Articles : mai 2020 – avril 2020 – mars 2020 – février 2020

Riposte Laïque
Les promoteurs de l’essai Discovery destiné à tester les différents traitements du COVID-19 ont ajouté in extremis un « bras » sur la chloroquine face à la pression du « populiste » et des réseaux sociaux concernant le traitement du Pr Raoult, biaisant dès le départ le test car ce protocole inclut l’azytromycine en association.
Cet essai a été annoncé à grand sons de « trompettes de la renommée » (mal embouchées) et a commencé le 22 mars. Il devait être le summum de la science moderne et véritable en réponse à l’obscurantisme médical de terrain !
Un article du Monde du 1er mai soulève un coin du voile sans en tirer les conclusions, à la manière vicieuse habituelle de ce quotidien de « référence » : titre trompeur, exposé imprécis sans aucune conclusion, publié un jour de faible lectorat. Cela permet de dire qu’on en a parlé, tout en répandant un rideau de fumée. Ils sont très forts !
Sa lecture, pour un quelqu’un de formé sur le plan scientifique et doté de sens commun, permet cependant d’en tirer beaucoup d’enseignements. Et on peut déterminer que Discovery est entaché de tares qui menacent toute la crédibilité de la recherche française qui sera emportée dans la débâcle politique et médiatique.
1) Discovery n’a rien d’européen
Le Gouvernement français avait sélectionné sept pays européens et actionné la Commission européenne qui en représente 27, pour inclure un total de 3 200 patients, total qui eût été significatif (et comparable à celui étudié à l’IHU de Marseille, ce qui était le but). Or, 5 semaines après l’ouverture des essais (le 22 mars) seul le Luxembourg a envoyé 1 unique patient sur 60 demandés, le dernier jour ! C’est un désaveu international quasi unanime. Le qualificatif « européen » est donc totalement usurpé, comme pour cacher l’unique maître d’œuvre et promoteur : l’Inserm dont on connaît l’opposition quasi rabique à Didier Raoult.
2) Discovery ou la vanité des donneurs de leçons
L’équipe de Discovery prétendait déjà être plus fiable que l’équipe du meilleur expert mondial, et que tous les pays où la chloroquine est autorisée. Aujourd’hui, Discovery accuse en plus l’Espagne, l’Italie et l’OMS d’avoir préféré des « critères méthodologiques moins contraignants » !
Selon certaines sources, le contexte médiatique, dénoncé par certains médecins, entraverait l’essai clinique Discovery. Le professeur Xavier Lescure, infectiologue à l’hôpital Bichat, affirme que certains patients refusent d’être enrôlés dans l’essai Discovery parce qu’ils ne veulent pour traitement que de l’hydroxychloroquine… Les patients n’ont du coup que 20 % de chances de se voir administrer de l’hydroxychloroquine, et cela ne leur convient pas ! Évidemment ils ne veulent pas servir de cobaye ! Selon Jean-François Bergmann de l’Hôpital Saint-Louis à Paris, cette attitude concernerait quatre patients sur cinq dans certains hôpitaux, regrettant cette forme de populisme médical (sic!) qui ralentit l’émergence de la vérité. Les refus de s’enrôler dans l’essai clinique Discovery viendraient aussi de certains médecins.
3) Discovery et l’arnaque des essais ouverts !
Avec Discovery on a la facilité de n’avoir ni « double aveugle », ni même « simple aveugle ». En effet, sous la sibylline appellation d’essai « ouvert » : « patients et médecins savent quel traitement est utilisé ». L’effet placébo (qui provoque souvent plus de 30 % d’effets positifs) joue donc à fond dans cet essai qui se vante d’être plus « contraignant ». C’est une malhonnêteté manifeste ! Surtout lorsqu’on se souvient des accusations sur la méthodologie non conforme du protocole du Pr Raoult.
4) Malgré cette énorme facilité, Discovery est d’ores et déjà un échec retentissant
5 semaines après l’ouverture des cohortes, le 22 mars, l’effectif n’est que de 22 % de l’objectif… et « on observe un ralentissement des inclusions ». Discovery va donc plafonner à 1/4 de ses prétentions… et des effectifs de sa cible de dernière minute, l’étude de Raoult que l’on voulait disqualifier !
5) Discovery explique son crash de la façon la plus éculée et démagogue : « la faute à l’Europe »
« Le Monde » met ce mensonge en titre, c’est bien dans sa manière tordue. Alors que ce sont les pays membres qui ont toujours refusé de donner la « compétence Santé » à l’Europe. Plusieurs l’ont même déjà attribuée à leurs régions. L’Inserm a annoncé un projet « européen », alors que ce n’était que le sien.
