. Envoyé spécial sur Gérard Miller : France Télévisions a-t-elle fermé les yeux ?

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°° WEBTUBE : Le dernier numéro d’Envoyé spécial sur France 2, consacré aux soupçons qui pèsent sur le psychiatre Gérard Miller, a de quoi surprendre, lorsque l’on sait qu’il fut une figure du service public, et de la chaîne en particulier. Gérard Miller est, en effet, un ami de longue date de Laurent Ruquier, lui-même fidèle de France Télévisions. C’est Ruquier qui l’embauche d’abord sur France Inter avant de lui offrir un poste de chroniqueur, en 2000, dans On a tout essayé, puis, à compter de 2007, dans On n’a pas tout dit, deux émissions diffusées sur… France 2. Gérard Miller restera un invité régulier de France 2 jusqu’à la déprogrammation de On n’a pas tout dit, en 2008, continuant sa carrière en participant à L’Objet du scandale, animé par Guillaume Durand, toujours sur France 2, jusqu’en 2010. Selon nos confrères du Parisien, Gérard Miller aurait alors été l’un des chroniqueurs « les mieux payés de la bande à Ruquier », puisqu’il aurait touché plus de 1.500 euros par émission. Piliers de la programmation de la télévision publique, On a tout essayé compte 1.011 épisodes, On n’a pas tout dit en a diffusé 119, selon le site Web IMDB. On peut ajouter à ces rendez-vous réguliers les apparitions de Miller sur le plateau de Vivement dimanche prochain, encore sur France 2, entre 1999 et 2001, soit environ 150 épisodes à raison d’un par semaine, et ses émissions telles que Le goût du noir, cette fois sur France 5 en 2001 ou encore Cette année-là sur France 3 Île-de-France entre 2005 et 2006.

Ainsi, il est difficile de calculer précisément quelle fut l’enveloppe globale de rémunération concédée à Gérard Miller par l’audiovisuel public, mais on peut, en revanche, dire sans trop s’avancer qu’il doit s’agir d’un joli pactole, gentiment financé sur les impôts des Français…

Se faire pardonner ou se faire oublier ?

Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi France 2 a consacré ce numéro à Miller. Alors que 67 femmes ont, pour l’instant, porté plainte contre lui, la chaîne tente de montrer l’image d’une alliée de la Justice et non celle d’une institution ayant grassement rémunéré, voire couvert, le violeur présumé. D’autant que les plateaux des émissions où apparaissait Miller lui auraient servi de terrain de chasse, selon de nombreux témoins. Ainsi son ancienne collègue Christine Bravo déclarait au Parisien : « On avait tous connaissance du comportement dragueur de Gérard et on se moquait ouvertement de lui. Mais aucun de nous n’était dans son cabinet ! Je n’ai jamais été au courant de tels faits. Heureusement, d’ailleurs, car je me serais indignée à juste titre. Jamais nous n’avons soupçonné des agissements aussi scandaleux. S’ils se révélaient exacts, je serais vraiment épouvantée ! » Quelques semaines auparavant, la féministe Isabelle Alonso témoignait, quant à elle, sur son blog : « On le chambrait souvent pour sa façon de repérer des jeunes filles dans le public et d’aller les brancher pendant les pauses. »

Difficile d’y croire…

De son côté, Gérard Miller nie tout en bloc. Dans une déclaration publique, il s’est dit « certain de n’avoir commis aucune infraction ». Il laisse son avocate assurer sa défense. Contactée par BV, elle n’a pas souhaité nous répondre. Doit-on vraiment croire que personne, pendant les années France 2 de Miller, n’était au courant de ses comportements problématiques ? Tous ses collègues sont-ils vraiment incapables de différencier un don Juan d’un prédateur ? Difficile à croire, malgré leurs déclarations. Si les témoignages à l’encontre du docteur Miller ne sortent que maintenant, les rumeurs le concernant ne datent pas d’hier. Cela fait déjà une vingtaine d’années que Muriel Cousin raconte à son entourage que le psychanalyste l’aurait agressée lors d’une séance d’hypnose. De même au sein de la rédaction du Média, la Web-TV proche de La France insoumise lancée en 2017 par Sophia Chikirou, Henri Poulain et Gérard Miller, certains salariés ont admis que des rumeurs le concernant circulaient. « Les gens parlaient très facilement entre eux de la rumeur selon laquelle Gérard Miller aurait profité de séances d’hypnose pour abuser de nanas, affirme un ex-membre de la sphère Le Média cité par LibérationMais ils en parlaient précisément comme d’une rumeur, dont il fallait se distancier. » Le très progressiste Gérard Miller subit désormais les foudres de la gauche féministe, à l’image de Sandrine Rousseau qui déclarait, le 4 mars, sur France Info TV : « Quand 60 femmes parlent, on ne peut pas contester. »

