. Paniqué, Stéphane Séjourné lance la chasse aux sites pro-russes

Articles     : Fev. 2024Jan. 2024 – Dec. 2023Nov. 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

°° WEBTUBE : La guerre informationnelle va s’amplifier. L’Occident paniqué ose tout Décidément, l’interview vérité de Poutine par Tucker Carlson n’arrête pas d’agiter la sphère russophobe et d’inquiéter les otaniens intégristes, qui proposent de contre-attaquer en inondant les réseaux de fake-news antirusses. Comme si ce n’était pas déjà le cas ! En matière de propagande et de mensonges d’État, je crois que Washington détient la palme d’or et peut compter sur ses supplétifs européens pour relayer aveuglément les pires machinations. Mais tout cela n’a rien de bien nouveau. Je ne connais aucune guerre qui échappe à la propagande des deux camps. Diaboliser l’ennemi et démoraliser ses soutiens, cela fait partie des défis à relever lors de chaque conflit. C’est ainsi que les ministères français de la Défense et des Affaires étrangères, ainsi que l’agence Viginum qui scrute les ingérences numériques étrangères, révèlent un réseau russe de désinformation et de manipulation visant entres autres l’Ukraine, l’Allemagne, la Pologne et la France. (source Figaro)

Ce réseau nommé “Portal Kombat”, diffuserait des contenus prorusses trompeurs, censés affaiblir le soutien occidental à l’Ukraine. Faut-il s’en étonner ?

Quand on voit combien les peuples occidentaux sont maintenus dans l’ignorance sur la réalité du conflit par les médias mainstream, ou bien sont carrément trompés par des soi-disant experts qui affirmaient que la Russie serait à genoux en trois mois, il n’y a pas de quoi jouer les vierges outragées face aux manipulations russes.

“Portal Kombat” repose sur un réseau de 193 portails d’information chargés de diffuser la bonne parole prorusse. Le site “Pravda”, entre autres, est présent dans tous les pays occidentaux.

Que le Kremlin pilote cette guerre informationnelle n’a rien de surprenant.

Cela dit, le fait que Paris mette en garde les Français contre la désinformation russe n’abuse personne. Ce n’est pas cette mise en garde qui accordera un label de virginité aux Occidentaux, virtuoses du mensonge d’État et des manipulations criminelles pour obtenir l’adhésion des peuples à leurs entreprises machiavéliques.

Rappel à nos donneurs de leçons détenteurs de la vérité !

– Personne n’a oublié la fable des charniers de Timisoara, sur laquelle se sont jetés les médias sans la moindre preuve. Un dérapage médiatique retentissant.

– Personne n’a oublié Colin Powel agitant sa petite fiole d’eau bénite, en nous disant que c’était une arme de destruction massive détenue par Saddam Hussein, pour justifier l’invasion de l’Irak.

– Personne n’a oublié la fable otanienne affirmant que les Serbes jouaient au foot avec les têtes de Albanais du Kosovo, pour mieux lancer une armada de 1 000 avions contre Belgrade.

– Personne n’a oublié que Poutine est mourant depuis février 2022, atteint de multiples cancers tous incurables.

– Personne n’a oublié que le Tsar devait être renversé en 2022, alors qu’il va être réélu en avril 2024 avec un score de roi nègre.

– Personne n’a oublié le massacre de Boucha, mis sur le dos des Russes, alors qu’ils avaient quitté les lieux depuis trois jours quand ce “crime de guerre” a curieusement et soudainement été découvert dans les rues.

– Personne n’a oublié que les Russes n’avaient plus de munitions depuis mars 2022.

– Personne n’a oublié que les Russes prennent les puces des machines à laver pour construire leurs missiles. Pour information (et ce n’est pas une fake), les Américains n’ont toujours rien compris au domaine hypersonique et en sont à leur énième échec.

– Personne n’a oublié que selon nos médias, les jeunes soldats russes en pleine débandade téléphonaient à leur mère en pleurant.

– Personne n’a oublié que Bruno Le Maire allait terrasser l’économie russe en trois mois. En fait la croissance russe en 2023 est supérieure à celle de l’Europe et même à la moyenne mondiale.

