Faillites et licenciements dans les mois qui viennent, la France face au désastre économique

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Sputnik

De nombreuses entreprises françaises sont au bord du gouffre. Les mesures prises pour endiguer la pandémie de coronavirus et qui ont mis l’économie du pays quasiment à l’arrêt ont des conséquences dramatiques au niveau financier dans beaucoup de secteurs. La situation pourrait durer des mois. Sputnik France fait le point.

«Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent.»

Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a préféré jouer la carte de la franchise chez nos confrères d’Europe 1. «Beaucoup de secteurs sont très durement touchés» par la crise et «même si la croissance redémarre, elle ne repartira pas au même rythme», a-t-il précisé.

Alors qu’un déconfinement progressif est effectif depuis le 11 mai et que de nombreux commerces ont pu rouvrir leurs portes, ces derniers sont restés de longues semaines privés d’activité. Pour d’autres secteurs tels que l’hôtellerie-restauration ou le monde de la nuit, la situation est encore plus grave: ils n’ont toujours pas repris leur activité à ce jour.

​Bien que le premier trimestre 2020 n’ait compté que 14 jours du confinement qui est entré en vigueur le 16 mars, il a pourtant enregistré une chute record du Produit intérieur brut (PIB): -5,8%. Selon toute vraisemblance, la baisse sera encore pire au deuxième trimestre.

D’après l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les huit semaines de confinement ont coûté pas moins de 120 milliards d’euros à l’économie française. Sur ce montant astronomique, 40 milliards pèsent sur les entreprises.

Un dispositif de chômage partiel moins généreux

100 milliards d’euros ont bien mis été sur la table par l’exécutif, dont une partie sert à financer le dispositif de chômage partiel qui a vu 12,7 millions de demandes déposées depuis le 1er mars. Mais ce filet de sécurité, qui a permis à des millions de travailleurs de pouvoir continuer à joindre les deux bouts, ne peut pas faire office de solution miracle.

Bruno Le Maire a d’ailleurs fait part de la volonté de faire évoluer le dispositif qui permet aux salariés de toucher 84% de leur salaire net (100% dans le cas d’un SMIC). Le gouvernement souhaite réduire le montant de la prise en charge «de façon à inciter au retour de l’activité puisque c’est ça qui nous permettra au bout du compte de créer des emplois et de créer de la prospérité».

«Ce n’est pas une situation normale d’avoir l’État qui prend en charge 100% des salaires», a-t-il ajouté.

Pour François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), une telle décision entraînera des licenciements. Il souhaite que l’exécutif attende le mois de septembre avant toute réduction d’ampleur du dispositif.

Du côté du patronat, le Medef s’oppose lui aussi à une modification de la prise en charge du chômage partiel.

L’État a également fait en sorte de faciliter l’obtention de prêts pour de nombreuses sociétés. D’après Bercy, 80 milliards d’euros ont été accordés au bénéfice de 445.000 entreprises au 21 mai. Des sommes qu’il faudra rembourser. Le paiement de certains loyers et charges sociales a également été reporté, mais non annulé.

De longs mois de catastrophe économique à l’horizon?

S’il est fort probable que l’on ne soit qu’au début de la vague de faillites, de nombreuses sociétés sont déjà au bord du gouffre.

«Pour l’instant, les entreprises sont portées par les mesures gouvernementales. Mais la vague viendra dans les mois prochains. Elle touchera tous les secteurs, notamment les groupes qui ont des contrats internationaux, qui se trouvent inévitablement fragilisés», explique à nos confrères du Monde Loïc Belleil, président du tribunal de commerce de Nantes. 

L’enseigne d’ameublement Alinéa, qui emploie environ 2.000 personnes, a été placée en redressement judiciaire le 13 mai. Même chose du côté du groupe André, spécialisée dans la vente de chaussures. Le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a quant à lui ordonné le 15 mai la mise en redressement judiciaire de Naf Naf, qui emploie1.170 salariés.

D’autres entreprises comme l’enseigne de chaussures et de vêtements La Halle (Vivarte) et ses plus de 6.000 employés sont placés en procédure de sauvegarde.

Le secteur de l’audiovisuel est également touché. NextRadioTV, maison mère de BFMTV et RMC, a annoncé le 19 mai qu’elle mettait en place un «plan de transformation et de reconquête post-Covid». Ce dernier prévoit de réduire les effectifs. Le recours aux intermittents, pigistes et consultants devrait être divisé par deux.

Même de grands fleurons industriels français comme Renault sont touchés. Le constructeur automobile envisagerait de fermer quatre sites en France, selon Le Canard Enchaîné. Du côté du géant de l’aéronautique Airbus, les temps sont également difficiles. D’après nos confrères du Figaro, Guillaume Faury, président exécutif de l’avionneur européen, a envoyé un courrier aux 135.000 salariés du groupe afin de les prévenir «de se préparer à des réductions d’emplois potentiellement plus importantes qu’annoncé».

​Pas mieux du côté du sport. Selon Mediapart, plusieurs clubs de football professionnels français sont au bord de la faillite.

Jérôme Gernais, président de la chambre du commerce et de l’industrie de l’Indre, a souligné la gravité de la situation au quotidien Le Monde:

«Il ne faut pas se laisser tromper par les entreprises qui ont continué à travailler durant ces deux mois de confinement: elles assuraient des commandes antérieures. Mais les carnets de commandes ne vont pas se remplir de sitôt, cela va être très long et c’est un problème mondial.»

