. Une famille d’agriculteurs en colère ravagée par un bolide de luxe piloté par des OQTF débiles et inconscients.

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++ WEBTUBE : Une famille d’agriculteurs en colère, dont le niveau de rémunération devait péniblement dépasser le SMIC, ravagée par un bolide de luxe piloté par des OQTF débiles et inconscients. Comme un symbole de cette France où le foutage de gueule est devenu la norme. Elle fait mal cette photo, putain de merde.

C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, Pierre Cassen s’énerve dans sa vidéo du jour et on le comprend !

. Rappelons l’argumentaire du parti au pouvoir : “S’il est Français, ce n’est donc pas un problème d’immigration”

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++ WEBTUBE : Villejuif (94) : une jeune femme de 20 ans ligotée et violée à son domicile (MàJ : né au Congo et malgré des condamnations pour viol et agression sexuelle quand il était encore mineur, le suspect a été naturalisé Français )

. Exception française : 80% de l’immigration en France est non-blanche

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++ WEBTUBE : Tout le monde s’en doute, mais avec des chiffres sourcés c’est mieux. La France est le pays de l’immigration africaine en Europe, très loin devant les autres pays du continent.

L’Allemagne est très loin derrière, avec une immigration majoritairement européenne (63%).

Le tropisme africain a atteint des proportions si considérables en France que tout y tourne autour de l’Afrique noire. La musique, bien sûr, mais aussi le langage et, plus généralement, l’imaginaire.

Oubliée la ligne bleue des Vosges. La ligne d’horizon sur laquelle le Français de base porte le regard ne se situe pas en Europe, mais résolument au sud du continent, par delà Méditerranée.

lu dans D.P.

. De Rome à l’Arménie à pied. Sur les pas du jeune Erwan, Le marcheur breton

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++ WEBTUBE : Le spectacle de notre jeunesse désœuvrée, apathique face aux seuls horizons qui s’offrent à elle – la précarité et la surconsommation -, est sans nul doute un des pires maux qui afflige notre civilisation. Un spectacle si répandu, qu’il tend à obscurcir une autre réalité : celle d’une jeunesse rayonnante, active, et courageuse. Erwan Deshais est de ceux-là. Ce jeune Breton a choisi l’action et pour ce faire il a entrepris une bien grande mission : il traversera l’Europe à pied pour atteindre le Moyen-Orient, dans la plus digne tradition des pèlerinages chrétiens d’un temps. Cette marche, au profit de SOS Chrétiens d’Orient,  est une aventure autant spirituelle que caritative. Elle est dédiée aux réfugiés arméniens de l’Artsakh. Breizh-Info l’a rencontré sur son chemin, quelques jours après son départ de Rome.

Breizh-Info.com : Bonjour Erwan, pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

Erwan Deshais : Bonjour, je m’appelle Erwan Deshais, j’ai 21 ans, je vis à Nantes mais je fais mes études à Bordeaux. Je suis en M1 de master finance en école de commerce et actuellement en année de césure.

@lemarcheurdorient Salut à tous ! 🥾J-3 avant le départ pour l’Arménie 💥 Mon aventure : rejoindre Erevan à pied en 5 mois. C’est une marche caritative au profit de @soschretiensdorient pour leur projet humanitaire en Arménie, spécialement dédié aux réfugiés de l’Artsakh. 👉🏻 Abonnez-vous pour suivre mon périple, et partagez à tous vos proches. 🙏🏻 En enfin, n’hésitez pas à me confier vos intentions de prière. #marche #aventure #chretiens #armenie #voyage ♬ son original – lemarcheurdorient

Breizh-Info.com : Vous êtes actuellement en pèlerinage, du Vatican à l’Arménie. Comment est né ce projet ?

Erwan Deshais : A l’origine, je voulais partir en pèlerinage, mais à Jérusalem. Cependant, avec la guerre israélo-palestinienne cela n’était plus possible. En parallèle de ça, je voulais aussi partir en tant que volontaire avec SOS Chrétiens d’Orient.
J’ai finalement joint les deux projets, en partant en pèlerinage en Arménie, et en doublant ce pèlerinage d’une marche caritative au profit de l’association, et plus particulièrement pour ses missions en Arménie. De plus, une fois sur place, je resterai en tant que volontaire entre un et deux mois, la durée dépendant de ma date d’arrivée en Arménie.