Il s’agissait essentiellement de disqualifier le protocole « Raoult » qui ne serait pas conforme aux standards scientifiques. Le patron de Discovery met en cause des « régulations différentes des essais, selon les pays », alors qu’il y a autant de différences entre Paris, Angers, Toulouse, où chacun y va de son protocole à lui, sur le même sujet, et de ses critiques envers les autres, en pleine « guerre »…
6) Les initiateurs de Discovery ont commis l’imprudence de promettre, en pleine polémique, ses « premiers résultats dans les 15 jours », pour des raisons d’aveuglement idéologique
C’était le « deal » pour faire avaler le retrait subi de la chloroquine. Or, un tel délai était pire qu’impossible à respecter : c’était prendre les Français et tous leurs généralistes pour des cons. Avec la complicité des milliers de chercheurs qui « savaient ». Après un délai 2,5 fois supérieur plus aucune échéance n’est donnée… et les médias l’acceptent ! Quoi de pire, pour alimenter le « complotisme », que cette connivence éclatante entre les élites, face à la rupture d’un « deal national » déjà mal vécu ? Macron parle maintenant, sans en être assuré, du 14 mai et la presse servile répercute sans aucune critique cette propagande : http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-des-resultats-de-l-essai-discovery-seront-connus-le-14-mai-assure-macron-04-05-2020-8310828.php , https://www.bfmtv.com/politique/covid-19-macron-annonce-que-les-resultats-l-essai-clinique-europeen-discovery-seront-connus-le-14-mai-1907598.html
7) Toute la recherche française a couvert l’escroquerie fondamentale de Discovery : ne pas tester la bithérapie de Raoult !!!
Discovery cumule les trucages. Et il ne s’est encore pas trouvé 1 seul chercheur en France pour dénoncer ces sabotages grossiers. Sans parler de la presse servile, ni bien sûr des politiciens trop occupés à paraître avant de disparaître dans le naufrage. Il faudra une grande lessive.
Conclusion : il est très urgent que les chercheurs français se démarquent publiquement de Discovery ! En effet : si Raoult était un faussaire récidiviste, le scandale serait réel, mais ne toucherait que peu de personnes. Tandis que si Raoult a raison : c’est l’Inserm, l’APHP, des CHU, et toute la recherche médicale française qui seront décrédibilisés, ridiculisés. La récession économique liée au confinement aveugle, et la place de 4e dans le nombre de morts par habitant seront déjà assez durs et dévastateurs pour le pouvoir macronien. Cet épisode piteux justifierait à lui tout seul un recours judiciaire. Si on y rajoute les masques, les tests, et les mensonges, l’addition promet d’être très salée.
Sabotages à répétition du réseau Internet : l’extrême gauche suspectée d’être à la manœuvre
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Sabotages à répétition depuis un mois
Ces coupures interviennent dans un contexte de sabotages à répétition sur l’ensemble du territoire depuis un mois. Avec toujours les mêmes cibles : les outils de communication. « Plus d’une vingtaine » d’actes de sabotages ou destructions symboliques ont ainsi été recensés en France, selon une note confidentielle du Service central du renseignement territorial (SCRT) datée du 23 avril, comme nous le révélions lundi. Avec, pensent les agents, l’ultragauche à la manœuvre.
Contacté, le Parquet national antiterroriste (Pnat) indique être informé des faits et rester « très attentif à ce phénomène de sabotage ». Des spécialistes de l’antiterrorisme estiment que ce sont des faits graves et préjudiciables, mais que la question doit être posée de savoir s’il y a un trouble à l’ordre public par l’intimidation et la terreur, qui est le propre du terrorisme.[…]
Plusieurs commissariats et hôpitaux ont également été touchés comme le centre hospitalier intercommunal de Villeneuve-Saint-Georges (CHIV) qui est « toutefois équipé d’un relais de secours »
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Éclatement de la zone euro? L’Italie face à un nouvel ultimatum allemand
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Sputnik
La Cour constitutionnelle allemande a exigé que la Banque centrale européenne prouve le bien-fondé de sa politique de soutien budgétaire aux États de la zone euro avec, dans le collimateur, les pays de l’Europe du Sud. Une très mauvaise nouvelle pour l’Italie, dont les titres de dette viennent d’être classés «junk bonds».
Va-t-on vers une aggravation de la crise de la dette souveraine dans la zone euro?
Ce 6 mai, Giuseppe Conte, président du Conseil des ministres italien, est monté au créneau pour défendre la politique budgétaire de la Banque centrale européenne (BCE).
