++ WEBTUBE : Les faits ont suscité une certaine émotion dans le quartier de l’église Saint-Amand, à Bordeaux-Caudéran. Samedi 27 janvier, en début d’après-midi, plusieurs départs de feu ont éclaté autour et dans l’édifice. Pour des raisons inconnues, un homme a mis le feu à une poubelle située devant l’église, puis est entré à l’intérieur et a commencé à incendier un tissu liturgique placé sur l’autel avant de tenter de s’attaquer de la même manière à une chaise de prière.
Il a été stoppé net par des paroissiens. Très vite maîtrisés, les débuts d’incendie n’ont fait que de légers dégâts.
La police a été alertée et a rapidement interpellé un suspect : un homme sans abri qui faisait la manche, régulièrement, dans le quartier. Il a été déféré au palais de justice de Bordeaux, ce 29 janvier, à l’issue de sa garde à vue, en vue d’une audience de plaider-coupable.
++ WEBTUBE : “Larbin des Etats-Unis”, “singe savant”… Le président de l’UPR, François Asselineau, n’a pas épargné Emmanuel Macron. Il faut dire que le président de la République (bananière) n’a de cesse de tendre le bâton pour se faire battre. En témoigne sa conférence de presse face à des journalistes complices, où il avait réponse à tout, n’était responsable de rien. Tous les sujets fondamentaux ont été éludés : explosion de la dette, effondrement du niveau de vie et surtout le risque de guerre mondiale dans laquelle il nous amène. Les armes continuent en effet à affluer vers l’Ukraine : Washington, Davos et Bruxelles l’ont décidé, Macron et Attal sont leurs obligés. Face au désespoir de millions de Français, agriculteurs en tête, François Asselineau en appelle au sursaut pour les européennes du 9 juin et invite les abstentionnistes à se mobiliser pour le Frexit, seule arme susceptible de faire sauter le Système oligarchique.
++ WEBTUBE : Pendant que Gabriel Attal découvre la diagonale du vide, la France périphérique et improvise des pupitres en bottes de paille, pendant que tout le monde s’agite pour les européennes, Éric Zemmour voyage. Il n’a pas oublié la France, il n’a pas oublié l’urgence de la situation, mais il a laissé à Marion Maréchal le soin de conduire la liste de Reconquête et, en attendant, il veut s’inscrire dans le temps long. C’est, en tout cas, ce que l’on est tenté de se dire en voyant les images de son voyage à Londres, ces derniers jours.
Le combat est perdu d’avance
On ne saurait trop conseiller à nos lecteurs de voir ce que Zemmour a vu. Ceux qui (mais y en a-t-il encore) imaginent Londres comme dans les années 60 (avec mannequins osseuses en mini-jupe, officiers des gardes à chapeau melon, bus à impériale, chiens de race dans Hyde Park et Bentley roulant dans les allées silencieuses de Mayfair) vont avoir un réveil pénible. Londres, en 2024, n’a pas grand-chose à envier aux quartiers les plus cradingues de Bruxelles. Complètement remplacée dans certains quartiers, comme à Whitechapel, la population anglaise résiste encore, pour la forme, ici ou là, comme les « champagne socialists » de Hampstead ou les Sloane Rangers de Kensington, mais on voit bien, dans toutes les rues, que le combat est perdu d’avance.
Ici, dans le quartier londonien de Whitechapel, les minarets ont remplacé les clochers, les boutiques halal ont remplacé les pubs, le Coran a remplacé Shakespeare et enfin, un peuple étranger a fini par remplacer les Anglais. pic.twitter.com/kEIWEJfjnK
En suivant Éric Zemmour à Whitechapel, où les panneaux sont en caractères hindous, où les portiques du métro sont très officiellement ornés du nom de l’ONG Islamic Relief, où toutes les femmes sont voilées et où un grand nombre d’hommes portent le qamis, on se dit que c’est foutu. « Il n’y a aucune créolisation, assène l’homme politique. Il y a simplement un peuple qui en remplace un autre. » C’est vrai. C’est tristement vrai. On est soudain pris de tristesse pour nos frères ennemis anglais, qu’on n’aime pas plus que ça mais à qui on ne souhaiterait pas cette mort ignominieuse, à petit feu. Alors, comme ça, tout ce qu’il restera de la perfide Albion, dans une génération, c’est une cabine téléphonique hors d’usage entourée de mosquées et de barbus ? On aurait dû le prévoir. On l’avait prévu. Les djihadistes britanniques sont une menace depuis la fin des années 90. Ils sont en paix, là-bas. Le Bill of Rights sert de parapluie à la charia, dont les partisans n’ont même pas besoin d’avancer masqués.
Et maintenant, que faire ?
