++ WEBTUBE : En ce mois de Janvier et février, il y a deux actualités importantes aux États Unis, la première, la plus croustillante, c’est une lutte entre l’État du Texas et le gouvernement fédéral qui laisse planer la perspective d’une sécession aux US entre les États Unis et les confédérés comme lors de la guerre de sécession mais version 2024. Elle est donc importante car elle a de l’écho en Europe. Et oui, quand on sent que l’Oncle Sam a du mal, en tant français ça nous fait tout de même sourire en coin on va pas se mentir. La 2e, nettement plus importante pour nous et pourtant nettement moins médiatique, c’est que l’administration de Joe Biden, sous la pression des écolos mais aussi probablement faute d’une motivation à toute épreuve à suspendu les permis de construire des terminaux gaziers à destination de l’Europe. Et là, en terme d’impact sur votre facture, ça pourrait être nettement plus visible.
++ WEBTUBE : Avis de tempête dans le petit monde du surf. Depuis quelques jours, le célèbre équipementier australien Rip Curl se prend une grosse shit storm sur les réseaux sociaux. La raison ? La marque s’est choisie pour égérie une certaine Sasha Jane Lowerson, surfeuse transgenre de 44 ans. Le visage gracieux de cette dernière est ainsi apparu dans une campagne de publicité baptisée « Rencontrez les héros locaux d’Australie-Occidentale ».
Men who say they are women are given sponsorship deals, women who say men are not women are blacklisted.
Cette nomination passe d’autant moins bien qu’elle succède à une autre décision prise par Rip Curl : celle de subitement cesser toute collaboration avec Bethany Hamilton, icône du surf qui avait critiqué, en février 2023… la présence d’athlètes transgenres dans les compétitions féminines ! Tiens, tiens… Ceci explique peut-être cela, allez savoir.
Un wokisme trans qui nuit aux femmes
Il se trouve, en effet, que Bethany Hamilton – championne handicapée, elle a perdu un bras lors d’une attaque de requin alors qu’elle n’avait que 13 ans – ne voit pas d’un très bon œil l’arrivée d’hommes biologiques dans sa catégorie et ne s’en cache pas. Elle n’a pas hésité à prendre la parole pour fustiger la décision de la Fédération mondiale de surf d’autoriser les athlètes transgenres à prendre part aux épreuves féminines. « Cela me préoccupe en tant qu’athlète professionnelle qui participe aux épreuves de la World Surf League depuis plus de 15 ans, avait-elle expliqué dans une vidéo, prenant la peine de préciser qu’elle n’avait aucun problème avec les personnes trans. Je pense que la plupart des filles actuellement en compétition ne soutiennent pas cette décision et craignent d’être ostracisées si elles s’expriment. A-t-on demandé l’avis des surfeuses sur cette nouvelle règle ? […] Nous voyons déjà la domination d’athlètes avec des corps d’hommes dans d’autres compétitions féminines, comme par exemple en athlétisme, en natation ou en MMA. »
Surfing champion Bethany Hamilton has just announced she will NOT compete in the World Surf League anymore if they allow biological men to surf in the women’s events. She’s already an absolute legend but this stand makes her even more of a legend. Thank you @bethanyhamilton! pic.twitter.com/gF2qa7cD84
Officiellement, Rip Curl n’a pas réagi à ces propos. La firme s’est bien gardée de présenter la rupture du partenariat conclu avec Bethany Hamilton – qui devait courir jusqu’en 2027 – comme une sanction ou la mise en avant de Sasha Jane Lowerson comme un acte politique. Mais les internautes ne s’y sont pas trompés. Les retombées sont si négatives que l’équipementier a d’ailleurs préféré retirer la campagne mettant en scène l’athlète trans.