«Il n’appartient à aucune cour constitutionnelle de décider ce que la BCE peut faire ou ne peut pas faire. Son indépendance est un pivot des traités européens, qui sont reconnus aussi par l’Allemagne», a plaidé ce 6 mai l’homme d’État dans une interview au quotidien Il Fatto Quotidiano.
La veille, la plus haute juridiction constitutionnelle allemande a tapé du poing sur la table, désavouant avec virulence la politique monétaire de la BCE. La Cour a ainsi donné raison à une plainte collective d’environ 1.500 Allemands, parmi lesquels des économistes et des professeurs de droit constitutionnel. Le tribunal de Karlsruhe a exigé que la Banque centrale allemande cesse d’ici à trois mois d’acheter des emprunts d’État de la zone euro pour le compte de la BCE. Sauf, ont précisé les juges, si cette dernière était bel et bien en mesure de prouver que ces rachats de titres de dette souverains étaient justifiés. Dans le cas contraire, la Bundesbank serait obligée de cesser son programme d’achats de titres.
L’Europe du Sud dans le collimateur de l’Europe du Nord
Ce jugement illustre une fois encore la défiance de l’Allemagne à l’égard d’une Europe du Sud, jugée laxiste. Depuis la crise de la dette de la Grèce, en 2012, Berlin n’a eu de cesse de rappeler ses partenaires européens à la rigueur budgétaire imposée par les traités européens.
Or, au mois de mars, la BCE a décidé de relancer la planche à billets, en créant quelque 750 milliards d’euros –le fameux «quantitative easing», l’assouplissement quantitatif–, à destination des banques et des marchés financiers, censés les redistribuer sous forme de prêts, tant aux entreprises qu’aux États. Les traités européens, celui de Maastricht puis celui de Lisbonne, imposent en effet aux pays membres de ne refinancer leur dette que sur les marchés financiers.
Mais, avec la pandémie et l’effondrement de l’activité économique, de nombreux pays se voient contraints de subventionner leur économie. C’est le cas de l’Italie, à la fois l’un des pays les plus endettés de la zone euro et l’un des plus durement touchés par le Covid-19, avec pour conséquence l’effondrement de la confiance des marchés dans la dette italienne. Rome a ainsi vu les rendements qu’elle doit servir pour placer ses titres de dette atteindre des sommets. La situation financière transalpine est à ce point critique que l’agence d’évaluation financière Fitch a dégradé sa note de crédit à un cran seulement au-dessus de la catégorie spéculative («junk»), relate ainsi Reuters.
Face au séisme, et sans doute conscient qu’un effondrement de l’Italie, troisième économie de la zone euro, pourrait bien entraîner l’ensemble européen dans sa chute, le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, a toutefois tenté de minimiser le jugement, arguant que le tribunal avait néanmoins «clairement jugé» que le quantitative easing n’était pas un financement monétaire au sens strict des dettes souveraines, et que le programme était conforme à la Constitution allemande, qui, rappelons-le, se place toujours dans l’ordre juridique allemand au-dessus des traités européens.
L’Allemagne souffle le chaud et le froid
Du fait d’un euro taillé sur mesure pour son économie et d’excédents commerciaux colossaux, l’Allemagne s’est imposée comme le créancier de plusieurs pays du Sud de l’Europe à travers le système complexe de Target 2. Mis en avant depuis 2011 comme un outil contre la crise de la dette souveraine, ce système sert de chambre de compensation aux Banques centrales nationales de la zone euro. Problème: ces dernières sont autorisées à accumuler les dettes d’autres pays sans pour autant avoir obligation de les rembourser. Le système Target 2 les classe comme dettes «sans risque». Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui dans le cas de l’Italie.
Selon le think tank anglo-saxon OMFIF, la Bundesbank détenait à la fin du mois de mars 2019 quelque 935 milliards d’euros de créances sur les autres Banques centrales européennes. Autant d’actifs «pourris» en cas de banqueroute de ses débiteurs. «On voit le retour de la même discussion qu’en 2010-2012 lors de la crise de la zone euro: qui doit payer –et comment– les frais de la crise sanitaire, économique et sociale?», note Christophe Bouillaud, professeur de sciences politiques à l’Institut d’études politiques de Grenoble, dans un interview à Atlantico.
«Les lignes de partage sont toujours les mêmes: les pays “fourmis” (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Finlande) contre les pays “cigale” (Italie, Espagne, Grèce, Portugal), avec la France “mi-cigale, mi-fourmi”, qui essaye de satisfaire les deux camps alternativement».
