Bruxelles : la majorité des livreurs de repas à vélo sont des migrants en situation irrégulière

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Une proportion importante des livreurs de repas à Bruxelles sont aujourd’hui des sans-papiers “travaillant” dans des conditions déplorables, rapporte Le Soir lundi à l’issue d’une enquête. Le quotidien met en lumière un “marché” du faux compte sur les  plateformes de livraison Uber Eats ou Deliveroo répondant aux lois de l’offre et de la demande.

Le quotidien a interviewé plusieurs dizaines de livreurs à vélo dans les rues de la capitale ces dernières semaines – tous des jeunes  hommes entre 18 et 30 ans -, qui viennent généralement d’Afrique du Nord et de l’Ouest, mais aussi d’Amérique du Sud, du Pakistan, de Syrie et d’Afghanistan. Ils ne parlent pas toujours français, néerlandais, anglais ou espagnol. Une bonne moitié de ceux interrogés confient “ne pas avoir de papiers” et utiliser un “faux” compte Uber Eats ou Deliveroo pour subvenir à leurs besoins. […]

Dans une réaction, Deliveroo fait savoir que le postulat selon lequel la majorité des coursiers seraient des sans-papiers est issu d’une citation d’une des personnes dans l’article du Soir, n’est nullement prouvé et ne correspond en tout cas pas du tout à la réalité du terrain observée.

La plateforme affirme avoir une politique de tolérance zéro envers des agissements illégaux et assure qu’elle cesserait de travailler avec un coursier qui se ferait remplacer par une personne en infraction avec la législation belge du travail et ne disposant pas des documents requis pour travailler en Belgique. […]

Le Soir

En Lien :

Le maire de Huisseau-sur-Mauves (45) : « On ne veut pas que notre village soit dégradé par l’apparition d’éoliennes (…) On doit préserver le cadre de vie »

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

À Huisseau-sur-Mauves, le conseil municipal a pris un arrêté préventif pour éviter les projets éoliens sur son territoire. Sans opposition de principe mais le souhait de préserver le cadre de vie, explique le maire de ce village de 1.700 habitants.

Pas d’éoliennes chez nous. Jean-Pierre Bothereau, maire de Huisseau-sur-Mauves, dans l’ouest du département, vient de prendre un arrêté d’interdiction sur le territoire de sa commune. Au nom de la préservation du paysage.

Pourquoi cet arrêté ?

(…) On est “village de caractère”, on a des forêts, des châteaux, on est au cœur de la vallée des Mauves. Protéger l’environnement, c’est aussi protéger le paysage et les sols agricoles. Sans compter le bruit que font les pales.

“On doit préserver le cadre de vie”

(…) La Rep

Les USA ont perdu la bataille pour la domination technologique mondiale contre la Chine d’après un ancien chef du Pentagone

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Reuters :

La Chine a remporté la bataille de l’intelligence artificielle contre les États-Unis et se dirige vers une domination mondiale grâce à ses avancées technologiques, a déclaré l’ancien responsable des logiciels du Pentagone au Financial Times.

Selon les évaluations des services de renseignement occidentaux, la Chine, deuxième économie mondiale, devrait dominer bon nombre des principales technologies émergentes, en particulier l’intelligence artificielle, la biologie synthétique et la génétique, d’ici une dizaine d’années.

Nicolas Chaillan, le premier chef des logiciels du Pentagone qui a démissionné pour protester contre la lenteur de la transformation technologique de l’armée américaine, a déclaré que l’absence de réaction mettait les États-Unis en danger.

« Nous n’avons aucune chance de battre la Chine dans 15 à 20 ans. À l’heure actuelle, c’est déjà une affaire réglée ; c’est déjà terminé à mon avis », a-t-il déclaré au journal. « Qu’il faille une guerre ou pas, c’est un peu anecdotique« .

« La Chine est prête à dominer l’avenir du monde, en contrôlant tout, des récits médiatiques à la géopolitique », a-t-il déclaré.

M. Chaillan a mis en cause la lenteur de l’innovation, la réticence des entreprises américaines telles que Google à travailler avec l’État sur l’IA et les débats éthiques approfondis sur cette technologie.

Google n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire en dehors des heures de bureau.