Et alors, maintenant, que faire ? Éric Zemmour a terminé sa courte vidéo par deux chiffres : la France représente 40 % des logements sociaux de l’Union européenne. Et 40 % des familles maghrébines de France vivent en logement social. Ce qui arrive au Royaume-Uni est en train de se produire chez nous. Alors, oui, il y a de nombreux autres sujets d’alarme. La détresse de nos agriculteurs en fait partie. Mais la mère de toutes les batailles est la survie de notre pays. Le fait que ce reportage salutaire ait lieu dans un quartier qui se nomme Whitechapel, et où il n’y a plus ni Blancs ni chapelles, est d’une déchirante, d’une tragique ironie.
++ WEBTUBE : La gauche dans son intégralité, comme elle l’a fait lors du mouvement des Gilets jaunes, après avoir boudé le mouvement des paysans au départ, cherche à le récupérer au nom de la convergence des luttes pour la CGT et les Insoumis.Quant aux écolos, ils essaient de nous convaincre qu’ils sont les meilleurs amis des agriculteurs, mais Sandrine et Marine n’ont pas encore été vues sur un barrage. Elles ne veulent sans doute pas qu’on leur dise vertement d’aller faire la soupe…
Aude : "Va faire la soupe salope !". Les députées EELV Sandrine Rousseau et Marine Tondelier ont été prises à partie par des agriculteurs à Ventenac-Cabardès.pic.twitter.com/pum8RBhGaG
Les paysans ne doivent pas oublier ceci : cette gauche, complice de Macron, cherche à leur imposer plein de migrants africains musulmans dans leurs campagnes, de force, puisqu’ils ont multiplié les contre-manifestations partout où les habitants des zones rurales s’organisaient pour conserver leur mode de vie à la française.
Donc, des gens qui veulent grand-remplacer les paysans sont des traîtres et des ennemis, et absolument pas des alliés.
++ WEBTUBE: Sommaire: 5:43 Retour sur le portefeuille IDL 06:12 Premier graphique 09:55 Les indices non régulés par le gouvernement 12:04 Troisième graphique: Indice MSCI de tous les pays du monde et Portefeuillle IDL 13:33 Taxer la speculation sur les actions? Charles Gave vous répond. 18:06 Les deux indices anti fragiles 21:48 Les deux indices anti fragiles 30:12 Le secteur Bancaire aux USA 32:34 Les agriculteurs et le laitier. 34:05 Le rôle des SAFER
++ WEBTUBE : Emmanuel Macron est le Président de tous les records. Records de l’impopularité, de l’insécurité, de la dette publique, du déficit commercial, de la chute au classement PISA Ses contre-performances sont exceptionnelles. Mais c’est avant tout dans le domaine de l’immigration que le plus jeune président de la Ve République surpasse tous ses prédécesseurs. La France a ainsi délivré un nombre record de premiers titres de séjour l’an dernier : quelque 323.260 précieux sésames – soit deux fois plus qu’il y a 20 ans – dont les premiers bénéficiaires étaient, ô surprise, les ressortissants du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie. Le nombre de demandes d’asile a également continué d’augmenter en France, en 2023, pour atteindre le chiffre de 142.500, le plus haut jamais enregistré, selon l’Office français de protection des réfugiés et apatrides.
L’autre record d’Emmanuel Macron en matière migratoire porte sur les régularisations de clandestins. Toujours plus nombreux, ils étaient ainsi 34.000 « sans-papiers » à être régularisés, l’an dernier. On en arrive ainsi à un total de plus de 200.000 personnes depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Record battu.
Stop ou encore ? Le gouvernement a tranché. Ce sera encore. Avec sa loi Immigration, il prévoit en effet la régularisation de 10.000 illégaux supplémentaires. Plus on est de fous, plus on rit. Inutile de préciser que cet article a allègrement été validé par les « sages » du Conseil constitutionnel. Le concept du « cavalier législatif » n’a d’utilité que pour retoquer les mesures vaguement restrictives… Ravi de sa loi, le Président a immédiatement demandé à Gérald Darmanin de « tout mettre en œuvre » pour que la loi « soit appliquée dans les meilleurs délais ».
Histoire de faire passer la pilule auprès d’une population française déjà passablement chauffée à blanc sur les questions migratoires, le gouvernement a étoffé son argumentaire. Les éléments de langage sont fin prêts pour faire croire que la France s’écroulerait sans ces travailleurs immigrés. « Nous avons besoin de cette main-d’œuvre », avait ainsi assuré Olivier Dussopt, selon lequel ces régularisations permettraient « d’apporter de la sécurité aux employeurs parce que, souvent, les employeurs concernés ne savent pas que leurs travailleurs sont en situation irrégulière ». C’est notamment le cas dans les fameux « métiers en tension », ces secteurs où la main-d’œuvre illégale serait devenue indispensable et dont on nous rebat les oreilles depuis quelques mois déjà.