– Personne n’a oublié que l’Otan nie farouchement la présence de néo-nazis en Ukraine, alors que Kiev vénère régulièrement le sinistre boucher Stephan Bandera, coupable des pires atrocités.

– Personne n’a oublié que l’Occident met la destruction de NordStream2 sur le dos des Russes, alors que Biden lui même a avoué que les Américains allaient le faire sauter.

– Personne n’a oublié que l’Otan arme Kiev depuis 2014 contre les populations russes du Donbass, tout en clamant que c’est Poutine l’agresseur.

– Personne n’a oublié que Paris et Berlin ont enterré les accords de Minsk pour mieux tromper Poutine.

– Personne n’a oublié que les promesses de non élargissement de l’Otan à l’Est, faites aux Russes en 1991, ont été trahies par l’Otan.

– Personne n’a oublié que par trois fois les Anglo-Saxons ont saboté les négociations de paix depuis mars 2022. Qui est l’agresseur ? Qui veut la guerre ? L’Ukraine est détruite, l’Europe est ruinée, mais l’Amérique s’enrichit avec les secteurs de l’armement et de l’énergie, en pleine euphorie.

En conclusion, l’Histoire regorge de mensonges et de manipulations machiavéliques pour atteindre le but fixé. Mais avant de donner des leçons de morale au monde entier, l’Occident, responsable de quasi toutes les guerres et les coups d’État depuis 1945, ferait mieux de balayer devant sa porte.

On notera que ce sont les médias mainstream qui sont les plus menteurs et les plus gros propagateurs de fake news. En France, il n’y a pas de censure nous dit le ministre Séjourné, mais ce sont les sites de réinformation comme RL que Darmanin rêve de fermer.

Qui peut encore croire que la France est une démocratie modèle et reste le pays de la liberté ?

Macron ment et n’a rien d’un démocrate, dès lors qu’il gouverne contre le peuple en lui refusant la voie référendaire sur les sujets majeurs comme l’immigration. La 30e loi sur ce sujet existentiel est une farce grotesque.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Dans la série « Qui veut la peau de CNews », voici… le Conseil d’État !

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++ WEBTUBE : Alors que CNews poursuit sa montée en puissance et fait vaciller BFM TV, l’étau se resserre. Le Conseil d’État, saisi par Reporters sans frontières, vient de sommer l’Arcom de veiller « à la diversité des courants de pensée représentés » sur CNews en « [prenant] en compte », non plus seulement « le temps d’intervention des invités politiques » mais « l’ensemble des participants aux programmes diffusés, y compris les chroniqueurs, animateurs et invités ».

Une sommation qui laisse pantois

« Qui jugera de l’appartenance de tel chroniqueur ou de tel animateur à tel courant de pensée ? Et sur quels critères ? »s’interroge Bruno Retailleau.  De fait, de quelle façon va s’opérer ce fichage ? Chaque invité ou journaliste devra-t-il produire son bulletin de vote avant de rentrer ? Si ledit invité avance, dans la même phrase, qu’Emmanuel Macron n’a pas complètement tort mais que Marine Le Pen a néanmoins un peu raison, dans quelle petite case va-t-on le classer ? Et qui va décider de la couleur, éminemment subjective, de l’étiquette ? Où le curseur du point O de la neutralité va-t-il être posé sur l’axe des convictions politiques ?

Au vu de cette jurisprudence, le même traitement sera-t-il réservé à BFM TV et, surtout, aux médias publics qui eux, au premier chef, sont payés par nos impôts pour faire montre, dans l’information, d’une stricte neutralité ?

« Application mutatis mutandis de la jurisprudence CNews du Conseil d’État à France Inter, France Télévisions, etc. Que les citoyens saisissent dès aujourd’hui l’Arcom pour exiger le respect du pluralisme politique chez les chroniqueurs et invités. On va bien rigoler ! », s’écrie le magistrat Charles Prats, sur X. Peu ou prou même son de cloches du coté de l’avocat Gilles-William  Goldnadel, qui annonce, lui aussi sur X, que Avocats sans frontières va donc demander à l’Arcom que soient comptabilisés les temps de parole sur le service public : « J’entrevois un effet comique », rajoute-t-il, finement.

À ce sujet — États généraux de l’information : une nouvelle croisade contre Bolloré ?

