. Ukraine : les moments difficiles (Jean-Baptiste Noé)

Articles     : Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ce n’est pas parce que les regards se sont déportés vers Gaza qu’il ne se passe plus rien sur le front ukrainien. Après l’échec de la contre-offensive, Kiev entre dans le dur. Les tensions privées surgissent aux yeux du public et les alliés occidentaux s’interrogent sur les suites à mener. Ce qui se disait à bas mot début septembre est désormais évoqué publiquement et ouvertement : la contre-offensive ukrainienne a échoué, or il s’agissait d’un fusil à un coup. Pire, l’armée ukrainienne est à bout. Si les pertes ne sont pas rendues publiques, la liste des morts et des blessés s’allonge. Le découragement touche les populations civiles, qui comprennent que l’armée ne pourra pas reprendre les 20% du territoire tenu par la Russie. Pour Kiev, l’enjeu n’est plus de percer, mais de tenir ; le risque étant une rupture du front conduisant à une avancée des troupes russes qui pourrait mettre la capitale en danger. Dans ces conditions, que faire ? Négocier avec la Russie pour reconnaitre la perte des territoires et sécuriser l’Ukraine restante ou continuer les combats jusqu’à entrer dans une troisième année de guerre ?

Cordon ombilical occidental

Sans l’aide de l’Occident, l’Ukraine ne pourra pas résister. Après avoir refusé une première fois de voter une rallonge budgétaire, le Congrès américain est sommé par Joe Biden de dégager cette fois des fonds en faveur de Kiev. « Sans une action du Congrès d’ici la fin de l’année, nous serons à court de ressources pour acheter des armes et des équipements à l’Ukraine et pour fournir du matériel provenant des stocks de l’armée américaine » écrit la directrice du Bureau de la gestion et du budget aux dirigeants du Sénat et de la Chambre des Représentants. Le choix leur est posé de façon claire : soit vous votez une nouvelle aide, soit l’Ukraine sera asphyxiée. Mais si les Démocrates sont plutôt enclins à l’aide, ce n’est nullement le cas des Républicains qui estiment que l’Amérique a assez donné et qu’elle devrait plutôt aider le Kansas ou l’Arizona. C’est une question de politique internationale, mais surtout de politique intérieure, nombreux étant les Américains qui ne désirent guère payer pour l’Ukraine. Le pays est loin, souvent mal situé sur les cartes, et l’intérêt d’une aide US ne leur saute pas aux yeux, surtout au moment où la Chine se révèle être la véritable menace.

Les interrogations viennent aussi d’Europe. Le Royaume-Uni fera comme les États-Unis puisque leur politique étrangère est calquée sur Washington. La Hongrie, la Slovaquie et la Pologne commencent à émettre des doutes publics. Non qu’ils ne veuillent pas aider l’Ukraine, mais ils sont réticents à aider un pays qui ne pourra pas gagner. À quoi bon dépenser autant d’argent et faire mourir des jeunes Ukrainiens pour ne pas percer le front et devoir négocier un cessez-le-feu dans quelques mois ? N’est-il pas tant d’arrêter le massacre et de trouver une solution de sécurité pérenne à l’Ukraine ? Tel est en substance ce qui se pense et ce qui se dit dans la Mittle Europa.

Zelensky ne s’y est pas trompé. Après s’être rendu à Washington en septembre, c’est en visioconférence qu’il devait s’adresser à des membres du Congrès le 5 décembre afin de les convaincre de poursuivre l’aide financière. Une réunion finalement annulée à la dernière minute, sans explication. Beaucoup y voient une rétrogradation de Zelensky, dont les portes américaines sont en train de se fermer. Sans ses soutiens internationaux, il va avoir beaucoup de mal à peser sur la politique intérieure.