Breizh-Info.com : Outre l’aspect religieux, dont vous pouvez nous entretenir, votre pèlerinage revêt-il aussi un but politique ?

Erwan Deshais : Non, ce pèlerinage ne revêt pas de but politique. Mes journées sont rythmées par la prière et la marche. Cependant, comme ma destination finale est l’Arménie, il y a un aspect de sensibilisation vis à vis de la situation arménienne. Ce n’est pas un but politique, mais plutôt de l’information pour les personnes qui pourraient ne pas connaître la situation que doivent subir les Arméniens depuis quelques années, et encore plus récemment depuis l’annexion de l’Artsakh par l’Azerbaïdjan. Les Arméniens présents dans cette région ont été contraints de fuir en abandonnant tous leurs biens, une majorité des dons récoltés grâce à la cagnotte serviront d’ailleurs à faire des dotations de vivres, produits de premières nécessités et autres, à ces personnes-là.

Breizh-Info.com : Vous vous apprêtez à parcourir plus de 4.000 kilomètres à pied. En plein hiver et seul. Craignez-vous de ne pas y parvenir ? Comment vivez-vous la solitude ?

Erwan Deshais : Non, je ne crains pas de ne pas y arriver. Si j’ai des difficultés physiques, alors je prendrais quelques jours de repos pour pouvoir finir tout le pèlerinage.
Cependant, s’il y a des passages qui peuvent s’avérer trop risqués en raisons de conditions climatiques ou de trop longs moments sans rencontrer personnes, et je pense particulièrement à la Turquie, alors je prendrais certainement le bus pour ces moments-là. Je ne prendrais pas le risque de me trouver en manque d’eau ou dans une situation trop périlleuse, seul, sur un pic d’une montagne turque par exemple.

Breizh-Info.com : Votre première semaine de marche vient de s’écouler. Qu’elles sont vos premières impressions, y’a t’il quelque chose que vous aimeriez partager avec nos lecteurs ?

Erwan Deshais : La première chose est que contrairement à ce que je pensais au début, les pires douleurs ne sont pas musculaire et encore moins aux cuisses ou aux mollets. Ce qui me fait le plus souffrir son mes genoux, les hanches et le dos.
Ensuite, je remarque que les émotions que je ressens sont décuplées. Lorsque je suis heureux, je ne le suis pas un peu mais soudainement et énormément. L’inverse est vrai aussi, il n’y a pas de petit coup de cafard, mais de très gros. Il est difficile de garder un état d’esprit positif lorsque l’on ne trouve nul part où dormir le soir et que l’on doit monter son campement dans le froid alors que la nuit est déjà tombée. Heureusement, cela ne m’est pas beaucoup arrivé, et je suis souvent accueilli et même très bien accueilli.

Une bien belle et bien grande aventure attend ce jeune Breton. Breizh-Info reviendra très vite avec de ses nouvelles. En attendant, vous pouvez suivre ses pas sur sa page Instagram et le soutenir ici.

Propos recueillis par Audrey D’Aguanno
 Breizh-info.com

. Home-jackings : vers le réarmement des foyers français ?

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++ WEBTUBE : Pas de commissaire-priseur, pas de marteau, pas de numéro de lot… Pourtant, il y a bien surenchère. En matière d’ensauvagement de la société, plus les mois passent et plus la situation semble empirer. Après les coups de couteau, les agressions et les vols dans les fermes, voici venu le temps du home-jacking. Le ministère de l’Intérieur le définit ainsi : « Le home-jacking est une technique de cambriolage qui consiste à s’introduire dans un domicile alors que les habitants sont présents. » Il précise : « Depuis quelques années, le home-jacking est devenu une pratique courante dans les quartiers résidentiels. » Pire : depuis peu, il y a presque une affaire de home-jacking par jour.

Un phénomène grandissant

À Pamiers, un homme de 92 ans en a été victime dans la nuit du 8 au 9 janvier. Il a subi un violent cambriolage conduisant à son décès, le 11 janvier. Les suspects, trois hommes (un père, son fils et un ami de son fils), ont été interpellés quatre jours plus tard à Auterive puis placés en détention provisoire.