La chanson du jour, Suspicion – LP

Dans cette chanson il y a un petit quelque chose d’indéfinissable qui fait que l’on aime immédiatement ce morceau. La voix ? Le thème musical ? Allez savoir…..le principal c’est qu’on adore “Suspicion”. Le weekend commence bien avec LP.

Compil MAI 2020

Occupation de la mosquée de Poitiers (dont le nom est dédié aux djihadistes de 732) : le procès reprend à l’avantage des Identitaires

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

C’est confirmé, nous sommes relaxés (prescription) sur “l’incitation à la haine” pour l’action d’occupation du chantier de #Poitiers ! Je vous laisse imaginer le niveau de rage des plaignants, de l’#UOIF au #CCIF

Après le sabotage de la croix du pic Saint-Loup, des jeunes érigent une croix provisoire

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

La semaine dernière, la croix du pic Saint-Loup, près de Montpellier, était abattue, probablement sabotée par des activistes gauchistes.

Ce dimanche, des jeunes ont érigé une croix provisoire en bois et lancé un message d’espérance sur les réseaux sociaux. « Nous n’attendons pas tout de l’État. C’est-à-dire que nous agissons », déclare l’un d’eux…

Michel Piccoli, les autres facettes d’un acteur hors du commun

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Avec la mort de Michel Piccoli, à 94 ans, c’est véritablement la fin d’un certain cinéma français. Après les définitifs adieux à la scène de Jean Rochefort, Philippe Noiret, Serge Reggiani, Michel Galabru, Jean-Pierre Marielle, Yves Montand, Michel Serrault et de quelques autres qu’on oublie sûrement, Piccoli était le dernier de ces monuments millésimés.

Pour autant, ramener l’homme aux cent cinquante films, sans oublier à peu près autant de pièces de théâtre et pas loin d’une centaine de téléfilms, à son seul statut d’icône de la bourgeoisie giscardo-pompidolienne à la sauce Claude Sautet serait un brin réducteur. Les films en question ont gentiment vieilli, même s’ils se voient aujourd’hui plus comme des documentaires qu’autre chose. Il est vrai que, de par son physique – jamais il ne menace la carrière d’un Gérard Philipe – Michel Piccoli, ni laid ni beau, a au moins une prestance et, plus que tout, une voix reconnaissable entre toutes.

Cette bourgeoisie, dont il n’est pourtant pas issu, il l’incarne donc à d’innombrables reprises. Bourgeois aigris et bourgeois fourbes, bourgeois progressistes et bourgeois réactionnaires. Mais ce n’est qu’une des innombrables facettes de son talent.

Sa carrière est donc si multiple qu’elle en devient paradoxalement singulière, tout comme il est peu banal d’être l’un des seuls acteurs de France à ne pas avoir d’agent : on ne louait pas Michel Piccoli, pas plus qu’il ne se vendait, préférant travailler pour tout le monde ou presque. On le voit donc dans L’Étau (1969), l’un des plus mauvais films d’Alfred Hitchcock, mais dont la particularité est d’avoir été en grande partie scénarisé et financé par la CIA, en pleine guerre froide, tel qu’expliqué par Éric Branca, ancien rédacteur en chef de Valeurs actuelles, dans L’Ami américain.

En revanche, quand il tourne pour Mario Bava, l’un des rois du cinéma populaire italien, c’est dans son (presque) meilleur film : Danger Diabolik (1968) ! Là, en inspecteur Ginko, il traque en vain, tel Ganimard avec Arsène Lupin, ce Fantomas transalpin qu’est Diabolik. Lequel, en voyou anarchiste, fait sauter toutes les perceptions d’Italie afin de ramener un peu de justice fiscale et sociale dans le pays. Jouissif.

Plus jouissive encore est sa collaboration avec un autre cinéaste italien, le très fantasque Marco Ferreri. En 1969, il y a Dillinger est mort, sommet de nihilisme narquois qui ferait passer Le Mépris, de Jean-Luc Godard (1963), film grâce auquel Michel Piccoli devient célèbre, pour une aimable bluette de patronage. Puis, La Grande Bouffe, qui fait scandale au Festival de Cannes en 1973, époque où le vocable de transgression signifie encore quelque chose. Ce festin sans faim et sans fin, où un quarteron de notables à la retraite se suicide à coups de bonne chère et de jolie chair – les rondeurs d’Andréa Ferréol, pour ne pas les nommer –, demeure l’un des pamphlets les plus accomplis sur la société de consommation à venir ; la nôtre, en l’occurrence. Un film hautement visionnaire.

Ensuite, en 1988, il y a encore Marco Ferreri avec Y a bon les Blancs, qui dépeint les affres d’Européens soignant leurs bleus à l’âme en donnant dans l’humanitaire africain. Très logiquement, ils finissent dévorés par des cannibales persistant à lutter contre la malbouffe mondialisée et à préserver leur ancestral enracinement. Michel Piccoli y joue un prêtre manifestement dépassé par les événements.