Remises en cause ukrainiennes

L’enlisement aiguise les couteaux. Après l’entretien du chef d’état-major dans The Economist pour annoncer l’échec de la contre-offensive, c’est le maire de Kiev qui s’est levé contre Zelensky dans un entretien au Spiegel. En cause, le report de l’élection présidentielle prévue en mars 2024. Le président sortant fait justement remarquer qu’il n’est possible d’organiser une campagne électorale et une élection dans un pays en guerre. Comment faire voter les soldats mobilisés sur le front, les Ukrainiens réfugiés à l’étranger où ceux qui vivent en zone occupée par la Russie ? Une campagne, c’est aussi la confrontation d’idées et de stratégies différentes. On voit mal la stratégie à suivre face à la guerre et à la Russie débattue à la télévision et dans les journaux. Ce qui est possible en temps de paix ne l’est pas en temps de guerre. Mais beaucoup craignent que la démocratie soit suspendue trop longtemps et surtout que la centralisation du pouvoir effectuée durant le conflit ne soit pas relâchée à la fin de celui-ci. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, fait ainsi remarquer que seules les communes conservent une part de libertés locales. Pour les autres strates, le pouvoir a été capté par l’État. À quoi se battre pour la démocratie si l’Ukraine la foule aux pieds, exprime en substance le maire de Kiev : « À un moment donné, nous ne serons plus différents de la Russie, où tout dépend du caprice d’un seul homme ». Zelensky appréciera d’être comparé à Poutine.

Divisions internes

Des divergences de vues qui sont exprimées dans la presse internationale, anglaise et allemande, les deux pays qui quittent en Europe pour l’Ukraine. Ces entretiens sont autant adressés à l’opinion internationale qu’aux Ukrainiens eux-mêmes. Ils témoignent des divergences de plus en plus fortes qui se cristallisent au sein de l’appareil d’État ukrainien. Des divisions qui sont révélées au grand public par un article du Washington Post, (4 décembre), journal propriété de Facebook. La contre-offensive devait initialement débuter en avril. Ayant été reportée d’un mois pour des raisons encore non élucidées, les Russes ont exploité ce retard pour renforcer leurs lignes de défense, rendant l’attaque ukrainienne d’autant plus difficile. Une armée ukrainienne qui est regardée avec condescendance comme étant incapable de se mettre au niveau des normes OTAN. L’échec suscite des attaques lourdes, parfois autant démesurées que l’était le soutien sans faille de l’été 2023.

Au regard de tous ces éléments, la guerre en Ukraine entre dans ses dernières semaines. Le conflit devrait trouver une issue au printemps 2024, issue qui dépendra beaucoup du rapport de force à ce moment-là. Il restera deux dossiers extrêmement compliqués : la levée des sanctions économiques contre la Russie et l’établissement d’un arc de paix et de sécurité en Europe.

Jean-Baptiste Noé, Institut des libertés

. Philippe de Villiers sans filtre

++ WEBTUBE : On apprend beaucoup de choses dans cette vidéo. En particuliers comment Philippe de Villiers s’est construit et son parcours depuis sajeunesse jusqu’à aujourd’hui. Un portrait attachant où on ne peut qu’être adminratif devant le courage de cet homme. A regarder en totalité sans attendre !

. J’aime de plus en plus monsieur Musk (Charles Gave)

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++ WEBTUBE : Elon Musk vient de faire un nouveau coup superbe que je dois vous raconter au cas où vous n’en auriez pas entendu parler.Voici l’histoire.  Et je vous la fais simple.

Elon Musk s’était plus ou moins pris de bec avec l’un des grands annonceurs mondiaux de publicité parce qu’il avait dit quelque chose qui n’avait pas plu à cet auguste personnage. Cet homme, tout gonflé de sa propre importance, avait fait savoir qu’ il songeait à ne plus donner de publicité à X (ex Twitter), la société qu’Elon Musk avait rachetée.