Inutile de préciser que les auteurs de ce type de délits préfèrent s’en prendre à un nonagénaire qu’à un champion de MMA. Ils privilégient, également, des cibles qu’ils savent aisées. Dernièrement, ce type de cambriolage s’est multiplié chez des célébrités. Bruno Guillon et Vitaa en ont fait les frais, ils ont été séquestrés et dépouillés. Anne-Sophie Lapix aurait pu connaître la même mésaventure si l’un des ses enfants n’avait pas réussi à mettre en fuite les malfaiteurs dans la nuit du 20 au 21 janvier. Nikos Aliagas et Georges Fenech allongent la liste des victimes d’une tentative de home-jacking de ce début d’année.

Interrogé par BV, Rudy Manna, porte-parole du syndicat Alliance Police, explique ce phénomène : « Ils visent beaucoup les joueurs de football, les personnalités et les personnes de télé-réalité. » Il ajoute : « Ils se disent : on va aller là, on est sûr de trouver de l’argent. L’intérêt, c’est qu’il peuvent récupérer plus d’argent, faire ouvrir les coffres, obtenir les codes de cartes bancaires… Il y a un butin plus important. »

Une confiance décroissante

Comme en Ariège, ces cambriolages sont parfois très violents. Le policier raconte : « S’ils n’obtiennent pas ce qu’ils sont venus chercher, ils deviennent très violents. » Au point de laisser leur victime pour morte. Résultat : les Français ont peur et trouvent des solutions pour se protéger. « Les gens les plus aisés prennent des sociétés de sécurité, les autres s’arment », confie Rudy Manna. Il évoque l’affaire du cambriolage d’une armurerie de Seine-Maritime qui a mal tourné, avant de conclure : « S’il n’y a pas une réponse pénale adéquate pour ces home-jackings, certains se diront qu’ils préfèrent être le boucher que le veau. »

Une métaphore qui en dit long sur la confiance accordée par les citoyens lambda à la Justice française. Plus l’ensauvagement grandit, plus ils sont nombreux à ne voir d’autre solution que de se faire justice eux-mêmes. Faute de fermeté, la France serait-elle en train d’entrer dans un cercle vicieux ?

Sarah-Louise Guille dans BV

. Contre la répartition des migrants, un maire rural organise la fronde

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++ WEBTUBE : J-185. Dans un peu plus de six mois, Paris s’apprête à accueillir les Jeux Olympiques. Au total, seize millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour soutenir et célébrer leurs champions. Et pour les recevoir, l’exécutif promet une ville belle, propre et sûre. Alors, après le plan « Zéro délinquance » lancé avec beaucoup d’espoir par le ministère de l’Intérieur, c’est au tour des sans abris, et notamment des migrants de quitter les lieux. Mais qu’ils se rassurent, loin de les expulser, le gouvernement propose de les répartir en zone rurale, dans des régions jusque-là épargnées par l’immigration de masse.

Cette politique de répartition des immigrés à la campagne n’a rien de nouveau. Déjà en 2015, sous François Hollande, après le démantèlement de la « Jungle de Calais », de nombreux migrants avaient été envoyés aux quatre coins du pays. Digne successeur du président socialiste, Emmanuel Macron avait à son tour projeté en 2022 de déplacer les migrants en zone rurale dans le but, disait-il, de revitaliser ces régions. « Un argument scandaleux » fustige un élu LR. Depuis, l’exécutif a produit de nombreux plans et guides visant à institutionnaliser ce désengorgement de l’Ile-de-France vers les campagnes. L’arrivée prochaine des Jeux Olympiques semble donner un coup d’accélérateur à cette opération de « nettoyage » de la capitale.