Aujourd’hui, quelques journalistes énervés de droite nous rappellent que le défunt aurait été de gauche, ayant tour à tour soutenu le Parti communiste et Ségolène Royal. La belle affaire. Ou, plutôt, Une étrange affaire, pour paraphraser le titre du superbe film de Pierre Granier-Deferre (1981), dans lequel il est méphistophélique en patron sadique. Adieu à l’artiste, qui fut aussi un distingué et redoutable hédoniste. Comme on dit à l’armée : « Repos [éternel, NDLR], vous pouvez fumer ! » Et à la tienne, cher Michel Piccoli, ou Piccolo, comme on dit à l’heure de l’apéro.

Obama, un pion de la CIA pour la mondialisation

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

On ne comprend pas toujours ce qu’il se passe aux États-Unis où les enjeux politiques sont considérables, avec des conséquences qui nous affectent profondément. Et on critique beaucoup Trump en France. Mais à travers Trump, qui est visé ? Eh bien c’est le parti républicain. Car les États Unis sont ainsi : deux partis opposés sur beaucoup de points se partagent tour à tour le pouvoir. Et qui critique Trump ? Les partisans du parti démocrate, le parti de ceux qui ne cessent de vouloir nous imposer l’ultra-mondialisation.

Certains diront : « tout de même, les États-Unis ont eu un président noir ! ». OK. Les États-Unis ont eu un président noir, mais d’une part les États-Unis continuent à maintenir leurs Noirs dans une condition inférieure pour la plupart, les méprisent toujours et voudraient les éjecter malgré les lois qui les protègent alors que les Noirs en question, les « Afro-Américains », n’ont jamais demandé à y être « importés ». D’autre part, Obama n’était pas n’importe quel Noir. Et d’ailleurs « noir » ? Non, métis, avec une mère tout à fait blanche. Ceci dit, ce sont les gènes noirs qui s’imposent généralement chez les enfants des couples mixtes.

D’autres diront : « mais Obama, c’était un type bien sympathique. Un homme qui voulait changer les choses ». Cela, c’est pourtant la façade. Qui était vraiment le personnage, et comment comprendre l’élection de cet homme, comme sorti d’un chapeau au bon moment, tout comme ce fut le cas de Macron en France ? Pour Macron, nous avons déjà décrypté son arrivée au pouvoir,  grâce aux mondialistes dont il est la parfaite marionnette.

https://ripostelaique.com/les-maitres-du-monde-naissance-du-neocapitalisme-1re-partie.html

Pour Obama, ce sont les mêmes forces occultes qui le portèrent au pouvoir, et d’abord cette machine surpuissante qu’est la CIA, un État dans l’État, capable de générer des guerres abominables pour le compte de leurs marchands d’armes et de contrôler les relations entre les pays pour raisons économiques puisque cela seulement compte à leurs yeux. L’argent avant les gens. Des multinationales qui, à l’instar de Monsanto, avaient continué à empoisonner en toute connaissance de cause des milliers de malheureux sous le prétexte qu’ils ne pouvaient « pas se permettre de perdre UN dollar ».

Et Obama, dans tout cela ? Un polichinelle de la CIA lui aussi.
Tout est sorti il y a quelques temps grâce à de grands journalistes d’investigation, en particulier Wayne Madsen et John Pilger. Ils ont démontré qu’Obama était un peu produit de la CIA et que s’il appartenait à cette énorme organisation, c’était par une tradition familiale qui remontait à sa grand-mère, grâce aussi aux documents que Wikileaks a mis en ligne. Ce n’est pas pour rien que son malheureux créateur, Julian Assange, est littéralement martyrisé depuis des années. Tout comme Snowden.

De toutes ces enquêtes, qu’est-il sorti ? Wikileaks a découvert que la campagne électorale d’Obama a été financée par le directeur de la CIA de l’époque, John Brennan.
D’où venait donc ce garçon et quelle « était l’histoire secrète » de sa famille ?
Il nous faut donc remonter à sa grand-mère maternelle, la grand-mère blanche, Madelyn Dunham, vice-présidente de la Banque de Hawaï, une institution bancaire utilisée par diverses sociétés écrans de la CIA dont le rôle était le blanchiment d’argent servant à soutenir des dictateurs comme Marcos (Philippines), Suharto (Indonésie),Nguyen Van Thiêu (Vietnam)… et qui servait de base pour l’espionnage industriel au Japon, la vente d’armes aux guérillas anticommunistes, etc. On voit donc que la grand-mère d’Obama était un membre très actif de l’agence américaine. Pas seulement une agence d’espionnage mais un centre actif d’intervention dans la politique interne d’autres pays.

À voir la photo d’Obama entouré de ses grands-parents, comment imaginer que cette famille bien tranquille était un véritable nid d’espions à elle toute seule ?
Passons maintenant à la mère d’Obama, Stanley Ann Dunham, née, si l’on peut dire, au sein de la CIA.
C’est à l’université de Hawaï, en 1959, que la jeune femme rencontra Barack Obama senior, le père d’Obama, un Kenyan de 23 ans converti à l’islam, déjà marié et père de 4 enfants, subventionné pour être endoctriné et utilisé par la CIA comme futur agent d’influence en Afrique. Le jeune homme avait été choisi par le Kenyan MBoya, recruté par la CIA pour renverser le premier Président Kenyan, Kenyatta, pas assez docile. MBoya avait également la mission d’envoyer à l’université d’Hawaï, largement contrôlée par la CIA, des étudiants africains du Kenya mais aussi d’autres États africains. En 1962, Obama senior quitta Hawaï pour poursuivre ses études à Harvard dans le Massachussetts et divorça de Stanley Ann Durham. De retour au Kenya, il sera d’abord embauché dans une compagnie pétrolière, et deviendra expert en économie pour le ministère kenyan des Finances. En opposition avec le Président Kenyatta pour le compte de l’agent CIA MBoya, il est limogé, appauvri, et meurt dans un accident de voiture en 1982. Voilà donc pour le père du futur Président Obama.