Interviewé par BFMTV, Nicolas Beytout, le patron des Échos et de L’Opinion, a affirmé le 5 mai qu’il n’y avait pas d’«argent magique». Il commentait ainsi les mesures de chômage partiel françaises. Face à la crise économique qui s’annonce, les États eux-mêmes pourraient découvrir que les lignes de crédit ne sont pas sans limites pour eux non plus.
Menace du Covid-19: tous ceux qui ont alerté Macron en vain
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Sputnik
Emmanuel Macron avait été alerté dès décembre 2019 des dangers du coronavirus par l’ambassadeur de France à Pékin, selon les informations du Canard enchaîné. Un avertissement qui s’ajoute à celui d’Agnès Buzyn en janvier et à celui de l’actuel DGS, qui mettait en garde le candidat Macron sur l’impréparation du pays face à une épidémie.
Agnès Buzyn était-elle la seule au courant du «tsunami» qui «était devant nous»?
Visiblement non. Selon le Canard enchaîné du 6 mai, Emmanuel Macron et Jean-Yves Le Drian, son ministre des Affaires étrangères, avaient été avertis de la menace que représentait le coronavirus SARS-CoV-2 bien avant son arrivée en Europe.
Le Palmipède révèle ainsi que dès le mois de décembre, le quai d’Orsay et le palais présidentiel avaient «reçu des informations alarmantes dont ils n’ont tenu aucun compte», lorsque Laurent Bili, ambassadeur de France en Chine, avait averti le sommet de l’exécutif de l’apparition d’un dangereux virus à Wuhan. Nous étions alors plusieurs semaines, avant le premier décès en France –et en Europe–, celui d’un touriste chinois de 80 ans, hospitalisé depuis le 25 janvier à Bichat dans le XVIIIe arrondissement de la capitale.
«Macron n’a pas trouvé le temps d’y penser»
«Ne serait-ce que pour la protection nécessaire des Français séjournant et travaillant à Wuhan, les informations venues de Pékin, via l’ambassade, méritaient mieux qu’une lecture rapide», assène le «Canard», qui rappelle les liens particuliers qu’entretient la France avec la ville de Wuhan. À la décharge du Président, l’hebdomadaire satirique énumère des précédents en matière de mise en sourdine d’alertes sanitaires adressées aux chefs d’État français successifs. 2005, 2008, 2009 ou encore 2013 marquent ces différentes «alertes au virus», depuis la crise du SRAS, adressées sans grand succès par des services de sécurité –parfois étrangers– au sommet de l’exécutif tricolore.
«Quand sont parvenues à Paris, en décembre 2019, les informations relatives à l’apparition d’un nouveau virus, il était encore possible, pour un Président conscient de ses responsabilités, de constituer un bon stock de masques, de tests et de respirateurs. Mais Macron n’a pas trouvé le temps d’y penser», conclut le Canard enchaîné.
Des révélations qui plantent une nouvelle épine dans le pied de la défense adoptée par le gouvernement depuis le début de l’épidémie: la crise était imprévisible, répète-t-il à l’envi. Une ligne adoptée notamment face aux critiques concernant la fonte, ces dernières années, du stock stratégique de masques de protection respiratoire. Si aujourd’hui, Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, vante les mérites de l’administration dans la gestion de la crise et claironne que «c’est nous qui avons poussé l’ensemble des entreprises à s’équiper en masques», cette même Secrétaire d’État appelait les Français à «sortir de ce fantasme autour des masques». Nous étions le 19 mars, le jour où la France aurait passé sa première commande de masques à la Chine.
«Si le Covid-19 est imprévisible dans le moment où il se manifeste, c’était en revanche tout à fait possible qu’une crise se manifeste», jugeait fin mars, auprès de nos confrères de France24, Aurélien Rouquet, professeur de logistique à la Neoma Business School. Auteur quelques jours plus tôt d’une tribune publiée dans le journal Le Monde, il revenait sur la succession de «décisions aberrantes» ayant mené à la disparition des masques.
Il fustigeait une «faillite logistique» en France, le manque de tests et de lits de réanimation qui manquaient alors également à l’appel ne faisant à ses yeux que «confirmer le déficit structurel de vision logistique qui existe au sommet de l’État».
Jérôme Salomon, auteur en 2016 d’une note à Macron
D’ailleurs, en mai 2019, un rapport de Santé Publique France avertissait que si sa «survenue ne peut être datée», le risque de pandémie «doit être considéré comme important», recommandant d’entretenir le stock de masques de protection, «une assurance, que l’on souhaite, malgré la dépense, ne jamais avoir besoin d’utiliser», précisait le rapport. Ce dernier avait été commandé en novembre 2016 par la Direction Générale de la Santé (DGS).
