. Le monde occidental au bord de la banqueroute – Politique & Eco n°419 avec Pierre Jovanovic

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++ WEBTUBE : 1) Les banques en difficulté à la recherche de profits L’océan de liquidités se retire de plus en plus loin en ce début d’année, confirmant le mouvement observé depuis l’explosion des banques américaines et celle du Crédit Suisse. Selon The Kobeissi Letter, “Les pertes non réalisées représentent désormais environ 33% de l’ensemble des fonds propres des banques aux Etats-Unis”. Actuellement, les banques détiennent près de 700 milliards $ de pertes non réalisées. La Chine est en proie elle aussi à sa crise bancaire, au point que les autorités de Pékin ont décidé de mettre la Zhongzhi Group en faillite, gravement touchée par les faillites en série des promoteurs immobiliers, à l’image de Evergrande qui a fait faillite avec un trou de 327 milliards. 2) Le monde occidental est au bord de la banqueroute… Le colonel Douglas Macgregor, devenu un proche conseiller de Donald Trump lors de son mandat, a déclaré la semaine passée :”Le monde occidental est au bord de la banqueroute… c’est juste qu’on ne dit pas la vérité (au public) et qu’on veut ignorer la réalité. Notre système financier se porte très mal car on s’est nous-même mis dans cette situation. L’apocalypse financière arrive”. La dette mondiale arrive aux 100 trilliards $. La Californie a 68 milliards $ de dette.

Le retour au standard or se confirme de plus en plus. L’évolution de l’or : depuis 2013 le prix de l’once était aux alentours de 900 $, le cours est aujourd’hui à 2 060 $. Et maintenant, ce sont les pièces d’argent qui s’arrachent à prix d’or (liberty en argent). Matthieu Pigasse : ”la planche à billets n’a profité qu’aux plus riches”… Quand la raison vient aux banquiers !

. France saccagée, épisode 7 : Valence (Vincent Lapierre)

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++ WEBTUBE : Vincent Lapierre continue le tour des villes de France avec Valence, plaque tournante de la drogue du fait de sa position centrale. Reportage.

. Encore une profanation de cimetière catholique, cette fois dans l’Aude

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++ WEBTUBE : Le petit village de Belcaire ne vous dit probablement rien. Situé en haute vallée de l’Aude, aux confins de l’Ariège et des Pyrénées-Orientales, Belcaire compte environ quatre cents habitants. C’est un de ces « territoires » qui se situent « en régions », comme on dit à Paris. Un village encaissé dans une vallée, entouré de forêts, avec son supermarché, son petit lac et, bien sûr, un cimetière où reposent les anciens – un de ces cimetières dans lesquels il doit y avoir une poignée de noms, qui sont aussi ceux que l’on retrouve sur les monuments aux morts. Quiconque connaît la sauvage beauté des paysages audois, mais aussi la profonde solitude de ceux qui habitent dans cette « campagne de la campagne » que sont les villages isolés, ne pourra qu’être touché par l’histoire qui, dans le silence de l’hiver, est arrivée à Belcaire.

Dans un monde qui croule sous le poids de la nullité…

Entre Noël et le Nouvel An, les villageois ont découvert que le petit cimetière, justement, avait été profané. Cinq caveaux et dix cercueils ont été ouverts? Prévenue, la gendarmerie n’a pu que constater les ravages de cet acte de… de quoi, au juste ? On hésite à qualifier cela de malveillance. On ne peut pas appeler ça du terrorisme non plus. Il y a, dans cet acte qui consiste à violer le repos des gens qui ont vécu sur ces terres, quelque chose de totalement gratuit, d’apolitique. C’est probablement dans cette direction qu’il faut chercher.

On nous pardonnera ici d’être un peu mystique, mais il semble beaucoup trop facile d’attribuer cet acte, passé totalement inaperçu, à la jeunesse désœuvrée du village, ou d’un autre, ou d’ailleurs. La possibilité d’un vol de bijoux, si elle n’est évidemment pas à exclure, semble bien limitante. À la vérité, l’idée même, entre la naissance du Christ (devenue fête des cadeaux, certes) et celle de l’an nouveau (devenue une vaste murge obscène), d’aller nuitamment dans un cimetière pour ouvrir des tombes dépasse l’entendement. Il n’y a là-dedans rien de compréhensible, rien de rationnel.