La résistance des élus locaux

Face à cette politique qui vise à infliger aux campagnes, déjà en grande souffrance, les problèmes des banlieues, le maire de Lavaur, commune de 11.000 habitants dans le Tarn, a décidé d’organiser la fronde. Dans un courrier adressé aux maires de France, Bernard Carayon, élu des Républicains, invite ses collègues à « faire part de leur refus d’accueillir des immigrés » dans leur village. Contacté par BV, il s’explique : « Je vois que personne ne réagit. Il faut pourtant bien que les maires, qui sont les victimes expiatoires de l’échec de la politique migratoire d’Emmanuel Macron, engagent un processus de résistance ». D’autre part, pour l’édile, le projet de répartition des migrants lancé par Emmanuel Macron a pour seul objectif, non pas de dynamiser les campagnes, mais de « rendre Paris plus présentable ». Auprès de BV, il précise : « Vouloir transporter les migrants de Paris en zone rurale, c’est indigne. Ce ne sont pas des meubles que l’on déménage. Tout ça pour rendre la ville plus propre et les étrangers moins visibles : c’est révoltant ».

À ce sujet — Répartir les migrants en zone rurale : le coup de grâce porté aux campagnes 

Il encourage donc ses collègues à se battre contre l’État et sa politique de répartition, menée bien souvent à leur insu. La victoire est possible, promet-il. Il en veut pour preuve son combat contre l’installation d’un centre d’accueil de migrants à Réalmont, commune voisine de Lavaur. « Sans que la population ait été consultée, cinquante migrants devaient être installés l’an dernier à Réalmont, une petite cité du Tarn de 3.500 habitants, dans des logements vacants, bien sûr remis à neuf » raconte-t-il. Et de poursuivre : « Cette décision a suscité inquiétude et colère. J’ai exigé l’arrêt de ce projet, signant l’impuissance du gouvernement en matière migratoire. Le préfet a dû reculer ». Le centre n’a jamais vu le jour. Et aux plus dubitatifs, Bernard Carayon leur adresse une mise en garde : «  Si dans votre commune, s’observe une montée des actes de délinquance ou des réactions, hélas, épidermiques de rejet des migrants [après leur installation], c’est vous et non l’État que vos concitoyens rendront responsables de cette situation. »

Rapidement après sa publication, le maire LR a reçu le soutien de nombreux de ses collègues. « Je reçois beaucoup de messages qui viennent de partout. J’ai un peu réveillé l’âme française » nous confie-t-il, « un peu débordé par la situation ». Ainsi, comme le rapporte Le Figaro, Nicolas Daragon, lui-aussi membre des Républicains, partage l’analyse de son collègue : « Les maires ne sont pas les variables d’ajustement des politiques aléatoires, insuffisantes et pour tout dire aberrantes de l’État en matière d’immigration. Nous ne serons pas, une fois de plus, les boucs émissaires d’un État incapable d’agir efficacement ». D’autres élus ruraux soulignent les problèmes des campagnes auxquelles ils leur semblent inutiles d’ajouter d’autres difficultés.

Face à une répartition menée souvent dans le secret des préfectures, tous ces élus réclament de la transparence et de la concertation. Une demande partagée par une grande partie de la population rurale qui, dans de nombreuses communes confrontées à l’arrivée prochaine de migrants, promet déjà de ne pas se laisser faire. En réalité, plutôt que de songer à éparpiller les problèmes liés à l’immigration sur le territoire national et à répartir les migrants, le gouvernement devrait d’abord réfléchir à les faire partir…

Clémence de Longraye, dans Boulevard Voltaire

. Le jeune homme tabassé dans le quartier de la Monnaie témoigne

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++ WEBTUBE : Thomas, deux mois déjà. Soulevant les colères et les indignations, de nombreuses voix ont souhaité alors se faire entendre. Dans la nuit du 25 au 26 novembre dernier, un groupe d’une petite centaine de jeunes militants de droite investit le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où seraient originaires les assassins de Thomas. Devant les charges des CRS, les militants reculent et s’enfuient. Parmi eux, un jeune homme de 20 ans, dont l’identité doit rester anonyme, s’est réfugié dans son véhicule. Pris à partie, le jeune est lynché, menacé, insulté. Pour BV, il témoigne.

Julien Tellier. Pouvez-vous retracer les événements ? Pourquoi était-ce important de rejoindre ce cortège ?

L’assassinat de Thomas m’a révolté. C’était un crime raciste, de toute évidence. Des amis m’ont mis au courant de cette marche et j’y suis allé spontanément. Je voulais simplement montrer à quel point j’étais scandalisé qu’il soit possible de se faire tuer en France pour un mobile raciste. Qu’on soit blanc ou de toute autre origine, cela reste un crime ignoble. La Justice doit se montrer ferme et prendre en compte le mobile raciste.

