« 1 sur 5 » : le film de Karl Zéro contre la pédocriminalité

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Un enfant sur cinq a été sexuellement abusé, d’où le titre du film de Karl Zéro. Qui, au gouvernement, peut prendre des mesures pour défendre les enfants ? Certainement pas Eric Dupond-Moretti, le ministre de la Justice, celui qui a obtenu l’acquittement de la plupart des accusés de l’affaire d’Outreau après avoir effrayé les enfants abusés… (lire La pédocratie à la française, de Jacques Thomet, pp 88-103, voir Outreau, l’autre vérité, documentaire de Serge Garde).

Les réseaux pédocriminels

En Belgique, l’affaire Dutroux a, un bref moment, attiré l’attention du public sur les réseaux pédocriminels, les dysfonctionnements de la police et de la justice. En France, Émile Louis, Fourniret, Emile Louis ont été jugés comme de simples prédateurs isolés…
Une question cruciale a été négligée : de quoi vivaient ces sérial killers qui tuaient des enfants (ce qui ne rapporte rien) et en enlevaient pour les fournir à d’autres ? Un enfant de moins de huit ans vaut 22 000 francs, selon un témoignage.
Entre 2018 et 2020, 18 000 enfants de migrants ont disparu en Europe dans le silence assourdissant des médias.
Le tueur au visage grêlé, François Vérove, pédocriminel notoire, a sévi trente-cinq ans avant d’être arrêté. C’était un ancien gendarme affecté à la brigade des mineurs. Il s’est suicidé avant d’être entendu. Michel Joubrel, substitut près du procureur général près la Cour d’appel de Versailles, est condamné en 2006. Plus de 16 000 fichiers, photos et vidéos de pornographie enfantine ont été saisis sur son ordinateur. Il encourait cinq ans de prison, mais n’a écopé que de 8 mois avec sursis et 1000 € d’amende. Il avait auparavant fait muter sa collègue Martine Bouillon qui avait eu le courage de parler de charniers d’enfants en Ile de France devant la télévision. Une enquête judiciaire aurait été en cours. La Justice dément.
Depuis, le scandale Epstein a mis en lumière la réalité et l’ampleur des réseaux pédophiles. Des vidéos se monnaient 20 000 €.

Les prédateurs de l’oligarchie restent impunis

Un exemple récent : Olivier Duhamel (lire La familia grande de Camille Kouchner, au Seuil) présidait Le Siècle, il était le bras droit de Laurent Fabius, président du Conseil constitutionnel, garant des lois. Il fait partie de l’oligarchie. Pas de bol, le compagnon de Camille Kouchner, Louis Dreyfus, aussi. Il est président du directoire du Monde. S’il avait été un salarié lambda, nul doute que le même livre n’aurait pas été publié ou par une toute petite maison d’édition sans grand réseau de distribution. Depuis la publication hyper médiatisée du livre, de toute façon rien n’a changé, selon le témoignage d’une avocate.

Lorsque les victimes dépassent leur amnésie traumatique, qui les a handicapées dans la construction de leur vie, les faits sont en général prescrits. Il faut avoir moins de 48 ans pour porter plainte en cas de viol sur mineur, sinon ce poids restera non exprimé devant la justice et la société jusqu’à la fin des jours des victimes. Et qui a les moyens de payer un avocat pendant des années ? Sans avoir été crues, les victimes du silence, devenues adultes, risquent de faire subir ce qu’elle ont vécu.

Une loi pour rien

Le scandale Duhamel accouche d’une souris : la loi du 21 avril 2021 « visant à protéger les mineurs des crimes et délits sexuels et de l’inceste », modifiée, amendée et même dangereuse sous certains aspects. Pour donner une idée de l’atmosphère : Annick Billon, la sénatrice qui a proposé la loi, déclare : « Il peut y avoir des enfants qui sont consentants. Et ça il ne faut pas l’oublier. »
Dupond-Moretti, au lieu de se comporter en ministre, redevient l’avocat des prédateurs de l’affaire d’Outreau (vidéo : 17’20 – 19’12) : « On peut pas criminaliser quand même des relations consenties entre un mineur de sept… de dix-sept ans par exemple et sa tante de dix-huit qui n’ont, qui n’a aucune autorité sur lui. […] Et même, si on cherche bien, on peut connaître des couples qui se sont connus avec cet écart d’âge et qui vingt ans après sont toujours ensemble. On fait quoi là ? On dit mais il y avait un crime ? » (Applaudissements dans l’Assemblée.) « Je ne veux pas être le censeur de la sexualité de nos adolescents », ajoute l’avocat Dupont-Moretti.