Quelques jours après a lieu le grand rassemblement annuel à New York de tous les grands annonceurs, agences de publicité, journaux, presse écrite, télévisions…tous empressés à cirer les pompes de Google, Netflix, Disney et autres Facebook.

Devant cette immense assemblée, Elon Musk, seul sur le podium, est interrogé par un jeune journaliste qui lui demande ce qu’il comptait faire pour regagner les faveurs du redoutable personnage qui avait menacé de ne plus donner de publicité à X. Je crois que cette personne n’était autre que le Président de Walt Disney, devenu la firme spécialisée en productions Woke qui font bide après bide sur les écrans et dont le cours de bourse s’est écroulé depuis qu’il est aux commandes.

La réponse d’Elon Musk au jeune journaliste, plein d’inquiétude à l’idée des déboires qu’X allait subir et qui avait du mal à cacher sa joie à l’idée que Musk soit dans l’embarras restera dans les annales de la presse un peu comme le « merde » de Cambronne à Waterloo

Il répondit simplement : « s’il n’a pas envie de faire de la publicité sur X , qu’il n’en fasse pas « .

Et il ajoute, et je laisse cette phrase en Anglais : « and Bill, You can go and fuck yourself », ce qui peut être traduit en français par «et Bill, tu peux aller te faire empapaouter » et je continue en traduisant, «  si tu t’ imagines que tu peux essayer de faire chanter Elon Musk en le menaçant de lui faire perdre de l’argent, tu te trompes lourdement ». 

Et pour que tout le monde comprenne bien, il répéta deux fois son message recommandant à l’autre d’aller bien se faire empapaouter

Le pauvre journaliste sur la scène était liquide, et moi regardant la scène sur mon écran quelques jours après, à la fois mort de rire et très satisfait.

Pourquoi très satisfait ?

Je vous explique, en remontant très loin dans l’histoire de la presse

Au XIX -ème le plus grand journal au monde est le Times de Londres, avec des bureaux dans tous les pays et les meilleures signatures du monde Anglo- saxon contribuant au journal.

L’abonnement annuel au journal coûtait le prix du salaire annuel d’un ouvrier, et le journal était immensément respecté. Tant que cela n’avait pas été publié dans le Times, cela ne pouvait être vrai. Arrive la publicité, qui permet de faire baisser le coût de l’abonnement et donc d’augmenter les tirages. Au début, rien ne change, mais petit à petit, plus la publicité augmente, plus la qualité des articles baisse et plus il devient évident que les journalistes n’ont pas vraiment intérêt à dire du mal des annonceurs. Et donc, en l’espace d’un siècle, le pouvoir d’influencer est passé des grands journalistes et propriétaires de journaux aux agences de publicité et aux fabricants de savon et les journaux deviennent des torchons publicitaires faisant concurrence à ce que l’on trouve de nos jours dans sa boite aux lettres.

Et il y a une dizaine d’années, catastrophe ultime, toute la publicité du monde entier se concentre sur les Google, Walt Disney et Facebook de ce monde qui donnent des instructions aux agences de publicité qui sont devenues leurs esclaves leur précisant qui peut parler ou être vu dans les journaux ou sur nos écrans.

 Et si vous ne faisiez pas les actes d’allégeance requis, la chance de voir votre tête sur un écran ou en quatrième de couverture sur un livre était à peu près nulle.

Et pour que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes, ces géants dont le seul but est de faire le bonheur de l’humanité en organisant la crétinisation de toutes les populations se mettent à discuter avec les gouvernements pour qu’ensemble, ils déterminent qui aura le droit de parler et qui ne l’aura pas.

Tous ces beaux arrangements sont révélés par Elon Musk (déjà lui), quand il prend le contrôle de Twitter et montre que le FBI, aux USA, avait des employés résidant à temps plein chez Twitter pour aider la direction à faire les bons choix.

Et du coup, toutes les autres sociétés ont été obligées de cesser de censurer ceux qui ne pensaient pas comme le patron de Disney ou comme l’administration démocrate à Washington.