Il faut peut-être se résoudre à la seule hypothèse qui vaille, justement parce qu’elle n’est pas rationnelle : ces gens, quels qu’ils soient, ne savent pas vraiment pour qui ils travaillent. Tous les romans plus ou moins apocalyptiques (on peut penser ici aux livres de Jean Raspail) mettent en scène, dans un monde qui croule sous le poids de la nullité, des hommes livrés à des pulsions démoniaques dont ils n’ont même pas conscience. C’est peut-être ainsi qu’il faut voir la triste et inquiétante histoire de Belcaire.

La barbarie, la violence, la bêtise et la laideur comme nouvelles normes

Pourquoi parler de ce fait divers, me direz-vous ? Eh bien, peut-être par fidélité à un monde rural dont tout le monde se moque éperdument, et dont il ne faut parler (sans l’idéaliser sottement comme un nouveau hameau de la reine toutefois) qu’avec respect ; peut-être pour avoir une tendre pensée pour ces anciens, qui pensaient reposer à tout jamais sous un sol tranquille ; et puis, surtout, parce que ce fait divers n’en est pas vraiment un. On ne cesse de constater, jusque dans les villes moyennes, le changement de modèle moral auquel nous sommes confrontés ; partout, ce sont la barbarie, la violence, la bêtise et la laideur qui sont la nouvelle norme. Jusque-là tenues à la longe par l’histoire, la culture, la vergogne ou la cohésion nationale, elles sont sorties des égouts de la conscience et tout le monde trouve cela normal. Le dégueulis moral atteint les petits villages, désormais, les forêts de sapin, les lacs paisibles et les maisons enneigées. Gardons courage, mais prenons la mesure de l’époque sans naïveté.

Arnaud Florac, Boulevard Voltaire

. Le château d’Amboise menacé par des éoliennes

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++ WEBTUBE : Il n’est pas un jour sans que les lobbys éoliens tentent d’implanter leurs machines en France. Aujourd’hui, c’est l’une de nos plus belles demeures historiques du bord de Loire, le château d’Amboise, qui est en danger. Symbole de la Renaissance française, l’édifice voulu par Charles VIII à la fin du XVe siècle domine un vaste paysage à la confluence de la Loire et de l’un de ses affluents, l’Amasse. Cette vue imprenable risque d’être gâchée par l’installation de quatre éoliennes.

Des « abords propices à l’éolien »

Selon Guillaume Jumel, directeur de Innergex France chargé d’installer les éoliennes, le site, situé à 15 km d’Amboise, et ses abords « sont propices à l’éolien ». Il existe déjà une voie LGV, dit-il, une autoroute et une nationale. Le préfet d’Indre-et-Loire, Patrice Latron, est allé lui-même vérifier, ce 13 janvier, si les éoliennes pouvaient être vues depuis les terrasses du château lors d’une simulation avec des ballons mis à la hauteur maximale des éoliennes. À l’aide d’une paire de jumelles, le préfet certifie que les ballons sont visibles mais ne semble pas alarmé : il n’est pas « inquiet pour les visiteurs du château », assure-t-il. Fort heureusement, le directeur du château classé monument historique depuis 1840 par le roi Louis-Philippe est d’un autre avis. Pour Marc Metay, « ce qui [me] préoccupe, c’est le paysage lointain, ce qu’on voit depuis les terrasses. Dans ce projet, il s’agit de point en mouvement, qui va attirer l’œil, c’est inévitable. »

La décision de la préfecture n’est pas encore prise, mais un avis positif pour l’installation du parc éolien serait un succès encourageant pour le lobby éolien dans notre pays. De quoi menacer d’autres sites de notre patrimoine privé ou public.

À ce sujet — Éoliennes : Stéphane Bern s’insurge

Car le monde éolien n’a de cesse, depuis plusieurs années, de construire de plus en plus de machines, de plus en plus grandes, ce qui n’est pas sans conséquences pour nos paysages et nos sols. Rappelons que selon l’Agence internationale de l’énergie, l’éolien produit environ 8,8 % de l’électricité en France quand le nucléaire en produit 62 %. Si le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires indique, sur son site Internet, que ces moulins à vent 2.0 n’atteignent que 120 à 155 m, la réalité est bien différente.

