++ WEBTUBE : Cet homme est un calculateur et un imposteur. Il n’a aucun amour pour son pays. Il faut lui barrer la route !
L’article :
Interview de M. Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l’enseignement professionnel, à Public Sénat le 13 septembre 2001, sur les attentats aux Etats Unis, le terrorisme, le risque de guerre et la mise en place du plan Vigipirate renforcé en France, notamment dans les établissements scolaires.
GEORGES-MARC BENAMOU C’est ce que vous dites, vous, également pour le terrorisme du Hamas ou du Djihad islamique en Israël, par exemple dans les territoires occupés ?
JEAN-LUC MELENCHON Mais n’importe quelle forme de terrorisme est inacceptable ! Inacceptable ! Il n’y a pas de cause qui justifie le recours à des moyens pareils. Et à partir de là, on peut dire autre chose de plus : l’ethnicisme, le fondamentalisme qu’il soient religieux ou autres, ne tombent pas du ciel. Il y a des acteurs, il y a des stratégies, il y a des moyens. Donc ne faisons pas l’erreur de dire que quelque part, le recours à des moyens pareils serait le résultat de telle ou telle oppression ici ou là. Non, non ! Non, il n’y a aucune excuse.
Les médias de service public ne déçoivent jamais. Même dans le contexte actuel de massacres commis par le Hamas en Israël et d’une menace djihadiste maximale en Europe, une bonne partie des journalistes français parvient encore à exonérer l’islamisme. C’est plus fort qu’eux. Pointer l’idéologie qui motive tant d’attentats est au-dessus de leurs forces. Prendre des mesures contre les étrangers radicalisés choque leurs sacrosaintes « valeurs républicaines ».
La soupe de Léa Salamé
On en eut une belle illustration samedi 21 octobre dans l’émission Quelle époque ! de Léa Salamé. Le grand talk show de France 2 avait tous les sujets chauds du moment à son programme : assassinat de Dominique Bernard à Arras, peur des enseignants, importation du conflit israélo-palestinien, montée de l’antisémitisme… Hélas, les téléspectateurs qui espéraient un débat sans langue de bois en furent pour leurs frais. En grands pros du slalom, les invités évitèrent soigneusement les questions de fond et les sujets qui fâchent. En 2 h 30 d’émission, le thème de l’immigration ne fut jamais abordé. Le mot « islam » ne fut prononcé qu’une seule fois. Chacun condamna vigoureusement « la menace terroriste », mais personne n’osa réellement la définir. Dans un bref moment de courage, François Hollande se risqua à une lecture civilisationnelle du profil du tueur d’Arras (« Il était dans la haine de la France »), avant d’être rapidement repris de volée et remis dans le droit chemin par la présentatrice (« Dans la haine de l’école, la haine de la République ! » ).
À défaut de désigner la religion qui inspire tant de violences quotidiennes, l’émission consacra une large page à « la montée de l’extrême droite » et au « risque très sérieux » de voir le RN tirer profit électoralement de la situation actuelle. Le service public ne loupe jamais une occasion de nous rappeler de qui nous devons avoir peur en priorité. « Ne pensez pas que l’antisémitisme c’est que les islamistes ! », crut bon de rappeler la journaliste Caroline Fourest sous le regard approbateur de l’ensemble du plateau. Pour ces adeptes de la théorie de la « tenaille identitaire », toutes les « extrêmes » représentent une même menace. Un militant RN n’est pas moins dangereux qu’un manifestant pro-Hamas hurlant « Allah Akbar » en plein Paris. D’ailleurs, « c’est pas un cri négatif », dixit Christophe Dechavanne…
Idéologie vivre-ensembliste
Tout au long de la semaine, le service public s’employa à flouter les faits et gommer les aspects du réel les plus dérangeants pour son idéologie vivre-ensembliste. Dès le lundi 16 octobre, l’émission C quoi l’info s’illustra avec un sujet sur l’assassinat de Dominique Bernard dans lequel l’auteur du crime avait tout simplement disparu. Aucune information sur le djihadiste, ni son nom, ni sa nationalité, ni ses revendications politiques. L’enseignant y fut présenté comme une « victime du terrorisme ». Plus abstrait, tu meurs.
Le lendemain, France Inter s’intéressa à l’attentat de Bruxelles. « Qu’est-ce qu’on sait de cet attentat et de son auteur ? », se demanda Florence Paracuellos. Pas grand-chose apparemment. La journaliste ne semblait pas savoir que le tueur s’appelait Abdesalem, ni qu’il s’était écrié « Allah Akbar » au moment d’abattre froidement deux kouffars suédois. Ou plutôt, elle le savait pertinemment mais préférait que ses auditeurs ne le sachent pas.