Le wokisme ne fait pas recette
Cette pantalonnade n’est pas sans rappeler la mésaventure de Budweiser, qui avait connu pareille débâcle après avoir choisi une influenceuse trans pour égérie de l’une de ses bières. La marque avait perdu cinq milliards de dollars en Bourse, suite à un boycott massif. On se souvient, également, des pertes colossales enregistrées par Disney après la sortie de plusieurs films au militantisme revendiqué. Aujourd’hui, c’est au tour de Rip Curl d’apprendre à ses dépens que les causes progressistes à la mode ne font pas nécessairement bon ménage avec la réussite commerciale. Comme on dit, de l’autre côté de l’Atlantique : « Go woke, go broke! » [« Soyez woke, faites faillite ! », NDLR].
++ WEBTUBE : Une pluie de bombardements aériens sans précédent, des zones entières rasées au sol, un nombre de victimes civiles d’une ampleur historique, plus d’eau courante, ni d’électricité, et la menace de famine et épidémies. C’est dans ce contexte de drame humanitaire que Tel Aviv accuse l’Agence pour les réfugiés palestiniens de l’ONU (Unrwa) d’implications dans l’attaque du Hamas du 7 octobre dernier.
Des allégations très graves, tout comme leurs conséquences, puisqu’elles privent les Gazaouis d’une aide humanitaire vitale, les principaux donateurs de l’agence ayant immédiatement suspendu leurs financements, et ce, avant même les résultats d’une enquête interne. Les autorités israéliennes n’ont à ce jour produit aucun dossier ni fourni aucune preuve documentaire, mais 9 des 12 employés suspectés d’être proches du Hamas ont été licenciés. 12 personnes sur les 13.000 qui travaillent actuellement pour Unrwa sur place… Trop peu pour que certains n’y voient une tentative de décrédibiliser l’agence et à travers elle, toute l’Organisation des Nations Unies.
Une accusation qui intervient quelques semaines seulement après que la Cour de Justice internationale de l’ONU ait officiellement ouvert une procédure pour “génocide” contre Israël, où l’Unrwa est un des principaux témoins, et dont les premières mesures visaient justement à permettre la fourniture de services de base et d’assistance humanitaire à Gaza.
En parallèle, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) déclare que les autorités de l’État hébreu barrent la route aux “trois-quarts des missions humanitaires se dirigeant vers le nord de la bande de Gaza”. Et dans le sud, des manifestants israéliens bloquent l’acheminement des convois humanitaires.
Between 1 and 25 January, 51 missions to deliver humanitarian aid were planned for the north of Wadi #Gaza.
Only eight were facilitated by the Israeli military; the rest resulted in #AccessDenied.
Si nous avions déjà émis des doutes quant à la capacité de l’Organisation des Nations Unies à faire appliquer ses décisions ici (rappelons qu’Israël ignore plus de 30 de ses résolutions), l’arrêt des financements à l’Unrwa débouchera sur une ultérieure catastrophe au grand dam de la population civile. 6 millions de réfugiés bénéficiant de son assistance quotidienne.
L’Unrwa, créée en 1949 pour apporter de l’aide aux Palestiniens chassés de leur terre au lendemain de la création d’Israël, a toujours été dans le viseur de Tel Aviv qui accuse l’agence “d’entretenir volontairement le problème des réfugiés”, par sa décision de maintenir le statut de réfugié aux 5,7 millions de Palestiniens déplacés ayant reçu la citoyenneté d’autres pays.
Cet énième épisode vient nous rappeler encore une fois, que les déplacements artificiels de populations débouchent rarement sur la paix et l’amitié entre les peuples.
++ WEBTUBE : La prochaine cérémonie des Bobards d’or, qui, depuis 2010 récompense les plus gros mensonges et les plus aberrantes manipulations des journalistes, est à risque. Organisée par Polémia, l’édition 2024 doit se tenir le 5 mars à Paris. Mais tout le monde n’entend pas permettre à la liberté d’expression d’être célébrée.
Dans un communiqué de presse daté du 28 janvier, la maire socialiste du 10ᵉ arrondissement Alexandra Cordebarddu secondée par des associations de gauche et d’extrême-gauche (Jeune garde, Parti communiste, EELV, l’Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie…) appellent le Théâtre du Gymnase Marie Bell à interdire la prochaine cérémonie des Bobards d’Or, qui a lieu dans ce théâtre depuis plus de 8 ans.