Les entreprises chinoises, a déclaré M. Chaillan, sont obligées de travailler avec leur gouvernement et font des « investissements massifs » dans l’IA sans tenir compte de l’éthique.

Il a déclaré que les cyberdéfenses des États-Unis dans certains ministères étaient au « niveau de la maternelle ».

M. Chaillan a annoncé sa démission au début du mois de septembre, affirmant que des responsables militaires étaient à plusieurs reprises chargés d’initiatives cybernétiques pour lesquelles ils manquaient d’expérience.

Un porte-parole du département de l’armée de l’air a déclaré que Frank Kendall, secrétaire de l’armée de l’air américaine, avait discuté avec M. Chaillan de ses recommandations pour le développement futur des logiciels du département après sa démission et l’avait remercié pour ses contributions, selon le FT.

Merci à D.P.

La société de surveillance, stade ultime du libéralisme

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

« Nous sommes tous en liberté surveillée » alertait il y a vingt ans, en précurseur, “Éléments”. Surveiller et punir, soigner et contrôler. Nous y sommes. Consacré à la société de surveillance, ce numéro 192 revient également sur les vingt ans de fiasco américain au Moyen-Orient, la collection d’art contemporain de François Pinault, la publication des carnets inédits de Dominique Venner, et le privilège blanc.

ÉLÉMENTS. Pourquoi cette une ? Pourquoi associer la société de surveillance avec le libéralisme ?

PASCAL EYSERIC : Confinements à répétition, couvre-feux, rassemblements interdits, état d’urgence sanitaire, parcs surveillés par des drones, traçage des personnes infectées via des applications… Depuis deux ans, il n’est plus à démontrer que les mesures de restriction sanitaire ont amputé nos droits et libertés. Bien sûr, aucune société n’échappe au contrôle social. Ce qui change néanmoins, et c’est l’analyse de notre collaborateur Guillaume Travers qu’il développe dans un livre absolument capital La société de surveillance, stade ultime du libéralisme, (La Nouvelle Librairie), c’est la nature de ce contrôle. Sa complexification, son intensification, sa mondialisation. Pour lui, il est dans la nature du libéralisme de concevoir des formes de contrôle de plus en plus sophistiquées et envahissantes. Il n’y a pas dès lors, nous dit Guillaume Travers, à s’étonner de ce que l’État contrôle avec beaucoup plus de zèle et d’efficacité la vaccination de sa population, via le « pass sanitaire », que la présence de clandestins sur son territoire. Les sociétés libérales ont une approche du monde social purement juridique, fondée sur la rhétorique des « droits » universels et sur la conformité à des règles de droit plus ou moins abstraites. Si l’on garde cela en tête, il est aisé de voir que les clandestins violent une frontière politique, tandis que ceux qui n’ont pas de pass sanitaire, quelle que soit leur nationalité, violent une norme de droit. Il est donc logique que la société libérale punisse plus durement ces derniers.

ÉLÉMENTS. Finalement, vous en avez parlé ! Pas de l’affaire Dreyfus, mais du Covid… Depuis dix-huit mois, le sujet s’est imposé dans toutes les familles de France, avec ses disputes, ses controverses et ses éclats de voix !

PASCAL EYSERIC : Comme dans le célèbre dessin de Caran d’Ache, nous avons réuni une famille française –les Maulin–, présente à la fois dans les domaines de la santé, de la culture et du droit. Une famille exemplaire, et dont la dispute est à la hauteur de ce que nous vivons et de ce que nous préparons à vivre dans les prochaines années : une société sous surveillance ! Éric Maulin, l’ainé, est un juriste de renom, professeur agrégé des facultés de droit public, à l’Université de Strasbourg-III, la sœur, le docteur Laurence Maulin est médecin infectiologue, spécialiste des maladies infectieuses et tropicales, à l’hôpital d’Aix-Marseille et, enfin, le dernier de la fratrie, Olivier Maulin, est le merveilleux romancier, bien connu des lecteurs d’Éléments, critique littéraire à Valeurs Actuelles.

ÉLÉMENTS. Une accroche de couverture étonne, celle qui concerne le milliardaire François Pinault saisi par la fièvre du « con art » à la Bourse du Commerce. Une explication ?

