. L’Europe couvre d’insultes Macron le tyran

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°° WEBTUBE : Après son annonce délirante en faveur d’une intervention de l’OTAN en Ukraine, Macron est abandonné par tous les états européens. Du moins, à ce stade.

Scholz assure ne pas savoir de quoi l’encocaïné veut parler.

Les Hongrois font savoir qu’ils ne participeront pas à l’extension du désastre sous leurs fenêtres.

Les Espagnols non plus.

Porte-parole du gouvernement espagnol : L’Espagne n’est pas d’accord avec l’envoi de troupes européennes en Ukraine – Reuters

Même les Britanniques ont été pris au dépourvu, à tout le moins, sur la forme.

BREAKING – Le Royaume-Uni n’envisage pas de déployer des troupes à grande échelle en Ukraine

Du côté russe, le gouvernement a rappelé une évidence : entrer en Ukraine signifie d’entrer en guerre contre la Russie. A fortiori, c’est ce qu’implique l’expédition de l’armée française là-bas.

Alors que Macron était lâché par tous les gens lucides en Europe, le juif Attal appelait férocement à la guerre pour sauver Zelensky en qualifiant les goyim manquant d’envie de mourir d’être des traîtres.

Macron a l’air de vouloir s’imposer comme l’incendiaire en chef du continent en débordant par la droite les bellicistes. Pour l’aider, il dispose d’une poignée d’états croupions, comme les pays baltes.

Ceci dit, cette déclaration n’est pas anodine et, pour peu que des provocations soient organisées et que les juifs derrière Biden s’en mêlent, l’affaire pourrait rapidement dégénérer.

Quoi qu’il en soit, ce type est cliniquement malade, psychiatriquement atteint.

D.P.

. Macron, le va-t-en-guerre

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°° WEBTUBE : La dernière fois que la France a été en guerre contre la Russie, c’était en Crimée, de 1853 à 1856. À une époque où la main-d’œuvre n’était pas chère, la France expédia dans cette lointaine contrée plus de 300.000 hommes aux côtés des Britanniques, des Turcs et des Sardes pour s’opposer à l’expansionnisme russe alors que l’Empire ottoman était en plein déclin. Près de 100.000 de nos soldats ne revinrent pas de cette guerre. À l’époque, la France, qui faisait encore jeu égal avec l’empire des Romanov, dépensa dans ce conflit plus de 145 millions de livres sterling quand la Russie, elle, y laissa 144,5 millions de livres et le Royaume-Uni plus de 164 millions de livres. Un rappel historique qui devrait permettre de remettre les choses en perspective, alors qu’Emmanuel Macron, lundi soir, lors de la conférence internationale de soutien à l’Ukraine qui réunissait 21 chefs d’État et de gouvernement à l’Élysée, a fait une déclaration on ne peut plus belliqueuse.

« En dynamique, rien ne doit être exclu. »

Envoi de troupes au sol occidentales en Ukraine ? « Il n’y a pas de consensus aujourd’hui pour envoyer de manière officielle, assumée et endossée [comprendre que l’Occident a déjà « du monde » là-bas ? Probablement] des troupes au sol. Mais en dynamique, rien ne doit être exclu. » « En dynamique » : qu’est-ce que veut dire ce charabia ? Que ce qui était exclu hier ne l’est plus aujourd’hui et encore moins demain. Et d’ailleurs, ajoute le Président : « Nous ferons tout ce qu’il faut pour que la Russie ne puisse pas gagner cette guerre. » Tout. C’est-à-dire ? Tout, sauf à ce que Macron bluffe ou soit fou (ce qu’on exclut par construction intellectuelle), cela veut bien dire jusqu’à envoyer des troupes au sol. « Tout », cela pourrait signifier de tenter le grand jeu diplomatique avec la Chine, les pays arabes, la Turquie (encore et toujours elle !), voire Israël, qui n’a peut-être pas trop envie que l’attention des Occidentaux se détourne de son sort pour regarder nach Osten. Mais, visiblement, dans ce grand « tout », l’option diplomatique semble écartée. Mais avons-nous encore une diplomatie française ? Avec un Séjourné au Quai d’Orsay, on peut en douter.

Emmanuel Macron, avec ses petits bras musclés…

À ce sujet — Séjourné au Quai d’Orsay : pourquoi cette nomination est consternante

Mais que nous fait donc là Macron ? Alors qu’effectivement, chez nos alliés, ça ne se bat pas spécialement au portillon pour aller mener une guerre fraîche et joyeuse dans les plaines d’Ukraine, qu’aux États-Unis, la Chambre des représentants à majorité républicaine bloque toujours un plan d’aide à l’Ukraine de 60 milliards de dollars, que Biden, à quelques mois de l’élection présidentielle, ne doit pas spécialement avoir envie de se lancer dans une guerre mondiale, que le chancelier allemand vient de rejeter la demande de l’Ukraine de lui livrer des missiles de longue portée Taurus, Emmanuel Macron, avec ses petits bras musclés, n’exclut aucune option. Son Premier ministre a du reste confirmé la chose, ce mardi matin, sur le plateau de RTL : Emmanuel Macron « a été clair sur le sujet », a déclaré Gabriel Attal.

