⚡️Une femme est décédée et 2 autres personnes ont été blessées ce matin sur un point de blocage des #agriculteurs sur la RN 20 au niveau de Pamiers. Un conducteur a foncé avec sa voiture sur un mur de paille dressé par les manifestants. (France 3) #AgriculteursEnColerepic.twitter.com/CdKFdsLhPo
++ WEBTUBE : Filip Styczyński est l’ancien directeur de TVP World (la chaîne anglophone de la télévision d’État polonaise) qui, jusqu’à sa fermeture, était la première chaîne anglophone de la région d’Europe centrale et orientale. Notre confrère Álvaro Peñas l’a interviewé pour The European Conservative au sujet de la fermeture de TVP World et de l’arrestation de deux députés du parti Droit et Justice (PiS) au palais présidentiel. Que se passe-t-il en Pologne ?Filip Styczyński : D’un point de vue journalistique, et sans entrer en profondeur dans les questions judiciaires, deux éléments expliquent ce que fait le nouveau gouvernement en Pologne. D’une part, il y a un facteur psychologique. Pour Tusk, la destruction de toutes les institutions conservatrices ou pro-PiS n’est pas seulement une question politique ; c’est une question personnelle, une revanche pour les défaites qu’il a subies dans le passé. D’autre part, la Plate-forme civique a adhéré à sa propre propagande, à sa propre réalité parallèle, et pense que c’est ce qu’elle doit faire pour “sauver la démocratie”. C’est pourquoi l’attitude du gouvernement, avec l’utilisation de la force policière, est si exagérée ; et nous ne pouvons que nous attendre à ce qu’elle aille plus loin. C’est comme dans l’histoire de Dostoïevski : une fois qu’un criminel a commis un crime, il en commet un autre jusqu’à ce qu’il soit démasqué. C’est ainsi que ce gouvernement agit.
En d’autres termes, il enfreint toutes les règles de la démocratie pour la défendre.
Filip Styczyński : Oui, c’est l’excuse. Mais permettez-moi de revenir sur la question de la vengeance et de la motivation personnelle de Tusk, car elle est très importante. Kamiński, le créateur et chef du bureau anti-corruption pendant le premier gouvernement du PiS en 2005, était un véritable casse-tête pour les politiciens de la Plateforme. Aujourd’hui, les politiciens de l’UE ne se souviennent pas que l’une des principales raisons de la défaite de Tusk était l’ampleur de la corruption. Kamiński a été poursuivi pour abus de pouvoir dans sa lutte contre la corruption et a été gracié par le président Duda. La vérité est que de nombreux amis proches de Tusk ont été poursuivis par Kamiński et qu’il veut maintenant se venger. Il veut également humilier le président Duda et le forcer à accorder une nouvelle grâce à Kamiński et Wasik, car de cette façon, l’histoire se terminera par la victoire de la thèse de Tusk : le président n’a pas eu raison de les gracier avant qu’il n’y ait eu une condamnation. Toutefois, la grâce présidentielle avant qu’un verdict ne soit rendu est une pratique courante dans de nombreux pays démocratiques, tels que les États-Unis, et elle s’est déjà produite en Pologne.
Qu’en est-il de la Cour suprême ? Certains médias ont rapporté qu’elle s’était prononcée contre la grâce présidentielle, tandis que d’autres médias ont rapporté qu’elle s’était prononcée en sa faveur.
Filip Styczyński : Cela est dû à la réalité parallèle que j’ai mentionnée précédemment. La Cour suprême a déclaré que le président avait fait ce qu’il fallait. Le juge qui a pris la décision de procéder aux arrestations ne fait pas partie de la Cour suprême. De plus, il a des liens très étroits avec la Plate-forme civique – sa mère travaille avec le ministre de l’intérieur Marcin Kierwiński- et il s’est prononcé contre le PiS à de nombreuses reprises au cours des huit dernières années. Le conflit est évident car, en Pologne, les juges ne sont pas autorisés à s’impliquer dans la politique.
Kamiński a entamé une grève de la faim à la suite de son arrestation. Pensez-vous que lui et Wasik seront bientôt libérés ?
