. Constitutionnalisation de l’IVG à Versailles : pour qui sonne le glas ?

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°° WEBTUBE : « Ne serait-il pas convenable qu’on entende sonner le glas de toutes les églises de France quand le Congrès réuni à Versailles lundi 4 mars votera l’inscription de la loi sur l’avortement ? » suggérait, il y a quelques jours, un prêtre sur les réseaux sociaux. Une protestation sonore symbolique assez logique si, à l’instar du pape le 7 février dernier, à quelques jours de la constitutionnalisation de l’IVG au pays de la fille aînée de l’Église, la Conférence des évêques de France ose encore affirmer que « l’avortement est un meurtre ». Ce serait peut-être « convenable », comme dit cet ecclésiastique, mais ça n’arrivera pas.

Non, le glas ne sonnera pas. Il a déjà sonné.

Glas des oppositions fermes de l’Église : les protestations se borneront sans doute à l’expression d’une « tristesse » et aux quelques exhortations au jeûne et à la prière déjà formulées par certains évêques à leurs fidèles. Les persécutions insidieuses récurrentes – à travers ses écoles qui ont commis le crime, par contraste, de révéler l’effondrement de l’enseignement public -, les scandales de pédophilie qui l’ont fragilisée ont fait douter l’Église de sa légitimité à se poser en parangon de morale.

Glas du débat : il n’y en a eu aucun, dans les médias en particulier. Aucun autre son de cloche pour filer la métaphore. L’IVG est le dogme, le tabou suprême. CNews a dû aller à Canossa après l’émission En quête d’esprit. Aucune féministe pour porter et faire connaître les souffrances dont témoignent, quand on veut bien – rarement – leur tendre le micro, certaines femmes ayant avorté. Ces violences psychologiques et physiques n’ont pas droit de cité.

Glas du courage : il ne s’agissait pas de se déclarer conte l’avortement, simplement de s’opposer à sa constitutionnalisation. Pas un seul groupe politique d’opposition ne l’a osé, seules quelques voix isolées – très isolées – ont osé dire non possumus.

Glas de la cohérence : prétendre réarmer démographiquement un pays et sacraliser l’IVG.

Glas de la décence : organiser un congrès inutile en vue de prévenir une fausse menace pour un coût évalué peu ou prou à 300.000 euros, soit une somme, rapportée au minimum vieillesse, permettant de faire vivre 300 personnes âgées pendant un mois.

Glas de l’action politique : le sociétal est devenu le seul simulacre d’avancée d’un gouvernement impuissant pour tout le reste. IVG, mariage pour tous, PMA. Puis (en attendant l’euthanasie et la GPA ?) on reprend un ticket pour un second tour de manège : constitutionnalisation de l’IVG… bientôt du mariage pour tous, de la PMA, etc. ?

Glas de notre souveraineté, en particulier la plus essentielle, alimentaire : les agriculteurs qui vendredi ont rejoint Versailles pour revendiquer eux aussi, tant qu’on y est, puisque le Congrès est rassemblé, d’être inscrits pour être précieusement gardés, comme un bijou de famille, dans le coffre-fort de la Constitution, ont été éconduits. Et pourtant, ne sont-ils pas infiniment plus menacés que l’IVG ?

À ce sujet — IVG dans la Constitution : un Congrès pas nécessaire dont la facture sera salée

Glas de notre civilisation : beaucoup de Français ignorent qu’une IMG (interruption médicale de grossesse) peut être pratiquée jusqu’à la veille de l’accouchement. À neuf mois de grossesse ! Oui, ils l’ignorent. Car s’ils le savaient, comment pourraient-ils, tout en se prétendant civilisés, vouloir graver dans le marbre de la Constitution cette possibilité ?

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

. [TRIBUNE] Un partenariat franco-qatari qui interroge

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°° WEBTUBE : Le mardi 27 février, le Président Macron a reçu en grande pompe l’émir du Qatar Tamin ben Al-Thani à l’Élysée, venu entériner une promesse de dix milliards d’euros d’investissements en France à l’horizon 2030. Tant pis si le Qatar est cité dans de nombreuses affaires de corruption avérées ou présumées (souvenons-nous des conditions d’attribution douteuses du Mondial de football au Qatar en 2022 et, plus encore, du scandale de corruption du « Qatargate » qui a éclaboussé le Parlement européen, le 9 décembre 2022). Confrontés à cet événement, nous sommes saisis d’étonnement face aux choix du Président Macron.

Une proximité qui devrait étonner

L’annonce par l’émir du Qatar de cette promesse de dix milliards d’euros d’investissements tombe apparemment à pic pour un Président embourbé dans une tourmente politique sans fin et cherchant à faire oublier sa séquence peu glorieuse au Salon de l’agriculture. Emmanuel Macron, il faut le reconnaître, excelle dans la prestidigitation : il a l’art de produire, par son agilité manifeste, des illusions pour détourner l’attention.