 Ce fut la première immense victoire depuis des lustres de la Liberté d’Expression sur les forces obscures de la bêtise au front de taureau, et nous la devons à un homme et à un seul, Elon Musk.

Et la semaine dernière, il en a remporté une deuxième.

Que s’est-il passé, en termes simples ?

Le patron de Walt Disney et d’autres ont dit à Elon Musk que comme ils payaient pour la pub qu’ils avaient la bonté de donner à X, ils avaient un droit de regard sur ce qu’x publiait par ailleurs.

 En d’autres termes, le fait qu’X soit dépendant des recettes [publicitaires fournies par Disney, signifiait que Disney avait un droit de regard sur ce qui passait sur les écrans contrôlés par X.

Ce à quoi, Musk leur a dit (voir plus haut) d’aller bien se faire cuire un œuf et qu’il était seul maître à bord.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Tous les consommateurs vont se dire qu’X ne cherche pas à les désinformer tandis que tous les esprits indépendants vont sortir de You Tube ou des autres réseaux soumis aux ordres de Disney ou de Netflix et vont se précipiter pour publier sur X, qui du coup aura tous les contenus intéressants, laissant les autres supports aux mains de gens aussi compétents et aussi indépendants que BFM TV.

Pour conclure.

 Ce que Murdoch avait fait aux grandes chaînes de télévision aux USA en créant Fox, ce que Bolloré a fait à BFM TV ou à France 2 en créant C News, Musk est en train de le refaire, mais la puissance 10 à tous les médias officiels aux USA et dans le reste du monde.

Ce type est un génie et son seul but semble être de défendre la liberté d’expression contre tous ceux qui veulent l’attaquer. Je le redis : Soljenitsyne a fait tomber l’empire du mal. Musk fera tomber l’empire du mensonge.

 En tant que citoyen, je suis vraiment content comme tout.

En tant que financier, je n’ai qu’un seul regret.

Je ne peux pas acheter Twitter en bourse, ce coquin de Musk a tout gardé pour lui et il n’a rien laissé pour les autres.

Mais je n’ai pas  une seconde de  doute.

Dès que les résultats de Twitter deviendront étincelants et donc, dès que Twitter pourra être réintroduite en bourse à deux fois le prix qu’il a payé, il sera assez bon je l’espère en tout cas, pour me permettre d’en acheter quelques-unes beaucoup trop chères bien sûr, parce que monsieur Musk ne fait pas de cadeau, mais je crois que j’en achèterai quand même.

J’attends ce jour avec beaucoup d’impatience.

Charles Gave, Institut des Libertés

. Apprentissage des mineurs non accompagnés : la régularisation rampante

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++ WEBTUBE : Après avoir visité, cette semaine, les centres de rétention administrative de Bordeaux, Paris et Calais, Edwige Diaz, députée RN et rapporteur de la loi Immigration, a confié à BV sa surprise de voir que beaucoup de migrants arguaient, contre leur expulsion, d’apprentissages menés en France. En marge de l’embauche des clandestins dans les métiers « en tension » et de la régularisation massive qu’associations et institutions désirent, il est intéressant de se pencher sur la place des mineurs non accompagnés (MNA) dans nos filières d’apprentissage.

Même clandestins, les mineurs non accompagnés (MNA) ne sont pas considérés comme étant en situation irrégulière, en raison de leur âge, et sont pris en charge par l’aide sociale à l’enfance (ASE). Un migrant a donc tout intérêt à se prétendre mineur : cela lui permet de gagner du temps jusqu’à ses 18 ans, moment où il deviendra irrégulier et donc, en théorie, expulsable. Les associations d’accueil anticipent ce risque en plaçant les MNA en apprentissage. Cela se fait sans difficulté puisque « l’autorisation de travail est accordée de droit aux mineurs isolés étrangers qui sont pris en charge par l’aide sociale à l’enfance ».