Stanley Ann épousa ensuite Lolo Soetoro alors que son petit garçon avait à peine 4 ans. Elle l’avait rencontré à l’East West Center. Soetoro était indonésien et son pays le rappela en 1965 comme officier de haut rang pour aider le général Suharto et la CIA à renverser le président Sukarno, soupçonné de sympathies envers la Chine communiste. L’agente de la CIA Stanley Ann Durham avait donc mis la main sur le bon numéro.

Le jeune « Barry » Obama Soetoro, alors âgé de 10 ans, en compagnie de son beau-père Lolo Soetoro, de sa mère, Ann Dunham Obama Soetoro, et de sa demi-sœur, Maya Soetoro. (photo de famille, publiée par Bloomberg News)
La famille s’installa donc à Djakarta où le rôle assigné par la CIA à Lolo Soetoro consistait à participer au massacre de millions d’Indonésiens pro-communistes au même moment où l’agent africain MBoya, l’ancien mentor d’Obama Senior, organisait le renversement du Président ghanéen NKruma.

Madsen a révélé que dans une note déclassifiée de la CIA du 23 juillet 1966, l’agence s’appuyait sur le parti indonésien musulman Nahdatul Ulama , et que dans un rapport du 11 aout 1967 la CIA évoquait « un nouvel ordre » en Indonésie, comme plus tard, à notre époque, ils emploieraient la notion de « nouvel ordre mondial ».
Tandis que son second mari se livrait à des activités troubles pour le compte de la CIA, Stanley Ann Durham était recrutée pour enseigner l’anglais dans l’ambassade américaine de Jakarta, au sein de l’USAID, une grosse structure qui servait de couverture aux activités de la CIA en Asie du sud-est. Et comme par hasard, Stanley Ann travailla aussi pour la Fondation Ford, la Banque mondiale, la Banque asiatique de développement, la banque Rakyat (la banque publique indonésienne. Je passerai les exactions nombreuses qui furent menées par ces antennes, pas seulement en Indonésie, mais aussi dans toute l’Asie du sud-est. L’USAID a été accusée dès 1971 d’avoir contribué à des exactions, des crimes abominables, des trafics de toutes natures, sur lesquels nous n’allons pas nous étendre.

Les journalistes cités plus haut ont largement étudié tout cela. Nous ne nous étendrons pas non plus sur tous les postes exercés par la mère d’Obama dans un certain nombre d’États du monde afin de contribuer à neutraliser les activités sino-soviétiques en Asie du sud-est, malgré le principe sacré des Nations unies de non-ingérence. Ce qui nous intéressait jusqu’ici, c’était de montrer qu’Obama n’était pas soudainement sorti d’un chapeau mais était intégré depuis sa prime enfance via grand-mère, père, beau-père et mère à cette organisation titanesque qu’est la CIA. Qu’il ait lui-même appartenu à l’organisation ne nous étonnera donc pas.

À l’âge de 22 ans, nous retrouvons Barack Obama exerçant en tant qu’analyste financier au sein de la Business International Corporation, une société écran de la CIA, dans laquelle il organise des conférences réunissant des dirigeants de premier plan et l’envoi à l’étranger de journalistes favorables à l’organisation, véritables agents de propagande. À 29 ans, en 1990, le voici premier Afro-Américain à présider la prestigieuse Harvard Law Review, avant de devenir avocat et professeur de droit constitutionnel à l’université de Chicago. Il est clair qu’à partir de 1993 il est un agent actif de la CIA, qui fera de lui en 1996 le sénateur de l’Illinois, puis en 2008 le Président des États-Unis. Sa campagne a été subventionnée par les plus grandes banques américaines, JP Morgan, la Goldman Sachs, la Citigroup… mais aussi le directeur de la CIA John Brennan. Un Président dont le mandat a été entaché de nombreux scandales : les écoutes téléphoniques, la surveillance généralisée du web par la CIA via Google, Facebook, Microsoft, la traque du lanceur d’alerte Snowden comme espion, ce qui est un comble de la part d’un Président lui-même maître-espion.

Car les démocrates, c’est le village-monde, l’encouragement à l’homosexualité, les scandales pédophiles, la destruction volontaire de la culture, les génocides de populations étrangères pour le profit des multinationales américaines.
Comme cet article n’est pas un livre, je n’en évoquerai ici que quelques aspects.

En 2015, avant les présidentielles de 2016, la grande copine de Obama, Hillary Clinton, qui devait lui succéder dans l’esprit du Président américain, avait monté un bateau scandaleux. Mais je vais faire appel à un souvenir récent. Vous rappelez-vous comment cette furie de Greta Thunberg est apparue sur la scène internationale ? La fable Greta Thumberg a commencé lorsque Ingmar Rentzhog, le cofondateur suédois de la start-up « We Don’t Have Time », apercevant, dit-il, le 20 aout 2018 Greta Thunberg assise devant le Parlement suédois au premier jour de sa grève, prétend avoir été touché par cette petite fille courageuse inconnue, et publie sa profonde émotion sur sa page Facebook. Un énorme mensonge puisque le bonhomme connaissait la famille de Greta. Une mise en scène prodigieuse, orchestrée par la famille de comédiens de la gamine, qui n’aurait eu aucun impact si toute une puissance financière n’avait pas monté en épingle l’événement qui n’en était pas un. Eh bien figurez-vous que ce n’était pas la première fois que les mondialistes agissaient de la sorte. Le même procédé avait été utilisé par Hillary Clinton en 2015. Tout aussi bien orchestré. Mais là, l’intention était plus qu’inavouable.

