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Riposte Laïque
Une fois de plus, Macron retourne sa veste sur l’éolien et accélère en catimini, par décret du 21 avril, le développement sans précédent de cette folie, à 180° du discours tenu le 14 janvier devant les élus locaux.
Pourquoi ? Parce que le vote des écologistes lui est indispensable en 2022 et que sa priorité n’est pas le bien de la France et des Français, mais sa réélection, coûte que coûte.
Encore une preuve du machiavélisme de ce Président hypocrite, capable de tenir des discours diamétralement opposés, en fonction de son auditoire ou de ses propres intérêts.
Les écologistes ayant raflé de nombreuse villes lors des municipales du 16 mars, cet enracinement du vote vert n’a pas échappé à l’hôte de l’Élysée, qui voit sa cote de popularité s’effondrer avec la crise sanitaire et entend la colère qui gronde dans toute la France. Sa réélection n’est donc pas encore assurée et pour lui les Verts sont devenus incontournables.
Le 14 janvier 2020, sous la pression des élus locaux, Macron tenait pourtant un discours peu enthousiaste quant à l’avenir de l’éolien, douchant les ambitions du secteur.
« La capacité à développer l’éolien massivement, il faut être lucide, est réduite. Le consensus est en train de nettement s’affaiblir dans notre pays. De plus en plus de gens ne veulent plus voir d’éolien près de chez eux, considèrent que leur paysage est dégradé ».
De son côté, la ministre de la Transition énergétique enfonçait le clou, dénonçant « Une situation d’encerclement autour de certains bourgs qui est absolument insupportable ».
Une victoire pour les élus de nos campagnes, confrontés aux nuisances des éoliennes qui détruisent le quotidien de leurs administrés. Mais une menace pour le lobby éolien qui n’a pas tardé à réagir et à contre-attaquer.
https://lenergeek.com/2020/02/28/critiquee-executif-filiere-eolienne-defend/
Mais le 21 avril le vent tourne et Macron opère un virage à 180°, ouvrant la voie à un parc de 20 000 éoliennes d’ici 2028, multipliant ainsi par 2,5 le chiffre actuel de 8 000 unités.
La « programmation pluriannuelle de l’énergie » (PPE) pour la période 2019-2028, enterre définitivement le discours du 14 janvier.Réduction du nucléaire et accélération de l’éolien sont les nouvelles priorités pour caresser les Verts dans le sens du poil.
Il est vrai que les promesses de Macron n’engagent que les maires qui ont eu la naïveté d’y croire…
Oubliées l’imposture écologique et l’électricité intermittente, oubliés les dangers pour la santé, oublié le gaspillage de l’argent public, oubliée la corruption, oubliées les nuisances sonores et visuelles, oublié le massacre de nos paysages, oublié l’effondrement des prix immobiliers pour les riverains.
On ne compte plus les ouvrages qui dénoncent le scandale de l’éolien, incroyable escroquerie d’État, dans le seul but de satisfaire les tenants du discours mensonger sur le climat.
Les horribles moulins à vent vont donc envahir nos campagnes, défigurer nos monuments, ruiner la santé des riverains, saccager nos paysages, pour que Macron soit réélu en 2022 !
Les associations sont en colère, les recours contre la PPE auprès du Conseil d’État sont engagés, mais qui peut croire à un recul de Macron, dont la priorité est sa réélection avec l’appui des Verts ?
Le massacre de nos campagnes va donc se poursuivre avec des éoliennes toujours plus gigantesques, toujours plus monstrueuses et horribles. 200 mètres, 240 mètres et bientôt aussi hautes que la tour Eiffel !
Les éoliennes ne fonctionnant qu’à 25 % de leur puissance, il faut aller chercher le vent toujours plus haut.
Mais malgré un rendement des plus lamentables, cette industrie se développe grâce à la trahison des élus, qui prodiguent des aides colossales aux charlatans de la production d’électricité « propre ».
Tarifs subventionnés sur 20 ans, accès prioritaire au réseau électrique. Qui paie ? Le contribuable.