Toujours plus haut

Ainsi, en prenant un exemple parmi tant d’autres : dans la Haute-Vienne, six éoliennes furent élevées en 2019 à une hauteur de 200 mètres à bout de pale avec un mât d’une hauteur de 140 mètres. « Le précédent record était détenu par l’entreprise française Intervent, avec des éoliennes de 193 mètres du constructeur allemand Enercon installées à Chamole », précise le journal L’Usine nouvelle. Car on oublie souvent qu’à la hauteur du mât doit être rajoutée celle des palmes. Rappelons, enfin, que l’élévation de telles machines nécessite de solides fondations afin de résister aux assauts du vent.

De ce fait, le béton déversé dans nos sols renforce l’artificialisation de nos terres et leur destruction. Avec l’éolien, une écologie de façade organise la destruction de notre patrimoine et de nos paysages.

Eric de Mascureau dans BV

[Satire à vue] Ce ministre qui n’a pas séjourné assez longtemps en classe

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++ WEBTUBE : Dès sa nomination aux Affaires étrangères, Stéphane Séjourné s’est rendu en Ukraine. Pas une minute à perdre, il y avait là-bas tout un stock de Bescherelle à récupérer d’urgence. Avant de partir pour cette mission délicate, le fraîchement nommé ministre déclare au micro d’un journaliste : « Il faudra donner un coup de main sur la question des aides. » À quelque temps de là, le même sinistré de la langue française affirmait : « C’est en Ukraine que se joue aujourd’hui la défense des principes fondamentals du droit international. » La situation est alarmante. Les principes fondamentals sont menacés. Rien ne va plus.

Selon une internaute, Stéphane Séjourné aurait été un élève assidu du lycée Franck-Ribéry. La déclaration (authentique) du célèbre footballeur-linguiste – « Le Touquet, c’est une ville que j’aime bien venir » – le destinait tout naturellement à rejoindre les rangs macroniens. Toujours en recherche de figures folkloriques, l’Élysée repère rapidement cet espoir de la diplomatie française. Lors du lancement du parti Renaissance, sa déclaration sur un plateau télé – « C’est pas moi qui décidera personnellement » – le place en pole position pour un poste prestigieux. Avant son départ pour l’Ukraine, une dernière bourde confirme son aptitude à dialoguer avec les grands de ce monde : « Ce sera l’occasion de voir ce qu’ont besoin les Ukrainiens. » En échange des Beshrelles, des quintals de vivres pourraient être envoyés à Kiev.

Record du malaise gouvernemental après trois jours de remaniement

À son retour, les journalistes espèrent une nouvelle envolée syntaxique. « Si j’aurais su, j’aurais pas venu » classerait Sébastien Séjourné dans la catégorie poids lourd du genre. Mais pas un mot. Il a déjà rejoint le nouveau ministre de l’Éducation nationale aux prises avec les révélations de Libération. Les deux concurrents détiennent le record du malaise gouvernemental après à peine trois jours de remaniement. Entre les mis en cause, la solidarité est de mise. « C’est même pas vrai qu’est-ce qu’on dit. » Le ministre des Affaires étrangères initie Amélie Oudéa-Castéra aux relations avec les médias tandis que celle-ci lui enseigne quelques rudiments de laïcité à la mode de chez nous. Le fruit de cette collaboration est attendu par Gabriel Attal. De son côté, Emmanuel Macron n’exclut pas un remaniement du remaniement. En Séjourné de tension, on fait qu’est-ce qu’on peut.

Jany Leroy, dans BV

. Le Pr Raoult lâche une bombe sur CNews : Vaccin Covid-19 et développement du cancer

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++ WEBTUBE : Se fondant sur une publication du 6 décembre dans la revue Nature, Didier Raoult a souligné que des altérations effectuées pour prolonger la durée de vie de l’ARN entraînent la production de protéines dépourvues de la pointe caractéristique (Spike). Ces protéines inconnues circulant dans le corps, associées à des cellules cancéreuses à multiplication rapide, contribuent à la formation de lymphomes, mettant en lumière un mécanisme potentiel de développement de cancers rapides induits par le vaccin.