Mais cette fois-ci, il se méprend grandement. Comment peut-il espérer détourner notre attention de sa fin de règne chaotique en évoquant, à propos du Qatar pointé du doigt pour ses liens douteux avec les réseaux fréristes, un « pays ami de la France, un partenaire fidèle, stratégique, sur lequel elle sait pouvoir compter dans les situations difficiles » ? Rappelons, en effet, que le Qatar est régulièrement cité pour son soutien, direct ou indirect, aux organisations islamistes, comme dernièrement le Hamas qui, le 7 octobre 2023, en Israël, a massacré avec une barbarie inouïe de nombreux civils israéliens et occidentaux.

Le Qatar et les islamistes : toute une histoire ! 

La position du Qatar au sujet des islamistes est paradoxalement aussi discrète qu’évidente. L’émirat offre depuis sa création refuge à des islamistes recherchés par la Justice. Abdullah al-Maliki, ex-membre de la présidence du Conseil des ministres du Qatar, aujourd’hui en exil à cause de ses critiques de l’émirat, a estimé à une douzaine le nombre des membres du Hamas vivant avec leurs familles à Doha. Leurs « dépenses quotidiennes » seraient même « intégralement payées par le bureau officiel de l’émir »Et Monsieur al-Maliki d’ajouter : « Un jour, j’ai vu de mes propres yeux Khaled Mechaal [un des dirigeants du Hamas] marcher sur la corniche, entouré de deux escortes qataries. »

Le Hamas dirige depuis des années ses opérations depuis Doha, sous l’œil (on oserait presque dire « bienveillant ») des autorités qataries, dont le pays est aujourd’hui parvenu à s’attribuer une place centrale au sein des négociations pour libérer les dizaines d’otages occidentaux qui restent encore aux mains des terroristes du Hamas à Gaza.

La déclaration d’intention de ce mardi, entre le Qatar et la France, en matière de coopération humanitaire, notamment à Gaza avec un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens, n’offre donc aucune garantie que ces fonds seront réservés aux populations et ne tomberont pas dans les mains de terroristes du Hamas.

Un « partenariat culturel » qui interroge

Dans le cadre de ses dix milliards d’euros d’investissements en France à l’horizon 2030, Doha prévoit d’investir dans pléthore de domaines, des domaines-clés. La transition énergétique, les semi-conducteurs, l’aérospatial, l’intelligence artificielle, le numérique, la santé et les industries de la culture seront ainsi concernés. l’émir a même déclaré que « ces investissements iront renforcer les partenariats stratégiques entre nos deux pays ». Renforcer les partenariats stratégiques ou bien se procurer un accès privilégié à des domaines stratégiques de notre pays ?

Mais le pire n’est peut-être pas encore là. La venue de l’émir à l’Élysée a aussi scellé un partenariat culturel entre le Qatar et notre pays. Alors qu’il a été démontré que le Qatar a financé des mosquées islamistes et des instituts culturels fréristes en France, l’annonce de ce nouveau « partenariat culturel » pose légitimement question.

Faut-il rappeler que le combat culturel pour rendre nos sociétés occidentales « charia-compatibles » est la priorité des Frères musulmans dont l’objectif est de remplacer nos codes et nos lois par ceux de la charia, la loi islamique ?

Ce partenariat culturel conclu avec l’un des pays les plus conservateurs du monde, où la liberté d’expression n’existe pas, où l’homosexualité est un délit et les femmes entièrement soumises à leurs maris, en dit long sur l’efficacité de la politique du carnet de chèques pour participer à la banalisation des préceptes islamistes en France.

Députée européenne, Patricia Chagnon est l’auteur du livre Qatargate. Le résultat de plus de 20 ans d’ingérence, de complaisance idéologique et financière.

Patricia Chagnon-Clevers, Boulevard Voltaire

. [Une prof en France] Faudra-t-il abolir les examens ?

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°° WEBTUBE : Pourquoi reposer la question des examens ? Gabriel Attal, lors de son passage éclair à la tête de l’Éducation nationale, avait fait plusieurs annonces, parmi lesquelles on trouvait une reviviscence du brevet des collèges, qui aurait repris sa place d’examen de fin de cycle et, donc, de sésame pour le passage dans le cycle supérieur. Dans le cadre de son fameux (mais déjà moribond) « choc des savoirs », il avait en effet déclaré vouloir « donner une véritable exigence au brevet des collèges », estimant qu’il pâtissait d’un « affaiblissement du niveau d’exigence ». Très bien, très bien. Depuis son départ, on n’entend plus parler de tout cela, dont on n’avait d’ailleurs pas vu le début d’une transcription dans quelque note de service ni circulaire que ce soit, alors même que le ministère produit chaque année 3.000 pages de circulaires. Il ne semble pas que Mme Belloubet ait l’intention de donner corps aux déclarations péremptoires de son prédécesseur, malgré l’enthousiasme naïf qu’elles avaient suscité dans une grande partie de l’opinion.