La crise du Covid-19 a tué des pans entiers de notre économie, mais pour l’éolien, la rentabilité sur fonds propres est de 25 % !! (Source Figmag)
L’éolien est le secteur le plus rentable de l’industrie française, grâce au contribuable, tondu bien ras. Mais ce sont les étrangers qui en profitent et un petit noyau d’opportunistes rusés.
L’éolien ne crée pratiquement aucun emploi en France. 95 % du matériel est importé de Chine, d’Allemagne, du Danemark, d’Espagne ou d’Inde. Même le montage sur place est effectué par des équipes polonaises !
L’ÉOLIEN, c’est 100 % de perte pour la France et le contribuable. Ce n’est qu’une IMMENSE ARNAQUE savamment orchestrée par l’État et les ayatollahs du climat.
La France est ainsi devenue un Eldorado pour des opérateurs étrangers. Des profits gigantesques sont réalisés en échappant massivement à l’impôt.
Les écologistes, qui ne cessent de dénoncer les abus du capitalisme débridé, soutiennent une filière championne de l’optimisation fiscale, avec des montages financiers complexes échappant à tout contrôle.
La vidéo ci-dessous, intitulée « Milliards volés de l’éolien » et diffusée par le collectif Énergie Vérité, montre l’ampleur de l’arnaque échafaudée sur le dos du contribuable.
Grâce au nucléaire, la France est le meilleur élève d’Europe en matières d’émissions de CO2. Six fois moins que l’Allemagne. C’est pourtant cette filière que Macron et ses amis Verts s’acharnent à liquider, alors que le bas prix du kilowatt nucléaire est le seul atout compétitif de nos entreprises.
Tout est fait pour détruire le pays et le ruiner davantage.
Et on apprend que pendant le confinement, le pays a failli subir un black-out électrique total à cause de l’éolien, qui est non pilotable mais reste prioritaire pour l’accès au réseau. On a frôlé la catastrophe.
Seul le nucléaire est en mesure d’assurer la sécurité électrique H24.
Mais la seule obsession de Macron, quel qu’en soit le prix pour le pays, c’est d’être réélu !
Genève : un groupe de racailles « françaises » a massacré six femmes
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Riposte Laïque
Rappelons les faits.
« Le 8 août 2018, une violente bagarre éclate à la sortie de la discothèque Le Petit Palace à Genève.
Trois femmes sont prises à partie par un groupe d’une demi-douzaine d’individus. Trois autres femmes tentent de s’interposer quand les coups commencent à pleuvoir : coups de pied, de poing et de béquille, alors même qu’une des femmes est à terre. Cette dernière est restée dans le coma pendant une semaine ».
Les agresseurs seront identifiés comme une petite bande racaille de France. Arrêtés, ils viennent d’être jugés au tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains.
La mise en parallèle de la gravité des faits et des circonstances qui les ont entourés (tabassage en règle de personnes au sol) et la légèreté des sanctions autorise à s’interroger sur l’administration de la justice et sur l’échelle des peines en France.
Surtout si l’on conserve à l’esprit que les peines infligées ne sont jamais effectuées en totalité, parfois même pas du tout. Alors ces gens peuvent ressortir pour recommencer, comme le montre le pedigree de certains des prévenus ci-après.
Quelques extraits du procès (Le Dauphiné 20 mai 2020) :
Manon :
« 14 h 19 : La première des cinq victimes, Manon (le prénom a été modifié), vient de reconnaître le premier de ses agresseurs : Aboubacar N’Diaye. Le 8 août 2018, à la sortie du Petit Palace, une discothèque suisse, cette mère célibataire de quatre enfants se fait traiter de « grosse » par N’Diaye. La jeune femme répond et essuie un coup de poing au visage. S’ensuit une pluie de coups alors qu’elle est au sol ».
Marie :
« 15 h 58 : Marie, troisième victime à s’exprimer, se rappelle cet homme au tee-shirt jaune à tête de mort « jeter une femme dans les escaliers et voir sa tête rebondir ». Si Marie a identifié l’agresseur sur les bandes de vidéosurveillance grâce à son tee-shirt, elle n’a pas été en capacité de le faire dans la salle d’audience.