Fermeté en carton
Le plus beau plaidoyer en faveur des islamistes eut lieu lundi 16 octobre 2023 sur France 5. Invitée de l’émission C ce soir , l’avocate Marie Dosé n’eut pas de mots assez durs pour condamner le projet de Gérald Darmanin d’expulser les étrangers radicalisés. « Lorsqu’un ministre de l’Intérieur vous dit : ‘je préfère violer la Convention européenne des droits de l’homme plutôt que d’exposer une population à un risque sécuritaire’, ça y est, le palier est franchi ! L’Etat de droit est malmené ! » En d’autres termes, la sécurité des Français passe après le droit des islamistes étrangers à rester en France. Ces derniers subiraient déjà de plein fouet nos lois ultra-répressives. « On a une justice antiterroriste extrêmement sévère, ajouta ainsi un journaliste du Monde. On peut pas faire plus ! » Sauf que deux jours plus tard, l’auteur d’une « tentative d’attentat » déjouée à Limay – pour reprendre les termes d’Emmanuel Macron – fut condamné à… 6 mois de prison ferme. Extrêmement sévère, en effet.
McGregor sur l’Ukraine : personne à Washington ne dira que nous avons commis une terrible erreur
Après une brève remarque sur le conflit israélo-palestinien, le colonel McGregor nous fait le point sur la situation en Ukraine, l’état de l’armée américaine et sur la fin programmée de l’Otan, alliance qui a perdu toute son utilité.
L’armée américaine n’est plus au niveau de 1991, quand l’URSS a éclaté. Elle peine à recruter, elle n’a pas les troupes d’élites pour intervenir au Moyen-Orient et ce ne sont pas les porte-avions qui règleront le problème israélo-palestinien. Il faut négocier.
Retour sur l’Ukraine
Je pense que l’Ukraine est prête à mourir. Envoyer des armes et des équipements ne changera rien. Les Himars et les Atacms n’éviteront pas la défaite de Kiev. Au contraire, les Russes redoubleront d’efforts et l’Ukraine souffrira encore plus. Donc c’est fin de partie pour l’Ukraine. Militairement, elle ne peut plus rien faire. Il est donc temps de dire “Stop”. Mais personne à Washington ne dira que nous avons eu tort et avons commis une terrible erreur.
Nous avons sous-estimé la puissance économique russe. Le pouvoir économique réel vient des réserves de pétrole, bon marché, du gaz, des minéraux, des produits alimentaires, tout ce que la Russie possède en abondance. Personne n’a pensé à cela (et l’ignare Bruno Le Maire encore moins que les autres va-t-en-guerre).
Personne n’a compris que les Russes sont différents de nous. Ils réagissent différemment de nous, ils pensent différemment. Mais Washington ne se soucie jamais du mode de pensée des autres, car nous nous considérons comme des êtres supérieurs ayant réponse à tout. Nous voulons que les autres peuples soient comme nous. “Rejoignez-nous ou subissez des sanctions”. Le monde en a marre de cet Occident dominateur.
L’Otan n’est pas conçue pour une guerre offensive. Elle ne survivra pas à cette crise. L’Europe, dans ses rapports avec la Russie, n’a pas tenu compte des intérêts russes, de l’histoire russe, de la culture russe, de la civilisation slave. L’échec en Ukraine va faire éclater l’Alliance. En privé, les peuples européens voient qu’ils sont les vassaux de l’Amérique. Mais l’Otan est un échec. Les Européens y ont vu l’avantage du parapluie nucléaire américain sans besoin de faire d’énormes dépenses pour assurer leur propre défense. Et c’est aussi l’opportunité d’obtenir des accords commerciaux avec les États-Unis.
Le problème est que l’Alliance vous entraîne dans une guerre contre un pays qui n’est pas votre ennemi, pour une cause qui n’est pas la vôtre. Et pour ce qui est du parapluie américain, je n’ai jamais été convaincu que les États-Unis risqueraient une confrontation nucléaire avec une puissance majeure (la Russie) au titre de l’article 5, pour défendre une petite ville de Pologne, d’Allemagne ou de France.
L’entrée de la Finlande est une erreur. Pourquoi les Russes voudraient-ils s’en prendre à l’Europe ?
En Europe, la Suède, l’Allemagne, la France doivent assurer leur propre sécurité, sans l’hypothéquer sur l’Otan qui n’a plus son utilité.
L’Amérique doit en finir avec ses interventions militaires. Elle est ruinée avec 33 000 milliards de dettes, elle doit fermer ses frontières à cette immigration de masse qui n’a pas les compétences pour s’intégrer…
Conclusion
Une fois de plus, tout ce qu’il ne fallait pas faire a été fait. Macron, totalement soumis aux États-Unis, aura été incapable de protéger la France de ce désastre. Nous sommes ruinés et nous nous sommes mis à dos un pays ami, la Russie, qui n’a jamais eu d’intentions hostiles à notre égard. Honte et déshonneur !
C’est son propre avenir et pas celui de la France que Macron a protégé avant tout, en soutenant la politique agressive de Biden. L’Ukraine, pays mafieux et corrompu, n’est pas un pays ami. Elle n’est ni dans l’Europe, ni dans l’Otan. Macron nous a ruinés pour une cause qui n’est pas la nôtre.
Le seul devoir de Macron était de faire respecter les accords de Minsk, dont la France était signataire comme l’Allemagne, pour éviter la guerre. Mais il a fait le choix criminel de suivre les États-Unis qui ont la haine des Russes. C’est impardonnable. Par la faute de Macron, nous serons dans le camp des vaincus, dans une guerre qui ne nous concernait pas !