“Un danger pour nos valeurs de fraternité et d’égalité : elle doit être annulée !”
Le procédé est toujours le même : dénoncer une mythique appartenance à “l’extrêmedroite”. Quand bien même cela serait avéré, on se demande quel en serait le problème, la liberté d’expression étant un fondement de nos démocraties libérales. Alors, comme cela ne suffit pas, comme le non-respect des “valeurs de fraternité et d’égalité” dont ils se gargarisent n’est pas assez, ils inventent, citant “des propos qui ont pu être prononcés dans le cadre de cette soirée.” Or, grossière erreur : jamais Polémia n’a été poursuivi pour des propos qui tombent sous le coup de la loi. Ce n’est pas sans rappeler la récente tribune contre Sylvain Tesson, elle aussi basée sur une erreur.
À la calomnie, ils ajoutent…le pronostic ! Les signataires prédissent, présagent et envisagent lorsqu’ils écrivent très sérieusement “cet événement permet quant à lui l’expression de propos qui tombent sous le coup de la loi” pour une cérémonie qui doit encore avoir lieu. Un procédé déjà éprouvé lors d’une commémoration en l’honneur de l’historien Dominique Venner, interdite au motif qu’il existerait des “risquesque des propos incitant à la haine et à la discrimination envers un groupe de personnes à raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non-appartenance à une ethnie, une nation ou une religion soient tenus“. Exit le droit, bienvenu l’arbitraire : on interdit a priori parce qu’il se pourrait, qu’éventuellement, soient peut-être proférés des propos punissables par la loi ! On attend avec impatience que le même procédé soit imputé aux groupes de RAP.
Les organisations du 10e et sa maire, @ACORDEBARD disent NON à la cérémonie d'extrême-droite des bobards d'Or dans notre arrondissement. Cette soirée accueillie par le @Theatre_Gymnase est un danger pour nos valeurs de fraternité et d'égalité : elle doit être annulée ! pic.twitter.com/uKk7ikRcEw
Suite à ce communiqué, le Théâtre du Gymnase Marie Bell a décidé de refuser d’accueillir l’événement alors même que la salle avait déjà été réservée et entièrement réglée.
Or, si ces agents du politiquement correct pensent avoir gagné, mettant les différentes entités auxquelles ils s’attaquent dans l’embarras de devoir chercher un nouvel endroit pour accueillir leurs événements, ils oublient un peu trop vite le désaveu qu’ils font croître au sein d’une population de plus en plus lasse de leurs méthodes staliniennes.
Alors c’est vrai, le temps d’une tribune, d’un communiqué, ils ont pu exister. Ils ont pu laisser libre cours à leur ressentiment et à leur intolérance intrinsèque. Leur “anti” a pu se manifester dans toute sa splendeur. Ces censeurs penseront même être devenus cools, parce qu’ils sont, un instant, encensés dans la presse subventionnée. C’est en oublier que plus personne n’achète ces torchons.
Quant aux organisateurs de la cérémonie des Bobards d’Or, ils réitèrent leur invitation :
“Nous ne céderons ni aux pressions de l’extrême-gauche parisienne, ni aux mensonges visant à nous salir. Pour la 15ᵉ année consécutive, la cérémonie des Bobards aura lieu ! Rendez-vous le 5 mars prochain pour démasquer les propagandistes du système médiatique et leurs complices !”
++ WEBTUBE : Le pire de nos présidents, le plus immature et le plus irresponsable de la Ve République, met la France en extrême danger en proposant de partager notre dissuasion nucléaire avec l’Europe. En Suède, en plein délire, il a osé déclarer :“La France a la responsabilité de mettre sa capacité de dissuasion nucléaire à la disposition de l’Europe”
On se souvient qu’au sein de la Commission Attali, le gamin Macron avait proposé de liquider notre arme nucléaire, au prétexte que cela ferait des économies et parce que le nucléaire ne servait à rien, vu que les Allemands n’en ont pas !