On en sourirait s’il ne s’agissait de la France

Donc Macron, dans son petit treillis bien repassé, impérial, déclare qu’il veut maintenir une « ambiguïté stratégique ». C’est ce qu’on doit appeler le « brouillard de la guerre ». La réponse du Kremlin ne s’est pas fait attendre, laconique et sans ambiguïté : ce ne serait pas « dans l’intérêt des Occidentaux » que d’envoyer des troupes au sol en Ukraine. Encore moins ambiguë, la déclaration du chancelier allemand Olaf Scholz, ce mardi matin : « Il n’y aura aucune troupe au sol, aucun soldat envoyé ni par les États européens ni par les États de l’OTAN sur le sol ukrainien. » Et le gouvernement italien, à son tour, de s’aligner sur la position de Scholz. Lundi, c’était « Rantanplan, on va leur percer le flanc », comme chantaient les grognards de Napoléon, baïonnette au canon. Mardi, il nous reste Rantanplan tout court. On en sourirait s’il ne s’agissait de la France.

A-t-on les moyens ?

Car la question de fond, au-delà des déclarations va-t-en-guerre de plateau télé et de salles de conférences bien douillettes, est double. Primo, a-t-on les moyens de faire la guerre à la Russie qui a le temps, la profondeur stratégique et qui fonctionne en économie de guerre ? Juste deux chiffres. La France serait capable de tenir, avec ses forces terrestres dans le cadre d’un conflit de haute intensité, au mieux un front de 80 kilomètres, selon l’expert de défense Jean-Dominique Merchet. Le front russo-ukrainien s’étire sur près de 1.000 kilomètres… Secundo, et c’est sans doute la question essentielle : les Français sont-ils prêts à voir revenir des centaines, voire des milliers de tués et de blessés, estropiés à vie dont certains termineront en faisant la manche dans le métro ? Car, il faut voir la réalité en face, c’est bien ce qui se passerait si l’on participait à cette guerre qui est plus proche de celle de 14-18 que de celle des étoiles. Les Français sont-ils prêts à payer le prix d’une guerre dont ils ne sont peut-être pas convaincus que c’est la leur ?

Georges Michel, Boulevard Voltaire

. Jeunes éleveurs vs Union européenne [avec J. Bardella et F.-X. Bellamy]

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°° WEBTUBE : Ce samedi 24 février, le Salon de l’Agriculture a ouvert ses portes au public, dans une ambiance extrêmement tendue. Cordons de CRS, barrières franchies par les agriculteurs, président de la République hué et sifflé, la colère du monde rural s’est faite entendre et n’est pas prête de se calmer. Mais quid des problématiques des jeunes éleveurs que l’on entend moins ?

Si les jeunes agriculteurs, exploitants agricoles et autres paysans sont désireux de faire perdurer l’héritage familial, ils se heurtent toutefois à de lourdes démarches administratives comme ils l’expliquent au micro de Jordan Florentin sur place. Mais alors : la faute à l’Union européenne, accusée d’être à l’origine de tous les maux agricoles ? Que voteront-ils le 9 juin prochain lors des élections européennes ? Des élections très attendues donc et qui verront s’affronter, entre autres, Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy que nous avons pu interroger.

Jordan Florentin, Boulevard Voltaire

. Aux Etats-Unis, une municipalité musulmane interdit le drapeau LGBT : “Un sentiment de trahison”.

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°° WEBTUBE : En 2015, la presse progressiste chantait les louanges de la petite ville de Hamtramck (Michigan), qui venait de se doter du tout premier conseil municipal américain à majorité musulmane. Dans cette municipalité voisine de Détroit, rassemblant immigrés d’Europe de l’Est, Bangladais, Yéménites ou Afro-Américains, un magasin de saucisses polonaises pouvait côtoyer paisiblement une grande boutique yéménite et une autre de vêtements bengali, et les cloches des églises résonner en même temps que l’appel à la prière islamique. La preuve, pour une partie de la gauche américaine, que le multiculturalisme n’était pas qu’une utopie progressiste, alors que Donald Trump amorçait une campagne ouvertement hostile à l’immigration musulmane.

En 2023, la fable semble avoir pris du plomb dans l’aile. Le 13 juin, le conseil municipal de la ville de 28 000 habitants, désormais exclusivement musulman et socialement conservateur, a adopté une loi interdisant l’affichage de drapeaux ethniques, religieux, raciaux et politiques, à commencer par le drapeau LGBTQ + sur les propriétés publiques de la ville.