Prenons l’exemple du Pas-de-Calais, et particulièrement de Saint-Omer. L’association France terre d’asile y gère un centre d’accueil depuis 2012. « Chaque année, entre cinq et douze jeunes trouvent un apprentissage. » Les MNA sont placés au CFA agricole, chez des maraîchers trop heureux de « retrouver de la main-d’œuvre grâce à de jeunes migrants », ou dans un restaurant de Saint-Omer.

Edwige Diaz nous explique qu’elle a eu en main des documents prouvant que la mairie de Saint-Omer a, elle aussi, employé des MNA jusqu’en 2022, par exemple pour l’entretien des espaces verts. Il est probable qu’elle en emploie encore. Le cabinet du maire, François Decoster, n’a pas donné suite à notre demande de renseignements : sujet gênant ?

Faux réfugiés mais apprentis « modèles »

Pourtant, répétons-le, cela n’a rien d’illégal. Mais pourquoi favoriser des mineurs supposés, entrés illégalement et dont bien peu répondent à la définition du réfugié ? Il n’est que de lire les journaux. Garan, malien : « Depuis tout petit, je rêvais de venir en France. » Delwar, bengladais : « Des problèmes familiaux l’ont poussé à l’exil. » Non loin de Saint-Omer, l’usine Elanplast a embauché deux mineurs en apprentissage : Lassana « a quitté la Guinée dans l’espoir de mener une vie meilleure » et Ibrahima « fuyait des problèmes familiaux, au Mali ». On est loin de l’image du migrant fuyant les persécutions ou les catastrophes climatiques, et tout à fait en dehors de la définition officielle du « réfugié ».

À ce sujet — « Une escroquerie » : la députée RN Edwige Diaz fustige le futur projet de loi sur l’immigration

De mémoire de patron, on n’a jamais vu des apprentis si compétents, de bonne volonté, intelligents, motivés, etc. Au point que la directrice de restaurant mentionné supra se sert directement chez France terre d’asile : « Maintenant, quand on a besoin d’apprentis, on passe directement par France terre d’asile car on est très satisfaits, c’est important de leur donner une chance dans ce contexte-là. » Mieux vaut être MNA que « de souche » ?

Cynisme associatif

La doxa migratoire veut que les migrants majeurs qui débarquent en Europe soient tous plus ou moins ingénieurs, chirurgiens, pianistes (et spécialistes de Victor Hugo, selon Yann Moix). Les MNA auront un autre destin. En 2021, la directrice de France terre d’asile, Mathilde Moutiez, expliquait : « Quand les jeunes arrivent, on travaille avec eux sur leur projet professionnel, certains rêvent de devenir footballeur, médecin. Notre rôle, c’est de les remettre dans une certaine réalité. »

Quel cynisme ! Cette professionnelle de l’accueil à tout crin n’est pas là pour aider les mineurs dans un projet personnel mais pour diriger cette main-d’œuvre bon marché vers les fameux « métiers en tension », qu’elle énumère : « le bâtiment, le maraîchage, la restauration ou l’industrie ». Les associations du genre France terre d’asile jouent sur deux tableaux. Ils sont les fourriers du patronat et jouent la carte de la régularisation d’un maximum de clandestins.

Des apprentis à foison

Nous avons pris l’exemple de Saint-Omer et de France terre d’asile, mais il en va de même partout en France. Il semble même qu’on se dirige vers une orientation systématique : le département du Finistère entend « prioriser » l’orientation vers l’apprentissage des MNA dont il a la charge, autrement dit aller au-delà des 40 % déjà présents dans cette filière en 2021. « Des partenariats ont déjà été noués avec des centres de formation des apprentis pour diriger les jeunes vers les filières sous tension », écrit Le Télégramme.