PASCAL EYSERIC : Le « con art » dans l’argot américain, c’est l’art de l’arnaque. Le mot a aussi un sens que tous les Français connaissent bien… Nous avons envoyé notre jeune amatrice d’art Alix Marmin à la Bourse du Commerce, visiter le nouveau temple de l’art contemporain parisien, voulu par le milliardaire François Pinault. Avec ce mot d’ordre : ne pas hésiter à en dire du bien ! Elle a parcouru avec beaucoup d’attention toutes les allées et vu toutes les « œuvres » qu’abritent ce magnifique bâtiment qui tutoie le Louvre, le Centre Pompidou et le ministère de la Culture. Le résultat était attendu : un art réduit à une marque de fabrique, une griffe dans une stricte application des codes du monde du luxe mondialisé que connait bien Pinault. Mais pouvait-il y avoir quelques surprises au milieu des singeries et des déclinaisons de ce qui a été fait cent, mille fois depuis Marcel Duchamp, l’art pouvait-il naitre à l’ombre des vrais-faux pigeons de Maurizio Cattelan et des nounours de Bertrand Lavier ? C’est le moins qu’on puisse demander à une collection estimée à 1, 5 milliards d’euros. La réponse est à lire dans Éléments

ÉLÉMENTS. Vous revenez à plusieurs reprises dans ce numéro sur l’anniversaire du 11 septembre 2001, la situation en Afghanistan, et les guerres perdues de l’occident décidées par les « néocons ». Vingt ans après le 11 septembre, le cadavre « néocons » bouge-t-il encore !

PASCAL EYSERIC : La formule magistrale, vous l’aurez devinée, est de François Bousquet, dans son indispensable article sur les racines idéologiques des « néocons » qui met en perspective les deux entretiens exceptionnels que nous publions. Le premier a été réalisé avec Régis Le Sommier, grand reporter et ex-directeur adjoint de Paris Match, et le deuxième avec le romancier Cédric Bannel, maitre du polar et de l’espionnage, auteur de quatre romans d’une passionnante série afghane parue chez Robert Laffont, fin connaisseur de l’Afghanistan et créateur d’Oussama Kandar, fils de berger baloutche, « Qomaandaan » (patron) de la brigade criminelle de Kaboul.

Les « néocons » ne sont pas morts avec l’administration Bush. Ils lui ont survécu, comme l’islam radical, avec lequel ils entretiennent des liens troubles. Régis Le Sommier les a bien connus, fréquentés et interrogés. Dans notre entretien, il revient longuement sur sa double expérience de correspondant à New York où il a pu rencontrer tous les grands décideurs politiques, de George Bush à Donald Rumsfeld, en passant par Paul Wolfowitz, la fine fleur des généraux américains, et celui de reporter de guerre qui, ces vingt dernières années, a arpenté les zones de guerre dans tout le Moyen-Orient (Irak, Syrie, Afghanistan, etc.). C’est bien simple, en vingt ans, le journaliste breton aujourd’hui grand reporter à Russia Today, a interrogé les plus hauts représentants du fameux complexe militaro-politique américain. Son témoignage inédit devrait passionner les lecteurs d’Éléments. Il en va de même pour Cédric Bannel, énarque et diplomate, qui a pu avoir accès pendant une dizaine d’années aux plus hautes personnalités afghanes au ministre de l’Intérieur comme aux visites du QG de la Police, de commissariats. Il dévoile un Afghanistan et des talibans inconnus, entre SAS de Gérard de Villiers, pour les informations de première main et les chroniques du 87e District d’Ed McBain pour les personnages.

ÉLÉMENTS. Vous annoncez dans vos pages un événement éditorial d’importance : la publication posthume des Carnets rebelles de Dominique Venner (1935-2013)

PASCAL EYSERIC : Venner par Venner. Un livre, ou plutôt une série de Carnets, une dizaine de volumes en perspective, sans doute le chef d’œuvre posthume, dont le premier volume sort aux éditions de La Nouvelle Librairie, avec une belle introduction d’Alain de Benoist. François Bousquet a consacré six pages à l’événement, illustré avec des photos jamais vues de l’auteur du Cœur rebelle.