Filip Styczyński : La grève de la faim est la réponse de Kamiński à une situation exceptionnelle. Je pense qu’ils ne sortiront pas de prison de sitôt, car il s’agit d’une vengeance. Après la fermeture de TVP World, j’ai pensé qu’il s’agissait d’un événement chaotique et mal organisé, et que le gouvernement serait plus intelligent et responsable dans ses actions futures. Mais nous voyons maintenant qu’ils ne se soucient pas de la Pologne et de son image dans le monde, et c’est pourquoi notre pays ressemble aujourd’hui à une république bananière. Le soir de l’arrestation, M. Tusk a menacé le président et toute personne ayant aidé Kamiński et Wasik d’une peine d’emprisonnement de trois à cinq ans. C’est fou, mais ce n’est pas la première fois : Tusk a répété ce genre de comportement tout au long de sa carrière politique.
Peut-être est-ce parce qu’il sait qu’il a le soutien total de Bruxelles.
Filip Styczyński : C’est exact. Il suffit d’écouter les paroles du porte-parole de la Commission européenne lorsqu’il est interrogé sur cette question : “Nous ne commentons pas les événements spécifiques dans les pays de l’UE”. C’est l’expression ultime de l’hypocrisie, mais il est également effrayant de constater que de nombreux autres pays démocratiques restent silencieux sur tout ce qui se passe.
Ce qui est également frappant, c’est l’agressivité avec laquelle le gouvernement Tusk agit. Par exemple, il a fait appel à la police pour fermer TVP World, une action qui rappelle davantage la Biélorussie ou la Russie.
Filip Styczyński : Oui, c’est certainement le style de Loukachenko ou de Poutine. Mais Tusk a placé un ancien lieutenant-colonel des services secrets, Bartłomiej Sienkiewicz, à la tête du ministère de la culture. Et il est important de garder à l’esprit qu’avant 2015, ces services n’ont pas été nettoyés de l’influence russe, tout comme en Pologne il n’y a pas eu de décommunisation dans d’autres domaines.
TVP World était une chaîne très performante et celle qui a fourni le plus d’informations en anglais sur la guerre en Ukraine. Pourquoi le gouvernement a-t-il jugé nécessaire de la fermer ?
Filip Styczyński : Ils s’en moquent. Ils ne se soucient pas des outils stratégiques ou de l’infrastructure en Pologne. Ils se sont qualifiés d’”opposition totale” lorsqu’ils ont perdu les élections en 2015, et c’est ce qu’ils ont été. Ils se sont opposés à absolument tout, même aux projets stratégiques ou aux grands investissements, comme les centrales nucléaires et l’aéroport de Varsovie qui devait être le plus grand d’Europe. Le maire de Varsovie, Rafał Trzaskowski de la Plateforme civique, est allé jusqu’à dire que nous n’avions pas besoin du nouvel aéroport car nous en avions déjà un à Francfort. C’est comme penser que “nous n’avons pas besoin de TVP World parce que nous avons Deutsche Welle”. Et cela montre une servilité à l’égard de Berlin et de Bruxelles, qui ne veulent pas que la Pologne devienne un acteur majeur en Europe. En ce qui concerne la TVP, en raison du scandale qui a conduit à sa fermeture et des circonstances dans lesquelles il s’est déroulé, elle rouvrira probablement d’ici peu, mais elle ne jouira pas de la liberté dont elle a bénéficié jusqu’à présent.
Après l’arrestation des députés européens, il y a eu un rassemblement de protestation. Pensez-vous que les Polonais vont réagir aux actions extrêmes du gouvernement Tusk ?
Filip Styczyński : C’est difficile à dire. Les manifestations des prochains jours sont importantes car elles montreront la colère potentielle contre les actions de M. Tusk et le soutien à l’opposition du PiS. Le problème des conservateurs est, dans une certaine mesure, d’ordre logistique, car une grande partie de leur soutien provient des zones rurales et il pourrait être difficile pour leurs partisans de se rendre à Varsovie. Toutefois, je pense que les conservateurs sont bien mieux organisés et intellectuellement préparés pour faire face à cet effondrement de la loi, et ce qui s’est passé ces derniers jours pourrait nous réserver une surprise.