« 16 h 09 : En portant secours à cette femme, Marie va à son tour se faire rouer de coups. D’abord par l’homme au tee-shirt jaune dont l’ADN est retrouvé sous les ongles de la jeune femme. C’est celui d’Ahmed Yarzout. « Depuis l’agression, c’est une grosse merde… Je n’ai plus confiance en rien, plus goût en rien. » Marie a eu plusieurs fractures maxillo-faciales et 45 jours d’ITT ».
Sonia :
« 17 h 33 : Quatrième victime à la barre, Sonia apporte de nouveaux éléments sur le déroulé de la nuit du 8 août. Selon elle, l’homme qui avait des béquilles ce jour-là, identifié comme étant Allan Parnot, aurait asséné des coups avec ces béquilles à Manon, « en sang par terre ».
« 17 h 38 : « C’était de la violence gratuite. Le tee-shirt noir (Ndlr : identifié comme Aboubacar N’Diaye) a donné à Hélène le coup de pied le plus violent que j’avais jamais vu. Ses yeux se sont retournés, je l’ai vue mourir à ce moment-là. »
Hélène :
« 15 h 05 : C’est au tour d’Hélène, celle qui a payé le plus lourd tribut, victime d’une hémorragie cérébrale et de 4 mois d’ITT, de témoigner.
15 h 08 : Le 8 août 2018, Hélène quitte le Mac Do genevois où elle travaille avec trois de ses collègues pour sortir. Du reste de la soirée, elle n’a plus aucun souvenir. Elle n’identifie aucun des cinq prévenus. « J’ai su ce qu’il s’était passé en lisant les articles de presse », confie-t-elle au tribunal.
15 h 18 : Des témoins ont rapporté une scène de « guerre », de « torture ». Le pronostic vital d’Hélène était pour les secours « largement engagé » à leur arrivée.
15 h 23 : Depuis l’agression, Hélène a perdu son emploi chez Mac Do en raison d’une incapacité de travail de 60 %. Elle n’a pas non plus pu achever sa formation en soins esthétiques et se trouve aujourd’hui dans un parcours de réinsertion. « J’étais très active, très sociable, je sortais beaucoup. Maintenant tout a changé, je suis vite fatiguée, j’ai des pertes de mémoire, des bégaiements et plus la même capacité physique […] Ils ont bien gâché ma vie. »
Le verdict ( France Bleu 21 mai 2020) :
« Au final, des peines de 4 à 8 ans de prison ferme ont été prononcées pour quatre prévenus, et la relaxe pour le cinquième, faute d’élément prouvant sa participation aux coups. Des peines qui sont en-dessous des 3 à 13 ans ferme requis quelques heures plus tôt par le parquet pour les cinq. Le tribunal n’a pas retenu la circonstance aggravante de « violences avec armes ».
Quatre des cinq avocats plaidaient la relaxe, face à l’impossibilité de déterminer clairement qui avait frappé qui, et aux témoignages parfois contradictoires dans le dossier. Ils ont dix jours pour faire appel mais trois d’entre eux ont déjà souligné qu’ils ne demanderaient pas un deuxième procès ».
Journal le Messager ( 20 mai 2020) :
« – Allan Parnot à 4 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi.
– Aboubacar N’Diaye à 5 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi. Il est maintenu en détention.
– Nadir Naïm à 4 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi. Il est maintenu en détention.
– Ahmed Yarzout à 8 ans de prison. Les faits ont été requalifiés, l’utilisation d’une arme (béquille ou matraque) n’ayant pu être établi. Il est maintenu en détention.
– Donovan Gianini a été relaxé ».
Les victimes en qualité de parties civiles :
« Le tribunal a également reçu les parties civiles des cinq femmes victimes dans cette affaire.
– La mère de famille agressée la première devra subir une expertise médicale. Le tribunal lui verse 10 000 euros à titre de provision et 3 000 euros pour les frais de justice.