L’Assemblée protège le couple présidentiel

Les députés ont reconnu dans l’intervention de Me Dupond-Moretti, une allusion au couple présidentiel, sauf que l’écart d’âge entre Brigitte Trogneux et Emmanuel Macron n’était pas d’un an, ni même de vingt ans comme leur équipe marketing l’affirme, mais de 25 ans. Lorsqu’ils se sont connus, elle n’avait pas 36 ans et lui 17 (d’où le lapsus de Dupond-Moretti), mais elle avait 39 ans et lui 14 (Faits & Documents, n° 497, p. 4). Alors, oui, il y a bien eu abus sur mineur puisque « la différence d’âge entre le majeur et le mineur est d’au moins cinq ans ».

Les concepts foireux de la Justice

Le syndrome d’aliénation parentale a été bien utile à la Justice pour réduire au silence les plaintes des enfants (95 % sont classées sans suite). Il s’agit d’un concept inventé par Richard Gardner, psychiatre, autoproclamé expert près des tribunaux, qui se suicidera pour échapper à un procès pour pédophilie. Autre fou dangereux, Alfred Kinsey a inventé les droits sexuels des enfants. Même l’OMS a validé les propositions de pédophiles qui soutenaient qu’il fallait initier les enfants au plaisir sexuel dès la maternelle. En France l’expert judiciaire Paul Bensussan, tenant du syndrome d’aliénation parentale, a non seulement été le seul expert à ne pas avoir rencontré les enfants lors de l’affaire d’Outreau, mais il a eu le culot de laisser entendre qu’ils avaient tous menti. Le DSM5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, et des troubles psychiatriques) qui sert de référence aux tribunaux, a refusé, malgré les pressions, de faire entrer dans son lexique le syndrome d’aliénation parentale.

Le syndrome de Münchhausen par procuration, lui, fait partie de la panoplie du DSM5. Les magistrats s’en servent pour anéantir la parole des victimes et des mères lorsqu’elles portent plainte. Il s’agirait d’« un trouble factice par lequel une personne, généralement la mère, provoque ou simule chez l’enfant une pathologie organique, puis fait appel au médecin avec pour conséquence de le soumettre à des explorations, à des traitements inutiles, voire dangereux ».

Le fantasme de l’inceste selon les disciples de Freud (Dolto & Cie) a servi à disqualifier l’enfant, ce pervers polymorphe dès la naissance et surtout jamais physiquement victime de la bonne société viennoise de l’époque de Freud. La parole de l’enfant est  de l’ordre du fantasme, de l’imaginaire et même, face à un tribunal, du mensonge.

Pas d’aide institutionnelle pour les victimes de pédophiles

Les médecins ne sont pas épaulés par la police et la Justice. Ils risquent même l’interdiction d’exercer, s’ils signalent un cas d’inceste. Ainsi, le chirurgien Joël Le Scouarnec a-t-il pu violer 349 enfants pendant trente ans, malgré les signalements répétés de plusieurs confrères.
En France, il faut que l’enfant prouve le viol. Le mis en cause n’a pas à faire la démonstration de son innocence. Or des lésions génitales sont rares. La preuve est donc impossible.
Pharos, la plateforme française (qui sert aussi contre les terroristes et les escrocs), est impuissante : ils ne sont que 20 policiers et gendarmes pour la faire fonctionner (à comparer avec les 45 millions d’images pédo-pornographiques qui circulent annuellement).

Pédophilie : toute la société est touchée

– L’Eglise a avoué les actes de pédophilie commis dans ses institutions,
– l’Education nationale se tait (c’est l’omerta ou des peines légères, les syndicats d’enseignants respectent le tabou). Romain Farina, directeur d’école, a eu le temps de commettre 60 agressions (la première accusation ayant été classée sans suite), avant de se suicider en prison. Najat Vallaud-Belkassem, ministre de l’Education nationale, a déclaré son soutien à la famille de Romain Farina, sans un mot pour ses victimes.
– Les DASS (aide sociale à l’enfance) accueillent des enfants violés, qui seront à nouveau violés à la DASS.

Notables, politiques, magistrats, policiers, se protègent entre eux. Ça finit par se voir. Les violences sexuelles ont pourtant lieu dans toutes les classes sociales. Quand n’est pas le pouvoir et l’argent, c’est l’ignorance qui protège les criminels. Les politiques tellement prompts à coller un masque sur la bouche et le nez des enfants et les vacciner pour les protéger d’une maladie qu’ils n’auront pas, prennent beaucoup moins au sérieux les agressions sexuelles qui frappent un enfant sur cinq. Des parents qui ont autorisé leurs enfants à courir le risque d’une vaccination expérimentale, sont-ils à même de les défendre ?