++ WEBTUBE : Ainsi donc – on en parlait dans ces colonnes il n’y a pas si longtemps -, ce 21 janvier 2024 à Paris n’aura pas seulement été l’occasion d’aller prier pour le roi à la Chapelle expiatoire ou à Saint-Germain-l’Auxerrois. Il paraît qu’une manifestation de quelques milliers de personnes, que l’on n’hésitera pas, ex post, à qualifier de marée humaine, s’est élancée, ce dimanche après-midi, dans les artères de la capitale. Des répliques ont eu lieu en province : quelques milliers, là encore, à chaque fois. 201 artistes, intellectuels et professions équivalentes ont signé un appel à se déplacer, ce dimanche, au nom de la tolérance et de toutes ces sortes de choses. Selon la tradition : 150.000 manifestants selon la CGT, 75.000 selon la police…
Ces gens, bien souvent des bourgeois blancs, sont les derniers avatars du gauchisme. Ils dénoncent la même chose depuis quarante ans : pour eux, cette loi (c’est ce que dit le texte de la tribune) « a été rédigée sous la dictée des marchands de haine qui rêvent d’imposer à la France leur projet de “préférence nationale” ». On en avait, là aussi, déjà parlé, notamment de la gratuité de la haine et de la stupidité profonde d’un tel psittacisme. On peut ajouter que la « préférence nationale » ne figure plus au programme du RN, ce que lui reproche d’ailleurs Éric Zemmour. Marine Le Pen préfère parler de « priorité nationale » et semble avoir désarmé. Alors, si tout ce qu’il leur reste, ce sont les indignations surjouées (« Comment ! Qu’est-ce que j’apprends ! L’innommable ! Etc.), laissons-les dans leur déni de réalité.
Intéressons-nous plutôt à ce qui se passe chez nos voisins – tenez, néerlandais, par exemple. Dans ce pays, qui était tellement petit qu’il a dû conquérir de l’espace sur les polders, il y a désormais 17,5 millions d’habitants, ce qui en fait un des États les plus densément peuplés du monde. Or donc, il se trouve qu’un nombre toujours croissant d’étrangers a déferlé sur les Pays-Bas ces dernières années. Malgré l’enrichissement culturel qu’apportent ces honnêtes travailleurs, le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders (droite nationale) est arrivé en tête des élections législatives du 22 novembre 2023. Et ce n’est pas tout : l’instance indépendante « Développement démographique 2050 », mandatée par le précédent Parlement néerlandais, a rendu le 15 janvier des conclusions étonnamment (mais le sont-elles vraiment ?) similaires à celles du PVV. Selon cette instance, si l’immigration aux Pays-Bas continue sur la même pente, la population du pays atteindrait 23 millions en 2050, dont – selon l’un des trois scénarios d’accroissement- jusqu’à 45 % d’origine étrangère. Il faudrait tout arrêter immédiatement, ce qui semble, en réalité, du simple bon sens.
À la vérité, les Pays-Bas nous montrent la voie dans le bon comme dans le mauvais sens du terme : ils nous montrent à la fois, comme au microscope, ce que nous, pays européens, pourrions devenir et quelles seraient les solutions pour y remédier. Tant pis pour ces artistes dont le point de vue nous est parfaitement indifférent : le réel est tout de même assez explicite.
++ WEBTUBE : Ce gouvernement a décidément un incroyable talent. Réussir à se fâcher en moins de trois semaines avec les paysans et les pêcheurs, il fallait le faire. Ils l’ont fait. Pris à la gorge, les travailleurs de la terre sont tenus en tenaille entre règlementations européennes de plus en plus ubuesques et mondialisation, cette dernière l’étant devenue plus encore. Aujourd’hui, c’est au tour de ces pêcheurs, d’office mis au chômage pour un mois, afin de laisser se reproduire les dauphins dans le golfe de Gascogne. Là, cette injonction européenne, tôt suivie par notre gouvernement, n’est pourtant pas tout à fait celle de Bruxelles, mais d’ONG s’étant improvisées expertes en matière halieutique.