On peut s’en désoler. On peut, aussi, se demander si le réel n’aurait pas de toute façon très rapidement tempéré cet enthousiasme. Si l’on se penche un peu – pas trop, car cela donne le vertige… – sur le cas du brevet, on se prend un coup de réel qui fait vaciller. Les chiffres de réussite, quoique mirobolants puisqu’ils avoisinent les 90 %, ne faisaient pas taire les interrogations des chefs d’établissement concernant le devenir des élèves de 3e échouant à l’examen. Et la réforme annoncée du mode de calcul des points faisait frémir. Pourquoi ? Il faut comprendre dans quelles conditions se passe cet examen. La note finale est obtenue à moitié par les épreuves écrites de français, maths, histoire-géographie et sciences, passées en juin de façon anonyme, auxquelles s’adjoint un vague oral sur sujet libre, et à moitié par le contrôle continu.

À ce sujet — Enseignement : Gabriel Attal veut prendre le bon sens comme boussole

Le CNESCO (Conseil national d’évaluation du système scolaire) avait fait en 2018 une enquête sur les résultats aux épreuves écrites du brevet. En Île-de-France, leur terrain de jeu, le taux de réussite à ces épreuves écrites était seulement de 42,8 %, avec de grandes disparités entre les territoires. Les territoires dits « très favorisés » obtenaient 57,5 % de réussite, contre 24,3 % dans les territoires dits « défavorisés », le taux descendant à 16 % dans certaines zones des Yvelines. Le taux de réussite de 87,3 % était donc obtenu grâce au contrôle continu, les mêmes élèves se métamorphosant visiblement lorsqu’ils sont en classe et envoyant leurs jumeaux maléfiques, et illettrés, passer l’examen final à leur place. Il faut, en effet, que les résultats au contrôle continu, c’est-à-dire la moyenne annuelle des élèves, soient vraiment très bons pour compenser les résultats calamiteux obtenus lors de l’examen, dont les copies sont anonymisées…

Pour bien prendre la mesure de cela, il faut aussi regarder les sujets (et les consignes de correction, dont il est peu de dire que la bienveillance est le maître mot).
Mes élèves étaient en brevet blanc, cette semaine, et j’ai surveillé l’épreuve d’histoire-géographie. Voici ce qu’on leur a demandé : sur une carte de France, sur laquelle étaient dessinés les grands fleuves, et grisées les zones montagneuses, ils devaient… situer cinq grandes villes, nommer deux fleuves et positionner trois pays frontaliers, à savoir l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Voilà, voilà… On ne teste pas seulement leurs connaissances par des questions dont l’exigence terrible explique le faible taux de réussite… on les fait aussi réfléchir et argumenter ! Le sujet d’EMC était un dessin sur lequel un jeune garçon se présentait devant le bureau de son directeur en disant : « Au nom du Conseil de la vie lycéenne, j’ai l’honneur de vous remettre ces 5.000 signatures pour rebaptiser le lycée Maurice-Ravel en lycée Beyoncé. » La question du paragraphe rédigé : « Pourquoi peut-on dire que la situation illustrée par le document 1 est garantie par la Constitution ? » (On ne leur demandait évidemment pas de la connaître ; on leur donnait les deux articles à utiliser.)

Est-il besoin que je conclue ?

Virginie Fontcalel, Boulevard Voltaire

. À Marseille, Jordan Bardella et Marine Le Pen séduisent la jeunesse !

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°° WEBTUBE : Il est midi, les portes du parc Chanot s’ouvrent. Non loin du Vélodrome de Marseille, ce n’est pas un match de foot ou un concert qui se prépare, mais le meeting de lancement de la campagne du Rassemblement national pour les élections européennes. Donné largement en tête des sondages (entre 29 et 31 %), le premier parti d’opposition ne compte pas s’en tenir là. Sur les chaises, des drapeaux français sont déposés ainsi que des pancartes variées « Vivement le 9 juin ; Marine et Jordan ». En effet, si la tête de liste européenne et chef du parti Jordan Bardella est la tête d’affiche de ce meeting, Marine Le Pen y est tout autant attendue.

L’Europe : oui, mais la France d’abord !

Sur le podium, pas de drapeau européen. Le drapeau français trône, souverain. Une décision audacieuse pour un meeting de lancement de campagne pour l’élection européenne. Les opposants au RN ne manquent pas de soulever ce qui peut sembler une incohérence. Mais le fil rouge de ce meeting pour le RN, peut-être même de cette campagne, c’est la (re)construction d’une Europe au sein de laquelle les nations restent souveraines.