Hasard du calendrier? En septembre 2016, le chef de pôle adjoint à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), un certain Jérôme Salomon –que les Français ont appris à connaître ces dernières semaines sous sa casquette de patron de la DGS, poste auquel il a été nommé début 2018 par Agnès Buzyn– avait averti l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron de l’impréparation de la France face à la survenue d’une «catastrophe majeure» telle qu’une pandémie.
Dans cette note confidentielle datant de septembre 2016, et rendue publique quelques mois plus tard à l’occasion des «Macron Leaks», Jérôme Salomon appelait ainsi à une «révision en profondeur» de la «réponse nationale face aux risques majeurs de catastrophe, d’acte terroriste avec tuerie de masse, d’afflux de victimes et/ou d’usage d’armes NRBC [nucléaires, radiologiques, biologiques, chimiques, ndlr]», rappelait CheckNews dans l’un de ses articles. La rubrique de «vérification des faits» de Libération soulignait au passage que l’on retrouvait alors, dans le «groupe Santé» de la campagne de Macron, au côté Jérôme Salomon, l’actuel ministre de la Santé, Olivier Véran.
En somme, difficile de prétendre que le risque et l’importance des masques n’étaient pas connus de l’équipe dirigeante actuelle.
«Il va falloir qu’il s’en explique. Les homicides et blessures involontaires, ce sont des actes de négligence, d’abstention», s’emportait au micro de Sputnik l’avocat Régis de Castelnau, à l’encontre de Jérôme Salomon. «On ne fait pas ce qu’on devrait faire alors qu’on a la connaissance de la situation: eh bien, c’est une faute pénale!», avertissait-il.
Au-delà du fait que le pouvoir savait que ce risque épidémiologique, pandémique, pouvait un jour survenir, la menace que représentait singulièrement le coronavirus SARS-CoV-2 était connue au sommet de l’État, à en croire les aveux de l’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
«J’ai envoyé un message au Président sur la situation»
Souvenez-vous, nous étions mi-mars, alors que l’on se questionnait sur le bien-fondé d’avoir maintenu le premier tour des élections municipales.
La toute fraîche candidate LREM, éliminée sans surprise la course à la mairie de Paris, à l’issue de ce premier tour qu’elle qualifia de «mascarade», se lâchait dans une interview accordée au quotidien Le Monde. S’apitoyant sur son sort, elle déclarait notamment:
«Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine: le 20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11 janvier, j’ai envoyé un message au Président sur la situation. Le 30 janvier, j’ai averti Édouard Philippe que les élections ne pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein.»
«Quand j’ai quitté le ministère […], je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu», se justifiait une Agnès Buzyn qui, au cours de l’interview, laissait transparaître une certaine attention à l’égard sa «réputation». «Fallait-il abandonner son poste en pleine tempête, alors qu’elle devinait le drame à venir?» s’interrogeait alors la journaliste du Monde. Des aveux qui ont motivé la plainte d’un collectif de soignants à l’encontre de l’ex-ministre, également intéressé par la véracité de la date des commandes de masques passées à la Chine.
«Je ne l’appelle plus. Ça ne sert à rien, c’est même contre-productif. Il n’écoute personne!», déclarait au Parisien un fidèle d’Emmanuel Macron, dans une formule qui a depuis fait florès. Nous étions dans un tout autre contexte, celui des grèves contre la réforme des retraites, nous étions en décembre 2019.
La chanson du jour, Toy Automatic – The Afghan Whigs

Ce matin J’ai sélectionné ce morceau pour la trompette (magnifique) et le thème musical qui nous emmène ailleurs dès les premières notes pour ne plus nous lâcher jusqu’à la fin.
Éric Le Boucher : un c.. de raciste et un salaud de journaleux
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Éric Le Boucher (70 ans) est une journalope dont on pourrait dresser la statue sur les places publiques… pour lapidation.
L’homme mange aux râteliers du Monde, de Marianne, de Slate, d’Europe 1, des Échos, de L’Opinion… Il est bien sûr favorable à l’immigration dans laquelle il ne voit que des bienfaits pour la France, déteste les Gilets jaunes et se demande « en cette ère de grand infantilisme (…), comment éduquer le peuple et le « corriger de ses idées folles et inconsidérées » ».