Merci à la Revue Elements

Terreur sanitaire. Michel Cymes veut « demander des comptes » aux soignants non vaccinés [Vidéo]

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Le médiatique docteur de l’audiovisuel public Michel Cymes souhaite « demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner ». Le même qui considérait le Covid-19 comme une « grippette » en mars 2020…

Les non vaccinés, des criminels pour Michel Cymes ?

Dans la longue liste des médecins de plateau de télévision qui se sont bousculés devant les caméras depuis le début de la crise du Covid-19 pour asséner à la plèbe tout et son contraire avec un aplomb sidérant, le très médiatique Michel Cymes occupe une place de choix.

Avec le ton inquisiteur qu’on lui connaît, celui qui coanime l’émission santé « Vitamine C » sur la chaîne de service public France 2 a lancé une nouvelle charge contre les non vaccinés au micro de Yahoo le 12 octobre. Et plus particulièrement contre le personnel soignant réfractaire à se faire injecter l’un des vaccins actuellement disponibles en France contre le SARS-CoV-2 :

« Quand on prend ce genre de responsabilité, celle de ne pas se faire vacciner, il faut se regarder dans la glace le matin en se disant : « Oui, je peux tuer des gens dans la journée » ».

Le vaccin n’empêche pas la transmission du virus…

N’étant plus à une approximation près, Michel Cymes poursuit en expliquant que « le virus circule encore, il y a encore des gens fragiles qui vont être contaminés, qui vont probablement mourir ».

Des décès qui engageraient donc « la responsabilité de ceux qui ont refusé de se vacciner et qui vont donc transmettre ce virus à des gens qu’ils vont croiser et qui, eux, n’auront peut-être pas pu se faire vacciner pour des raisons médicales : contre-indications, un système immunitaire qui ne supporte pas la vaccination ».

Avant de déclarer qu’il « refuse de débattre avec des antivax ». « Ça fait un an qu’on explique les risques qu’on prend pour soi et surtout pour les autres. Un an qu’on explique que dans ‘Liberté, égalité, fraternité’ il y a aussi ‘fraternité’. C’est leur problème. », ajoute-t-il.

Ce plaidoyer totalement à charge contre les non vaccinés de la part de Michel Cymes, malgré ses accents impérieux, vient se briser sur une réalité scientifique confirmée par plusieurs études dans différents pays au cours des derniers mois : les personnes vaccinées peuvent également contracter le Covid-19 puis le transmettre à d’autres individus.

Une situation qui a même conduit, dans certaines zones des États-Unis, le retour du port du masque en intérieur pour les vaccinés.

Toujours aux USA, les déclarations d’Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (National Institute of Allergy and Infectious Diseases, NIAID) et principal responsable de la stratégie sanitaire américaine face au Covid-19, le 28 juillet dernier étaient sans équivoque : « Lorsque l’on analyse le niveau de charge virale dans le nasopharynx d’une personne vaccinée et infectée par le variant Delta, c’est exactement le même que celui relevé dans le nasopharynx d’une personne vaccinée ». Des données que Michel Cymes n’a visiblement, volontairement ou non, pas pris en compte…

Quand Michel Cymes ne voyait « aucune raison de s’inquiéter » face au Covid-19

De plus, le médiatique médecin estime « qu’un jour il faudra demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner pour des raisons qui leur sont probablement personnelles ». Mais, si à l’entendre en ce mois d’octobre 2021, les professionnels de santé non vaccinés seraient presque passibles de la cour d’assises, Michel Cymes, toujours avec ce même aplomb caractéristique, tenait sur les plateaux de télévision un discours totalement contradictoire au début de la pandémie.

Au mois de mars 2020, tandis que doute, prudence et précaution auraient dû être les maîtres mots en France face a ce virus inconnu provenant de Chine, le docteur Cymès se disait, sur Europe 1, « absolument pas inquiet ! ».

À l’époque, il assurait qu’il s’agissait simplement « d’un virus de plus, qui ressemble à la grippe ». Dans l’émission « Quotidien » sur TMC, Michel Cymes avait même déclaré au sujet du Covid-19 : « Ce n’est pas une grippette, mais ça reste une maladie virale comme on en a tous les ans ».