Ainsi donc, le 6 juillet 2015, sur la page Facebook Humans of New York, fut publiée la photo d’un enfant de 8 ans, enfant assis sur les marches d’un bâtiment new-yorkais, la tête dans les mains et les yeux humides. Donc un enfant, assis par terre, dans la rue, tristement, et désirant faire passer un message, et qu’un adulte repère et rend public, comme Greta. 6 points communs avec la petite Thunberg !!! Il est quand même incroyable qu’aucun journaliste n’ait jamais relevé la similitude du procédé.

Ce petit garçon de 8 ans prétendait être malheureux car il craignait pour son avenir du fait qu’il se sentait homosexuel. Du moins est-ce ce que l’on lui fit dire. Car voyez-vous, à huit ans, on n’a pas d’hormones, de désir sexuel, ni d’orientation sexuelle.
Aussitôt Hillary, en campagne électorale, posta sur le réseau social un mot d’encouragement : « Prédiction d’une adulte : ton avenir sera incroyable. Ce dont tu es capable et les choses géniales que tu vas faire te surprendront toi-même. Trouve des gens qui t’aiment et croient en toi – il y en aura beaucoup ». Ben voyons ! Moi, si un tel enfant existait, ce en quoi mes amis psychiatres avec lesquels j’en ai parlé m’avaient dit que cela ne pouvait être, mais enfin si j’avais adressé à un tel enfant un mot, ce serait plutôt : « mon chéri, je ne sais pas qui t’a mis une idée pareille dans la tête, car à ton âge on ne peut rien affirmer. Tu verras, en grandissant tu le comprendras, ne pense plus à ça, joue avec tes camarades, oublie cette idée folle ». Enfant acteur ? Enfant manipulé ? Je ne sais, mais je trouve l’histoire infecte.

Ceci dit, en novembre 2016, Wikileaks faisait des révélations étonnantes, et on ne s’étonne pas que le malheureux Assange, qui s’était assigné la mission d’informer les peuples, en ait payé les frais. Le site révélait les derniers mails de la candidate soutenue par Obama, et démontrait qu’elle était pédophile. Cela on le savait déjà d’Obama, nous l’évoquerons plus bas. Et il apparaissait que le couple Clinton avait participé à des voyages dans l’île privée du milliardaire pédophile Epstein, appelé « l’île des esclaves sexuels » par la presse américaine, où avaient lieu des orgies impliquant des enfants enlevés. Le bras droit d’Hillary Clinton, Huma Mahmood Abedin, avait d’ailleurs divorcé de son mari Anthony Weiner qui participait à ces horreurs. Les mails d’Hillary dévoilés par Wikileaks ne laissaient aucun doute sur ces activités pédophiles.

D’autre part, sur les 31 000 mails d’Hillary récupérés, environ 600 semblaient montrer l’homosexualité d’Hillary, qui se justifia en disant que devant les tromperies de son mari, elle avait cherché du « réconfort » auprès de ses amies.

Et c’est une à une telle candidate que Sarkozy osa apporter son soutien.

Obama avait été lui aussi épinglé pour faits de réunions pédophiles à l’intérieur même de la Maison-Blanche par Wikileaks en 2017. Ce qui avait été révélé sur Fox New Channel. Un mail avait été intercepté : « A young boy the age of 5. He will make the perfect catamite for the president.  « Un jeune garçon de 5 ans sera un parfait candidat pour la pédérastie du Président. Il arrivera de Roumanie mardi. Je suis sûr qu’il plaira au Président ». Un enfant de 5 ans ! Un tout petit. Encore cette ignominie. Certains expliquèrent que Obama avait lui-même été violé à l’âge de 9 ans et qu’il reproduisait ce qu’il avait vécu. Ce n’est pas une excuse.

Dans la même affaire, Wikileaks dénonçait pour ces réunions pédophiles Bill Clinton, Hillary Clinton, Tim Kaine, Elizabeth Warren, Jimmy Carter, Harry Reid, Ben Affleck, Cory Booker, Al Franken, et Nancy Pelosi.

Dans cette affaire inqualifiable, les Clinton furent protégés par leur amie le procureur général Loretta Lynch, ce qui laisse à penser que celle-ci n’était pas non plus bien claire. Pour ceux qui veulent approfondir les réseaux pédophiles pour personnalités aux États-Unis où on compte plus de 450 000 enfants disparus, vous pourrez rechercher des informations sur le pizzagate.

L’Amérique de Trump rejette aussi aujourd’hui la mondialisation, malgré les groupes colossaux de pression qui veulent l’imposer. Lors du débat Donald Trump/Hillary Clinton en 2016, les deux candidats se sont violemment affrontés sur ce point, Trump dénonçant les effets nocifs du commerce mondial, du libre-échange et de la globalisation, d’autant qu’aujourd’hui plus que jamais la classe moyenne américaine blanche affiche sa colère contre le libre-échange.

