Trump concurrence la Big Tech pour reprendre la Maison-Blanche en 2024

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Fin octobre, Donald Trump annonçait le lancement, début 2022, de Truth Social, son propre réseau social, via son nouveau groupe de médias Trump Media and Technology Group (TMTG). Très ambitieux, il comptait ainsi concurrencer les Big Tech en proposant une plate-forme libre, sans censure politique, ainsi qu’un service de vidéo à la demande, aux programmes « non woke ».

Vœu pieux ? Pas si sûr, à en croire les dernières informations qui nous parviennent des États-Unis. Car, quand certains ne font que parler, lui agit. Et c’est bien la marque de fabrique de cet hyperactif, de pourtant soixante-quinze ans. Rappelons qu’en 2004, il s’était déjà brillamment lancé dans les médias via son émission télévisée, de dix saisons, The Apprentice.

Ainsi, début décembre, le magnat de l’immobilier new-yorkais annonçait avoir levé près d’un milliard de dollars auprès d’investisseurs institutionnels ; ces derniers voulant toutefois garder l’anonymat. Selon l’agence de presse Reuters, il s’agirait principalement de fonds d’investissement. Des apports de particuliers fortunés sont toutefois relevés, avec un ticket d’entrée à 10 millions de dollars. La prouesse financière est assez incroyable et intervient dans le cadre de la fusion de son groupe TMTG avec le groupe Digital World Acquisition Corp. (DWAC), lui permettant au passage d’entrer en Bourse.

Pourtant, certains médias français préfèrent se concentrer sur leurs « doutes de concrétisation » et l’éventuelle enquête de la SEC (Security and Exchange Commission), gendarme des marchés financiers outre-Atlantique. Le groupe serait ainsi « déjà sous l’œil des régulateurs ». Sur ce dernier point, rien ne semble pourtant évident, la SEC n’ayant pas voulu faire de commentaires sur l’existence ou non d’une enquête.

En question, la forte hausse de l’action de DWAC, suite à l’annonce de la fusion avec TMTG. En seulement deux jours, la cotation est en effet passée de 9,96 dollars à 94,20 dollars, pour, après euphorie, retomber à 44 dollars. Certains analystes n’y voient que le « bon coup » joué par quelques-uns, vendant au plus haut, et émettant par là même des doutes sur l’opération. L’avenir – et s’il y a lieu l’enquête – le dira mais, dans tous les cas, le nom Trump reste vendeur. L’intérêt massif d’investisseurs ayant, du reste, fortement affolé les démocrates.

Côté TMTG, le nom du PDG vient d’être annoncé. Il s’agit de Devin Nunes, élu républicain de Californie à la Chambre des représentants, qui quittera son poste à Washington, DC à la fin de l’année. Proche de Donald Trump, il avait notamment pris la défense de l’ancien président face au FBI quand celui-ci l’accusait de collusion avec la Russie.

Côté finances, le groupe table sur 81 millions d’utilisateurs pour Truth Social et 40 millions d’abonnements pour son offre de programmes à la demande d’ici 2026. Les revenus attendus à quatre ans sont, eux, à hauteur de 3,6 milliards pour les deux entités consolidées. À titre comparatif, le compte Twitter de Trump comptait 89 millions d’abonnés avant sa fermeture en janvier 2021 et son compte Facebook 33 millions. Du côté des plates-formes vidéos concurrentes : Netflix recense, à ce jour, 214 millions d’abonnements payants et Disney+ 116 millions.

À noter qu’en termes d’environnement, les signaux semblent bien au vert. L’un des principaux reste la chute de l’attractivité de Twitter suite à la censure et la clôture massive de comptes. Ses revenus sont par ailleurs en perte de vitesse, son nombre d’abonnés actifs plafonne à 211 millions (quand Facebook en enregistre trois milliards) et son PDG emblématique, Jack Dorsey, vient de quitter le navire…

Tous l’ont compris : le lancement de ce nouveau groupe média, au-delà d’apporter un nouveau souffle à la liberté d’expression, a un objectif précis : permettre à Trump de retourner à la Maison-Blanche en 2024. Bien loin des tweets, et sous les palmiers de Mar-a-Lago (sa résidence de Floride), l’auteur de The Art of the Deal prépare donc sa prochaine campagne, étape par étape.