J. T. La manifestation a vite tourné court. À quel moment et pourquoi avez-vous été agressé ?

Après les premières interventions de policiers, j’ai rapidement repris le chemin de mon véhicule, garé à 700 mètres de la cité de la Monnaie. Je pensais me mettre en sécurité, pour éviter tout problème avec la police. Très vite, un homme d’une cinquantaine d’années, se faisant passer pour un agent des forces de l’ordre, est venu et m’a demandé de sortir, chose que j’ai immédiatement faite. Mais j’ai vite compris qu’il m’avait tendu un piège, en voyant les jeunes de la cité m’encercler peu à peu et devenir de plus en plus vindicatifs.

Au début, je recevais quelques coups que je réussissais à parer. Mais ils ont été de plus en plus nombreux autour de moi et étaient armés. Ils m’ont attrapé, m’ont volé les clés du véhicule, mon téléphone et ma cigarette électronique. J’ai pu distinctement voir que les individus avaient un club de golf et un couteau. Au départ, j’ai subi surtout des menaces et des insultes racistes. Ils n’arrêteraient pas de me dire : « Sale Blanc ! »« sale bouffeur de porc ! »« sale kouffar ! ». La pire chose qu’ils m’aient dite, c’est : « On va te faire une Thomas ! ». Après cela, ils m’ont roué de coups violents et m’ont jeté de l’essence sur les pieds en me menaçant de me « cramer ».

De là, ils voulaient me faire monter dans un véhicule type Twingo, puis ont rapidement changé d’avis en me poussant dans un minibus. En route vers la cité, on m’a mis le couteau sous la gorge pour que je me déshabille entièrement. Malgré les menaces, je n’ai enlevé que le haut. Mais j’ai payé cher mon refus d’obtempérer. Celui qui m’ordonnait de me déshabiller m’a à nouveau roué de coups dans les côtes, les cuisses et la tête. C’est là que j’ai perdu connaissance à de multiples reprises et que les choses sont beaucoup plus floues, jusqu’à mon transfert à l’hôpital par les pompiers.

J. T. Que s’est-il passé à votre réveil ?

Lorsque je me suis réveillé, j’étais torse nu dans un hall d’immeuble, avec la fermeture de mon pantalon ouverte et sans ceinture. Un jeune de la cité était là. C’est confus dans mon esprit, mais je me rappelle qu’il était assez moqueur, tout en me disant : « C’est un Arabe qui t’a sauvé. » Puis plus rien. Je me souviens seulement de l’arrivée des pompiers, puis j’ai un flash de ma prise en charge aux urgences avec plusieurs agents hospitaliers en train d’essuyer le sang dont j’étais couvert.

J. T. Deux mois après cette agression, conservez-vous des séquelles ?

Mon agression a eu lieu samedi 25 novembre, j’ai commencé à reprendre mes esprits lundi 27, tout en ayant toujours des pertes de mémoire. Dans leur rapport, les médecins ont fait état d’un traumatisme crânien et du genou, d’un nez cassé, de contusions sur l’ensemble du corps et d’une grande plaie à la main droite. J’ai été mis en arrêt huit semaines au total après contre-avis de mon médecin traitant. Durant toute cette période, il m’a été impossible de me servir de ma main forte.

Depuis, j’ai de multiples douleurs au dos. Il m’est impossible de soulever un objet de plus de cinq kilos sans ressentir une douleur. J’ai également toujours très mal à la cuisse, mais j’ai tout de même dû reprendre mon travail. Psychologiquement, c’est toujours compliqué. Pas un jour ne passe sans que je repense à mon agression. Chaque jour, je me dis que je suis passé à côté de la mort…

J. T. Une enquête est en cours et une plainte a été déposée. Avez-vous des nouvelles ? Qu’espérez-vous ?

La police est venue, le dimanche même, prendre ma plainte à l’hôpital de Valence. C’était encore assez flou dans mon esprit et j’ai certainement manqué de précision. Toutefois, ils m’ont très vite présenté des profils concordant à mon récit. J’ai formellement reconnu un individu. Sur une dizaine d’autres individus qui m’ont été présentés, j’ai exprimé un gros doute sur trois d’entre eux. Étant encore hospitalisé, je n’avais pas mes lunettes au moment de l’identification. Pour ce qui est de la plainte, mon avocat a fait parvenir une lettre, lundi, au procureur de Valence afin d’obtenir une copie de ma plainte. Deux mois, ça commence à faire long.