Dans un premier temps, syndicats, presse et politiques ont joué la carte du misérabilisme. Il s’agissait alors de faire pleurer dans les chaumières en évoquant les tâches ingrates que le Français paresseux aurait déléguées aux sans-papiers courageux : ramassage des poubelles, livraison de sushis, plonge dans les restaurants… Enfin une main-d’œuvre corvéable à merci que le patronat pouvait payer au lance-pierre tout en se faisant passer pour l’abbé Pierre !
Mais cette rhétorique prenant rapidement des airs d’apologie de l’esclavage, il a fallu en trouver une autre. C’est désormais chose faite avec l’argument des « PADHUE », ces docteurs diplômés hors de l’Union européenne – venant essentiellement d’Afrique – qui seraient désormais 5.000 à exercer dans les hôpitaux publics français. Lors de sa grande conférence de presse du 16 janvier, Emmanuel Macron a affirmé sa volonté de « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », assurant que ceci permettrait de « mettre fin au scandale des déserts médicaux ». Dès le lendemain, une tribune publiée dans Le Point reprenait exactement les mêmes termes. « Sans les médecins étrangers, le système de santé s’effondre », juraient les signataires. L’immigration est une chance, l’union fait la force, etc. En revanche, pas un mot sur les raisons de la pénurie de praticiens français, sur le scandale d’un numerus clausus qui n’a que trop duré, sur les façons de rendre sa souveraineté à notre système de santé. Le but de la tribune était simplement d’appeler à une régularisation urgente et massive des sans-papiers. Il se trouve, par ailleurs, que l’initiateur du texte n’est autre que Mathias Wargon, urgentiste, mais aussi mari de l’ex-ministre macroniste Emmanuelle Wargon. Un hasard, sans doute.
++ WEBTUBE : La collusion politique entre Conseil constitutionnel fabiusien et pouvoir macroniste, ne serait donc qu’une fable. Pourtant, une collusion flagrante dès la démarche du président de la République l’appelant à censurer la loi votée par sa propre majorité. Cette décision du Conseil constitutionnel fera date car, décision politique, elle a immédiatement des conséquences politiques. Laurent Fabius a réussi à amorcer ce que les intéressés ont peine à réaliser : l’union des droites, de LR jusqu’à Reconquête et au RN. En effet, jeudi soir, les trois partis de droite étaient sur la même ligne : Jordan Bardella dénonçant « un coup de force des juges avec le soutien du président de la République », Laurent Wauquiez « un coup d’État de droit ». S’ils avaient encore besoin d’une boussole pour savoir où est leur centre de gravité, Laurent Fabius vient de la leur donner : l’arrêt de l’immigration de masse fait consensus en France et l’unanimité à droite.
Pour l’opinion publique, malgré les postures et les subtilités, la leçon est claire : Fabius et Macron interdisent toute politique anti-immigration. Pour les parlementaires LR, c’est une humiliation : ils ont joué le jeu de la bonne volonté parlementaire et se retrouvent cocufiés. S’ils étaient logiques, ils devraient enfin assumer une opposition franche à Macron et amorcer un rapprochement avec RN et Reconquête. Non pas pour peser (le peuvent-ils encore ?) mais pour survivre !
Mais Laurent Fabius a fait mieux : non seulement il a démontré, en censurant tranquillement les 35 articles votés par le Parlement, que le référendum était la seule voie possible pour légiférer vraiment sur l’immigration, mais il a aussi convaincu ceux qui en doutaient encore à droite qu’une ou plusieurs modifications de la Constitution seront nécessaires, particulièrement pour clarifier les pouvoirs du Parlement et du Conseil constitutionnel, en s’inspirant des pistes préconisées, sur Boulevard Voltaire, par Guillaume Bernard.
Oui, il faut remercier Laurent Fabius. Il faut le remercier, aussi, pour le service après-vente très fébrile qu’il a rendu, vendredi soir, sur France 5 : devant le front commun de la droite, il a tenu à descendre dans l’arène… politique : « Attaquer le Conseil constitutionnel pour une décision qui est parfaitement régulière et dire » que « c’est un coup d’État, non seulement c’est faux, mais d’une certaine manière, c’est une remise en cause des institutions. Et donc je trouve ça très préoccupant », a-t-il réagi sur France 5. Plus tôt dans la journée, il avait déclaré, visiblement piqué par les déclarations des leaders de droite : « C’est très spécifique dans l’Histoire de considérer que ceux qui ont pour charge de dire le droit font un “coup d’État” contre le droit. En général, quand on développe ce genre de propos, ça fait réfléchir. »
Laurent Fabius a peur, et sa peur ne me paraît pas feinte. Que toute la droite parlementaire – et le RN en fait désormais partie – parle à l’unisson de coup d’État doit en effet le faire réfléchir. Et si, en plus, on se souvient que ce même Conseil constitutionnel, présidé par ce même Laurent Fabius, a, il y a deux ans, validé sans ergoter des restrictions de liberté jamais vues, oui, cela fait réfléchir sur l’étendue du pouvoir de cette institution et son (absence de) fondement démocratique. Ajoutées les unes aux autres, ces décisions du Conseil constitutionnel s’apparentent à un coup d’État… permanent. Laurent Fabius doit d’urgence relire Mitterrand.