Au rang de ces dernières ? LPO (Bird Life), association de défense des oiseaux, dont Allain Bougrain-Dubourg, l’un des pontes, s’improvise aujourd’hui expert de la mer. Mais aussi Sea Sheperd, association canadienne fondée en 1977 et en première ligne pour la sauvegarde de nos amis les dauphins, et dont l’autorité scientifique en la matière peut demeurer sujette à caution. La preuve est l’accroche de leur site : « Des milliers de dauphins sont sacrifiés chaque année en France pour satisfaire notre appétit de poisson. »
Les scientifiques contre les écologistes…
Ainsi, ces mêmes ONG auraient constaté la mort de 1.500 dauphins l’an dernier. Mais, à en croire, Europe 1, citant l’expert Thomas Rimaud, chargé de mission de la toute officielle l’AGLIA (Agence du Grand littoral atlantique) et par ailleurs l’un des responsables de l’association Pêcheurs de Bretagne : « Ce chiffre de 1.500 est relativement marginal, ramené au nombre total de mammifères. Dans la zone. Il y a eu des évaluations en 2012 et en 2022. Entre ces deux périodes, les rapports scientifiques montrent que la population est restée stable à plus de 635.000 individus. »
L’argument « écologique » ne tient donc pas la route, ou la mer, en la circonstance ; quoique nous rappelant à quel point les instances européennes, non contentes de gouverner contre les nations européennes, sont désormais la chasse gardée de ces ONG en tous genres, dont la légitimité démocratique est plus relative encore que celle de l’oligarchie européiste.
Dans ce jeu de dupes, nos pêcheurs sont évidemment en première ligne. On leur promet donc une indemnisation pouvant aller jusqu’à « 85 % de leur chiffre d’affaire. » Interrogé par Boulevard Voltaire, José Journeau, patron de la Coreprem (Comité régional des Pêches maritimes et des Élevages marins des Pays-de-la Loire) des Sables d’Olonne, l’un de nos derniers grands ports de pêche, nous confirme : « Ce chiffre est évidemment biaisé. Les marins sont exclus du droit au chômage et n’ont pas de salaire fixe. Quant à ce taux de “85 %”, il ne s’agit que d’une décote ne concernant que 75 % de nos pertes, et qui ne prend pas en compte nos frais annexes, de carburant et de maintenance de nos bateaux. »
Au-delà de ce verbiage administratif à la limite du compréhensible, le même José Journeau ajoute : « Le gouvernement promet que nous serons indemnisés dans les plus brefs délais. Ce qui signifie que nous ne toucherons rien avant au moins dix mois. Et pendant ce temps, nos navires resteront à quai. » Plus grave encore, cet argent qu’un État entend sortir de caisses de plus en plus vides, ne concerne que les pêcheurs, oubliant au passage le reste de la filière.
Vers une catastrophe sociale ?
José Journeau, toujours : « Pour un homme en mer, il y en a au moins cinq à quai, entre les mareyeurs, les grossistes et les restaurateurs. » Sans oublier le peuple des peintres, des menuisiers, des soudeurs, des électriciens qui assurent la maintenance de ces navires. Et le même de nous confirmer : « Il s’agit là d’une sorte d’écosystème, tant économique que social et environnemental, qui fait vivre la ville, la région ; si ce n’est la France toute entière. »
Pourtant, même si mis en chômage forcé un mois durant, ce même « écosystème », ne manquera pas de faire des heureux : à savoir ces pays ne se préoccupant pas de préserver la mer et les ressources allant avec. Soit ces bateaux-usines battant pavillon étranger, de Chine ou d’ailleurs, et dont la récolte ne tardera pas à envahir les étals de nos poissonniers, libre-échange mondialisé oblige…
Contre ces multinationales de la pêche, les médias dominants demeurent effectivement on ne peut plus discrets. José Journeau, une fois encore : « Autrefois, nous étions fiers d’être marins-pêcheurs, comme d’autres l’étaient d’être paysans. Aujourd’hui, c’est comme si l’on ne voulait plus de nous. Certains écologistes sont persuadés que nous tuons Flipper le dauphin à chaque sortie en mer, tout comme les chasseurs sont suspects de tuer Bambi, chaque dimanche. Mais ces gens préfèrent peut-être la pêche industrielle, pratiquée sur ces gigantesques navires où l’équipage est quasiment réduit à l’esclavage. Si nous ne sommes plus en mesure de lutter, autant abandonner… »
Bienvenue dans la France de Gabriel Attal et d’Emmanuel Macron.