Les prises de parole s’enchaînent. Franck Allisio, député du RN des Bouches-du-Rhône, ouvre le bal en accueillant sur ses terres les deux pontes de son parti. Vient ensuite le discours de Marine Le Pen, puis de Jordan Bardella. Au menu : le bilan du mandat d’Emmanuel Macron, les solutions portées par le RN, l’importance du vote patriote. En un mot : l’Europe, oui, mais la France d’abord ! Le nouveau slogan de la campagne le résume bien : « La France revient, l’Europe revit ! »

Les jeunes avant tout !

Dans l’assemblée, toutes les générations sont captivées. La jeunesse, surtout. Elle, pourtant si touchée par le triste phénomène de l’abstention, est présente au rendez-vous, largement représentée. « Les jeunes avec Bardella », c’est ce que l’on peut lire sur de nombreuses pancartes. Lorsque la Marseillaise est entonnée, ce sont les jeunes qui entourent Marine Le Pen et Jordan Bardella. Et lorsque les deux figures de proue du RN descendent de l’estrade pour un bain de foule intense, ce sont les jeunes qui se massent pour obtenir un selfie avec l’un ou l’autre, jusqu’à mettre en difficulté les services de sécurité.

Bardella sait comment faire : pour que ces jeunes s’identifient à lui, il rappelle, lors de son discours, qu’il y a cinq ans encore, il n’était qu’un simple militant. Il s’adresse à sa « chère Marine » en ces termes : « Il y a cinq ans, vous m’aviez adressé votre confiance. Depuis, je n’ai été habité que par une seule chose : me montrer digne de cette confiance et ne jamais vous décevoir. » Les cris de la foule électrisée s’élèvent. Les jeunes se sentent comme lui, ils ne voudront pas le décevoir … Le RN cherche à mobiliser et fidéliser ses électeurs, galvanisés par la perspective de la victoire. Le 9 juin, c’est le « jour 1 de l’alternance » et le RN compte bien séduire les jeunes générations pour parvenir au pouvoir en 2027. La campagne est lancée en fanfare. Il faudra tenir le rythme !

Raphaelle Claisse, Boulevard Voltaire

. Pour laisser parler Sylvain Tesson, il n’y a que Vinci Autoroutes ! Merci.

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°° WEBTUBE : C’est tout de même curieux, la vie : on pense que l’on vit dans le pays de la littérature et de la liberté d’expression, et on assiste à l’interdiction, pour l’un des meilleurs écrivains français du temps, de parrainer des événements littéraires. Sylvain Tesson, puisque c’est de lui qu’il est question, est en effet éminemment suspect. Pensez donc : admirateur d’Homère, à qui il a consacré une remarquable série sur France Inter, pourfendeur de la médiocrité et de l’américanisation du monde, contempteur des injonctions infantilisantes et de la vie postmoderne, il chante les causes perdues, l’épopée napoléonienne, les espaces vides de ce monde trop habité… et les « chemins noirs ». Pire : il a des amis dans la « nouvelle droite » et il n’est pas insensible aux thèmes de l’effort gratuit, du sacrifice et de l’Histoire longue des Européens. Sale facho !

À ce sujet — Sylvain Tesson ne plaît pas à la gauche, et alors ?

Or, donc, Sylvain Tesson vient d’être choisi par la fondation Vinci-Autoroutes pour parrainer son festival annuel (dont l’auteur de ces lignes ignorait l’existence, pas vous ?), dont le nom est « Lire, c’est voyager, voyager, c’est lire ». La tentation la plus évidente serait de se gausser lourdement de cette alliance apparemment pas très intuitive. Quoi, le poète des chemins de traverse, le hussard au visage tordu, l’arpenteur de la steppe prêterait son nom et ses obsessions favorites au ruban gris de l’autoroute ? On est loin des chemins noirs : adieu baluchon, taïga, cuites homériques et poésie fantasque ; bonjour télépéage, sandwich triangle à 15 balles, champs d’éoliennes, zones commerciales… et injonctions pour demeurés, justement, écrits en orange sur de sinistres écrans noirs : « 123 WX 456, trop vite », « faites une pause » et autres petits messages nord-coréens. Oui, on pourrait se moquer, mais ce ne serait pas très malin. Ce serait même beaucoup trop facile et sans doute d’assez mauvaise foi.

La leçon de Tesson

À la vérité, la plus importante leçon de ce partenariat un peu surprenant est celle-ci : pour être libre, il faut appartenir au grand capital. Vinci diffuse de la musique classique dans ses parkings, tandis que les subventions de l’État pleuvent sur des productions de hip-hop pour zombies, avec Auto-Tune™ et grossièretés. Vinci organise un festival qui interroge les liens entre voyage et lecture, tandis que dans certaines classes, comme récemment à Toulouse, on projette des dessins à caractère sexuel à des classes de CM2. Et, donc, Vinci fait venir Sylvain Tesson, pendant que tout le monde lui tombe dessus à bras raccourcis, du côté de l’intelligentsia parisienne. Seul l’argent libère, à condition d’en avoir suffisamment. Voyez Elon Musk : il a ouvert les vannes de la liberté d’expression sur X, mais pour cela, il fallait qu’il fût millionnaire.