– La première Genevoise à s’être interposée (la jeune femme qui a été dans le coma) devra aussi subir une expertise médicale. Le tribunal lui verse à titre de provision la somme de 30 000 euros et 1 500 euros de frais de justice.
– La seconde Genevoise recevra 10 000 au titre du préjudice moral et 1 500 euros pour les frais de justice.
– Deux autres collègues victimes recevront 5 000 euros au titre de préjudice moral et 1 500 euros ».
Les antécédents :
« 11 h 34 : Dernier des cinq prévenus, Allan Parnot, 22 ans, est aujourd’hui manager dans une franchise de livraison de pizzas. Les experts psychologues décrivent une personnalité bien structurée, d’un naturel calme et autoritaire.
11 h 14 : Après une courte suspension d’audience, Donovan Gianini, 25 ans, est maintenant à la barre du tribunal correctionnel. À l’exception d’une affaire de bagarre dans une boîte thononaise en décembre 2018 pour laquelle une peine de 12 mois de prison avec sursis a été prononcée, Donovan Gianini n’a pas d’antécédents judiciaires.
Titulaire d’un CAP vente, il a enchaîné les petits boulots jusqu’à une société de livraison de pizzas dans laquelle il a travaillé avec Aboubacar N’Diaye et Allan Parnot.
10 h 10 : Nadir Naïm, 24 ans, a lui aussi un casier bien fourni : 13 condamnations entre 2011 et 2016, plusieurs allers-retours en prison, pour la plupart en raison de délits routiers.
Une personnalité anti-sociale et psychopathique.
9 h 40 : Ahmed Yarzout, 22 ans, a, lui, déjà 12 condamnations à son casier, dont six pour des faits de violence. Il a notamment écopé d’une peine de cinq ans de prison devant les assises pour l’une de ces affaires de violence.
9 h 32 : Aboubacar N’Diaye est le premier à se présenter à la barre. Âgé de 22 ans, il travaillait depuis deux semaines dans une société d’électricité suisse avant son incarcération. Son casier judiciaire est vierge. Il s’est présenté comme un spectateur passif dans l’affaire du Petit Palace, rapportant avoir été « choqué et dégoûté » par la scène de violence à laquelle il avait assisté le 8 août 2018 ».
Voilà.
Je vous laisse juger à votre tour.
C’est votre droit d’avoir un avis.
Les avocats de la défense ont plaidé la relaxe au motif qu’il est impossible « de déterminer clairement qui avait frappé qui », et rapport « aux témoignages parfois contradictoires dans le dossier ».
C’est la justice de France.
Vous vous faites tuer par une bande, qu’elle soit organisée ou non, mais on ne pourrait pas juger les membres de la bande car on ne saurait pas qui vous a frappé.
Autant reconnaître que c’est le Saint-Esprit qui vous a mis dans le coma, c’est la faute à pas de chance, vous étiez au mauvais endroit au mauvais moment, pour un peu, c’est de votre ressort, vous avez provoqué la fatalité après tout.
Avec les remises de peine, ils sortent tous sous peu.
Pour aller en discothèque ? Pour draguer Hélène ?
« Ils ont bien gâché ma vie » a-t-elle lâché devant le tribunal.
Pourquoi n’en irait-il pas de même pour de tels agresseurs ?
Qu’on sache qui a frappé ou pas, pourquoi pas 50 ans chacun sans aménagement ni réduction de peine, puisque le groupe est clairement identifié ?
Vous avez dit justice ? Hélène a pris perpet’, c’est sûr, oui, pour 30 000 € ( provision à convertir en définitif, le cas échéant un peu plus).
Vous-même avocat de la défense, vous oseriez vous regarder dans une glace le matin, surtout si vous élevez une, ou des filles, à la maison ?
Belgique : Des nouveaux faits inquiétants se sont produits ce jeudi soir à Bruxelles. Une importante bagarre a eu lieu dans le quartier Anneesens peu après 22 heures.