++ WEBTUBE : Pour la quatrième nuit de suite, depuis le 17 janvier, les agriculteurs ne contiennent plus leur colère et bloquent de nombreux axes routiers. L’A64, entre Toulouse et Saint-Gaudens, l’A62 à l’Ouest de Montauban, le péage de Perpignan, un autre blocage au niveau de Tarbes, un autre dans le secteur de Lauterbourg, au Nord de l’Alsace… Autant de point de pressions sur le secteur routier français afin d’engager un dialogue avec le gouvernement. L’effort n’est pas vain puisque le président de la République a enjoint les préfets à aller à la rencontre des agriculteurs ; et son Premier ministre, Gabriel Attal, face à sa première crise depuis sa prise de fonction à Matignon, recevra le syndicat FNSEA ainsi que les Jeunes Agriculteurs, ce lundi 22 janvier à 18 heures.
Charges fiscales trop lourdes, normes environnementales trop contraignantes, hausse des coûts de production non répercutée sur les produits en grandes surfaces, interdictions de pesticides permis dans des pays concurrents, projet d’entrée inquiétante de l’Ukraine dans la PAC… Les agriculteurs ne peuvent plus vivre de leur activité. Ils nourrissent le pays, mais se meurent. En effet, selon France Agricole, en 2022, un éleveur laitier gagne en moyenne 25.100 euros par an. Ce qui représente moins de 2.100 euros par mois (le Smic mensuel est fixé 1766,92 brut).
Le gouvernement sourit aux agriculteurs…
Face à cette détresse, le gouvernement se montre solidaire. La porte Parole du gouvernement Prisca Thévenot a ainsi déclaré sur CNews : « La colère des agriculteurs est légitime. » À son tour le ministre de l’Economie, après avoir annoncé une hausse du coût de l’électricité, confie au 20 heures de TF1 que les agriculteurs « ont totalement raison d’être en colère. » Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu a appelé à répondre à la colère des agriculteurs « de manière puissante »… Gérald Darmanin quant à lui, affirme qu’il n’est pas prévu d’évacuer l’A64. Le soutien aux agriculteurs par le gouvernement est unanime.
… Mais ne leur tend pas la main
Comprendre c’est bien. Agir, c’est encore mieux. Quelles mesures sont effectivement prises par le gouvernement pour aider ces agriculteurs qui vivent en permanence la corde au cou, inquiets de leur fin de mois ? Si la PAC a pour vocation première de contrôler les prix et les subventions visant à moderniser et à développer l’agriculture – la PAC représente 40 % du budget de l’UE selon GreenPeace, il n’en demeure pas moins que ces subventions ne suffissent pas, puisque la plupart des agriculteurs ne peuvent plus se contenter des revenus issus du travail de la terre. Plus d’un agriculteur sur trois est pluriactif. Ce chiffre s’élève à 41 % pour les travailleurs de plus de 40 ans.
À cette détresse financière s’ajoutent des réformes alourdissant les frais des agriculteurs. Parmi elles, la fin de la défiscalisation du gazole non routier. Selon Bruno Le Maire : « Nous supprimerons la niche fiscale sur le gazole non routier tout simplement pour faire basculer notre fiscalité d’une fiscalité brune – c’est une fiscalité qui incite à consommer des énergies fossiles, donc c’est mauvais pour le climat – à une fiscalité qui valorise les investissements verts ». Malheureusement, si la transition est requise, peu de solutions sont proposées aux agriculteurs qui se sentent abandonnés.
Pris en étau entre l’indifférence de l’État, l’ingérence étouffante de l’UE et les lobbys écologistes radicaux, antispécistes et végans qui mènent une chasse à l’homme effréné, entre autres contre les éleveurs, diffusant des documentaires alarmants, maintenant sous l’eau ces éleveurs qui ne parvenaient déjà pas à en sortir la tête, les agriculteurs se dressent. Eux qui nourrissent la France prévoient, s’ils ne sont pas écoutés, de la bloquer.