À gauche, on ne se serait jamais commis dans la coopération – ils auraient dit « collaboration » – avec une grande entreprise privée. Non, c’est bien trop plouc. Quand on est du côté de la littérature, la vraie, la noble, on vend quelques dizaines de petits bouquins prétentieux, on se pavane avec quelques petites autofictions indigestes. On ne pense pas à vendre. On ne pense pas à être populaire.

Sylvain Tesson vient de donner une leçon, une de plus, à l’aristocratie des lettres, décadente et consanguine comme toutes les fins de race, une aristocratie qui, pour reprendre le mot de Chateaubriand, « dégénère dans l’âge des vanités ». Il est décidément très fort.

Arnaud Florac, dans BV

. Allemagne : fuite d’une conversation de généraux conspirant dans le dos de Scholz pour attaquer directement le territoire russe

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°° WEBTUBE : Contrairement à Macron, Olaf Scholz veut la paix et le fait savoir. Il s’oppose à l’utilisation par l’armée de Zelensky de missiles à longue portée de fabrication allemande.

Comme pour les chars Leopard, ils font pression sur le gouvernement allemand pour qu’il fournisse ces missiles.

Ce chantage a pour but d’entraîner toujours plus l’Allemagne dans cette guerre qui vise à empêcher un partenariat stratégique euro-russe, ce qui est fondamentalement contraire aux intérêts allemands. Mais la pression est forte dans un système parlementaire où les factions aux ordres de Washington conspirent constamment. Les écologistes et la droite affairiste sont particulièrement en pointe dans cet effort.

Les Russes ont donné un coup de main à Scholz en exposant la façon dont les officiers allemands aux ordres du Pentagone complotent dans son dos pour utiliser ces missiles.

L’audio en allemand :

Politico :

Des responsables de l’armée allemande ont discuté de la livraison de puissants missiles de croisière Taurus à l’Ukraine, selon un enregistrement divulgué et publié par le média contrôlé par l’État russe, Russia Today, vendredi.

Jusqu’à présent, Berlin s’est montré réticent à l’idée de fournir à Kiev ces puissants missiles destinés à briser les ponts, une question qui divise la coalition gouvernementale du pays.

Dans l’enregistrement audio controversé, publié par la rédactrice en chef de Russia Today, Margarita Simonyan, des responsables des forces armées allemandes, la Bundeswehr, discutent de la manière dont l’armée de l’air pourrait fournir un soutien technique pour la livraison de missiles Taurus à la suite d’une hypothétique décision politique du chancelier allemand Olaf Scholz.

Le média allemand Der Spiegel a cité un porte-parole du ministre allemand de la défense, Boris Pistorius, déclarant que le service de contre-espionnage militaire avait ouvert une enquête pour déterminer « si des communications internes à l’armée de l’air » avaient pu être interceptées.

Au cours de la conversation enregistrée, les responsables militaires ont également discuté de cibles possibles, notamment le pont de Kertch qui relie la Russie à la Crimée occupée, selon les rapports.

La propagande russe n’a pas tardé à critiquer l’Allemagne au sujet de la fuite de l’enregistrement, l’ancien président et premier ministre russe Dmitri Medvedev affirmant à tort que les généraux allemands avaient discuté de projets d’attaque contre des cibles russes en Crimée.

Cette affaire montre que l’UE n’est que la vitrine politique légale de l’organisation qu’est l’OTAN.

Ces « démocraties » sont des façades. Derrière, toujours les mêmes fauteurs de guerre qui tirent les ficelles.

D.P.

. Macron prévoit d’expédier des troupes françaises en Ukraine pour dissuader la Russie d’avancer

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°° WEBTUBE : La diabolisation de la Russie connaît une accélération depuis lundi dernier, lorsque Macron a dit vouloir envoyer des troupes en Ukraine.

Cette campagne d’hystérie répond à plusieurs besoins urgents.

Le plus immédiat est intérieur. Macron, comme tous les régimes bellicistes de l’UE, fait face à une grave crise de confiance, comme on l’a vu au Salon de l’Agriculture. Partout en Europe, les tensions montent sous l’effet de la guerre et de la fin de l’énergie russe à bas coût qu’elle implique.

À 4 mois des élections européennes, Macron n’a qu’un bilan désastreux à présenter. Les intentions de vote actuelles sont au plus bas.