Tout ce que je souhaite, c’est que l’enquête mette en avant le mobile raciste de cette lâche agression et que tous les dommages matériels qui m’ont été causés soient réparés. J’attends, également, que les responsables soient identifiés, mais pour cela, il faudrait avoir les conclusions de l’enquête. Je veux qu’à travers cette affaire, le combat de la maman de Thomas soit entendu. De mon côté, si je dois manifester à nouveau pour Thomas et sa mémoire, je le referai. Son histoire ne doit pas être oubliée. Justice doit être rendue pour Thomas.

Contacté par BV, l’avocat du jeune homme corrobore sa version.

Julien Tellier, dans BV

. Une femme est décédée et 2 autres personnes ont été blessées ce matin sur un point de blocage des #agriculteurs sur la RN 20 au niveau de Pamiers

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. « LA POLOGNE RESSEMBLE DÉSORMAIS À UNE RÉPUBLIQUE BANANIÈRE ». ENTRETIEN AVEC FILIP STYCZYŃSKI

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++ WEBTUBE : Filip Styczyński est l’ancien directeur de TVP World (la chaîne anglophone de la télévision d’État polonaise) qui, jusqu’à sa fermeture, était la première chaîne anglophone de la région d’Europe centrale et orientale. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé pour The European Conservative au sujet de la fermeture de TVP World et de l’arrestation de deux députés du parti Droit et Justice (PiS) au palais présidentiel. Que se passe-t-il en Pologne ? Filip Styczyński : D’un point de vue journalistique, et sans entrer en profondeur dans les questions judiciaires, deux éléments expliquent ce que fait le nouveau gouvernement en Pologne. D’une part, il y a un facteur psychologique. Pour Tusk, la destruction de toutes les institutions conservatrices ou pro-PiS n’est pas seulement une question politique ; c’est une question personnelle, une revanche pour les défaites qu’il a subies dans le passé. D’autre part, la Plate-forme civique a adhéré à sa propre propagande, à sa propre réalité parallèle, et pense que c’est ce qu’elle doit faire pour “sauver la démocratie”. C’est pourquoi l’attitude du gouvernement, avec l’utilisation de la force policière, est si exagérée ; et nous ne pouvons que nous attendre à ce qu’elle aille plus loin. C’est comme dans l’histoire de Dostoïevski : une fois qu’un criminel a commis un crime, il en commet un autre jusqu’à ce qu’il soit démasqué. C’est ainsi que ce gouvernement agit.

En d’autres termes, il enfreint toutes les règles de la démocratie pour la défendre.

Filip Styczyński : Oui, c’est l’excuse. Mais permettez-moi de revenir sur la question de la vengeance et de la motivation personnelle de Tusk, car elle est très importante. Kamiński, le créateur et chef du bureau anti-corruption pendant le premier gouvernement du PiS en 2005, était un véritable casse-tête pour les politiciens de la Plateforme. Aujourd’hui, les politiciens de l’UE ne se souviennent pas que l’une des principales raisons de la défaite de Tusk était l’ampleur de la corruption. Kamiński a été poursuivi pour abus de pouvoir dans sa lutte contre la corruption et a été gracié par le président Duda. La vérité est que de nombreux amis proches de Tusk ont été poursuivis par Kamiński et qu’il veut maintenant se venger. Il veut également humilier le président Duda et le forcer à accorder une nouvelle grâce à Kamiński et Wasik, car de cette façon, l’histoire se terminera par la victoire de la thèse de Tusk : le président n’a pas eu raison de les gracier avant qu’il n’y ait eu une condamnation. Toutefois, la grâce présidentielle avant qu’un verdict ne soit rendu est une pratique courante dans de nombreux pays démocratiques, tels que les États-Unis, et elle s’est déjà produite en Pologne.

Qu’en est-il de la Cour suprême ? Certains médias ont rapporté qu’elle s’était prononcée contre la grâce présidentielle, tandis que d’autres médias ont rapporté qu’elle s’était prononcée en sa faveur.