++ WEBTUBE : Aujourd’hui les amis, c’est repos pour moi. Mais ne voulant pas vous laisser sans nouvelles de l’Ukraine, je me contente de vous retranscrire un très instructif commentaire, relatif au lien ci-dessous. À chacun ensuite de se faire sa propre opinion. Personnellement je crois à ce témoignage de Maria Mateiciuc, Suissesse d’origine ukrainienne. près deux années de mensonges de nos élites et de nos médias gavés de subventions pour diffuser la bonne parole otanienne, voici la réalité :
“Je viens de rentrer d’Ukraine, où j’ai rendu visite à des amis.
Tout ce que nous avons entendu sur ce qui se passe en Ukraine est un mensonge.
La réalité est plus sombre, plus noire, et sans équivoque, sans espoir. L’Ukraine ne peut pas “gagner” cette guerre.
– Selon leurs estimations, ils ont perdu plus d’un million de leurs fils, pères et maris ; une génération entière a disparu.
– Même dans le Sud-Ouest, où le sentiment antirusse est ancien, les citoyens hésitent ou ont carrément peur de critiquer publiquement Zelensky, sous peine d’aller en prison.
– Dans chaque village et chaque ville, les rues, les magasins et les restaurants sont pour la plupart dépourvus d’hommes.
– Les quelques hommes qui restent sont terrifiés à l’idée de quitter leur domicile, de peur d’être enlevés pour être enrôlés. Certains en sont venus à supplier des amis de leur casser les jambes pour éviter le service.
– Les opérations de recherche de l’armée ont lieu tôt le matin, lorsque les hommes quittent leur domicile pour se rendre au travail. Ils leur tendent une embuscade et les enlèvent dans la rue. Dans les trois ou quatre heures qui suivent, ils sont inscrits sur la liste de l’armée et emmenés directement sur les lignes de front, avec une formation minimale, voire inexistante ; c’est une “condamnation à mort”.
– La situation empire de jour en jour. Là où je logeais, un dentiste venait d’être enlevé par les forces de sécurité alors qu’il se rendait à son travail, laissant derrière lui deux enfants en bas âge. Chaque jour, 3 à 5 cadavres arrivent des lignes de front.
Les mères et les épouses se battent bec et ongles avec les forces armées, supplient et implorent qu’on ne leur enlève pas leurs hommes. Elles essaient de corrompre, ce qui fonctionne parfois, mais la plupart du temps, elles sont confrontées à la violence physique et aux menaces de mort.
– Le territoire célébré comme ayant été “repris” à la Russie a été réduit en ruines et est inhabitable. Quoi qu’il en soit, il n’y a plus personne pour y vivre et les familles déplacées n’y reviendront probablement jamais.
– Ils voient la façon dont la guerre a été rapportée, dans leur pays et à l’étranger. C’est une “blague” et de la “propagande”. Ils disent : “Regardez autour de vous : est-ce que c’est une victoire ? “Regardez autour de vous : est-ce que c’est la victoire ?”
– Pire encore, certains ont été trompés en croyant qu’une fois les forces ukrainiennes épuisées, les soldats américains viendraient les remplacer et “gagneraient la guerre”.
Il n’y a aucune ambiguïté chez ces gens. La guerre n’a servi à rien, c’est une parodie. L’issue a toujours été et est toujours claire. Les gens sont désespérés, complètement détruits et vivent un cauchemar sans fin.
Ils implorent une fin, n’importe quelle fin – très probablement la même “paix” qui aurait pu être obtenue il y a deux ans. Dans leur esprit, elles ont déjà perdu car leurs fils, leurs pères et leurs maris ont disparu et leur pays a été détruit. Aucune “victoire” ne pourra changer cela.
Ne vous y trompez pas, ils sont en colère contre Poutine. Mais ils sont également en colère contre Zelensky et l’Occident. Ils ont tout perdu, surtout l’espoir et la foi, et ne comprennent pas pourquoi Zelenky souhaite poursuivre la trajectoire actuelle, celle de la dévastation humaine.