Alors que l’Assemblée nationale s’apprête à discuter le projet de loi Immigration, il faut dénoncer ce mécanisme qui permet de transformer des mineurs clandestins en adultes légalisés qui n’ont rien à faire en France… au nom de l’insertion professionnelle.

Samuel Martin, BV

. Ukraine : les chiffres du massacre et le bilan de la contre-offensive

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++ WEBTUBE : Les historiens auront tout leur temps et disposeront de toutes les archives pour décortiquer cette contre-offensive ratée. Personne ne veut endosser la responsabilité de cette hécatombe, mais la principale raison de la débâcle depuis le 24 février 2022 est d’avoir sous-estimé la formidable puissance de l’armée russe et de son industrie de l’armement.

Voici le ratio des pertes donné par l’historien Marc Legrand, obtenu de sources croisées.

Nombre de soldats ukrainiens tués chaque mois :

Du 24 février 2022 à juillet 2022 : 10 000

De juillet à décembre 2022 : 13 000

De décembre 2022 à mai 2023 : 18 000

De mai 2023 à aujourd’hui 20 000

Ratio des pertes russes et ukrainiennes sur les mêmes périodes :

Un soldat russe tué pour 9 soldats ukrainiens

Un Russe tué pour 12 Ukrainiens

Un Russe tué pour 15 Ukrainiens

Un Russe tué pour 12 Ukrainiens

Ces chiffres ne tiennent pas compte des pertes de Wagner

Jacques Baud donne une fourchette de 400 à 500 000 tués ukrainiens, avec un ratio de pertes de 1 à 11 en faveur des Russes. On doit plutôt être proche des 400 000 tués, avec 600 000 blessés et 50 000 mutilés. C’est effrayant compte tenu que les Russes n’ont pas reculé d’un pouce depuis leur repli sur le Donbass. L’exemple même du sacrifice inutile.

Pour la seule journée d’hier, Kiev déplore 1 010 soldats tués et 1 250 blessés

La presse française est plutôt discrète sur le naufrage de la contre-offensive de Kiev, qui a coûté la vie à près de 130 000 soldats ukrainiens depuis le 4 juin 2023.

Il faut dire qu’après nous avoir abreuvés de sornettes en tous genres, en nous promettant chaque matin l’inéluctable défaite du criminel de guerre Poutine, médias et stratèges de nos plateaux TV ont bien du mal à reconnaître qu’au hit parade de la nullité, ils caracolent au sommet sans aucun risque d’être détrônés. Il est vrai qu’endosser l’uniforme du parfait crétin n’a rien de réjouissant.

Mais côté anglo-saxon, la presse beaucoup plus libre et moins servile n’hésite pas à étaler au grand jour les causes du naufrage ukrainien et notamment celles de la contre-offensive, devenue le tombeau de l’armée kiévienne. C’est ainsi que le Washington Post expose à la fois les ratés de la planification anglo-américaine de l’opération et les loupés de son exécution.

https://reseauinternational.net/la-guerre-en-ukraine-est-terminee/

Rappelons que c’est d’abord Boris Johnson qui a rejeté toute négociation en 2022. Dès lors, ce ne fut que descente aux enfers pour les Ukrainiens et déconvenues en série pour l’Otan. Rien de bien nouveau, cette alliance est incapable de gagner une guerre, même à 30 contre 1. 

Mais c’est le déroulement de la contre-offensive qui illustre le mieux le naufrage des armées occidentales face à l’Ours russe, que nos illuminés partis la fleur au fusil annonçaient déjà agonisant au bout d’un mois de guerre. 21 mois plus tard, on voit le résultat. Il n’y a plus d’armée ukrainienne et l’armée russe est au faîte de sa puissance.