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2

Croyant sortir de l’ornière, Anne Hidalgo offre le droit de vote et l’éligibilité à 16 ans !

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Ce lundi matin, Anne Hidalgo – celle qui vient de « relancer » une campagne dont on n’avait pas remarqué qu’elle eût jamais décollé ! – était invitée de France Info. De retour de Lille où son amie Martine Aubry lui a apporté « un soutien fervent », comme dit La Voix du Nord, la candidate officielle du PS annonçait une mesure phare de son prochain quinquennat.

Il faut dire que le sondage réalisé par Odoxa pour L’Obs, début octobre, portant sur les intentions de vote des 18-34 ans au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 ne lui laisse guère espérer un score à deux chiffres. Dans l’enquête qui s’adressait à ceux déjà inscrits sur les listes électorales, la palme revenait à Emmanuel Macron (28 %), suivi de Marine Le Pen (23 %), Jean-Luc Mélenchon (13 %), Éric Zemmour (10 %), Yannick Jadot (8 %). Tous les autres, Xavier Bertrand compris, se partagent quelques points. Anne Hidalgo est, ainsi, donnée à 4 % d’intentions de vote, grenouillant dans les bas fonds des urnes de gauche avec les Montebourg, Poutou et autres Roussel, la gauche hors Mélenchon ne totalisant que 12 % !

On fera remarquer au passage que la fourchette « jeune » est, ici, plus que large que de coutume. Il semble, en effet, qu’à 34 ans, on est, en principe, déjà bien installé dans l’existence, mais passons… Quelle solution s’offre alors à la candidate socialiste ? Recruter ses troupes au collège. C’est pourquoi elle annonçait, ce lundi, sur France Info, sa volonté d’offrir le droit de vote pour toutes les élections à partir de 16 ans. Mieux : elle « pense qu’il faudrait aussi permettre aux jeunes d’être éligibles » à cet âge précoce. « Ce sont de grandes réformes dans lequel (sic) le Parlement doit être engagé », dit-elle.

L’idée n’est pas tout à fait nouvelle. Déjà, à l’occasion des élections européennes, en mai 2019, la maire de Paris voulait organiser le scrutin dans des lycées parisiens. « Une idée proposée par un collectif de Sciences Po Saint-Germain-en-Laye », expliquait-elle alors. Se disant, dans le journal Le Monde« favorable au vote dès 16 ans, le bon âge pour prendre de bonnes habitudes en matière de démocratie », elle proposait alors une expérimentation « dans les conditions du réel » afin que « les jeunes de 16 à 18 ans scolarisés dans les douze lycées municipaux votent dans leurs établissements un peu avant le 26 mai, avec des bulletins et dans des isoloirs comme dans tous les bureaux de vote ».

Seul hic : il fallait une réponse favorable du ministre de l’Éducation, laquelle réponse ne vint pas. Ou trop tard. Jean-Michel Blanquer invoqua la nécessité d’une expertise juridique. Faux, dit alors Patrick Bloche, l’adjoint à la Culture d’Anne Hidalgo, affirmant : « Cette non-réponse vise tout simplement à ce que le ministre ne soit pas amené à prendre position dans un sens ou dans un autre » sur l’abaissement de l’âge pour le droit de vote.

Offrir le droit de vote et, plus encore, l’éligibilité à 16 ans est une proposition hautement démagogique. On ne peut croire que le PS et Anne Hidalgo espèrent se sortir de l’ornière avec ça car, foi de sondeurs, « avec 4 % elle ne les séduit pas plus que leurs aînés ».

Mais il faut s’y préparer, à démagogue démagogue et demi… On n’a pas fini de voir fleurir des propositions pour hameçonner les jeunes, et des propositions assurément ciblées vers des votes communautaires. L’Algérie l’a bien compris, qui incite ses ressortissants sur notre sol à s’impliquer dans la vie politique française.

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

Eric Zemmour à Drancy (93) : bronca des habitants quand Zemmour mentionne la suppression des allocations familiales aux parents de délinquants, il leur fait face.