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Nouvelle situation tendue à Bruxelles, une bagarre avec des coups de feu éclate entre des jeunes
Comme le rapporte Het Laatste Nieuws, et comme on peut le voir sur la vidéo, une violente bagarre a éclaté ce jeudi soir vers 22h10 dans le quartier Anneessens. Les faits se sont produits entre le boulevard Maurice Lemonnier et la rue du Rempart des Moines.
Sur les images, on y voit plusieurs jeunes s’affronter -certains se servant de panneaux de circulation- alors que les habitants du quartier crient d’arrêter. « Hé hé hé, arrêtez… Appelez la police… Appelez la poliiiiice », hurle la personne filmant la triste scène. « Et les voitures putain. Il y a nos voitures putain de merde (sic), dégagez ! Vous êtes malades ou quoi ».
Le directeur de la sécurité de Macron casse un fusil à 8.000 euros
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Sputnik
Le directeur de la sécurité du chef de l’État a mis hors d’état le fusil anti-drone de l’Élysée, relate Le Point. Le haut gradé est de plus en plus décrié par ses troupes, rapporte un journaliste de l’hebdomadaire.
Le fusil anti-drone de l’Élysée a été cassé par le général Benoît Ferrand, directeur de la sécurité de Macron, relate Le Point ce jeudi 21 mai.
L’incident a eu lieu alors que le haut-gradé manipulait l’arme en compagnie d’un technicien, à la résidence d’État de La Lanterne.
Le général Ferrand n’était pourtant pas habilité à manier ce fusil anti-drone, dont l’utilisation nécessite une formation pointue, précise Le Point. L’arme d’une valeur de 8.000 euros n’a pas encore été remplacée.
De moins en moins populaire
Le général Ferrand a perdu en popularité auprès de ses troupes depuis sa nomination, affirme encore le journaliste du Point Aziz Zemouri sur Twitter.
Il se serait fait entre autres attribué par l’Élysée une Peugeot 308 modèle sport, toutes options. Une voiture destinée à son usage personnel, alors que les véhicules de la protection rapprochée du chef de l’État affichent 150.000 kilomètres au compteur, selon le journaliste.
Le général Ferrand avait été nommé à la tête la direction de la sécurité de la présidence de la République en août dernier. Cette nouvelle organisation avait été mise en place par Alexandre Benalla, écarté suite aux affaires dans lesquelles il était impliqué.
Faillites et licenciements dans les mois qui viennent, la France face au désastre économique
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Sputnik
De nombreuses entreprises françaises sont au bord du gouffre. Les mesures prises pour endiguer la pandémie de coronavirus et qui ont mis l’économie du pays quasiment à l’arrêt ont des conséquences dramatiques au niveau financier dans beaucoup de secteurs. La situation pourrait durer des mois. Sputnik France fait le point.
«Il y aura des faillites et il y aura des licenciements dans les mois qui viennent.»
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a préféré jouer la carte de la franchise chez nos confrères d’Europe 1. «Beaucoup de secteurs sont très durement touchés» par la crise et «même si la croissance redémarre, elle ne repartira pas au même rythme», a-t-il précisé.
Alors qu’un déconfinement progressif est effectif depuis le 11 mai et que de nombreux commerces ont pu rouvrir leurs portes, ces derniers sont restés de longues semaines privés d’activité. Pour d’autres secteurs tels que l’hôtellerie-restauration ou le monde de la nuit, la situation est encore plus grave: ils n’ont toujours pas repris leur activité à ce jour.
Bien que le premier trimestre 2020 n’ait compté que 14 jours du confinement qui est entré en vigueur le 16 mars, il a pourtant enregistré une chute record du Produit intérieur brut (PIB): -5,8%. Selon toute vraisemblance, la baisse sera encore pire au deuxième trimestre.
D’après l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), les huit semaines de confinement ont coûté pas moins de 120 milliards d’euros à l’économie française. Sur ce montant astronomique, 40 milliards pèsent sur les entreprises.
Un dispositif de chômage partiel moins généreux
100 milliards d’euros ont bien mis été sur la table par l’exécutif, dont une partie sert à financer le dispositif de chômage partiel qui a vu 12,7 millions de demandes déposées depuis le 1er mars. Mais ce filet de sécurité, qui a permis à des millions de travailleurs de pouvoir continuer à joindre les deux bouts, ne peut pas faire office de solution miracle.