Le hasard : Pfizer a fait l’acquisition du laboratoire Trillium, expert dans les traitements des cancers sanguins, pour une somme de 2,26 milliards de dollars. Cette démarche consolide davantage la position du géant pharmaceutique américain dans le secteur des traitements anticancéreux.

par Yoann, Media 4-4-2

. Rabbit R1 : Le nouvel appareil alimenté par l’IA va-t-il remplacer nos téléphones ?

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++ WEBTUBE : Jesse Lyu, le fondateur et CEO de Rabbit, présente le R1, un compagnon révolutionnaire fondé sur un modèle d’intelligence artificielle. L’objectif de Rabbit est de créer un appareil si intuitif que son utilisation ne nécessite aucun apprentissage, s’éloignant ainsi des systèmes d’exploitation actuels fondés sur les applications.

Présenté au CES 2024 de Las Vegas, ce petit compagnon propulsé par de l’intelligence artificielle veut changer l’utilisation que l’on fait de son smartphone. Rabbit propose une approche basée sur le langage naturel, permettant à l’ordinateur de comprendre et d’exécuter des actions en réponse à des instructions verbales.

Le R1 est présenté comme un appareil autonome équipé d’un écran tactile, d’un bouton de commande vocale, d’une molette de défilement, d’un microphone, de haut-parleurs, et d’une caméra rotative à 360° appelée l’Œil de Lapin.

Jesse nous montre l’utilisation du R1 pour des tâches variées, de la réservation d’un Uber à la commande de nourriture. Le compagnon peut également planifier des voyages, répondre à des e-mails, et même apprendre de nouvelles compétences grâce à un mode enseignement.

L’électronique du Rabbit R1 intègre un processeur MediaTek 2,3 GHz, 4 Go de RAM, 128 Go de stockage, un modem 4G, du Bluetooth et du Wi-Fi. Conçu par Teenage Engineering, le design reflète un esprit ludique et tranché, évoquant la Play.date de Panic. À seulement 199 $ (184,95 €) sans abonnement, le Rabbit R1 promet une autonomie d’une journée, bien que les détails restent limités.

Le fondateur et CEO de Rabbit dénonce la complexité des smartphones, devenus des armoires d’applications, soulignant la simplicité de son compagnon intelligent. Jesse Lyu, CEO de la startup, critique les assistants vocaux classiques, affirmant que Rabbit R1 offre une alternative plus intelligente et accessible.

Source :  Le Média en 4-4-2

. Le pianiste et compositeur Étienne Guéreau : L’affligeante « danse des JO de Paris 2024 » au style arabo-andalou, chantée en anglais

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++ WEBTUBE : Étienne Guéreau entre dans une analyse plus détaillée de la composition, soulignant l’utilisation d’un style ibérique par Gotan Project, spécialistes du tango. La critique se focalise sur la mélodie, l’harmonie, l’orchestration et le rythme, qu’il ne le trouve pas particulièrement captivant. Le fond en un mot ? « Médiocre ». Un spectacle qui ressemble à un spectacle de fin d’année d’école primaire.

. Marseille : une femme blessée par des tirs dont les auteurs sont des sans papiers relogés par des associations. La situation dure depuis plusieurs mois

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++ WEBTUBE : Est-ce la goutte d’eau qui va faire déborder le vase ? Vendredi dernier en tout début de soirée et alors que les portes de l’école André Allar s’apprêtaient à fermer en vue du week-end, une personne travaillant au sein de l’établissement a été blessée à la tête, victime d’un jet de projectiles en provenance d’un des immeubles qui entoure cette école maternelle et primaire du 15e arrondissement de Marseille. Les motivations des auteurs de ces jets, pour la plupart des sans-papiers relogés par des associations, ne sont pas clairement identifiées.

Les enfants et le personnel de l’école André Allar sont visés depuis de longs mois par des objets et des déchets jetés par les locataires de plusieurs appartements encerclant la cour de récréation. De nombreux parents d’élèves, à bout de nerfs, implorent la mairie d’agir pour protéger leurs enfants.