Quant à Laurent Ruquier, il choisit de botter en touche. Interrogé par nos confrères de Libération, l’animateur esquive : « Je ne préfère pas alimenter cette affaire par des déclarations supplémentaires », dit-il. Contactés par Envoyé spécial, certains techniciens d’On a tout essayé parlent. Vingt-huit d’entre eux décrivent Miller comme « faisant son marché dans le public ». Une bien longue impunité…

Louis de Torcy, Bouleavrd Voltaire

. Écoles : le grand malaise des proviseurs confrontés à toujours plus de violence

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°° WEBTUBE : C’est un malaise qui couve depuis bien longtemps… et ces derniers jours n’ont fait que le confirmer. Le terrible ensauvagement qui gagne toujours davantage les écoles de France épuise et inquiète le personnel éducatif, miné par l’effrayant souvenir de Samuel Paty et, plus récemment, de Dominique Bernard. Ce lundi, 163 proviseurs – sur les 380 chefs d’établissement parisiens – se sont ainsi réunis devant la Sorbonne (Paris V) pour alerter sur leur quotidien : indiscipline et insolence des élèves mais, surtout, cyber-harcèlement et, même, menaces de mort de la part des élèves, et bien souvent aussi de leurs parents.

L’élément déclencheur de ce rassemblement est un incident survenu le mercredi 28 février au lycée Maurice-Ravel (XXe arrondissement). Le proviseur de cet établissement aurait demandé à une élève de retirer son voile, créant une polémique qui a donné lieu à des « menaces de mort à l’encontre du proviseur constatées en ligne », rapporte la vice-procureur. Le proviseur a reçu le soutien du ministre de l’Éducation, Nicole Belloubet, mais il semblerait que cette situation explosive ne puisse plus se satisfaire de belles paroles.

Le cas de ce proviseur parisien est, en effet, loin d’être isolé. Si, de son côté, l’incident est parti d’une atteinte à la laïcité, comme très souvent, tout semble en réalité prétexte pour défier l’autorité des enseignantss. Le 29 février, un professeur du collège lycée Rocroy Saint-Vincent de Paul (Xe arrondissement) a découvert l’existence d’une page Instagram intitulée « La Grève lycéenne » : un compte public sur lequel circulaient des photos et vidéos avec le nom de plusieurs membres du personnel éducatif, ainsi que des appels à la violence et des menaces visant le corps enseignant. « Rocroy a besoin d’une leçon », pouvait-on y lire, « Brûlons Rocroy » ou encore « À mort Rocroy »… Un déchaînement gratuit qui a conduit le chef de l’établissement à déposer plainte, ce lundi 4 mars.

Ce mardi, c’était pour dénoncer l’« insalubrité » de leurs bâtiments que près de 200 élèves se sont rassemblés pour faire entendre leurs revendications : feux de poubelles, jets de projectiles sur les forces de l’ordre, cocktails Molotov… Le rassemblement a viré à l’émeute, blessant deux policiers. Du côté des fauteurs de troubles, seuls deux individus ont été interpellés. Un chiffre qui interroge, quand on le met en perspective avec, par exemple, le nombre d’agriculteurs interpellés lors de manifestations pacifiques…

Face à ces déferlements de haine, il est heureusement des voix rassurantes pour relativiser la chose. « Il n’y a pas d’augmentation des phénomènes de violence autour des établissements scolaires »a assuré Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, à propos des événements survenus à Cachan. Les policiers blessés apprécieront… de même que les professeurs, rassemblés, justement, ce lundi pour faire part de leur expérience en la matière et de leur inquiétude. Une autre interprétation nous est livrée par le porte-parole de l’Union syndicale lycéenne, pour qui le vrai problème, dans les lycées, ce sont les parents d’extrême droite. Une accusation encore jamais entendue et dont on peut saluer l’originalité.