Planification

Divisions et désaccords entre officiers anglo-saxons et ukrainiens

Les USA souhaitaient une attaque frontale ciblée, tandis que les Ukrainiens envisageaient trois attaques distinctes sur le front de 1 000 km

Il s’agissait d’atteindre la mer d’Azov en deux mois (à 120 km) pour couper l’armée russe en deux

Impréparation des forces ukrainiennes

Absence de couverture aérienne. Ajoutons que le rapport des artilleries est de 1 à 8

Sous-estimation des défenses russes du général Sourovikine, bâties sur trois lignes. Elles se sont révélées infranchissables

Les officiers américains ont balayé les craintes ukrainiennes de subir de lourdes pertes, en prétextant que l’absence de contre-offensive coûterait encore plus cher en vies humaines !

Exécution

On a vu dans certaines unités, équipées d’armes occidentales récentes, 70 % des soldats entrer dans la fournaise sans aucune expérience du combat !

Les revers ukrainiens ont créé des dissensions entre l’état-major ukrainien et le Pentagone sur la stratégie à mener pour enfoncer la muraille Sourovikine.

Les décisions prises sur le champ de bataille ont été contestées par les Américains, au point que le dialogue entre chefs militaires des deux pays a été parfois rompu.

“Chaque camp reprochait à l’autre de commettre des erreurs ou des fautes d’appréciation. Les responsables militaires américains ont conclu que l’Ukraine n’avait pas respecté les tactiques militaires de base, notamment l’utilisation de la reconnaissance au sol pour comprendre la densité des champs de mines. Les responsables ukrainiens ont déclaré que les Américains ne semblaient pas comprendre comment les drones d’attaque et d’autres technologies avaient transformé le champ de bataille.”

Le bilan est de 130 000 tués pour 320 km2 repris. Soit 400 morts au kilomètre carré.

Et de leur côté, les Russes reprenaient davantage de terrain dans la région de Kharkov. Aujourd’hui, ils avancent de tous côtés.

Les historiens auront tout leur temps et disposeront de toutes les archives pour décortiquer cette contre-offensive ratée. Personne ne veut endosser la responsabilité de cette hécatombe, mais la principale raison de la débâcle depuis le 24 février 2022 est d’avoir sous-estimé la formidable puissance de l’armée russe et de son industrie de l’armement.

Pas un seul responsable occidental, militaire ou civil, n’a compris que pendant que les Occidentaux récoltaient les dividendes de la paix depuis 1990, Poutine reconstruisait son armée avec les meilleurs ingénieurs de la planète. Et connaissant le patriotisme russe, qui n’a jamais faibli depuis Stalingrad, il était clair que l’Otan n’avait aucune chance de l’emporter.

Et si d’aventure Biden décidait de poursuivre l’escalade au lieu de faire la paix, ce serait bien pire pour l’Otan. Aucun pays ne possède les armes de dernière génération de la Russie.

Sans besoin de l’arme nucléaire, Poutine pourrait envoyer par le fond les 11 porte-avions de Biden en quelques minutes, sans aucune parade possible face aux missiles hypersoniques.

Ce n’est pas un hasard si Biden n’a jamais envoyé ses légions en Ukraine. Saigner le peuple ukrainien et lui faire porter le chapeau de ses échecs, c’est beaucoup moins risqué.

On le lira bientôt dans la presse. Ce n’est pas l’Otan qui a pris une énième déculottée, c’est l’Ukraine qui n’a pas respecté la doctrine militaire de l’Otan. Le peuple saigné à blanc, c’est finalement la faute des généraux de Zelensky. Le professeur est excellent, mais l’élève est décidément trop mauvais.

Je crois que Zelensky aurait mieux fait de prendre son taxi pour les États-Unis dès mars 2022. Les mauvais vents pourraient bien souffler de plus en plus fort.

En attendant, Biden réclame 106 milliards au Congrès pour aider Kiev et Israël.

Le général Zaloujny en réclame 4 fois plus, ainsi que 17 millions de munitions. Qui les possède ? Personne en Occident.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

. Robert Ménard : «La Ligue des droits de l’Homme n’a rien d’autre à foutre que de s’occuper de la crèche de Noël de Béziers ?»