Comme révélé par La Provence et confirmé au Figaro de sources concordantes, c’est une femme de 33 ans, membre du personnel de l’école, qui a reçu les projectiles, qui s’apparenteraient à des «grosses vis». Évacuée consciente à l’hôpital, elle a été prise en charge par les marins-pompiers de Marseille et est désormais hors de danger. «Cette personne, déjà visée par des crachats en présence d’agents municipaux, a été atteinte par un projectile alors qu’elle sortait de l’école maternelle», témoigne un parent d’élève qui a souhaité rester anonyme.

L’école André Allar, son personnel et ses 195 élèves sont depuis de nombreux mois la cible de jets d’objets en tout genre : des peaux de banane, des couches-culottes, des excréments ou même un véritable sabre ont été retrouvés dans la cour de récréation de l’établissement, parfois à quelques centimètres de certains enfants. Les auteurs de ces jets, clairement identifiés par les parents d’élèves et visés par une enquête de police, résident dans des immeubles encerclant l’établissement et dont les appartements donnent directement sur la cour.  […]

Le Figaro

. « Les immigrées algériennes ont un taux de fécondité de 3,69 enfants par femme en France contre 2,2 en Algérie, la convergence est très lente »

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++ WEBTUBE : Ce constat vaut particulièrement lorsque l’on s’intéresse à la ventilation des naissances selon le lieu de naissance des parents. Ainsi, depuis l’an 2000, le nombre annuel d’enfants nés sur le territoire et issus de deux parents eux-mêmes nés en France a diminué de 22% ; mais dans le même temps, les naissances issues d’au moins un parent né hors-UE ont augmenté de 40% et celles issues de deux parents nés hors-UE ont augmenté de 72%. Cela signifie que la France se trouve aujourd’hui confrontée à des dynamiques de fécondité contradictoires sur son sol : la natalité « native » se contracte fortement, tandis que la natalité issue de l’immigration extra-européenne augmente de manière très significative. Un tel constat se retrouve dans la répartition globale des naissances : près d’un tiers (29%) des enfants nés en France en 2022 ont au moins un parent né hors de l’Union européenne.

Ce bouleversement démographique doit être compris par l’action conjointe de deux moteurs explicatifs : l’accélération des flux migratoires d’une part, la natalité différenciée de certaines populations immigrées d’autre part. La hausse rapide et forte de l’immigration vers la France depuis la fin des années 1990 est attestée par de multiples indicateurs, le plus central résidant dans l’évolution du nombre annuel de premiers titres de séjour accordés par notre pays : celui-ci a augmenté de 153% entre 1999 et 2022 – dans l’attente des premières données provisoires pour 2023 qui devraient confirmer cette tendance haussière.

(…)

Par ailleurs, plusieurs études institutionnelles attestent de l’existence d’un différentiel de fécondité notable entre les femmes immigrées de certaines origines et les femmes non immigrées. L’un de ces travaux scientifiques, publié par l’Ined en 2019 et portant sur les données de l’année 2014, établissait ce fait de manière saisissante : les immigrées algériennes en France avaient en moyenne 3,69 enfants par femme, soit nettement plus qu’en Algérie même (où l’indice conjoncturel de fécondité était seulement de 3 enfants par femme).

Le même constat différentiel vaut pour les femmes immigrées tunisiennes, marocaines et turques, dont le taux de fécondité en France était compris entre 3,12 et 3,5 enfants par femme, tandis que l’indice de fécondité dans leurs pays d’origine se situait entre 2,1 et 2,4 enfants. Les études démographiques indiquent que les taux de fécondité des personnes immigrées ont tendance à diminuer à la génération suivante et à converger progressivement vers la moyenne des natifs. Toutefois, cette convergence est lente et ses effets se trouvent fortement mitigés par l’accélération des nouveaux flux entrants, d’autant plus que le pic de naissances chez les femmes immigrées se situe dès la première année suivant leur arrivée en France – comme l’Insee l’a établi dans une étude parue au printemps dernier. Il se maintient à un niveau particulièrement élevé durant les cinq années qui suivent leur installation, puis diminue ensuite progressivement.

(…)

Le Figaro