Face à ces beaux discours pleins d’espoir, il y a la réalité. Et la réalité, c’est que année après année, les violences se multiplient, et ce sont les chiffres qui le disent. Une note du ministère de l’Éducation nationale rapporte ainsi que les incidents graves ont augmenté dans les écoles sur les années 2022-2023. Fait intéressant : les familles sont à 30 % responsables des incidents dans les écoles publiques. Sans doute l’extrême droite. Le fait est que ces chiffres sont à prendre au sérieux, l’inquiétude des proviseurs aussi, et nier l’origine du mal ou se contenter d’apporter son soutien quand c’est déjà trop tard ne sont en aucun cas des méthodes probantes, si l’on en croit les tristes événements des années passées.

Marie-Camille Le Conte, Boulevard Voltaire

. Le doute commence à gagner ses partisans : Macron est-il un Président « normal » ?

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°° WEBTUBE : Y aurait-il un problème Macron, psychologiquement s’entend ? On est en droit de se le demander, tant ça se murmure des comptoirs de bistrot jusque dans les colonnes du Figaro. Bref, grande est l’impression que le premier des Français a tendance à exercer le pouvoir dans une solitude grandissante et de plus en plus aléatoire.

Ainsi, quand il s’adresse directement aux Français, lors du Salon de l’agriculture, c’est un peu comme s’il se parlait à lui-même. À ce détail près qu’en la circonstance, Emmanuel paraît contredire Macron, tel qu’en témoigne l’invitation lancée aux Soulèvements de la Terre, annulée au dernier moment pour éviter que le dialogue promis avec les syndicats paysans ne tourne à la foire d’empoigne.

D’invitation officielle, il n’y aurait donc pas eu. Enfin si, tout de même un peu, cette association écologiste assurant l’avoir reçue ; ce qui est plus que plausible. De deux choses l’une : ou Emmanuel Macron a demandé à ses services d’envoyer ladite invitation ; et, du coup, il ment. Ou ces derniers l’ont fait sans le consulter, et cela ne fait pas très sérieux.

Un perpétuel pas de deux

La même remarque vaut pour ce qui est de savoir si le Rassemblement national fait partie ou non du fameux « arc républicain ». Pour Emmanuel, c’est oui. Mais pour Macron, c’est non, à en croire l’entretien accordé à L’Humanité, à l’occasion de la panthéonisation de Missak Manouchian ; tandis qu’histoire de faire bonne mesure, son Premier ministre, Gabriel Attal, affirme dans l’intervalle que le RN fait bel et bien partie de l’arc en question.

Du coup, Patrick Vignal, député Renaissance de l’Hérault, avoue au Figaro : « Emmanuel Macron est un Président brillant, qui travaille beaucoup et dort peu. Mais il ne peut pas tout faire, être à la fois Président, ministre, parlementaire, maire et président de conseil départemental. Disons qu’il a un excès de générosité dans sa volonté de régler les problèmes. » Voilà qui est élégamment suggéré, mais qui laisse aussi entrevoir le malaise grandissant des proches du pouvoir, selon une source qui se réfugie dans l’anonymat : « Pour la première fois, dans des cercles macroniens, la question du comportement du Président est clairement posée. Il y avait un tabou et il est levé. »

Il est vrai que la nomination de Gabriel Attal fut le fait du prince, alors que son premier cercle – Richard Ferrand, ancien président de l’Assemblée nationale, au premier chef – était vent debout contre. Il est tout aussi vrai que le remaniement ministériel y afférent fut un autre grand moment d’amateurisme, avec la nomination d’Amélie Oudéa-Castéra à l’Éducation nationale, avant de s’en faire débarquer quelques semaines plus tard.

À ce sujet — [Point de vue] Macron au Salon : entre démentir et mentir… Du calme, M. le Président !

Et que dire d’une Valérie Hayer, catapultée en tête de liste du parti présidentiel, parfaite inconnue dont les premières interventions médiatiques seraient… comment dire… plus que balbutiantes ?