Et comment les mêmes qui refusent de venir ou de répondre à CNews, comme Sophie Binet de la CGT, peuvent-ils déplorer un manque de pluralité qu’ils contribuent eux-mêmes à créer ? On n’a jamais vu d’intervenants de droite refuser d’aller à France Inter. S’ils n’y sont pas, c’est parce qu’ils n’y sont pas invités. La nuance est de taille.

Et puisqu’on parle de diversité, qui va en insuffler au Conseil d’État ? Celui-ci, dont les membres sont nommés par décret en Conseil des ministres, devrait commencer à balayer devant sa porte. Rappelons, pour ne citer que deux membres, mais de poids, que celui qui le dirige depuis le 5 janvier 2022, Didier-Roland Tabuteau, fut un proche de Bernard Kouchner, Claude Évin et Martine Aubry. Et le dernier arrivé (3 mars 2023) à la tête de la très stratégique section « Intérieur » est le grand immigrationniste Thierry Tuot. Uniformément de gauche. On cherche vainement la pluralité qu’ils réclament à CNews.

Le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire – celui-là même qui a été choisi par Emmanuel Macron pour piloter les États généraux de l’information -, exulte. « UNE GRANDE VICTOIRE POUR RSF MAIS SURTOUT UNE DÉCISION HISTORIQUE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE JOURNALISME », écrit-il sur X en lettres majuscules, comme les trolls qui veulent crier sur X.

Robert Ménard, interrogé par Laurence Ferrari sur CNews, ne décolère pas. Il ne reconnaît plus Reporters sans frontières, qu’il a fondé. Il est vrai qu’il est assez cocasse de lire, en guise d’objet, sur leur site : « RSF assure la promotion et la liberté d’informer et d’être informé partout dans le monde. » Mais pas en France, apparemment : réclamer en France la censure que l’on prétend dénoncer dans le reste du monde.

Cette annonce a été publiée par le Conseil d’État le jour du 50e anniversaire de l’expulsion de Soljenitsyne d’URSS : 13 février 1974. Chacun y verra le symbole qu’il voudra. Un demi-siècle plus tard, c’est à l’expulsion de ce qu’il reste, ici, d’URSS qu’il faudrait enfin songer.

Gabrielle Cluzel, Boulevard Voltaire

. Equateur : A la suite du Salvador de Bukélé, le pays a entamé une politique très répressive, le nombre d’homicides y a baissé de 70% en un mois

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++ WEBTUBE : En Equateur, le nombre d’homicides a chuté de 70% en un mois, après la décision du président Daniel Noboa de déployer l’armée pour arrêter les membres présumés des gangs et reprendre le contrôle des prisons. C’est depuis ces établissements que leurs chefs orchestraient les livraisons de cocaïne et orchestraient les livraisons de cocaïne et planifiaient les séries d’assassinats qui avaient plongé le pays dans le chaos. D’autres Etats ont annoncé qu’ils envisageaient de faire sensiblement la même chose.

La nouvelle approche de l’Equateur, décidée après la prise d’assaut – qui a mis la nation en état de choc – d’une chaîne de télévision publique le 9 janvier par des membres d’un gang, reprend de nombreuses mesures prises par M. Bukele au Salvador, qui a permis de réduire le nombre d’homicides de 92% depuis 2015. Cette année-là, ce pays était “la capitale mondiale” de la criminalité. « Nous obtenons des résultats, les choses s’améliorent, la violence diminue, a déclaré M. Noboa, lors d’une récente interview télévisée. Mais nous ne savons pas quand cette guerre va se terminer, personne ne le sait. »

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Dans certains des pays les plus violents d’Amérique latine, les responsables politiques affirment vouloir copier les méthodes de M. Bukele, malgré les inquiétudes des groupes de défense des libertés civiles sur les violations des droits et le pouvoir croissant et incontrôlé du président salvadorien. Le Honduras a, en effet, décrété l’état d’urgence en restreignant la liberté de réunion et d’autres droits constitutionnels afin de lutter contre le crime organisé et l’extorsion de fonds. Le Pérou, de son côté, a déployé des troupes dans certains quartiers de la capitale, Lima, tandis que le Congrès du pays veut rouvrir une île- prison tristement célèbre, qui hébergeait autrefois des insurgés maoïstes.

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L’Opinion