En 2015, la presse progressiste chantait les louanges de la petite ville de Hamtramck (Michigan), qui venait de se doter du tout premier conseil municipal américain à majorité musulmane. Dans cette municipalité voisine de Détroit, rassemblant immigrés d’Europe de l’Est, Bangladais, Yéménites ou Afro-Américains, un magasin de saucisses polonaises pouvait côtoyer paisiblement une grande boutique yéménite et une autre de vêtements bengali, et les cloches des églises résonner en même temps que l’appel à la prière islamique. La preuve, pour une partie de la gauche américaine, que le multiculturalisme n’était pas qu’une utopie progressiste, alors que Donald Trump amorçait une campagne ouvertement hostile à l’immigration musulmane.

En 2023, la fable semble avoir pris du plomb dans l’aile. Le 13 juin, le conseil municipal de la ville de 28 000 habitants, désormais exclusivement musulman et socialement conservateur, a adopté une loi interdisant l’affichage de drapeaux ethniques, religieux, raciaux et politiques, à commencer par le drapeau LGBTQ + sur les propriétés publiques de la ville.

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LIRE AUSSI : Thomas Chatterton Williams : “Comment peut-on remettre en question l’idéal républicain ?”

Selon le Guardian, le conseiller municipal chargé de cette résolution, Mohammed Hassan, aurait assuré à des soutiens de la cause LGBTQ + “travaille [r] pour le peuple, pour ce que la majorité du peuple veut”. Le conseil municipal soulignant que cette décision n’avait rien de discriminatoire, mais visait au contraire à refléter le “caractère international de la ville”. Après le vote du 13 juin, certains internautes sont allés jusqu’à saluer sur les réseaux sociaux une “ville sans pédés (sic)”…

Cet épisode intervient en plein mois des fiertés, alors que la Human Rights Campaign a récemment déclaré l’état d’urgence pour les personnes LGBTQ + aux États-Unis, une première en plus de quarante ans d’existence, citant “un pic sans précédent et dangereux d’agressions législatives anti-LGBTQ + dans les Chambres des Etats fédérés cette année”.

Sans surprise, la décision a suscité l’ire d’une partie des résidents de Hamtramck, et au-delà – certains Américains tançant sur les réseaux sociaux une “décision stupide et à côté de la plaque”. “Il y a un sentiment de trahison”, a déclaré l’ancienne maire polonaise-américaine de la ville, Karen Majewski. “Nous vous avons soutenu lorsque vous avez été menacés, et maintenant nos droits sont menacés, et c’est vous qui nous menacez.”

Illusion de “majorité”

Il semble loin le temps où la BBC encensait, dans un article publié en 2021, “l’harmonieuse ville des Etats-Unis dirigée par des Américains musulmans”, alors que son nouveau maire, Amer Ghalib (le premier maire yéménite américain du pays) venait d’être élu. Comment cette petite ville qui, en 2005 – alors que le conseil municipal était majoritairement chrétien – avait adopté une ordonnance autorisant la diffusion de l’appel à la prière musulman depuis les mosquées de la ville cinq fois par jour, en est-elle arrivée là ?

Hamtramck est l’exemple même des dérives provenant de la confusion entre “majorité religieuse” et “majorité politique”. Statistiquement, les immigrants en grande partie musulmans bangladais et yéménites sont effectivement devenus majoritaires par rapport à ceux d’Europe de l’Est à partir de 2013. Mais, en considérant la “communauté musulmane” sous un prisme identitaire, comme étant tout entière prompte à faire de sa religion une priorité politique, la ville a servi de terreau au communautarisme, avec l’assentiment passif d’une partie de la gauche. La municipalité s’est ainsi accommodée de la faible représentation féminine dans les instances municipales. Le soir de l’élection, le nouveau maire Amer Ghalib a été encensé par un rassemblement yéménite-américain de plus de 100 partisans lors d’une fête post-électorale exclusivement masculine (aucune des six femmes yéménites qui composaient alors son conseil n’était présente). Aujourd’hui, le conseil municipal n’est plus composé que d’hommes.

C’est dans ce contexte de grande confusion entre inclusion, diversité, identitarisme et essentialisation des citoyens que le conseil municipal a par exemple approuvé, l’année dernière, une ordonnance permettant le sacrifice d’animaux dans les arrière-cours, malgré le fait que certains habitants de la ville s’en sont émus. Et tandis que la gauche confondait multiculturalisme et communautarisme, de surprenantes alliances se sont nouées. D’autres villes américaines ont adopté des interdictions similaires pour les drapeaux arc-en-ciel, mais celles-ci sont en grande majorité politiquement conservatrices. Le conseil municipal d’Hamtramck a d’ailleurs reçu le soutien de républicains de la ville proche de Dearborn, qui l’année dernière avaient tenté d’interdire des livres avec des thématiques LGBTQ +. A Dearborn, de nombreux musulmans conservateurs s’étaient alors joints à la droite chrétienne lors d’une manifestation durant laquelle des orateurs avaient qualifié les gays de “pauvres types et pédophiles”, assimilant leur sexualité à de la… zoophilie. La preuve qu’en sacrifiant ses idéaux sur l’autel du communautarisme, la gauche devient la meilleure alliée des réactionnaires.

Source L’Express