Évidemment, il a soutenu Macron qu’il considère seul capable de tirer la France vers le haut par sa compétitivité et par une amélioration des compétences. Les réactivités du pouvoir macronien face à la pandémie nous ont montré toute la sagacité d’Éric Le Boucher.
L’homme est un con.
Un con et un salaud.
Il a confirmé sa dernière sortie dans L’opinion : « Coronavirus : tout ça pour des vieux blancs malades ! sur LCI.
Riposte Laïque
Il ne comprend pas les attaques qui lui sont faites. Selon Le Boucher, elles ne portent pas sur le fond des choses mais seulement sur les mots. « Il faut bien faire un titre, je suis journaliste et un journaliste ça fait des titres ».
Excuse formidable !
Il continue : « c’est une maladie qui tue peu de gens par rapport à d’autres, mais qui tue des seniors et on a bloqué l’ensemble de l’économie pour sauver des malades blancs déjà malades ».
Pour lui, quel intérêt d’essayer de sauver des vieux qui ont connu le plein emploi, la libération sexuelle et qui ont des retraites plus importantes que le revenu moyen des actifs d’aujourd’hui ? Il faut les laisser crever pour faire de la place à cette belle jeunesse qui débarque d’Afrique ?
Le Boucher, avec ses 70 ans, devrait se méfier. Je serais médecin et je verrais arriver ce vieux mâle blanc, je préparerais la seringue de Rivotril. Pas question de foutre en l’air l’économie pour ce type.
Quiconque voit du racisme dans les paroles de ce journaleux économique peut porter plainte. Mais un bon juge Mur du Con, persuadé que le racisme anti-Blanc n’existe pas, sachant qu’Éric Le Boucher est un immigrationniste comme lui, classera l’affaire.
Le Boucher c’est la caste, le compagnon de Barbier, de Calvi, cette pseudo-élite qui glaviote avec les racailles de banlieue sur les petits Blancs, sur Zemmour, sur tout ce qui ressemble encore un peu à la France qu’ils haïssent, la France du terroir, des racines, de l’histoire.
Entre cette journalope et une personne âgée confinée dans sa chambre d’Ehpad, une personne qui a travaillé toute son existence pour son pays et qu’on laisse mourir parce qu’il faut sauver le sans-papier fouteur de merde, il en est une qui mérite au moins notre mépris.
Mais au-delà, c’est l’inhumanité que symbolise ce pauvre type qui m’interroge.
La Shoah, l’antiracisme à main jaune, tous les phobes imaginables montrés du doigt, tous les récits d’Auschwitz pour en arriver à ça !
Nous avoir fait des leçons pendant des décennies, avoir encensé Primo Levi, Charlotte Delbo, Jorge Semprun, Robert Antelme, Bruno Bettelheim pour atteindre un tel degré de saloperie laisse pantois.
Ce n’était donc qu’une pièce de théâtre cynique. L’économie n’était pas en jeu. Quand elle l’est, il n’y a plus une once d’humanité.
Éric Le Boucher est une ordure.
OUI : des paysans de souche lynchent des tziganes venus piller leur élevage
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Démocratie participative
(Certains termes ont été modifiés dans le texte)
Depuis des mois, des voleurs se livrent à un pillage systématique des élevages de moutons de la région nantaise et vendéenne pour revendre ces animaux aux mahométans, ramadan oblige. Comme de juste, les autorités républicaines sont restées passives, trop soucieuses de ses rapports privilégiés avec ces voleurs (Roms ?)
La réponse est venue des paysans eux-mêmes, à coup de tracteur et bâtons.
Les paysans sont les français du terroir que l’Etat craint vraiment en raison de leur potentiel de violence, de leur organisation et des moyens logistiques considérables dont ils disposent.
La réaction des autorités seront intéressantes à observer.
Un confinement comme ça ? Plus jamais ça !
Articles : mai 2020 – avril 2020 – mars 2020 – février 2020

Le bon sens voudrait que ce confinement inédit ne soit pas le dernier, car les virus nous attaquent de façon récurrente et rapprochée depuis quarante ans. Pourtant, une majorité d’entre nous, compte tenu de la gestion catastrophique de cette crise sanitaire, n’est certainement pas prête à revivre un épisode aussi délirant. L’incompétence de l’équipage dans le poste de pilotage, l’absence de plan de vol, un décollage tardif alors que la mer est en flamme, un pilotage à vue sans réel cap et, in fine, un atterrissage certain faute de carburant – mais dans quelles conditions ? -, tout cela plaide pour un « plus jamais ça ».
Alors, dernier confinement ? Non ! Eh oui !