Sa bande a décidé de provoquer cyniquement une escalade avec la Russie pour surfer sur la rhétorique cocardière et dénoncer le moindre opposant comme un agent de l’étranger.

Ensuite, sur le front, l’Ukraine fait face à une crise très grave. Zelensky est à court d’hommes, de cash et de munitions. L’armée russe dispose d’un avantage massif et détruit les unités ukrainiennes à un rythme trop élevé pour que cela soit tenable.

Enfin, il y a les élections présidentielles américaines. L’OTAN fera tout pour réitérer le trucage des élections de 2020 pour empêcher de Trump de sortir l’Amérique du conflit.

Intensifier les hostilités permet de saturer l’espace médiatique, exactement comme le COVID et la fausse affaire « Floyd » ont permis de paralyser la campagne électorale avant de truquer le suffrage.

Macron veut briller en précipitant le désastre.

RT :

Le gouvernement français envisage d’envoyer une petite force militaire directement en Ukraine pour servir d’instructeurs aux forces armées de Kiev et de « dissuasion » à l’égard de Moscou, a rapporté vendredi le journal Le Monde, citant ses sources.

Le journal n’a pas révélé le nombre d’ »instructeurs » militaires français qui pourraient être autorisés à pénétrer sur le territoire ukrainien, mais a indiqué que leurs rangs pourraient comprendre des « unités conventionnelles ».

Selon Le Monde, les forces spéciales françaises ont également participé à la formation de soldats ukrainiens dans la Pologne voisine et à l’escorte de livraisons d’armes à Kiev. Elles se sont toutefois toujours « arrêtées à la frontière ukrainienne », ajoute le journal.

La formation que la France voudrait fournir aux Ukrainiens « sur le terrain » comprend le maniement des systèmes de défense aérienne, selon le rapport de vendredi. Les installations d’armes sol-air de Kiev sont fréquemment prises pour cible par les forces russes, explique le rapport, ajoutant que « la présence de soldats français ou d’autres nations pourrait potentiellement protéger certaines zones du territoire ukrainien ».

Le gouvernement français considérerait un tel déploiement de troupes comme un moyen de poser un « dilemme stratégique » à Moscou, selon le document, ajoutant qu’il pourrait « limiter » les capacités de ciblage et de frappe de la Russie. En particulier, il pourrait s’avérer « essentiel » avant l’arrivée des avions de chasse américains F-16, prévue pour la fin de l’année, a ajouté le quotidien français.

Moscou a répondu que le déploiement des forces de l’OTAN en Ukraine rendrait inévitable un conflit direct entre la Russie et le bloc militaire. Vendredi, le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Sejourne, a nié que Paris envisageait d’envoyer des unités de combat en Ukraine, ajoutant qu’il ferait « tout » pour éviter une guerre avec la Russie.

Le président français lui-même est revenu sur ses propos jeudi en affirmant qu’ils avaient été « réfléchis et mesurés ».

Officiellement, Macron compte planter des soldats français au beau milieu de l’Ukraine pour soutenir l’armée de Zelensky et, par leur seule présence, dissuader les Russes de frapper ces zones.

C’est ça, le « dilemme » que sont censés vivre les Russes.

Ce qui va se produire, évidemment, c’est que les Russes vont les cibler et les détruire. C’est précisément le but recherché, pour justifier l’intervention directe de l’OTAN tant voulue par Washington.

Une fois le fait accompli obtenu, le système pense pouvoir empêcher toute opposition à la guerre. Ne serait-ce qu’en assimilant cela à de la trahison.

La bonne nouvelle, c’est que les fans de l’Ukraine vont pouvoir être expédiés sur le front pour mourir pour Zelensky et son or.

D.P.

. [Mieux vaut en rire] CNews fait front face à la Pravda

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°° WEBTUBE : Cette semaine, les gauchistes prennent des cours de rhétorique, Macron se défoule sur une agricultrice et CNews passe au tribunal de la pensée !

. Réponse de Poutine au va-t-en-guerre Macron

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°° WEBTUBE : Lors de son discours annuel devant l’Assemblée fédérale russe, Vladimir Poutine a remis les pendules à l’heure, après le discours agressif de Macron, qui s’est dit prêt à envoyer des troupes au sol en Ukraine. On notera que face au tollé général que les propos irresponsables de Macron ont déclenché en Europe et aux États-Unis, la présidence, comme à son habitude, a retourné sa veste en déclarant : “Il ne s’agit évidemment pas d’envoyer des troupes de combat ni de nous battre contre la Russie”. Autrement dit, le monde entier n’a rien compris au discours de Macron.

Mais “en même temps”, Macron persiste et signe en déclarant que “ceux qui ont dit non aux chars, aux avions et aux missiles longue portée ont finalement dit oui”.

Éternelle contradiction de notre Président aussi immature qu’irresponsable et grand spécialiste du discours alambiqué.