Gaëlle Baudry, Boulevard Voltaire

Désordres sur les Champs-Élysées : la preuve par neuf que Le Pen et Zemmour ont raison

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Ce n’est pas nouveau que des supporters français d’origine algérienne se réunissent sur les Champs-Élysées pour fêter la victoire de l’équipe d’Algérie, brandissant des drapeaux d’une patrie qu’ils préfèrent à la France. Bloquer la circulation, provoquer les forces de l’ordre, jeter des projectiles sont devenus une tradition. Mais c’est la première fois, à quatre mois de l’élection présidentielle, qu’on voit un de ces « jeunes » s’asseoir sur le capot d’un véhicule militaire de l’opération Sentinelle ou qu’un groupe d’énergumènes prend pour cible un candidat, en scandant le ravissant slogan de « Zemmour, Zemmour on t’enc… »

Si vous ne vous trouviez pas sur la célèbre avenue, samedi soir, vers 22 h 30, reportez-vous à des vidéos, qui sont éloquentes, et aux rares journaux qui en ont parlé. Quelques « roues arrière » sur la voie publique, quelques tirs de mortier, c’est, sans doute, pour mettre de l’ambiance dans la fête. Des policiers visés par des insultes et des projectiles, c’est, bien sûr, pour leur manifester de la sympathie. Un bus caillassé, blessant au visage un homme de 70 ans, ce sont les risques du tourisme quand on choisit de visiter la capitale. Mais s’en prendre à une voiture Vigipirate, c’est tout un symbole. Et conspuer Zemmour, c’est paradoxalement lui donner raison.

Il faut faire preuve de naïveté, ou même de quelque connivence, pour ne voir dans ces comportements que des manifestations de liesse après la victoire de l’Algérie sur le Maroc. Ces incidents sur les Champs-Élysées sont du même acabit que les désordres récurrents dans certaines banlieues. Tout laisse à penser qu’ils témoignent la haine et le mépris d’une partie de la jeunesse issue de l’immigration à l’égard de la France et de ses institutions. Selon Le Figaro, il a même fallu que des effectifs de police se postent devant la flamme du Soldat inconnu pour la protéger.

Il n’est pas étonnant qu’Éric Zemmour ait été insulté. Il a au moins le mérite d’être un révélateur, en mettant de nouveau l’accent, après d’autres qu’on n’avait pas écoutés, sur les questions migratoires ou sécuritaires et, plus généralement, sur l’amour de la France et de sa civilisation. Ces « jeunes », comme on les appelle pour ne pas les stigmatiser, sont la preuve qu’une partie de la population d’origine immigrée, non seulement n’est pas assimilée, mais ne veut pas s’assimiler. Elle se moque de la loi française et veut imposer la sienne.

Macron et tous les politiciens, qui prennent à la légère cette forme de séparatisme et traitent d’extrémistes ceux qui la dénoncent, sont aveugles ou, pire, s’accommodent d’une situation qui met en péril l’avenir de la France.

Boulevard Voltaire

Tentative d’incendie criminel du village Bel Hiver de Saint-Denis (93) : quatre personnes impliquées avec des cocktails molotov, le pire a été évité

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Quatre personnes ont tenté d’incendier le groupe électrogène et les installations électriques de la patinoire du village Bel Hiver de Saint-Denis ce vendredi soir. 

L’incendie, qualifié de “criminel” par le Maire de la ville Mathieu Hanotin, était préparé avec de l’essence et des cocktails molotov. La tentative a pu être empêchée grâce à l’intervention d’un citoyen et des forces de police.  

Le pire évité

Mathieu Hanotin précise que “sans cela, on aurait pu avoir un incendie majeur dans le centre ville menaçant potentiellement l’hôtel de ville, au-delà de la patinoire elle-même, et les habitations alentour.” Le Maire est à la fois “scandalisé par les méthodes de violences que certains sont prêts à employer pour manifester leur désaccord et heureux qu’on ait pu échapper au pire.”

Un élu menacé

Un élu a également été suivi jusque chez lui et menacé. Ces incidents se produisent dans un climat de tension, suite à la réorganisation annoncée des services municipaux Plusieurs agents s’étaient auparavant introduits au sein d’une réunion publique dans la soirée pour manifester leur mécontentement. La mairie ne compte pas en rester là.