Non, car ce qui est probable c’est qu’un autre virus viendra, le Covid-19 n’étant pas le dernier corona. La vraie question est de savoir si nous aurons le temps de digérer l’actuelle pandémie et de préparer la suivante. Les origines complexes des virus futurs, la rapidité de leurs nuisances plaident en faveur de confinements à géométrie variable, avec une obligation adjacente impérative qui consiste à préparer la guerre si l’on veut réellement la paix. Notre Président en 2022 – et pourquoi pas notre présidente – devra être à la hauteur des enjeux dont celui des confinements.
Oui, car un confinement comme celui-ci ne devra plus se reproduire, car d’autres pays, mieux préparés, eux, ont montré que les masques, les tests en suffisance permettaient d’aborder ce genre de crise de façon plus efficace, certaines fourmis travaillant alors que d’autres cigales chantaient sur la retraite, par exemple, sujet prioritaire, nous disaient-ils alors…
Des incompétents ne pourront plus être à la barre. La démesure, car nous n’aurons plus les moyens, devra être bannie. La nature, outragée, brisée, martyrisée, en continu depuis des décennies, devra être enfin respectée.
Enfin, face aux vrais ennemis du village gaulois qu’ils veulent sans palissade, ouvert à tous les virus, aux brigands, au monde de l’argent, à certains harangueurs qui gangrènent la société (islamisme, par exemple ), il faudra un vrai chef.
Les dérapages comme ceux de l’affaire Benalla, les trottoirs à traverser, les cinq euros sur les APL, la répression féroce envers les gilets jaunes, le changement de ministre de la Santé en pleine crise, etc., ne devront plus avoir lieu.
Il n’y a que les directeurs d’hôpitaux, les chefs d’entreprise, les chefs militaires pour rester à leur poste en pleine tourmente et agir, comme le professeur Raoult. Ce sont de vrais marcheurs, au sens noble du terme. C’est grâce à eux que la fin du confinement actuel sera réussie, même si c’est un amerrissage forcé. Ils ont évité au Titanic, en ramant inlassablement, de se diriger droit sur l’iceberg.
Il reste le plus dur, il faudra se retrousser les manches pour rebâtir l’économie, tout en préparant la prochaine crise. Ce sera une façon de choisir aussi entre la pagode chinoise et le vieux buron pour les vacances, et pas juste pour les vacances… Saurons-nous faire enfin les bons choix, à commencer par celui de la préférence nationale ?
Le monde de l’après-confinement selon Michel Houellebecq : «Ce sera le même, en un peu pire»
Articles : mai 2020 – avril 2020 – mars 2020 – février 2020

Invité par France Inter à s’exprimer sur le coronavirus et ses conséquences, l’écrivain Michel Houellebecq livre un constat pessimiste sur l’après-confinement. ‘Nous ne nous réveillerons pas, après le confinement, dans un nouveau monde; ce sera le même, en un peu pire” ;
Michel Houellebecq y déconstruit ainsi l’idée qu’un “monde nouveau” naîtra après le passage de l’épidémie. “Au contraire, tout restera exactement pareil. Le déroulement de cette épidémie est même remarquablement normal”, écrit-il. Pour lui, le coronavirus ne fait qu’“accélérer certaines mutations en cours” qui tendent à “diminuer les contacts matériels, et surtout humains”. “L’épidémie de coronavirus offre une magnifique raison d’être à cette tendance lourde : une certaine obsolescence qui semble frapper les relations humaines”, poursuit-il.
Quant à l’idée de voir notre société ”[redécouvrir] le tragique, la mort, la finitude”, elle serait fausse. “La tendance depuis plus d’un demi-siècle maintenant, bien décrite par Philippe Ariès, aura été de dissimuler la mort, autant que possible ; eh bien, jamais la mort n’aura été aussi discrète qu’en ces dernières semaines”, argue l’écrivain, évoquant les enterrements “en secret” et les victimes qui “se résument à une unité dans la statistique des morts quotidiennes”. […]
Vers une deuxième vague de Daech au Levant ?
Articles : mai 2020 – avril 2020 – mars 2020 – février 2020

Sputnik
Depuis le début de la crise du coronavirus, l’État islamique* mène des assauts toujours plus violents et plus nombreux. En attestent les attaques extrêmement brutales menées ces derniers jours en Irak. Coïncidence? La spécialiste du Moyen-Orient Myriam Benraad livre son analyse à Sputnik.