Breizh-info.com

Jacques Thomet : Pleins feux sur l’Église, mais omerta sur les dossiers pédocriminels des élites

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Loin de vouloir minimiser le bilan effroyable des 210 000 victimes de violences sexuelles au sein de l’Église catholique, Jacques Thomet — ancien rédacteur en chef de l’AFP, auteur de « La Pédocratie à la française » — souligne que le chiffre mis en avant par les médias n’est pas plus élevé que celui dans le milieu sportif, les écoles publiques, les centres aérés… 5,5 millions de personnes ont subi des agressions sexuelles pendant leur minorité, soit 14,5 % des femmes et 6,4 % des hommes âgés aujourd’hui de plus de 18 ans. C’est l’autre enseignement accablant du rapport (Ciase) publié le 5 octobre 2021. Les violences sexuelles concernent donc tous les secteurs de la société. Pourquoi ne parle-t-on pas des 5,3 millions de victimes ? Pourquoi cibler l’Église ? A qui profite ce silence ?

Le Média en 4-4-2

Chez les militants LR, Zemmour fait 64 % : Jacob a tout faux !

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Zemmour écrase tout. Chez les militants LR, il fait un tabac avec 64 % !!

Deux résultats vont encourager Éric Zemmour dans la course à l’Élysée :

D’abord, un nouveau sondage Harris Interactive, ensuite, un questionnaire interne aux militants LR.

Au plan national, le sondage Harris du jour fige les résultats de la semaine dernière.

Avec 17 % d’intentions de vote, Éric Zemmour conforte sa deuxième place au premier tour de 2022.

Marine est à 15 %, Bertrand à 14 %, Mélenchon à 11 %, Jadot et Barnier à 7 %.

Le soufflé Hidalgo retombe à 5 %.

Notre champion continue donc de faire le buzz dans les médias. Mais sans s’être déclaré et donc sans programme pour l’instant, il reste à 17 %, encore loin derrière Macron à 24 %.

Mais chez les militants LR, une étude interne donne des résultats fracassants.

Ce n’est pas un sondage  mais un questionnaire envoyé aux adhérents et militants LR par le collectif Droite pour la France. Envoyé à 10 000 adhérents, environ 1400 ont répondu.

À la question “Quel candidat pour la droite en 2022”, voici le résultat :

https://www.lopinion.fr/edition/politique/questionnaire-qui-montre-que-militants-lr-preferent-zemmour-256530

64 % choisissent Éric Zemmour

17 % donnent Michel Barnier

Bertrand et Pécresse récoltent 3,5 % des suffrages et Éric Ciotti 2,5 %

Évidemment, Éric Zemmour n’étant pas candidat chez les Républicains lors du congrès du 4 décembre, cette étude n’aura aucun impact sur ce choix interne aux Républicains.

Mais il est clair que quel que soit le candidat LR désigné, bon nombre d’électeurs de droite choisiront de voter Zemmour en avril 2022, au détriment du candidat officiel du parti.

Jacob ne veut pas de Zemmour lors du congrès du 4 octobre, pourtant candidat préféré des militants. Par conséquent, les résultats de ce congrès sont pipés d’avance. La tambouille de Jacob va conduire LR au désastre. En écartant Zemmour qui veut rassembler les droites, Jacob trahit ses militants, qui voteront par défaut. Un congrès pour RIEN !

Pour écraser Macron, la droite doit se rallier à Zemmour. Bertrand, Pécresse et Barnier n’ont aucune chance.

Parmi les personnes qui ont joué le jeu et répondu au questionnaire, 34,6 % d’entre elles assurent être adhérents LR, 25,5 % des sondés disent être d’anciens adhérents et 35,2 % ont déclaré être des sympathisants de droite.

En fait, pour les électeurs LR, seul Zemmour peut rafler la mise.

Bertrand et Pécresse ont quitté le parti en 2017, jugeant le président Wauquiez trop clivant. Et aujourd’hui, ils mettent les questions de l’immigration en bonne place dans leur programme. Ils mentent.

Quant à Michel Barnier, il endosse les habits du souverainiste inflexible depuis quelques semaines face à Bruxelles, alors qu’il vient de sermonner la Pologne pour non-respect des règles européennes !