Une politique internationale des plus brouillonnes…

Mais encore ne s’agit-il là que d’affaires propres aux arrière-cuisines politiciennes. Car dans le domaine régalien, Emmanuel Macron s’est à deux fois surpassé. Tout d’abord en proposant la création d’une coalition internationale contre le Hamas, à la suite des événements du 7 octobre dernier, sans avoir au préalable consulté un seul de ses homologues. Résultat ? La France a été ridiculisée, tandis que le Quai d’Orsay était proprement consterné par une telle annonce.

Puis cette autre sortie, lancée encore sans la moindre concertation avec les autres chefs d’État du bloc occidental, selon laquelle l’envoi de troupes au sol en Ukraine pourrait être une hypothèse à ne pas négliger.

Une fois de plus, la France devient la risée du monde. Celle de Vladimir Poutine et des chefs d’État du « Sud global » ; soit ces nations représentant plus de la moitié de la planète. Mais également celle de nos alliés présumés : Allemagne, Italie, Royaume-Uni et même Pologne… c’est dire. Pire encore, ce sont les USA qui sifflent la fin de la récréation.

D’où cette question qui doit tarauder les derniers de ses proches : cet homme est-il encore à la hauteur de sa fonction ? A-t-il aussi un problème d’ordre psychologique ? Est-il en proie à un sentiment de puissance allié à des troubles dysfonctionnels ? Cette question que personne n’osait poser, il y a encore quelques mois, devient donc de plus en plus insistante. Des voix se lèvent. Elles se lèvent d’autant plus fort que la prochaine échéance présidentielle est dans trois ans, que le résident de l’Élysée ne sera pas en mesure de se représenter et que la fidélité au « marcheur » se fait chaque jour plus relative. D’où, peut-être, ce comportement des plus désordonnés qui est en train de devenir sa marque de fabrique, la perspective de peut-être devoir remettre un jour les clefs du château à une certaine Marine Le Pen n’arrangeant rien.

Outre-Atlantique, on appelle ça le « syndrome Barack Obama », obligé de léguer celles de la Maison-Blanche à Donald Trump. On serait survolté et dépressif à moins, surtout pour un homme pas tout à fait connu pour être né le jour de la Saint-Modeste.

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire

. Les derniers faits divers remontés par FDS

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°° WEBTUBE : Articles quotidiens sur l’Etat de la France. Faits divers mais aussi articles de fond, économiques ou historiques. A ne pas manquer !

. Looksmaxxing : Quand les diktats pèsent sur le corps des hommes

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°° WEBTUBE : « Looksmaxxing ». À moins que vous ne soyez un utilisateur compulsif de TikTok âgé de moins de 25 ans, ce hashtag barbare vous est sans doute peu familier. Il désigne un nouveau mouvement de mode invitant les hommes à « maximiser » leur apparence. Mais loin de faire référence à une simple hygiène corporelle ou à une pratique sportive assidue, le « looksmaxxing » repose sur des injonctions d’un autre genre : il s’agit par exemple d’avoir des pommettes plus saillantes, une mâchoire taillée à la serpe, ou encore des yeux dits « de chasseur »…

Pour y parvenir, les moyens à adopter dépendent de l’ampleur du chantier. Comme dans tout projet de ravalement. Les hommes dotés d’une génétique avantageuse et d’un visage à la structure déjà assez masculine n’auront pas grand-chose à faire. Il leur suffira de redessiner leurs sourcils pour obtenir un regard plus acéré, de mastiquer du chewing-gum afin de se muscler un peu la mâchoire, ou encore d’essayer la technique du « mewing » qui consiste à positionner en permanence la langue contre le palais dans l’espoir de remodeler à la longue le bas de son visage.

Pour les moins chanceux, les choses se corsent. Certains auront recours aux injections, voire à la chirurgie, afin d’obtenir la « jaw line » de leurs rêves. D’autres devront aller plus loin et certains n’hésiteront pas à tester la pratique hasardeuse du « bone smashing » qui vise à se briser les os de la mâchoire en se frappant avec les mains, un outil de massage ou carrément un marteau, afin d’obtenir l’angle le plus saillant possible. Effet déstructuré garanti !

Sus aux « masculinistes » !