Chacun sait très bien qu’en langage militaire, les troupes au sol ne sont ni des conseillers techniques ni des forces spéciales mais des unités combattantes constituées. Que Macron cesse donc de prendre le peuple pour un ramassis de crétins avalant sans sourciller ses innombrables absurdités.

Un sondage confirme combien Macron est coupé du peuple.

77 % des sondés déclarent que la guerre en Ukraine les inquiète

68 % estiment que Macron a eu tort de déclarer que l’envoi de troupes au sol en Ukraine ne pouvait être exclu

74 % sont opposés à l’envoi de troupes occidentales en Ukraine, à titre personnel

51 % pensent qu’il faut composer avec la Russie et 11 % jugent qu’il faut en faire un allié

37 % seulement estiment que la Russie est un adversaire à combattre.

Cela dit, revenons au discours de Poutine qui a duré deux heures

Cette grand-messe annuelle a été consacrée aux questions militaires et à l’économie du pays pour les six prochaines années. Rappelons que Poutine devrait attaquer son cinquième mandat dans deux semaines. Un règne de trente ans pour le Tsar.

Répondant à Macron, le maître du Kremlin a rappelé :

“Nous nous souvenons de ceux qui ont envoyé des contingents sur notre territoire. Mais aujourd’hui, les conséquences pour les interventionnistes seront encore plus tragiques pour eux. Ils doivent finir par se rendre compte que nous avons des armes qui peuvent atteindre des cibles sur leur territoire.”

Allusion à Napoléon qui a perdu 600 000 grognards lors de la retraite de Russie et à Hitler qui a laissé 3,2 millions de ses soldats dans les steppes russes. Deux aventures militaires qui se sont terminées avec les Russes à Paris puis à Berlin !

Poutine en a profité pour lister la panoplie de ses missiles hypersoniques : Kinzhal, Zircon, Avangard… et d’ajouter :

“Nous n’avons pas commencé la guerre dans le Donbass”

“Aujourd’hui, sans aucune gêne, les Occidentaux affirment que la Russie aurait l’intention d’attaquer l’Europe. Il s’agit simplement d’une absurdité.”

“Tout ce qu’ils inventent en ce moment, ce avec quoi ils effraient le monde, tout cela constitue une réelle menace d’un conflit avec une utilisation d’armes nucléaires, ce qui signifie la destruction de la civilisation.”

“Les forces nucléaires stratégiques russes sont en état de préparation totale pour une utilisation garantie”.

“Ceux qui n’ont pas traversé de dures épreuves ont déjà oublié ce qu’est la guerre.”

“La Russie est prête à dialoguer avec les États-Unis sur la stabilité stratégique”… “Mais nous avons affaire à un État dont les autorités mènent ouvertement des actions hostiles contre nous.”

“Les allégations de Washington sur le déploiement d’armes nucléaires dans l’espace sont non fondées”

“Aucun ordre mondial n’est possible sans une Russie souveraine et forte”

“Notre tâche consiste à développer le complexe industriel de défense, de manière à accroître le potentiel scientifique, technologique et industriel du pays”.

“Les Occidentaux aimeraient faire à la Russie ce qu’ils ont fait dans d’autres régions et en Ukraine : semer la discorde et l’affaiblir de l’intérieur, mais ils ont fait le mauvais calcul, car la Russie ne permettra à personne d’interférer dans ses affaires intérieures.”

“L’absolue majorité du peuple russe soutient l’opération militaire spéciale. Les soldats engagés en Ukraine ne reculeront pas, n’échoueront pas, ne trahiront pas.”

À chacun de se faire son opinion sur ce discours, qui peut se résumer en deux mots : la Russie ne reculera pas et possède les moyens de faire face à une agression de l’Otan.

Une évidence que Macron n’a visiblement pas intégrée, lui qui est le chef d’une armée incapable de mener une guerre de haute intensité.

Il n’a pas intégré non plus le fait que notre intérêt national n’est pas celui de l’Ukraine, pays mafieux et corrompu, dirigé par un saltimbanque qui voudrait un affrontement Otan/Russie pour rester au pouvoir.

Les Français ne veulent pas de guerre.

La paix en Europe ne se fera jamais contre la Russie. Et comme ce pays est invincible quoi qu’en pensent quelques illuminés comme Macron, la seule issue est de négocier.

Comment l’Otan, dont toutes les expéditions coloniales se sont soldées par un fiasco monumental, a-t-elle pu imaginer une seule seconde vaincre l’Ours russe ? C’est assez sidérant.

Les Français doivent savoir que pour reconstruire une armée digne de ce nom, il nous faudra 20 ans d’efforts, en y consacrant au bas mot 100 milliards par an ou 4 % du PIB.

En attendant, inutile de jouer les gros bras face à Poutine. L’Europe reste un nain militaire.