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Éric Zemmour à Drancy (93) : « La France n’est pas une poubelle. Elle n’a pas à accueillir tous les délinquants de l’Afrique maghrébine et de l’Afrique noire »

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Émission complète :

Extraits :

Dans “Face à la rue” sur CNews, Eric Zemmour réitère volontairement des propos pour lesquels il a été condamné il y a 10 ans

Accrochage entre un élu de La France insoumise et Eric Zemmour dans “Face à la rue”

Le rappeur Médine, proche de l’association islamo-frériste “Havre de Savoir”, s’attaque au père d’une des victimes du Bataclan

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13 novembre 2015. « Nous avons perdu nos deux filles sous les balles des terroristes »

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Le 13 novembre 2015, la vie de la famille Pétard a basculé. Anna et Marion, 24 et 27 ans, les deux filles d’Erick et Sylvie, se trouvent avec une amie à la terrasse du Carillon dans le Xème arrondissement de la Capitale. A 21h25 environ, une demi-heure avant la prise d’otages au Bataclan, une voiture s’arrête.

Trois hommes armés descendent et tirent à vue. Anna et Marion seront tuées sur le coup. Commence alors pour les parents une interminable attente, rythmée de mauvais pressentiments et de bribes d’informations.

Le verdict aussi injuste qu’inqualifiable tombera seulement samedi soir, avec un appel froid du ministère de l’Intérieur : « Je suis désolée, vos filles font partie des victimes des attentats ».

Cette phrase fait basculer pour toujours la vie de Sylvie et Erick Pétard. Une vie de parents aimants dont la plus grande joie était d’offrir une belle vie à leurs deux chères filles à force de travail. Après l’indicible, ils racontent l’attitude des autorités qu’ils tiennent responsables d’avoir laissé commettre de tels attentats meurtriers. Ils expliquent pourquoi ils se tiennent éloignés des hommages nationaux comme du procès des attentats du 13 novembre.

Sylvie et Erick Pétard racontent aussi comment ils survivent à la disparition de leurs deux filles, en vivant avec elles par la prière, avec l’espérance de les retrouver un jour. Un entretien bouleversant de pudeur.

Breizh-info.com

LREM n’avait pas prévu ça !

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Ils avaient pourtant tout prévu pour 2022. « Ils », c’était non seulement l’armée des fact-checkers, la masse des journalistes pour qui le Bien est une certitude et la politique un combat pour le progrès. C’était aussi la cohorte des élus et des conseillers de La République en marche (LREM) déjà prêts à dégainer leurs chiffres pour faire mentir l’extrême droite, forcément inculte et haineuse, forcément simpliste et mal élevée. L’extrême droite, c’est-à-dire Marine Le Pen, c’est-à-dire Hitler.

Or, voici que la candidature d’Éric Zemmour, de plus en plus évidente, rebat les cartes. On pouvait vaincre Marine en duel singulier, comme en 2017. On pouvait opposer à certains de ses seconds couteaux, quelquefois approximatifs, les faits et les chiffres, manipulés ou tronqués certes, mais rassurants pour le quidam. C’était le cas des « Décodeurs » du Monde ou de « L’Info du vrai » sur Canal+. Et, au pire, le parti de la vérité, aussi connu sous le nom de « cercle de la raison », reprenait la main : on faisait venir un député ou un ministre, sur le mode « soyons sérieux ». Les ploucs rentraient la tête dans les épaules face aux calculs savants. On voyait bien que tout cela était trop compliqué pour eux.

Avec Zemmour, c’est autre chose. On l’a vu, le lundi 27 septembre, parler deux heures, sans notes, avec des chiffres précis, face à un auditoire notoirement hostile (Ruth Elkrief, François Lenglet, Alain Minc). Il s’est même offert le luxe, le 23 septembre, au cours de son débat avec Jean-Luc Mélenchon, de « fact-checker » les « fact-checkers » en qualifiant de « ridicule » la tentative maladroite de BFM, le nouvel ORTF du néant, pour remettre en cause la crédibilité de ses propos. On l’a vu porter, de ville en ville et de plateaux en salles combles, une parole non seulement libre et sincère, mais aussi sourcée, datée, chiffrée, appuyée sur des citations nombreuses et des événements historiques soigneusement choisis.

D’où cette crainte, de plus en plus prononcée, du parti macroniste. LCI, le 22 octobre, revenait sur ce point avec honnêteté. Les chiffres de Zemmour sont tirés des rapports de l’INSEE ou de l’INED. Il n’y a – c’est bien ce qui est tragique – rien d’exagéré dans les conclusions qu’il en tire. Un dirigeant LREM confiait donc à la chaîne d’info : « Nous, on s’était préparés à une campagne sur lit de “fake news”. Avec Zemmour, ce n’est pas pareil. » Nouvelle petite joie de la vie : comme le constatait Joffrin, dès 2003, dans Le Nouvel Observateur : « Ce n’est effectivement plus la droite qui est réactionnaire : c’est la réalité. »

Le réel est fasciste. C’est comme ça. On ne pourra pas le « fact-checker ». Une nouvelle victoire signée d’un Z.