Je n’ai pas assisté à la guerre, mais ce que j’ai vu m’a brisé le cœur.
Honte aux personnes, quelles que soient leurs intentions, qui ont soutenu cette guerre. Et honte aux médias qui continuent de mentir à ce sujet.”
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Tout est dit. Mais cette énième guerre américaine est sans doute la pire de toutes, la plus cruelle et la plus injuste.
On sait que les Américains sont restés seulement 26 ans en paix depuis leur naissance en 1776. Les lobbys de l’armement et du pétrole dirigent ce pays et imposent leur politique agressive aux élus. L’Amérique a besoin d’être en guerre en permanence. Avec 900 milliards de dollars de budget Défense et 800 bases à travers le monde, ce pays ne connait qu’une seule diplomatie : le tapis de bombes.
On sait aussi qu’en dehors de la guerre de Sécession, ils ont mené tous leurs conflits à l’extérieur de leur territoire. Le peuple américain ne connait donc pas les souffrances de la guerre ou de l’occupation. Il est biberonné à la propagande des médias.
Mais ce qui est particulièrement atroce en Ukraine, c’est que Washington et ses valets européens ont décidé de sacrifier tout un peuple en lui promettant une victoire impossible sur la Russie. Deux ans de mensonges et d’illusions ont saigné l’Ukraine.
Les Occidentaux sont tellement crétins, Pentagone et CIA en tête, qu’ils ont cru que l’armée russe en était restée au stade du délabrement consécutif à la désintégration de l’URSS.
Aucun stratège occidental n’a compris que Poutine avait transformé l’armée russe pour en faire le meilleur outil de combat actuel. Aucune armée au monde ne possède autant d’armes du futur, ni un arsenal nucléaire aussi redoutable.
L’Ukraine est anéantie alors que Poutine n’a utilisé qu’une infime partie de son outil de combat. Jamais la Russie n’a été aussi puissante militairement et économiquement, grâce aux sanctions qui l’ont renforcée tout en affaiblissant ses ennemis.
L’Occident retirait les dividendes de la paix, divisant effectifs et budgets Défense par deux ou trois, tandis que Poutine œuvrait à la sécurité de son pays et de son peuple. C’est cela un vrai patriote responsable. Macron quant à lui se dit d’abord “patriote européen” !
Plus un seul leader occidental ne parle de paix. Kiev a perdu un million de soldats morts ou blessés graves, mais l’Otan exige encore plus de sacrifices alors que tout le monde sait que Poutine a déjà gagné cette guerre depuis bien longtemps.
Plus l’Occident s’acharne et prolonge les hostilités à cause des élections américaines, plus la victoire russe sera écrasante. Ce génocide suite à une guerre par procuration est unique dans l’histoire.
++ WEBTUBE : Aujourd’hui, je passais donc à Sud Radio, dans l’émission d’André Bercoff, une personne très accueillante et rassurante, tout en étant pleine de bon conseils. La partie de l’émission qui m’était consacrée s’intitulait fort justement : « Quel est le prix à payer quand on s’interpose lors d’une agression ? »
J’étais arrivé un peu en avance, ce qui m’a permis d’apercevoir quelques têtes d’affiche de la radio, dont Éric Revel que j’apprécie particulièrement, et Jean-Jacques Bourdin, que je n’apprécie pas particulièrement !
L’émission proprement dite – et sur les recommandations avisées de Pierre Cassen, qui m’avait bien briefé la veille – a été plutôt factuelle. En effet, André Bercoff m’a laissé relater les évènements de ce jour d’octobre où, selon les propres mots du président du tribunal de Guéret, Michaël Humbert, je m’étais mêlé d’une « simple querelle de voisinage ».
Je n’ai donc rien omis, pas plus que je n’ai éludé mes responsabilités, motivées par la peur plus que par une envie homicide, comme des esprits malveillants voudraient le laisser croire. À ce jour, j’avais un casier judiciaire vierge, pas ma « victime », condamné deux fois à de la prison ferme pour violences.