Une plainte déposée

Une enquête est en cours. Une plainte a été déposée concernant l’attaque sur la patinoire et les menaces contre un élu. Mathieu Hanotin précise que “Saint-Denis est passé à deux doigts de la catastrophe mais finalement, le village a pu ouvrir normalement. Et c’est ce qui compte.” 

France Bleu

Nicolas Bay : « Il y a plus de pluralisme médiatique en Hongrie qu’en France. Lors de la dernière présidentielle, 99% des médias français soutenaient Macron »

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Anne Hidalgo s’en prend à ceux qui «diabolisent l’Islam», et compare le sort des juifs dans les années 30 à celui des musulmans d’aujourd’hui

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A la peine dans les sondages, la candidate du Parti socialiste Anne Hidago va tenter de relancer sa dynamique en tenant, ce dimanche 12 décembre, son premier meeting de campagne à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Pourquoi Perpignan ? Si Anne Hidalgo ne s’est pas prononcée sur son choix, il est vraisemblable que celui-ci revêt une symbolique particulière dans la mesure où la préfecture des Pyrénées-Orientales est dirigée depuis 2020 par Louis Aliot. Ce dernier est en effet l’un des ténors du Rassemblement national et porte-parole de Marine Le Pen pour la prochaine élection présidentielle.

La maire de Paris devrait se trouver en compagnie de l’une de ses plus fidèles soutiens : Carole Delga, à la tête de la région Occitanie, également présidente des Régions de France.

CNEWS

Dans une allusion à peine voilée à Eric Zemmour elle a lancé cette anaphore : « Non, cette France qui recule n’est pas la nôtre. Non, cette nation confite dans une nostalgie agressive n’est pas la nôtre. Non, cette France au passé falsifié n’est pas la nôtre.»   «Je ne laisserai pas désigner nos compatriotes musulmans comme les boucs émissaires de la crise française», a-t-elle ensuite déclaré

CNEWS

La France, « terre d’asile médical », quoi qu’il en coûte…

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DÉCRYPTAGE – Issus de 127 pays, près de 26.000 étrangers malades ont voulu, l’an dernier, selon l’Ofii, bénéficier du système de santé tricolore, le plus généreux au monde.

L’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii) dit tout ou presque sur les étrangers qui réclament un titre de séjour en France pour raisons médicales. Le Figaro a pu accéder à son dernier rapport sur la «Procédure d’admission au séjour pour soins». Un document remis tous les ans au Parlement, comme la loi l’exige, mais qui, curieusement, ne fait jamais l’objet d’un débat en commission des affaires sociales. Truffé de chiffres, d’analyses et de recommandations, il éclaire pourtant utilement les conditions et l’étendue de la prise en charge sur le territoire national des étrangers malades.

Les premiers à frapper au guichet français en 2020 étaient Algériens (2712 demandeurs, soit 10,4% des dossiers), Ivoiriens (1764 demandeurs), Congolais (1603), Camerounais (1476), Guinéens (1442), Géorgiens (1174), Maliens (1131), Comoriens (1084), mais aussi Haïtiens, Marocains, Tunisiens ou Russes. Pas moins de 127 nationalités. Où l’on trouve même quelques ressortissants japonais, saoudiens…

(…) Le Figaro


Pour l’heure, aucun organisme n’est en mesure d’évaluer précisément le coût de cette politique de la main tendue envers les étrangers qui souffrent des pathologies les plus sévères.

Pour le Défenseur des droits, la prise en charge des étrangers malades par le système de soins français relève du devoir de solidarité. Dans un rapport de 2016, cette institution, chargée par l’article 71 de la Constitution de veiller au respect des droits et des libertés, estimait que «le respect de ces droits est un marqueur essentiel du degré de protection des droits et des libertés dans un pays. Le degré de protection des droits accordée à une minorité ou à une partie fragilisée de la population révèle en effet en creux l’effectivité des droits de tous et de chacun».

Selon lui, «les personnes malades étrangères sont doublement vulnérables, leur situation est particulièrement éclairante. Les chiffres et statistiques officiels démentent en tout point les idées reçues selon lesquelles la France serait trop généreuse et que son système de santé serait à l’origine d’un “appel d’air”».

Une approche qui tranche singulièrement avec la prudence de l’Office français de l’immigration et de l’intégration…

(…) Le Figaro