Bruno Le Maire a d’ailleurs fait part de la volonté de faire évoluer le dispositif qui permet aux salariés de toucher 84% de leur salaire net (100% dans le cas d’un SMIC). Le gouvernement souhaite réduire le montant de la prise en charge «de façon à inciter au retour de l’activité puisque c’est ça qui nous permettra au bout du compte de créer des emplois et de créer de la prospérité».
«Ce n’est pas une situation normale d’avoir l’État qui prend en charge 100% des salaires», a-t-il ajouté.
Pour François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), une telle décision entraînera des licenciements. Il souhaite que l’exécutif attende le mois de septembre avant toute réduction d’ampleur du dispositif.
Du côté du patronat, le Medef s’oppose lui aussi à une modification de la prise en charge du chômage partiel.
L’État a également fait en sorte de faciliter l’obtention de prêts pour de nombreuses sociétés. D’après Bercy, 80 milliards d’euros ont été accordés au bénéfice de 445.000 entreprises au 21 mai. Des sommes qu’il faudra rembourser. Le paiement de certains loyers et charges sociales a également été reporté, mais non annulé.
De longs mois de catastrophe économique à l’horizon?
S’il est fort probable que l’on ne soit qu’au début de la vague de faillites, de nombreuses sociétés sont déjà au bord du gouffre.
«Pour l’instant, les entreprises sont portées par les mesures gouvernementales. Mais la vague viendra dans les mois prochains. Elle touchera tous les secteurs, notamment les groupes qui ont des contrats internationaux, qui se trouvent inévitablement fragilisés», explique à nos confrères du Monde Loïc Belleil, président du tribunal de commerce de Nantes.
L’enseigne d’ameublement Alinéa, qui emploie environ 2.000 personnes, a été placée en redressement judiciaire le 13 mai. Même chose du côté du groupe André, spécialisée dans la vente de chaussures. Le tribunal de commerce de Bobigny (Seine-Saint-Denis) a quant à lui ordonné le 15 mai la mise en redressement judiciaire de Naf Naf, qui emploie1.170 salariés.
D’autres entreprises comme l’enseigne de chaussures et de vêtements La Halle (Vivarte) et ses plus de 6.000 employés sont placés en procédure de sauvegarde.
Le secteur de l’audiovisuel est également touché. NextRadioTV, maison mère de BFMTV et RMC, a annoncé le 19 mai qu’elle mettait en place un «plan de transformation et de reconquête post-Covid». Ce dernier prévoit de réduire les effectifs. Le recours aux intermittents, pigistes et consultants devrait être divisé par deux.
Même de grands fleurons industriels français comme Renault sont touchés. Le constructeur automobile envisagerait de fermer quatre sites en France, selon Le Canard Enchaîné. Du côté du géant de l’aéronautique Airbus, les temps sont également difficiles. D’après nos confrères du Figaro, Guillaume Faury, président exécutif de l’avionneur européen, a envoyé un courrier aux 135.000 salariés du groupe afin de les prévenir «de se préparer à des réductions d’emplois potentiellement plus importantes qu’annoncé».
Pas mieux du côté du sport. Selon Mediapart, plusieurs clubs de football professionnels français sont au bord de la faillite.
Jérôme Gernais, président de la chambre du commerce et de l’industrie de l’Indre, a souligné la gravité de la situation au quotidien Le Monde:
«Il ne faut pas se laisser tromper par les entreprises qui ont continué à travailler durant ces deux mois de confinement: elles assuraient des commandes antérieures. Mais les carnets de commandes ne vont pas se remplir de sitôt, cela va être très long et c’est un problème mondial.»
La chanson du jour, Suspicion – LP
Dans cette chanson il y a un petit quelque chose d’indéfinissable qui fait que l’on aime immédiatement ce morceau. La voix ? Le thème musical ? Allez savoir…..le principal c’est qu’on adore “Suspicion”. Le weekend commence bien avec LP.