Si beaucoup de professionnels s’inquiètent, à juste titre, de cette tendance aussi vaine que potentiellement dangereuse, les médias ont choisi un autre angle d’attaque. Celui de la culpabilisation. Sans chercher à voir plus loin que le bout de leur nez, ils dénoncent tous en chœur un « mouvement aux relents masculinistes », une tendance « diffusant des idéaux particulièrement misogynes » dont l’origine serait à chercher du côté des affreux « incels », ces hommes célibataires involontaires qui auraient développé, dit-on, une haine féroce des femmes. Bref, nos amis journalistes restent dans leurs vieux schémas d’une domination masculine pourtant bien illusoire. Ils oublient un peu vite que ce sont les femmes qui font la loi aujourd’hui sur le marché de la séduction et imposent leurs préférences. Si ces messieurs veulent ressembler à des apollons aux mâchoires carrées, c’est pour plaire à ces dames qui, n’en déplaise à Sandrine Rousseau, fuient les hommes « déconstruits ». Il se trouve par ailleurs que les jeunes Occidentaux font désormais face à la concurrence de mâles venus du Sud, aux mœurs différentes et à la virilité souvent bien assumée. Voilà une des causes de la course à la masculinité qui ne sera jamais dite dans la presse mainstream.

Pas de pitié pour les garçons

Mais pourquoi diable voir du sexisme dans cette recherche de virilité ? Faut-il dans ce cas taxer de misandrie les femmes qui ont recours au contouring et aux implants mammaires dans le but de maximiser leur féminité ? Comme toujours, notre société médiatique s’illustre par sa pratique éhontée du deux poids, deux mesures. Depuis des décennies, les femmes sont soumises à des diktats physiques diffusés dans les magazines et on prend leur défense contre ces injonctions. Désormais, c’est au tour des hommes de subir les mêmes diktats à travers les réseaux sociaux, mais on ne les défend pas. Pire : on leur en fait le reproche ! Discriminer les êtres en fonction de leur sexe… et si c’était cela le sexisme ?

Jean Kast, Boulevard Voltaire

. Une Russie de l’Oural à l’Atlantique : c’est la fable de l’Occident…

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°° WEBTUBE : C’est la petite musique que diffuse l’Occident, une fable pour ressouder ses troupes. Le désastre monumental de la contre-offensive ukrainienne, une armée entièrement détruite avec tout son matériel, a littéralement sonné les Occidentaux pendant quelques semaines. Mais ils se ressaisissent et ne désarment pas. Car il faut encore tenir jusqu’aux élections américaines… Un article de Boris Karpov paru sur le site rusreinfo.ru, analyse le regain de russophobie actuel, comme étant une préparation des opinions occidentales à une escalade majeure : l’envoi de troupes au sol en Ukraine et une frappe nucléaire “préventive” de l’Otan sur la Russie.

On imagine la suite… Un choc frontal Otan/Russie que Zelensky appelle de ses vœux depuis deux ans pour sauver sa peau. Quant à l’usage du nucléaire tactique entre des puissances nucléaires, c’est un passeport pour un embrasement planétaire qui mettrait tout le monde d’accord, en vitrifiant une bonne partie de l’humanité et en rendant notre planète Terre inhabitable.

Nul n’étant devin et les fous étant par définition imprévisibles, le pire est toujours possible. Mais il n’est jamais certain et j’ose espérer que quelques esprits encore lucides nous éviteront ce grand suicide collectif.

Puisse la peur d’un Hiroshima puissance 1000, un équilibre de la terreur qui a fait ses preuves durant un demi-siècle de guerre froide, calmer les otaniens intégristes auxquels une demi-douzaine de débâcles au cours de leurs expéditions coloniales intempestives n’ont toujours pas suffi. Ils en redemandent.

Que dit Boris Karpov ?

Que les leaders européens deviennent de plus en plus agressifs, Macron n’hésitant pas à envisager l’envoi de troupes au sol en Ukraine, tandis que des officiers allemands revanchards intriguent pour détruire le pont de Crimée avec leurs missiles Taurus.

La propagande antirusse redouble, affirmant que l’Ours russe n’a qu’un objectif : avaler l’Europe après l’Ukraine. Diaboliser l’ogre Poutine, voilà un discours qui passe toujours bien dans l’opinion parfaitement manipulée, puisque les contradicteurs du narratif otanien sont mis au ban des médias. 

Si les peuples européens refusent un engagement de troupes au sol, ils continuent néanmoins de soutenir Kiev et de juger que Poutine est l’agresseur. Un mensonge qui a la vie dure.