Explication du comment votre épargne va fondre dans la dette

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Riposte Laïque

Simone Wapler, analyste et conseil financier, a publié « Pourquoi la France va faire faillite » (2012), « Comment l’État va faire main basse sur votre argent » (2013), « Pouvez-vous faire confiance à votre banque ? » (2014),  “La fabrique de pauvres” (2015) aux Éditions Ixelles et «La rage de l’impôt » (2019) aux Éditions Larousse. Elle démontre qu’en réalité la dette de la France n’est pas de 100 % du PIB mais de 300 %. Elle explique en termes simples qui prête l’argent, qui paye la dette et comment. Elle prévient : l’État se servira sur vos comptes et votre épargne paiera la dette.

« la dette, c’est d’abord un stock d’impôts qui n’a pas été prélevé par lâcheté politique… vous apportez n’importe quelle créance foireuse à la BCE et on donne de l’argent en échange. » Et depuis longtemps beaucoup de monde, et pas que nos dirigeants, y trouve son compte ; c’est comme faire l’autruche devant l’immigration, son coût et ses dangers.

Revenons à nos moutons :

« comment l’État va plumer les créanciers faibles… ». Quand on activera la loi Sapin, ça sentira le sapin pour beaucoup qui découvriront que leur argent n’est plus à eux.

À partir de la 17’ de la vidéo infra :  «  la contrepartie à la dette, c’est le petit épargnant Français pour 40 %… la dette des États correspond à l’épargne générale des Français. (60 % de la dette publique française est détenue par des étrangers)… »

Les milliards de Bruno Le Maire et Macron. Florilège des gracieusetés qui plomberont les contribuables et les épargnants

À noter que le guignol Le Maire qui s’est illustré à la tête de l’Agriculture par son incompétence, ne craignait pas de défendre récemment un plan à 1 000 milliards pour l’Europe ! :

https://www.ouest-france.fr//economie/entreprises/recrutement/

Bruno Le Maire incompétent en agriculture et en économie : la preuve 

– Les ministres des Finances d’Emmanuel Macron et d’Angela Merkel tablent sur un plan de relance de 500 milliards d’euros en mutualisant la dette européenne

– La compagnie aérienne Air France gavée encore une fois, à hauteur de 7 milliards d’euros de prêts bancaires et de l’État

– Bruno Le Maire annonce un soutien à l’achat de véhicules « propres »

– Bruno Le Maire explique que l’État dépense entre « 1,5 et 2 milliards d’euros par jour » pour sauver les entreprises : https://www.rtl.fr/actu/politique/capital-bruno-le-maire-explique-combien-coute-la-crise-du-covid-19-a-la-france-7800469342

– Macron annule la dette de l’Afrique

Ce qui fait dire à Bernard Lugan : « Le Président Macron appelle à effacer la dette africaine, étape selon lui « indispensable pour aider le continent africain à travers la crise du Coronavirus ». Les PME, les TPE, les professions libérales et les commerçants français qui vont, eux, devoir rembourser les emprunts qu’ils vont être contraints de faire pour tenter de survivre, apprécieront ! Depuis des décennies, les pays « riches » ne cessent de consentir à l’Afrique des allègements et des suppressions de dette. Au début des années 2000, les PPTE (Pays pauvres très endettés) ont ainsi bénéficié de considérables remises par les créanciers bilatéraux. Or, à peine sauvés du gouffre de l’endettement, ils y ont replongé…

3) En plus des remises de dette, l’Afrique engloutit, année après année, des sommes colossales versées au titre de l’APD (Aide pour le Développement). De 1960 à 2018, le continent a ainsi reçu en dons, au seul titre de l’APD, près de 2 000 milliards de dollars (pour une dette d’environ 400 milliards de dollars dont entre 180 et 200 milliards de dollars de dette chinoise), soit en moyenne 35 milliards de dollars par an.

En dollars constants, le continent a donc reçu plusieurs dizaines de fois plus que l’Europe du lendemain de la guerre avec le plan Marshall. Or, ces prêts, ces allègements de dette, ces aides et ces dons n’ont servi à rien car, en plus de sa suicidaire démographie, le continent est paralysé par son immobilisme. En effet, en dehors du don de la nature constitué par le pétrole et les minerais contenus dans son sous-sol, l’Afrique ne produit rien, sa part de la valeur ajoutée mondiale dans l’industrie manufacturière est en effet de moins de 2 % dont les 9/10e sont réalisés par deux pays sur 52, l’Afrique du Sud et l’Égypte… » : http://eurolibertes.com/economie/macron-demande-lannulation-de-dette-de-lafrique/

– Le Conseil d’État confirme que l’urgence sanitaire ne peut pas justifier l’arrêt de la demande d’asile. Lettre ouverte au président de la République pour la régularisation définitive de milliers de sans-papiers : https://www.gisti.org/spip.php?article6379

– Une enveloppe de 18 milliards d’euros pour soutenir le secteur touristique en France (rien pour relocaliser et retrouver une puissance industrielle !)