C’est dire la lucidité et la maturité de l’artiste, qui est devenu aujourd’hui le chef des armées !
Il n’avait pas compris que c’est notre force nucléaire qui nous permettait d’être membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et de bénéficier du droit de veto. Cela s’appelle “la souveraineté nationale” qui par définition ne se partage avec personne.
« Ce n’est pas très compliqué de trouver 4 milliards d’euros d’économies. La dissuasion nucléaire, ça ne sert à rien. Les Allemands n’en ont pas »
Attali, qui avait vu rouge :
« Tu ne te rends pas compte de ce que tu dis. Tu racontes n’importe quoi ! La force de dissuasion nous permet d’avoir un siège au Conseil de sécurité de l’ONU ! Les Allemands n’en ont pas pour des raisons particulières… La question essentielle est de celle de la souveraineté »
2- Irresponsabilité ensuite
La dissuasion nucléaire, que le peuple souverain finance depuis les années soixante, serait donc du domaine exclusif du chef de l’État, qui peut bouleverser la doctrine d’emploi de l’arme atomique sans consulter qui que ce soit. C’est pire qu’au temps des rois, c’est le retour à l’absolutisme.
L’arme nucléaire est le dernier vestige de l’héritage légué par le général de Gaulle, qui ne pouvait penser la France autrement que “grande et souveraine”.
Notre malheureuse France est devenue avec Macron un sinistre cocktail d’autocratie, de despotisme, de dictature et de tyrannie. Il ne respecte rien, ni le peuple, ni le Parlement.
Où s’arrêtera la folie de Macron ? Non seulement il a détruit ce qu’il nous restait de l’héritage des Trente Glorieuses, en torpillant l’industrie, l’agriculture, l’école, la santé et en plombant durablement l’avenir des générations futures avec 3 000 milliards de dettes, mais il met la France en danger de mort, en considérant que la dissuasion nucléaire se partage comme un simple accord commercial.
La France a-t-elle vocation à devenir le parapluie nucléaire des 27 ?
LFI a raison. Qui déciderait ? La Commission européenne ? Le président français seul ? Sur quels critères ? Les différends d’autres pays pourraient entraîner l’entrée en guerre nucléaire des Français ?
Une aggravation majeure des tensions entre la Pologne et la Russie entraînant une riposte nucléaire tactique de Moscou engagerait-elle la France, au cas où l’Otan refuserait d’appliquer l’article 5 ?
En 2020, devant les officiers de l’École de guerre, celui qui se dit “patriote européen” avait déjà déclaré :
« Soyons clairs : les intérêts vitaux de la France ont désormais une dimension européenne »
Autrement dit, la souveraineté française, boussole essentielle du gaullisme, est devenue un vestige de l’ancien monde, qu’il faut détruire, comme les frontières, l’identité nationale ou le patriotisme.
Qui arrêtera Macron dans sa folie destructrice de la nation ? N’y a-t-il donc aucune opposition pour sauver le dernier atout de la France gaullienne ? Dès lors qu’un chef d’État met le pays en danger par une politique irresponsable, la Constitution autorise à engager une procédure de destitution.
A croire qu’il n’y a plus aucun gaulliste en France à part Pierre de Gaulle. Il est vrai que le RPR et LR se sont comportés en minables supplétifs de la gauche pour détruire le pays et dilapider l’héritage du Général.
Et pas un seul chef militaire étoilé ne posera casquette ou képi. Il est vrai qu’à ce niveau, ils sont choisis parce qu’ils ont l’échine souple. Et quand on perçoit une prime de responsabilité de 40 à 50 000 euros par an, cela ne pousse pas à la démission !
On ne joue pas avec la souveraineté nationale. Elle ne se partage pas. Celui qui disait il y a douze ans que la dissuasion nucléaire ne servait à rien s’en sert aujourd’hui pour se poser en protecteur de l’Europe. C’est gravissime. Un tel chef d’État, aussi imprévisible, est donc capable du pire.
D’ici 2027, il a encore largement le temps de nuire à notre France millénaire.