Ce sont tous des hypocrites de haut vol. C’est le grand bal des faux-culs souverainistes.

https://www.liberation.fr/international/europe/union-europeenne-le-bal-des-faux-culs-souverainistes-20211012_SRAOUVDUSZGCTEZ5PE5SOEAPFY/

Des politiciens sans envergure, qui vivent de la politique depuis des lustres et veulent le pouvoir pour ce qu’il apporte, honneurs et privilèges. Une seule obsession, “pourquoi pas moi”, alors qu’ils n’ont ni les compétences ni le courage indispensable pour redresser le pays.

Voici ce que Bertrand avouait pitoyablement à Éric Zemmour en septembre 2020 :

“Je sais très bien que je n’ai pas le niveau. Mais plus personne ne l’a aujourd’hui. La présidentielle, ce n’est pas un examen, c’est un concours. C’est le niveau des autres qui compte.”

Voilà le genre d’incapable qui aspire à la magistrature suprême, sans doute pour mieux couler le pays ?

Élu à la région Nord avec les voix de gauche, cette anguille mondialiste sans convictions a claqué la porte de LR après l’élection de Wauquiez à la tête du parti, parce que jugé trop à droite. Ses ennemis ? Le RN et les Identitaires !

Et aujourd’hui, il revient au bercail et feint de durcir son discours en courant  derrière Zemmour, le candidat surprise qui va rafler la mise. Ça bouffe à tous les râteliers. C’est pitoyable.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

Vu des États-Unis, Zemmour met fin à l’affrontement perpétuel entre le front républicain et le Rassemblement National

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

La France est enfermée dans un marasme politique. Elle semble condamnée à un affrontement perpétuel entre les mêmes forces : le “Rassemblement national” à droite (anciennement “Front national”) accusé de vouloir “détruire la démocratie” d’un côté et de l’autre le “front républicain” des partis de l’establishment qui s’alignent pour “faire barrage au fascisme.” […]

Les sondages ont identifié un nouveau candidat potentiel qui pourrait sortir de cette impasse politique. Les dernières enquêtes montrent que le chroniqueur et journaliste français du Figaro, Éric Zemmour, a une chance de bouleverser la prochaine élection. […]

Une autre étude de l’Institut français d’opinion publique révèle la spécificité de la candidature de Zemmour. Son soutien ne se limite pas à un seul groupe de l’électorat. Il est le seul candidat de droite à s’attirer les sympathies de deux groupes jusqu’à présent divisés entre le Rassemblement national et le parti libéral-conservateur Les Républicains, en recueillant le soutien à la fois des classes populaires – la France périphérique votant pour Le Pen – et de la bourgeoisie conservatrice, qui votait jusqu’à présent pour Les Républicains. Cela ferait de lui, en effet, la première figure politique française capable de réaliser la mythique Union des droites, l’unification de la droite. Depuis des années, des chroniqueurs, des penseurs et des hommes politiques évoquent l’idée d’une unification de la droite, rassemblant les nationalistes et les conservateurs pour vaincre la gauche et les libéraux. Cependant, une telle synthèse n’a jamais vu le jour car personne n’a été capable de l’incarner.

Avec Zemmour, cela a changé. L’establishment craint sa candidature. […]

Il y a un politicien dont les idées, et le chemin vers la candidature, ressemblent à ceux de Zemmour. Il s’agit de Pat Buchanan. Ancien conseiller de Richard Nixon, il a, comme le Français, accédé à la notoriété grâce aux talk-shows politiques. Tous deux se sont fixés pour objectif de mettre un terme à la révolution des années 1960, voire de l’inverser. Pour tous deux, la souveraineté est une valeur non négociable et ils partagent une attitude hostile envers les institutions internationales. Contre le libre-échange, ils prônent tous deux le protectionnisme. Buchanan veut défendre les Américains moyens, tandis que le Français défend la France périphérique, les gens des petites villes et des villages. Buchanan n’est pas devenu président, mais il a préparé le phénomène Trump (une autre figure à laquelle Zemmour a été comparé). Sans Buchanan, il n’y aurait pas eu de victoire en 2016. […]

Des décennies d’immigration ont transformé au point de les rendre méconnaissables les lieux familiers où Zemmour a grandi. “Ils ont cessé d’être la France”, dit-il. […]