Pour Boris Karpov, le choc Russie/Otan est inévitable et préparé de longue date, puisque toutes les lignes rouges ont sauté, avec la livraison de chars, de missiles longue portée, d’avions et même d’armes à sous-munitions qui frappent des civils.

Prochaine étape : la livraison d’armes nucléaires tactiques

L’Occident n’ayant plus suffisamment d’armes conventionnelles, seule une frappe nucléaire préventive contre la Russie pourrait stopper l’avancée des troupes russes.

Une frappe qui serait  justifiée pour prévenir l’invasion de l’Europe. Et cette escalade nucléaire s’accompagnerait d’un envoi de troupes au sol.

Selon Boris Karpov, les états-majors européens estiment que Poutine bluffe et ne réagira pas à une frappe nucléaire tactique.

Une grave erreur d’appréciation et une méconnaissance totale de l’âme russe, qui conduirait à une invasion de l’Europe jusqu’à la façade atlantique.

Bref, nous aurions une Russie de l’Oural à l’Atlantique !

Que faut-il  penser de ce scénario catastrophe ?

Encore une fois, nul n’est devin et bien malin celui qui sait où en sera le conflit dans six mois.

Mais j’ose espérer qu’il n’y aura ni envoi de troupes au sol, ni usage de nucléaire tactique.

Les Occidentaux agitent la menace d’une invasion russe en Europe pour entretenir la flamme antirusse dans l’opinion, flamme qui vacille après les échecs ukrainiens sur le front. La chute d’Avdiivka a été un coup fatal pour Kiev. Partout les troupes russes avancent.

Ensuite, je vois mal l’Europe envoyer des troupes au sol alors que les munitions font défaut. Ce serait une boucherie dans le camp occidental. Et la puissance de feu des Russes est telle que plusieurs bases européennes seraient pulvérisées en quelques heures. Les missiles hypersoniques sont faits pour ça. Les politiques fanfaronnent mais les chefs militaires savent très bien que le retard technologique occidental est colossal.

Où serait l’intérêt de l’Europe de se sacrifier pour un pays pauvre, mafieux et corrompu ?

Tant que ce sont les Ukrainiens qui meurent, l’Occident fait durer cette guerre. Mais aucun peuple européen n’acceptera de se saigner pour une guerre qui n’est pas la nôtre.

Quant à la frappe nucléaire préventive en territoire russe, cela revient à jongler avec des flacons de nitroglycérine. Deux options :

Soit Poutine répond en rasant quelques bases européennes en espérant qu’on en reste là. Fin de partie.

Soit c’est l’escalade vers la troisième guerre mondiale et l’anéantissement mutuel.

Mais je ne crois en aucun cas que Poutine bluffe et restera les bras croisés. Il répondra à coup sûr à toute provocation nucléaire des enragés occidentaux.

C’est pourquoi il est urgent que des voix s’élèvent pour la paix. Ce petit jeu du poker menteur avec des excités qui refusent la défaite de Kiev peut mener au pire.

Ce discours de haine antirusse ne peut plus durer. Poutine n’a aucun intérêt à envahir l’Europe.

Et il est évident qu’il n’y aura jamais de garanties de paix en Europe sans la Russie.

Pendant vingt ans, Poutine a réclamé ces garanties mais les Américains lui ont ri au nez.

Le résultat est qu’une guerre majeure plane sur l’Europe, entre peuples européens, blancs et chrétiens. Il est sidérant de voir tant de bêtise et d’irresponsabilité chez nos dirigeants. Leur folie est une vraie menace.

Et ne comptons pas sur les Américains pour nous protéger. Ils seront trop heureux de voir la Russie et l’Europe s’autodétruire, afin de se consacrer à la Chine.

Hélas, Macron n’a toujours pas compris que ce n’est pas Poutine qui menace la France, mais les islamistes qui rêvent de lancer leur jihad contre la République.

Macron est un danger pour la paix, il est temps que l’opposition engage une procédure de destitution. Depuis deux ans, il mène une guerre personnelle contre Poutine, sans avoir consulté le Parlement ni le peuple. Qui est l’autocrate, Poutine ou Macron ?

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. La France de Campagnol

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°° WEBTUBE : On n’est pas obligé de regarder… Mais on vous le conseille.