Lorsque l’on coupe un ver de terre en deux, l’une des parties coupées meurt, mais l’autre va reconstituer tous les organes nécessaires à la vie du ver, et en peu de temps, cette amputation n’est plus qu’un lointain souvenir pour celui-ci. À bien des égards, l’organisation État islamique (EI)* semble suivre le même destin que le ver coupé en deux.
Présentée comme vaincue depuis la chute de Baghouz en mars 2019, l’organisation a pu se restructurer dans la clandestinité et recommence à harceler les forces en présence au Levant. Mais depuis deux mois, le groupe terroriste a mené des assauts de grande ampleur, et ce, même sur des cibles militaires préparées. Preuve en est, l’assaut qu’a mené Daech* dans la province de Salaheddine, à 180 km au nord de Bagdad le 2 mai et qui a fait 10 morts dans une unité de paramilitaires intégré aux forces régulières irakiennes. Citons encore l’attentat suicide à Kirkouk, deux jours plus tôt.
En avril dernier déjà, l’État islamique* avait revendiqué plusieurs attaques dans le désert de la province de Homs, où les djihadistes ont attaqué des positions du régime syrien, mais également des positions des forces démocratiques syriennes, au nord-est de la Syrie.
Le 9 avril par exemple, un convoi de l’armée syrienne et plusieurs postes militaires avaient été pris d’assaut dans le désert de la province de Homs: 18 soldats de l’armée sont morts. Cela avait entraîné des frappes de l’aviation russe sur des positions de l’EI*.
La crise sanitaire aux service des terroristes ?
Ces assauts attestent d’une capacité recouvrée de Daech* à mener des opérations de grande ampleur sur des cibles militaires. Une situation qui inquiète aussi bien les pays de la région que la communauté internationale, encore empêtrée dans la crise du Covid-19, car elle constitue une fenêtre d’opportunité que le groupe compte bien utiliser. C’est ce qu’explique au micro de Sputnik France Myriam Benraad, chercheuse associée à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) et spécialiste du Moyen-Orient.
«L’EI* va nécessairement profiter du détournement de l’attention vers la crise sanitaire pour essayer de maximiser sa reprise en main d’un certain nombre de territoires. Le contexte actuel de déliquescence des États de la Syrie et de l’Irak, de crise du coronavirus, de retrait de forces étrangères, crée également des failles qui sont stratégiquement exploitées par Daech*.»
En effet, cette crise sanitaire que les États doivent gérer vient s’ajouter à toutes celles qui frappent déjà le Levant. En Irak par exemple, depuis la fin du califat, nombre de ces attaques ont lieu dans la province de Diyala, près de la frontière avec l’Iran. Cette province à majorité sunnite est complètement délaissée par Bagdad, qui, en termes de services publics, ne s’occupe que des grandes villes. Un terreau fertile pour l’EI*, qui voit dans ce type de région laissée à l’abandon des aubaines stratégiques et symboliques, explique Myriam Benraad:
«Le coronavirus peut donc tout à fait devenir une ligne du narratif de Daech* dans lequel celui-ci aurait des solutions là où l’État central n’en a pas.»
Néanmoins, la chercheuse tend à tempérer la notion de résurgence, au moins dans sa chronologie. En effet, si les embuscades ont récemment été plus nombreuses et plus intenses, cela correspond à des épisodes passagers. Cette stratégie de harcèlement a commencé le jour où Baghouz est tombé et ne s’est jamais arrêtée, elle a juste pris de l’ampleur.
Une résurgence que l’Occident préfère mettre sous le tapis
En l’état actuel des choses, l’État islamique* n’a en aucun cas les moyens, et probablement pas l’ambition immédiate, de restructurer un califat du type de celui constitué à Mossoul en 2014.
«Cette résurgence a lieu depuis deux ans. Elle connaît des pics spectaculaires d’attaques, comme on le voit lors de la dernière attaque de Daech* en Irak ce 2 mai, mais les combattants sont là, se réorganisent et lancent des assauts. La coalition et l’État irakien passent largement ces informations sous silence, mais elles sont bien réelles.»
En effet, la coalition et ses alliés, qui s’étaient (auto) proclamés en grande pompe vainqueurs dans leur lutte contre Daech*, redoutent que l’opinion internationale se fasse à l’idée que le groupe connaît une résurgence.
Pourtant, des centaines de combattants de l’armée syrienne sont morts après s’être battus contre les forces de l’État islamique* dans le désert syrien depuis le 24 mars 2019, selon certaines sources. Si ces chiffres sont difficilement vérifiables, il n’en demeure pas moins vrai que des combats ont lieu régulièrement à échelles différentes, et qu’ils sont meurtriers.
*Organisation terroriste interdite en Russie