Filip Styczyński : Cela est dû à la réalité parallèle que j’ai mentionnée précédemment. La Cour suprême a déclaré que le président avait fait ce qu’il fallait. Le juge qui a pris la décision de procéder aux arrestations ne fait pas partie de la Cour suprême. De plus, il a des liens très étroits avec la Plate-forme civique – sa mère travaille avec le ministre de l’intérieur Marcin Kierwiński- et il s’est prononcé contre le PiS à de nombreuses reprises au cours des huit dernières années. Le conflit est évident car, en Pologne, les juges ne sont pas autorisés à s’impliquer dans la politique.

Kamiński a entamé une grève de la faim à la suite de son arrestation. Pensez-vous que lui et Wasik seront bientôt libérés ?

Filip Styczyński : La grève de la faim est la réponse de Kamiński à une situation exceptionnelle. Je pense qu’ils ne sortiront pas de prison de sitôt, car il s’agit d’une vengeance. Après la fermeture de TVP World, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un événement chaotique et mal organisé, et que le gouvernement serait plus intelligent et responsable dans ses actions futures. Mais nous voyons maintenant qu’ils ne se soucient pas de la Pologne et de son image dans le monde, et c’est pourquoi notre pays ressemble aujourd’hui à une république bananière. Le soir de l’arrestation, M. Tusk a menacé le président et toute personne ayant aidé Kamiński et Wasik d’une peine d’emprisonnement de trois à cinq ans. C’est fou, mais ce n’est pas la première fois : Tusk a répété ce genre de comportement tout au long de sa carrière politique.

Peut-être est-ce parce qu’il sait qu’il a le soutien total de Bruxelles.

Filip Styczyński : C’est exact. Il suffit d’écouter les paroles du porte-parole de la Commission européenne lorsqu’il est interrogé sur cette question : “Nous ne commentons pas les événements spécifiques dans les pays de l’UE”. C’est l’expression ultime de l’hypocrisie, mais il est également effrayant de constater que de nombreux autres pays démocratiques restent silencieux sur tout ce qui se passe.

Ce qui est également frappant, c’est l’agressivité avec laquelle le gouvernement Tusk agit. Par exemple, il a fait appel à la police pour fermer TVP World, une action qui rappelle davantage la Biélorussie ou la Russie.

Filip Styczyński : Oui, c’est certainement le style de Loukachenko ou de Poutine. Mais Tusk a placé un ancien lieutenant-colonel des services secrets, Bartłomiej Sienkiewicz, à la tête du ministère de la culture. Et il est important de garder à l’esprit qu’avant 2015, ces services n’ont pas été nettoyés de l’influence russe, tout comme en Pologne il n’y a pas eu de décommunisation dans d’autres domaines.

TVP World était une chaîne très performante et celle qui a fourni le plus d’informations en anglais sur la guerre en Ukraine. Pourquoi le gouvernement a-t-il jugé nécessaire de la fermer ?

Filip Styczyński : Ils s’en moquent. Ils ne se soucient pas des outils stratégiques ou de l’infrastructure en Pologne. Ils se sont qualifiés d’”opposition totale” lorsqu’ils ont perdu les élections en 2015, et c’est ce qu’ils ont été. Ils se sont opposés à absolument tout, même aux projets stratégiques ou aux grands investissements, comme les centrales nucléaires et l’aéroport de Varsovie qui devait être le plus grand d’Europe. Le maire de Varsovie, Rafał Trzaskowski de la Plateforme civique, est allé jusqu’à dire que nous n’avions pas besoin du nouvel aéroport car nous en avions déjà un à Francfort. C’est comme penser que “nous n’avons pas besoin de TVP World parce que nous avons Deutsche Welle”. Et cela montre une servilité à l’égard de Berlin et de Bruxelles, qui ne veulent pas que la Pologne devienne un acteur majeur en Europe. En ce qui concerne la TVP, en raison du scandale qui a conduit à sa fermeture et des circonstances dans lesquelles il s’est déroulé, elle rouvrira probablement d’ici peu, mais elle ne jouira pas de la liberté dont elle a bénéficié jusqu’à présent.