– Au moins 22 M€ pour la « culture » si chère aux gouvernants : https://www.culture.gouv.fr/Presse/Communiques-de-presse/Crise-sanitaire-premieres-mesures-du-ministere-de-la-Culture-en-soutien-au-secteur-culturel et son corollaire en soutien aux intermittents du spectacle pour le calcul de la période de référence ouvrant droit à assurance chômage et à droits sociaux. Régime fort coûteux pour l’Unedic mais très utile au pouvoir : https://www.capital.fr/economie-politique/comment-le-gouvernement-a-soigneusement-evite-de-toucher-aux-intermittents-du-spectacle-contrairement-aux-dires-de-muriel-penicaud-1342857

– Ne restez plus chez vous, allez au boulot et vite : le ministre de l’Économie invite un « maximum de Français » à reprendre le travail pour soutenir une économie aux abois :

https://www.lopinion.fr/edition/economie/bruno-maire-compte-francais-sauver-l-economie-216736

L’Europe de la Santé que veut Macron sera d’une austérité absolue. Nous avons affaire avec des eurodingos

Votre épargne paiera la dette : l’État se servira sur vos comptes. Simone Wapler vous alerte

Simone Wapler en bref :

https://www.contrepoints.org/author/simone-wapler

et https://la-chronique-agora.com

Bruno Le Maire lorgne sur votre épargne

Publié le 21 avril 2020 par Jacques Chassaing

https://ripostelaique.com/bruno-le-maire-lorgne-sur-votre-epargne.html

Classes moyennes, vous allez crever et Richard Roudier vous explique pourquoi https://ripostelaique.com/classes-moyennes-vous-allez-crever-et-richard-roudier-vous-explique-pourquoi.html

« Le président de La Ligue du Midi a fait la démonstration que la classe moyenne française doit être ruinée pour que les nouveaux venus puissent consommer et produire de la croissance. Un immense transfert social est programmé : le système n’a pas besoin de travailleurs mais de croissance et de consommateurs. Étrangeté d’un paradoxe qui ne peut qu’être porteur de guerre mis en lumière dans l’une des vidéos de la 12e Journée de Synthèse Nationale, dimanche, à Rungis. »

Jacques CHASSAING

IMPORTANT :Tous les liens et renvois mentionnés dans cet article constituent des éléments factuels corroborés, à l’appui des opinions et des faits exprimés par l’auteur Jacques Chassaing, ici, ainsi que dans tous les articles qu’il signe.

Révolté, Raoult dénonce trois des coupables : Martin, Chauvin et Bouet

Articles : mai 2020avril 2020mars 2020février 2020

Riposte Laïque

Tout le monde est devenu cinglé… Une des phrases à retenir de l’excellente interview que Didier Raoult a accordée à Radio Classique à l’occasion des déclarations de Trump sur la chloroquine qu’il prend à titre préventif. C’est l’occasion pour lui de revenir sur ce scandale de l’interdiction de la chloroquine, qui a coûté cher, très cher à la France… On le sent à la fois effondré et révolté devant ce scandale sanitaire sans comparaison. On a un des meilleurs infectiologues du monde, il propose un traitement qui marche et qui, administré dès les premiers symptômes, guérit les patients dans 95 % des cas… et ces salauds, non contents de ne pas le reconnaître, l’interdisent aux médecins désireux de l’utiliser.

Il ne mâche pas ses mots et accuse nommément 3 responsables du désastre (je dirais même mieux, du massacre français) :

« le directeur de l’ANSM », Dominique Martin, « qui a fait prendre des décisions totalement déraisonnables », « l’actuel président du Comité de santé publique » et « le président de Conseil de l’Ordre », Patrick Bouet. »

Dominique Martin, directeur de l’ANSM ( l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) c’est le salopard (c’est moi qui parle, pas Raoult) qui s’est acharné sur la chloroquine et qui a fait tous les plateaux pour dézinguer ce médicament inoffensif et qui aurait pu sauver nombre de vies atteintes du Coronavirus.

Franck Chauvin, Président du Haut Conseil de la Santé publique. (Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) est une instance française chargée d’apporter une aide à la décision au ministre de la Santé en réalisant des rapports sur la santé et en formulant des recommandations. Ayant une fonction de « vigie », il transmet ses rapports à la Conférence nationale de santé (CNS). Wikipédia)

C’est ce Haut conseil (qui s’appelait Comité avant, ce qui explique la confusion faite par Raoult) qui  a commis le crime d’imposer l’utilisation de  l’hydroxyclorychine seule et uniquement pour des cas sévères et sans l’azithromycine .

Patrick Bouet, président du Conseil de l’Ordre des médecins qui a menacé carrément d’interdire d’exercer aux médecins ne suivant pas le « protocole » décidé par des technocrates affiliés à Big Pharma.

Responsables et coupables, sans aucun doute, faisons circuler leurs noms, ils devront rendre des comptes, eux aussi.

Mais n’oublions pas qu’ils sont aux ordres de Véran-Macron… Ne l’oublions jamais.

Macron-Véran et Buzyn… ont en effet décidé que les médecins devaient obéir aux politiques. Un scandale énorme…

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« Le fait que L’État décide de ce que doit faire le médecin à son patient est incroyable ! @raoult_didier– Infectiologue #ClassiqueMatinhttps://bit.ly/2JcMZ3h 

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108:26 – 19 mai 2020Informations sur les Publicités Twitter et confidentialitéVoir les autres Tweets de Radio ClassiquePar NICOLAS GOMONT

Publié le 19/05/2020 à 10:59 | Modifié le 19/05/2020 à 12:13

L’infectiologue Didier Raoult, directeur général de la Fondation Méditerranée Infection était ce mardi 19 mai l’invité de la matinale de Guillaume Durand sur Radio Classique. Alors que le Président américain Donald Trump a révélé prendre de la chloroquine « à titre préventif » depuis plus d’une semaine, Didier Raoult a indiqué l’avoir appris par la presse.