Selon le diagnostic de Zemmour, Mai 68 est une hydre qui émerge dans tous les domaines de la vie sociale, politique et culturelle. Les contemporains, comme le célèbre sociologue Raymond Aron, pensaient qu’il s’agissait d’une révolution sans substance qui n’avait rien donné. Zemmour estime qu’un tel constat est erroné : “Mai 68 n’a pas renversé un régime, mais il a conquis la société en la retournant contre la nation.” Il a représenté l’exact retournement de 1789. La révolution est un soulèvement populaire contre l’aristocratie et les relations féodales, et “une victoire de la vertu spartiate contre la domination des femmes dans les cours et les salons.” Mai 68 annonce la revanche des oligarques, la victoire de l’internationalisme sur la nation, la vengeance des nouveaux féodaux sur l’État, la victoire du féminisme sur la masculinité. […]

Ce sont les libéraux qui ont sacrifié l’industrie française. Zemmour estime qu’en 2014, 50 % du capital des entreprises du CAC 40 étaient sous contrôle étranger. ” Les champions nationaux “, créés avec beaucoup d’efforts sous les présidents de Gaulle et Georges Pompidou, ont cessé d’être nationaux. La concurrence inégale avec la Chine a remodelé encore plus profondément le paysage de l’industrie française. “Dans le domaine de l’industrie, observe sinistrement l’essayiste français, la France est en fait revenue au XIXe siècle, quand elle était un pays agricole.”

Pour Zemmour, le protectionnisme est la seule politique économique saine. Le libre-échange, affirme-t-il, n’est pas seulement une question de principes économiques, c’est aussi toute une vision de l’homme et de la société, où le citoyen “est considéré plus comme un consommateur que comme un membre d’une communauté nationale, plus comme un citoyen du monde que comme un patriote.” Il rappelle que la crise de 1869-1873 fut plus grave que celle de 1929 et évoque la figure de Jules Méline, qui mit fin au règne du libre-échange en France. Ce réformateur introduira le protectionnisme et les tarifs douaniers qui conduiront à la renaissance de l’économie et de l’industrie françaises.[…]

L’image historique que Zemmour évoque pour dénoncer cette révolte des élites est celle de Madame de Staël et de son salon au château suisse de Coppet. Son admiration pour l’Allemagne et sa joie devant les défaites de Napoléon font d’elle et de son entourage un archétype de l’élite renégate. C’est elle qui ouvre la généalogie des libéraux et des progressistes français qui, comme l’écrit le chroniqueur, “cherchent sans cesse un maître étranger, anglais ou allemand, russe ou américain. Et demain peut-être un chinois, un indien ou un arabe”. Ce que l’Allemagne était pour de Staël et les élites qui l’entouraient, qu’ils admiraient au point de renier leur propre patrie, l’islam l’est aujourd’hui pour les élites françaises contemporaines. “L’islam est l’Allemagne de notre génération”, soutient Zemmour. “Acteurs, chanteurs, écrivains et journalistes parlent d’une seule voix, défendant l’islam comme une religion de paix, d’amour et de tolérance.”

Il convient de se demander si Zemmour doit être qualifié de conservateur. Il semble qu’il accepterait plus volontiers d’être décrit comme un “populiste”. Il est l’une des rares personnalités de la vie publique européenne à admettre volontiers cette étiquette. Il a un jour défini ce phénomène comme “le cri des nations qui ne veulent pas mourir”. Ailleurs, il a expliqué qu’un populiste est simplement quelqu’un qui se range du côté du peuple. Tous ses discours et ses livres suggèrent qu’à ses yeux, le clivage horizontal entre la gauche et la droite a perdu son sens. Il pense à un autre clivage, vertical : l’oligarchie, gagnante de la mondialisation, contre les gens ordinaires, perdants de la mondialisation.

Le chroniqueur français pourrait aussi être facilement décrit comme un “civilisationniste”. Il s’agit d’un terme inventé par Daniel Pipes, un politologue américain, pour caractériser les politiciens pour qui la priorité est de lutter pour préserver l’identité de la civilisation occidentale, en s’opposant à l’immigration de masse et à l’influence croissante de l’islam. […]

The American Conservative

La vidéo de l’enseignante agressée tourne en boucle mais Marlène Schiappa s’en occupe…

Articles : Oct. 2021Sept 2021Aout 2021 – Juil.2021 – Juin 2021Mai 2021

Les médias sont en émoi : une enseignante a été agressée, vendredi, en pleine classe, dans un lycée de Combs-la-Ville, en région parisienne. Violemment projetée au sol par un élève qui voulait sortir de la salle – ces gens-là pensent qu’on va et vient à son gré… il faut dire que le chérubin est majeur. La scène, qui s’est déroulée sous les rires, a été filmée et balancée sur les réseaux sociaux. Le temps d’un week-end, elle a déjà récolté plus de deux millions de vues.