. Les vidéos du jour : 06 mars 2026

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°° WEBTUBE : Un florilège de vidéos avec parti pris. C’est ça l’indépendance.

. Japon : les premiers robots livreurs enfin déployés

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°° WEBTUBE : UberEats va lancer ses robots de livraison autonome à partir du 6 mars à Tokyo. Ce robot à 6 roues possède une IA de détection d’objet, une caméra et peut être contrôlé à distance. Il se déplace sur les trottoirs à une vitesse maximale de 5,4 km/h

Pendant ce temps-là, loin de l’Afrique :

La France aurait pu avoir des robots similaires, mais c’est impossible à cause de certaines populations qui cassent tout. Si on avait maîtrisé ces populations, on aurait pu avoir des robots livreurs de sushis à la place. C’est un cercle infernal.

Il n’y aura pas de robots livreurs dans la startup nation de Macron on a fait un autre choix plus ambitueux (joke) , c’est aussi simple que ça.

D.P.

. Francfort, première ville allemande illuminée pour le ramadan

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°° WEBTUBE : Francfort est une ville du centre de l’Allemagne. Il s’agit de l’une des plus importantes communes du pays avec près de 800 000 habitants et de l’une des plus grandes puissances économiques du monde. Ce sera aussi, d’ici 5 jours, la première ville allemande à être éclairée pour le ramadan. Du 10 mars au 9 avril, durant le mois de jeûne des musulmans, la ville de la région du Rhin-Main, va se parer de décorations lumineuses en l’honneur de cette fête islamique. L’ancien bourgmestre de la ville (l’équivalent du maire en France), en poste lorsque la décision a été prise, Nargess Eskandari-Grünberg a récemment affirmé dans les colonnes de Bild : « En décorant pendant le ramadan, la ville de Francfort envoie un signal important pour la vie musulmane et valorise ainsi les personnes de confession musulmane de cette ville. » Comment lui donner tort ?

Londres en 2023, Francfort en 2024

L’ancienne élue va plus loin : « Ce sont des lumières de l’unité, contre les réserves, contre la discrimination, contre le racisme anti-musulman et aussi contre l’antisémitisme. » Comment lui donner raison ? En quoi l’installation de guirlandes lumineuses participe à la lutte contre les discriminations, le racisme anti-musulman et l’antismétisme ?

Par les temps qui courent, il n’est pas certain que les juifs allemands voient dans ces installations un quelconque geste envers leur communauté. Que dire des catholiques, des bouddhistes, des animistes, des athées ? Doivent-ils se sentir exclus ? Certainement pas car, à Francfort, ces décorations doivent être vues comme un symbole de cohésion entre les peuples, c’est l’ancien chef de la ville qui le dit ! Une cohésion évaluée entre 50 000 et 100 000 euros par le quotidien germain. Une somme coquette mais ne soyons pas regardant, pour l’unité des peuples, rien n’est trop beau.

Ces déclarations sentent la fumisterie à plein nez. Le journal allemand n’est pas dupe, nous non plus. Malheureusement, cela ne change pas grand chose. Après Londres, une deuxième grande ville d’Europe met à l’honneur une culture qui n’est pas la sienne. Les élus brossent dans le sens du poil une communauté chaque jour plus importante, ils introduisent sur leurs terres des us et des coutumes qui ne sont pas les leurs, qui ne font pas leur identité.

À ce sujet — [Wokisme] En Grande-Bretagne, le Grand Remplacement… par la racine !

Et bientôt dans toute l’Europe ?

Pire, pour ce faire, ils mettent de côté leur propre culture, leurs traditions, leur histoire. Le 14 février dernier, les catholiques (premier groupe religieux en Allemagne) sont entrés dans l’une des périodes les plus importantes de l’année, le Carême, qui se terminera le 31 mars prochain avec la célébration de la résurrection du Christ, le jour de Pâques. À Francfort, cela se fera sous la lumière de lanternes en forme de croissant, d’étoile et d’éventail.

Honte à ceux qui y verront un grand remplacement. Quand une ville adopte le mode de vie d’une autre civilisation, extra-européenne, cela s’appelle le vivre-ensemble. À force de le répéter, ça va finir par rentrer !

Sarah-Louise Guille, Boulevard Voltaire