Arnaud Florac

« La Brigade des Mamans » contre les amendes abusives de leurs enfants : « De 18H jusqu’au matin, aucune maman ne dort. Veillons sur nos enfants ! »

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Dans de nombreux quartiers, les jeunes sont victimes d’une nouvelle arme sur-utilisée par les agents de police : les amendes. Parfois lancées sans même avoir rencontré les jeunes. Un phénomène à l’origine du surendettement de nombreuses familles. Pour se prémunir de ce fléau, à Belleville (Paris), des mamans veillent et sortent dans la rue jusque tard pour protéger leurs enfants : « On est derrière nos enfants la journée, et là avec les Brigades tous les soirs on est dehors pour empêcher nos enfants de faire n’importe quoi. Je veux que l’Etat sache que ce n’est pas parce qu’on n’éduque pas nos enfants. Mais l’Etat ne nous aide pas», affirme déterminée Mme Wakkeh, l’une des mères de la Brigade des mamans. Créée il y a deux ans dans le quartier  de Belleville à Paris, le groupe de mères de familles fait des maraudes plusieurs soirs par semaine dans le quartier pour surveiller les enfants, et inciter les plus jeunes à rentrer.

Depuis la première période de confinement, les amendes que recevaient déjà auparavant leurs enfants se sont multipliées. Des motifs qui varient entre le « tapage », le « non-respect du couvre-feu » au moment où il était effectif, le « non port du masque » lorsqu’il était obligatoire, « consommation d’alcool sur la voie publique », ou « jets d’ordures »Des amendes souvent automatisées, parfois prononcées par les agents de police sans même avoir croisé les jeunes.

[…]

 J’ai envie de dire à toutes les mamans qu’on a bien élevé nos enfants, et ils sont peut-être nés au mauvais endroit. 

Ce jour-là, la table ronde située en haut du parc de Belleville a lieu un jour emblématique pour la lutte contre les violences policières et le racisme d’Etat, le 17 octobre 2021

De 18 heures jusqu’au matin, aucune maman ne dort. Ne dormez pas mesdames ! Veillons sur nos enfants !

Lance l’une mère du collectif Les mamans de Couronnes et d’ailleurs. Organisées initialement pour lutter contre les rixes entre jeunes, elles ont rejoint l’appel de La Brigade des mamans car elles sont elles aussi touchées par les amendes abusives.

[…]

Lanna Hollo, représentante en France de Open Society Justice Initiative, invitée pour l’évènement, a elle aussi constaté un glissement du « contrôle discriminatoire à l’amende discriminatoire ». Omer Mas Capitolin, président de la Maison Communautaire pour un développement solidaire (MCDS) est aussi présent pour annoncer le lancement d’une permanence spécialisée dans les réclamations d’amendes : « Les jeunes reçoivent tellement d’amendes que l’on n’a besoin de bénévoles en plus pour trier toutes les amendes et les contester. » Une initiative conjointement menée avec la perm’ Belleville qui assure un accès aux démarches administratives et juridiques, à du soutien scolaire, représentée par l’avocate Alice Achache.[…]

BondyBlog

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Le Nigeria a beau être un pays laïc dans sa Constitution, Fatima et d’autres athées doivent se cacher sous peine de finir en prison

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Le Nigeria a beau être un pays laïc dans sa Constitution, dans les faits, il est extrêmement mal vu de ne pas pratiquer sa religion et il peut même être dangereux de déclarer son athéisme. Dans certaines régions du nord du pays, à majorité musulmane, le crime d’apostasie – le fait de déclarer publiquement avoir renoncé à l’islam – tombe sous le coup de la charia, la loi islamique. Dans la ville de Kano, des athées qui se cachent ont accepté de témoigner anonymement.

Derrière le voile bleu qui couvre ses cheveux, Fatima cache un lourd secret. Cette fonctionnaire de 29 ans a perdu la foi. Mais impossible d’en parler au sein de sa famille très conservatrice. « En grandissant, j’ai toujours eu des doutes, raconte-t-elle. C’est très troublant, quand tu es née dans une famille musulmane, que tu es allée à l’école islamique, quand tout ce qu’on t’a appris c’est l’islam. Mais grâce à internet, j’ai découvert qu’il y avait d’autres personnes athées, comme moi, ici, à Kano. » 

RFI

Zemmour demain à Drancy (93) : Taha Bouhafs efface des Tweets menaçants

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Zemmour sera présent en direct demain à Drancy, en Seine-Saint-Denis :

Squidgame est une série Netflix, ou il y a des “jeux“, si tu perds, on te tue :