Une agression en cours ou dans l’enceinte d’un établissement scolaire, encore une… on ne les compte plus, d’ailleurs : elles sont quotidiennes. C’est, chaque jour, la litanie des menaces de mort, par les élèves ou leurs parents. Les pages des faits divers en sont pleines. Ce qui retient l’attention, cette fois, c’est la vidéo devenue virale et ce qu’elle révèle. Mais qui peut encore en être surpris ? Qui, à moins, bien sûr, de vivre avec des œillères, peut s’étonner de cela ? Personne.

Notre ministre délégué à la Citoyenneté, Mme Marlène Schiappa, s’est saisi de l’affaire. Invitée, lundi, de France Info, elle a joué du menton : « J’ai fait contacter l’intégralité des plates-formes et des réseaux sociaux avec lesquels nous travaillons pour leur demander de faire retirer la vidéo ». Et alors ? Et alors, rien du tout. La vidéo tourne toujours. Du moins à l’heure où nous écrivons ces lignes.

La presse du jour s’en fait l’écho, avec les précautions d’usage. Certes, tout le monde reprend plus ou moins la dépêche de l’AFP, mais bien que l’auteur de cette agression soit passé à l’acte en gueulant « Wallah, écarte-toi de ma rue. Eh, le Coran, poussez-vous Madame ! », on écrit partout  « la professeure ne se démonte pas et tente de calmer le fuyard » : « Ne me touchez pas Y. »

Pourquoi Y. et pas Yassine, puisqu’on sait qu’il s’appelle Yassine ? Est-ce pour que la belle âme, celle qui redoute plus que tout l’islamophobie, pense qu’il s’appelle Yvan ou Yannick ?

Trois lycéens ont été placés en garde à vue, l’agresseur et les deux qui ont complaisamment filmé la scène avant de la mettre en ligne. Des plaintes ont été déposées à leur encontre par l’enseignante agressée et le directeur de l’établissement. Le recteur de l’académie de Créteil, Daniel Auverlot, s’est fendu d’un communiqué pour condamner avec « fermeté » cet « acte isolé » (sic). Et de conclure par cet autre coup de menton : « Aucune menace ou agression, physique ou verbale [à l’encontre des enseignants], ne peut être tolérée. »

Pour rassurer les populations, on apprend que « l’élève fait l’objet d’une mesure d’interdiction d’accès à l’établissement à titre conservatoire et s’expose à de lourdes sanctions disciplinaires. Un conseil de discipline va être convoqué. » Ouhhhh, il doit trembler.

Des menaces et des agressions, physiques ou verbales, sont tolérées par l’Éducation nationale. Il n’y a guère que les menaces de mort pour retenir aujourd’hui l’attention. Les égorgeurs de Samuel Paty ont fait des émules et l’idée de commémorer sa mort et lui rendre hommage sème la panique dans les rangs enseignants. Dans un retournement cher à notre époque, on craint « la provocation ».

Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ont fait part de leur indignation, assurant que s’ils étaient élus à la tête de l’État, ils s’emploieraient à mettre un terme à cette chienlit. « Inacceptable ! Je mettrai fin à cette inversion choquante des valeurs. Je rétablirai le respect du professeur ! », a dit la première ; « Comme les forces de l’ordre et les maires, je veux protéger les enseignants en refaisant de l’école un sanctuaire », a assuré le second. Dommage qu’ils n’aient pas, l’un comme l’autre, profité du temps où ils étaient aux affaires pour éviter que cela se produise !

Marie Delarue, Boulevard Voltaire

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Ce mardi 12 octobre à 20h, Nicolas Faure recevait Marc Eynaud de Boulevard Voltaire afin d’analyser l’actu de la semaine !