Et Laurent Fabius sait mieux que personne que, lorsqu’une majorité à bout de souffle ne répond plus aux attentes populaires et utilise des prétextes juridiques ou constitutionnels pour entraver cette même volonté, tôt ou tard survient une grande alternance, comme en 1981, et que la Ve République est tellement bien faite qu’elle permet des modifications substantielles de la Constitution (combien de modifications, depuis 1958 ?) sans révolution, sans coup d’État. De quoi rassurer Laurent Fabius.
++ WEBTUBE : Leur démarche est de moins en moins rare, mais toujours courageuse. En dépit des menaces et des critiques, un nombre croissant de musulmans quittent l’islam et n’ont plus peur de le dire. Ils se montrent à visage découvert, prennent la parole dans les médias, se structurent en associations. La semaine dernière, une nouvelle étape a été franchie dans la visibilisation de ces « ex-musulmans » avec l’annonce de l’organisation d’une première « marche des apostats ». « 2024 sera l’année de la marche des apostats en France ! , a annoncé un twittos relayé par le Conseil des Ex Musulmans de France (CEMF). Il y aura une marche des apostats en France pour que les gens entendent et comprennent la parole des ex-musulmans sur l’islam. » Selon l’activiste, il s’agirait de « montrer au monde entier à quel point l’islam sunnite est une religion intolérante, criminogène, sectaire, mauvaise pour tous les êtres humains et surtout pour les femmes et les petites filles. A quel point cette religion endosse la pratique de l’esclavage, la torture. » On ne saurait mieux dire.
Mais si l’islam perd chaque jour des croyants, il ne faut pas croire que le sort des apostats s’améliore pour autant. Intimidations, insultes, harcèlement, tabassages… Le sort réservé aux ex-musulmans en France est un scandale trop peu dénoncé. Quand ils choisissent, en plus, de se convertir au catholicisme, leur quotidien prend des airs de véritable chemin de croix.
Le calvaire des musulmans convertis
L’European Centre for Law and Justice (ECLJ) avait publié en 2021 un reportage faisant état de la persécution que subissent les personnes issues de milieu musulman suite à une conversion au christianisme. On y retrouvait notamment l’humoriste Mehdi Djaadi, qui fait de son trajet spirituel atypique le sujet de son spectacle Coming Out. « Majoritairement, en islam, l’apostasie est rejetée, et dans certains pays musulmans, elle est punie de mort, expliquait-il. Pour les personnes qui se convertissent, il y a déjà une grande incompréhension dans la famille. […] Elles doivent être discrètes, elles ne doivent absolument rien dire sur leur conversion, elles peuvent recevoir des menaces psychologiques, mais aussi parfois physiques parce qu’il y a une forme de déshonneur pour la famille. Il y a tout cet environnement qui fait que la personne convertie doit vivre cachée. Si on l’apprend, il y a un rejet qui peut être très violent…»
Fondateur de l’Union des Nord-Africains chrétiens de France (UNACF), Saïd Oujibou témoignait également des dangers encourus par les musulmans convertis. Beaucoup des jeunes qu’il a accompagnés au cours de sa vie ont ainsi été agressés par leur entourage, certains même tués. « On attente à leur vie morale et physique. Il faut tout de suite les protéger. »
L’évangélisation s’organise
C’est justement pour mieux accueillir et prendre en charge ces nouveaux chrétiens qu’a été créé le Forum Jésus le Messie. Depuis 2013, ce projet missionnaire réunit à travers toute la France des convertis qui « ont soif du Christ et attendent que les chrétiens les jugent dignes de recevoir une annonce explicite ». « Longtemps pour annoncer l’Évangile aux musulmans, les missionnaires devaient traverser les mers et entreprendre de longs périples, comme saint François d’Assise allant à la rencontre du Sultan, explique le Forum. Aujourd’hui, les chrétiens qui souhaitent partager la Bonne Nouvelle n’ont souvent qu’à traverser la rue : la présence de musulmans nombreux en France rend possible une évangélisation de proximité. » Comme quoi, l’immigration peut aussi avoir du bon !