas de pistes pouvant vous aider à vous guérir de votre « innocence » !
À moins que vous ne préfériez persister à nous prendre pour des crétins, en vous faisant plus bête que vous n’êtes… parce que ça, c’est parfaitement impossible, vous êtes au maximum !
Une quinzaine d’éleveurs de Loire-Atlantique s’est rendue devant un camp Rom de Saint-Herblain, près de Nantes. Des restes de moutons ont été retrouvés dans une benne, par la gendarmerie.
[…]
Les gendarmes, qui se sont rendus à l’intérieur du camp avant l’arrivée des éleveurs, ont en effet découvert devant l’entrée une benne des cadavres de moutons et d’agneaux
[…]
« À ce rythme-là, il n’y aura plus d’éleveurs de moutons dans six mois en Loire-Atlantique », prévient Sébastien Héas. Selon lui, depuis début avril, 250 bêtes auraient été enlevées au sein des exploitations du département. Il affirme également que le préjudice atteindrait déjà, pour les professionnels, 150 000 €, depuis le début de cette année.
[…]
Depuis plusieurs semaines, les éleveurs, pour protéger leurs animaux, effectuent des rondes, armés de fusils la nuit. « Il y aura des morts », assure un éleveur, à bout de nerfs. « Depuis le confinement, les associations d’aide ne peuvent plus fournir de la nourriture à la communauté Rom. Ils vont donc chercher à voler des bêtes pour se nourrir », croit savoir une éleveuse qui a perdu 13 bêtes en 2 semaines et déjoué déjà deux tentatives. Les vols sont quasi-quotidiens.
Ce morceau est une belle surprise, on l’aime dès la première écoute. Une voix à la David Bowie, une petite merveille de raffinement. On commence la semaine dans du velours…..trop cool.