(source Figaro)

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Poutine avertit Macron de se préparer à une guerre nucléaire en cas d’intervention

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°° WEBTUBE : Vladimir Poutine a tenu un discours en forme de réponse aux provocations de Macron. L’Ukraine est un enjeu existentiel pour la Russie, toute intervention de l’OTAN signifiera une guerre ouverte, jusqu’à une possible confrontation nucléaire.

Contrairement à l’État homo-macroniste, Poutine dispose de millions d’hommes et d’un gigantesque arsenal nucléaire pour garantir la sécurité immédiate de son pays que l’inverti de l’Élysée prétend menacer.

En intervenant en Ukraine, l’OTAN peut au mieux espérer être écrasée conventionnellement, ou, au pire, déclencher une guerre nucléaire. L’OTAN est une structure théorique, en pratique elle est pour l’essentiel composée d’états trop pauvres ou trop petits pour servir à quoi que ce soit.

L’armée française a 200 chars. Qu’est-elle censée faire avec ça contre la Russie en Ukraine ?

C’est ridicule.

Le Point :

L’armée de terre a reçu 406 chars Leclerc au total, au début des années 2000. Mais après différentes réductions d’effectifs et de budget, le pays compte aujourd’hui 200 chars Leclerc en ordre de bataille. Le reste, soit environ 200 unités, est stocké, pour servir de réservoir de pièces pour ceux qui sont en service, puisque les lignes de production de Nexter, à Roanne (Loire), ont été reconverties il y a des années.

Toute cette situation est folle.

L’Ukraine était une subdivision administrative soviétique érigée au rang d’état en 1992. Elle est composée de territoires largement peuplés de Russes ethniques. 

Toute l’agitation actuelle trahit la panique qui s’est emparée de l’OTAN face à la défaite de la faction putschiste s’annonce. La presse américaine en parle abondamment alors qu’en France, c’est la censure de guerre qui prévaut.

Bloomberg :

Le pessimisme de l’Ukraine et de ses alliés ne cesse de croître depuis des semaines, alors que les forces russes prennent l’initiative sur la ligne de front et que l’aide vitale des États-Unis est bloquée au Congrès. La chute d’Avdiivka et de plusieurs villages voisins alimente les craintes que les défenses de Kiev ne puissent pas tenir.

« Ces pertes devraient servir de signal d’alarme pour les alliés de l’Ukraine », a déclaré un fonctionnaire européen.

« L’Ukraine peut commencer à perdre la guerre cette année », a déclaré Michael Kofman, spécialiste de la Russie et de l’Ukraine à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, sur le podcast War on the Rocks.

Le président russe Vladimir Poutine n’a pas renoncé à son objectif initial de s’emparer des grandes villes, notamment de la capitale Kiev et d’Odessa, selon les évaluations des services de renseignement ukrainiens, a déclaré cette personne, qui a demandé l’anonymat pour discuter de questions qui ne sont pas publiques. Si les forces russes atteignaient Odessa, elles seraient en mesure de fermer les routes d’exportation de céréales de l’Ukraine, qui sont cruciales et passent par la mer Noire, et d’ouvrir l’accès à la Moldavie, où la région séparatiste de Transnistrie a lancé mercredi un appel à Moscou pour obtenir un soutien politique.

En fonction des résultats de la campagne actuelle, la Russie décidera soit de poursuivre une avancée lente et progressive, soit d’accumuler des ressources en vue d’une attaque plus importante visant à percer les lignes ukrainiennes cet été, a déclaré la personne proche des dirigeants ukrainiens.

La stratégie de l’Ukraine consiste à essayer de maintenir la ligne de front autant que possible jusqu’au second semestre de l’année, lorsqu’elle pourrait recevoir des avions de combat F-16 et que la production de munitions occidentales devrait augmenter. Cela permettrait à Kiev de planifier une éventuelle contre-offensive en 2025.

Ces terroristes de Kiev ont abandonné depuis longtemps leur histoire de chars Leopard allemands qui devaient changer la face de la guerre.

Ce ne sont pas quelques dizaines de F-16 qui changeront quoi que ce soit, ils seront brûlés aussi vite.

Quant à leur future « contre-offensive », c’est encore plus absurde. Il suffit de se rappeler du désastre précédent.

L’armée ukrainienne recule et rien de ce que peut envoyer l’OTAN comme armements dans les mois qui viennent ne peut modifier fondamentalement la donne.

Si l’on observe les mouvements actuels dans le secteur de Donetsk – et les fortifications ukrainiennes découvertes – on peut voir ce qui est écrit sur le mur :
Battre pour retarder et battre en retraite pour gagner du temps, sachant que les récentes lignes de défense ne sont pas aussi bonnes qu’elles l’étaient à Avdeevka.

D.P.