Donald Trump prend de la chloroquine à titre préventif, affirmant n’avoir « rien à perdre »

« Je l’ai appris ce matin, je n’étais pas au courant ». Didier Raoult a assuré avoir appris par les médias que Donald Trump prenait de la chloroquine depuis 10 jours « à titre préventif », ironisant : « Je ne suis pas le médecin traitant de Donald Trump ». Il a également précisé n’avoir pas eu d’appel de Washington, alors que des rumeurs disent que le Président américain est atteint par le Coronavirus, plusieurs cas ayant été détectés à la Maison Blanche.

L’infectiologue a aussi poursuivi son offensive contre ceux qui dénoncent l’inefficacité de l’hydroxychloroquine, parlant d’une « hallucination collective des médias » et pointant du doigt le rôle « d’un certain nombre de responsables », dont « le directeur de l’ANSM », Dominique Martin, « qui a fait prendre des décisions totalement déraisonnables », « l’actuel président du Comité de santé public » et « le président de Conseil de l’Ordre », Patrick Bouet.

Il a, à l’inverse, salué quelques-uns de leurs prédécesseurs ; ceux qui ont signé la pétition de l’ex-ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, dont il est proche.

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« Le fait que L’État décide de ce que doit faire le médecin à son patient est incroyable ! @raoult_didier– Infectiologue #ClassiqueMatinhttps://bit.ly/2JcMZ3h Le confinement a « peut-être évité un désastre encore bien pire que celui que l’on va voir maintenant », pense Didier Raoult

« Le confinement ne protège pas vraiment de l’infection. Maintenant, on en a la preuve ». La preuve serait une étude espagnole, menée par le ministère de la Santé et l’Institut de Santé Carlos III sur un échantillon de près de 61 000 personnes et lancée pour mesurer le taux d’anticorps fabriqués contre le Covid-19 par les Espagnols. « L’étude montre que les gens confinés ont été plus malades que les gens qui ont dû aller travailler. Ce n’est pas étonnant, puisque toute la journée avec sa famille, s’il y a en un de malade, il contamine tout le monde. Nous, on voit ça dans les Ehpad », a-t-il souligné.

Une étude menée par l’École des hautes études en santé publique montrait, au contraire, que le confinement était efficace et avait permis d’éviter en France la mort de 60 000 personnes. Didier Raoult ne voit, lui, qu’une utilité dans le confinement, celle d’éviter « la panique sociale intrinsèque à ce pays, qui est au bord de la crise de nerf ». « Peut-être que cela a évité un désastre encore bien pire que celui que l’on va voir maintenant », avec la crise économique, a-t-il conjecturé.

Pour Didier Raoult, il est « prématuré » de tester, comme le laboratoire Moderna, un vaccin contre le Coronavirus

« Les maladies infectieuses, c’est compliqué. Cela dépend du malade, de l’écosystème, de la saison, de la latitude… ». Didier Raoult n’a pas pu expliquer pourquoi le Covid-19 touchait de façon différenciée les personnes atteintes. « On commence à peine à comprendre pourquoi les enfants ne sont pas infectés. On était les seuls à le savoir. Personne n’a fait d’étude dans ce pays pour savoir quel était le degré de portage des enfants. Maintenant on sait pourquoi », a-t-il affirmé, sans en détailler pour autant les raisons.

Coronavirus : Les enfants ne sont pas les principaux vecteurs de transmission, selon une étude

Moderna, une société de bio-tech, aurait déjà testé sur 45 volontaires, de 18 à 45 ans, un vaccin en phase 1 contre le Coronavirus. Une initiative « pas raisonnable », prise « dans le feu médiatique », pour Didier Raoult. « Ce que je sais sur cette maladie montre qu’il est prématuré de réfléchir » sur un vaccin. « Il faut avoir un peu plus de savoir », a-t-il affirmé, indiquant, pessimiste, que les vaccins qui voulaient répondre à « des maladies émergentes, depuis 30 ans, n’ont jamais marché ». Il en serait de même à ses yeux pour le Covid-19.

« Il y a eu plus de morts en Île-de-France qu’il n’y en a eu à Wuhan », assure Didier Raoult

Le professeur Didier Sicard, ancien président du Comité d’éthique, a indiqué que la Chine devrait fermer les marchés des animaux sauvages ; sources de transmission de virus. Pour Didier Raoult, le problème ne vient pas du caractère sauvage des animaux, mais du nombre d’individus qui évoluent ensemble dans la nature, comme dans les élevages. En France, « on a des épidémies monstrueuses, des épidémies d’infections urinaires qui sont dues aux élevages de poules que nous avons ».

« On a des épidémies de staphylocoques dorés dues aux élevages de porcs. À chaque fois que vous avez des communautés animales relativement denses, se développent des épidémies ». Pour l’infectiologue marseillais, le modèle chinois n’est pas à remettre en cause, puisqu’il y « a eu plus de morts en Île-de-France qu’il n’y en a eu à Wuhan », selon les chiffres officiels, régulièrement remis en question par les experts et la presse.

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