Par ailleurs, et c’est bien normal, André Bercoff m’a demandé ce que je pensais des menaces de mort dont ledit Michaël Humbert avait été l’objet. Évidemment, je ne les ai pas cautionnées. Mais monsieur Humbert mesure là à quel point de telles menaces ont un pouvoir déstabilisant, voire angoissant. Passons.
Pour le reste, j’ai particulièrement apprécié l’objectivité d’André Bercoff qui, tout en ne prenant pas parti pour moi ni pour ma « victime », a tout de même accompli un travail de journaliste non-idéologue, ce qui est très appréciable, tout en posant la question de l’aide éventuelle à apporter à des personnes agressées si c’est pour en arriver à un tel résultat. J’ai parlé de mon côté de « castration judiciaire ».
J’ai bien entendu précisé que je faisais appel d’une décision de justice que je trouve injuste étant donné la situation et les faits qui ont été, pour une bonne part, éludés lors de l’audience au tribunal le 10 janvier dernier. Sur le coup, j’étais prêt à accepter ma peine, mais c’eût été accepter dans le même temps ma culpabilité. Or, ce n’est pas moi qui ai décidé d’agresser des femmes, dont une de 83 ans. Il serait temps que la peur change de camp.
Dans tous les cas, et en revoyant les images capturées lors de l’émission, je vois à quel point cette histoire a eu un impact sur moi. Dit autrement, j’ai une tête de déterré et j’ai grossi ! Il est temps que tout cela se termine et que je puisse enfin reprendre une vie normale.
Enfin, je remercie Sud Radio, et particulièrement André Bercoff, de m’avoir reçu, ainsi que mes copains de Riposte laïque, sans oublier nos lecteurs bienveillants. Les autres, ceux qui défendent la veuve et l’orphelin racailles et/ou exotiques, n’auront qu’à recevoir mon mépris. Idem, je ne saluerai pas la couardise de certains qui se reconnaîtront sans doute, se prétendant patriotes et détalant au moindre danger de perdre leurs petits privilèges bien mal acquis…
++ WEBTUBE : “Ça a un peu le goût du saucisson” : dénicher de la viande de singe à Paris, c’est possible ! Bon appétit !Des singes victimes d’un trafic illégal méconnu ? Pas très difficile de trouver de la « viande de brousse » à Paris, en particulier auprès de certaines échoppes africaines. La preuve en une journée.
« Mama, tu sais pas où l’on peut trouver de la viande de brousse ? » lance Sékou, un jeune Malien, à la vieille femme ivoirienne assise devant l’une des nombreuses échoppes africaines de la rue Dejean, dans le quartier de Château-Rouge, à Paris. Viande de porc-épic, de pangolin ou de singe, il est possible d’en trouver en France, souvent importée par les diasporas d’Afrique subsaharienne pour des consommations individuelles. «Allez voir dans les boutiques “exo” [pour exotiques] de la rue adjacente » conseille-t-elle. On tente un premier magasin, rue Myrha. Une forte odeur d’ammoniaque se dégage des poissons séchés qui reposent sur un comptoir aux côtés des chenilles bouillies et déshydratées. « Vous demandez cela comme si de rien n’était… reproche la gérante congolaise en laissant échapper un « tchip » (un bruit de succion signe de désapprobation dans les cultures africaines). Allez voir chez les Ivoiriens.»
++ WEBTUBE :James Dimon, PDG de la plus grosse banque américaine, JP Morgan, plutôt démocrate : « Si vous ne contrôlez pas vos frontières, vous détruisez votre pays. (…) Maintenant qu’ils envoient des migrants à New-York, mes amis progressistes s’en aperçoivent. »Version en anglais : James Dimon, CEO of the largest American bank, JP Morgan, rather Democratic: “If you don’t control your borders, you destroy your country. (…) Now that they are sending migrants to New York, my progressive friends are noticing. »
James Dimon, PDG de la plus grosse banque américaine, JP Morgan, plutôt démocrate : « Si vous ne contrôlez pas vos frontières, vous détruisez votre pays. (…) Maintenant qu'ils envoient des migrants à New-York, mes amis progressistes s'en aperçoivent. » pic.twitter.com/2TcBAmJPtO
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