Après l’arrestation des députés européens, il y a eu un rassemblement de protestation. Pensez-vous que les Polonais vont réagir aux actions extrêmes du gouvernement Tusk ?

Filip Styczyński : C’est difficile à dire. Les manifestations des prochains jours sont importantes car elles montreront la colère potentielle contre les actions de M. Tusk et le soutien à l’opposition du PiS. Le problème des conservateurs est, dans une certaine mesure, d’ordre logistique, car une grande partie de leur soutien provient des zones rurales et il pourrait être difficile pour leurs partisans de se rendre à Varsovie. Toutefois, je pense que les conservateurs sont bien mieux organisés et intellectuellement préparés pour faire face à cet effondrement de la loi, et ce qui s’est passé ces derniers jours pourrait nous réserver une surprise.


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. Marche contre la loi Immigration, merveille de déni : l’exemple hollandais

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++ WEBTUBE : Ainsi donc – on en parlait dans ces colonnes il n’y a pas si longtemps -, ce 21 janvier 2024 à Paris n’aura pas seulement été l’occasion d’aller prier pour le roi à la Chapelle expiatoire ou à Saint-Germain-l’Auxerrois. Il paraît qu’une manifestation de quelques milliers de personnes, que l’on n’hésitera pas, ex post, à qualifier de marée humaine, s’est élancée, ce dimanche après-midi, dans les artères de la capitale. Des répliques ont eu lieu en province : quelques milliers, là encore, à chaque fois. 201 artistes, intellectuels et professions équivalentes ont signé un appel à se déplacer, ce dimanche, au nom de la tolérance et de toutes ces sortes de choses. Selon la tradition : 150.000 manifestants selon la CGT, 75.000 selon la police…

Ces gens, bien souvent des bourgeois blancs, sont les derniers avatars du gauchisme. Ils dénoncent la même chose depuis quarante ans : pour eux, cette loi (c’est ce que dit le texte de la tribune) « a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de “préférence nationale” ». On en avait, là aussi, déjà parlé, notamment de la gratuité de la haine et de la stupidité profonde d’un tel psittacisme. On peut ajouter que la « préférence nationale » ne figure plus au programme du RN, ce que lui reproche d’ailleurs Éric Zemmour. Marine Le Pen préfère parler de « priorité nationale » et semble avoir désarmé. Alors, si tout ce qu’il leur reste, ce sont les indignations surjouées (« Comment ! Qu’est-ce que j’apprends ! L’innommable ! Etc.), laissons-les dans leur déni de réalité.

À ce sujet — Immigration : ces personnalités bloquées dans une faille spatio-temporelle

Intéressons-nous plutôt à ce qui se passe chez nos voisins – tenez, néerlandais, par exemple. Dans ce pays, qui était tellement petit qu’il a dû conquérir de l’espace sur les polders, il y a désormais 17,5 millions d’habitants, ce qui en fait un des États les plus densément peuplés du monde. Or donc, il se trouve qu’un nombre toujours croissant d’étrangers a déferlé sur les Pays-Bas ces dernières années. Malgré l’enrichissement culturel qu’apportent ces honnêtes travailleurs, le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders (droite nationale) est arrivé en tête des élections législatives du 22 novembre 2023. Et ce n’est pas tout : l’instance indépendante « Développement démographique 2050 », mandatée par le précédent Parlement néerlandais, a rendu le 15 janvier des conclusions étonnamment (mais le sont-elles vraiment ?) similaires à celles du PVV. Selon cette instance, si l’immigration aux Pays-Bas continue sur la même pente, la population du pays atteindrait 23 millions en 2050, dont – selon l’un des trois scénarios d’accroissement- jusqu’à 45 % d’origine étrangère. Il faudrait tout arrêter immédiatement, ce qui semble, en réalité, du simple bon sens.

À la vérité, les Pays-Bas nous montrent la voie dans le bon comme dans le mauvais sens du terme : ils nous montrent à la fois, comme au microscope, ce que nous, pays européens, pourrions devenir et quelles seraient les solutions pour y remédier. Tant pis pour ces artistes dont le point de vue nous est parfaitement indifférent : le réel est tout de même assez explicite.

Arnaud Florac, dans Boulevard Voltaire