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++ WEBTUBE : En général je ne suis pas fan de Robert Ménard. Mais là j’applaudis. Il résiste aux gauchos bobos écolos collabos en continuant d’installer une crèche de Noël dans sa mairie comme ça s’est toujours fait à cette période de l’année. Bravo. RESISTANCE !

. Nice : une Tunisienne interpellée après des dégradations commises dans une église au cri d’”Allah Akbar”

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++ WEBTUBE : Hier, la Tunisienne Aïcha B. a cassé un banc de l’église du Gesù à #Nice06, en criant « Allah Akbar ». Elle a été arrêtée et internée. Folle ou islamiste – sans doute un peu des deux, que fait-elle en France ? A croire que toute la diversité en fait un sport national. Qu’un seul Français d’origine touche à une mosquée et c’est l’embrasement médiatique !

7/12/23

6/12/23

Ce mercredi 6 décembre, une femme semble-t-il perturbée a commis des dégradations en l’église du Gésu, dans le Vieux-Nice.

Selon le premier adjoint, Anthony Borré, elle a été interpellée.

https://twitter.com/anthony_borre?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1732374156425969854%7Ctwgr%5E822e507f77ea0b6ee3d4e2b9c799c9e3ab435d0f%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.fdesouche.com%2F2023%2F12%2F07%2Fune-femme-interpellee-apres-des-degradations-dans-une-eglise-a-nice%2F

. « L’immigration, ce tabou dans l’effondrement du niveau scolaire en France »

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++ WEBTUBE : Alors que la France connaît un effondrement historique dans le rapport Pisa, le lien entre immigration et crise de l’école n’est jamais interrogé, remarque l’essayiste et enseignant Joachim Le Floch-Imad, qui montre, chiffres à l’appui, combien ce phénomène aggrave les difficultés de l’Éducation nationale. Proche de Jean-Pierre Chevènement, Joachim Le Floch-Imad est professeur de culture générale dans le supérieur et essayiste. Il vient de publier « Tolstoï. Une vie philosophique» (Éditions du Cerf, 2023).

En 1989, dans Le niveau monte , Christian Baudelot et Roger Establet se proposaient de «réfuter une vieille idée concernant la prétendue décadence de notre école». Le déclin éducatif de la France y était jugé absurde et la notion de niveau impossible à définir. Pendant des décennies, cette culture du déni a caractérisé l’essentiel des discours au sein de l’Éducation nationale. La publication des évaluations communes à l’ensemble des collèges comme l’effondrement historique de notre pays dans le classement Pisa publié cette semaine ont depuis contribué à faire céder un certain nombre de digues.   […]

Les résultats scolaires des jeunes issus de l’immigration sont tout d’abord nettement inférieurs à la moyenne, ce qui contribue à notre déclassement dans les études internationales. Cela favorise par ailleurs l’hétérogénéité des classes, déjà importante du fait de la massification, et conduit dès lors de nombreux professeurs à aligner leurs exigences sur le niveau des plus faibles. L’ensemble des statistiques à notre disposition accrédite ce constat. Les allophones sont par exemple largement en décrochage en comparaison de leur classe d’âge, et 20 % d’entre eux n’étaient pas scolarisés dans leur pays d’origine. De fortes inégalités persistent au-delà de cette population, comme le montre l’enquête Pisa 2018 en lecture. Les jeunes Français «autochtones ou descendants d’immigrés de troisième génération ou plus» y obtiennent un score très élevé, du niveau de Taïwan et du Danemark, tandis que le score des «enfants d’immigrés» est inférieur de 9 % et celui des «immigrés» de 18 %. Dans le volet 2022 fraîchement publié de cette enquête, le verdict demeure sans appel. Il apparaît en effet que les élèves issus de l’immigration ont 2,4 fois plus de risques que ceux dits « autochtones » de se retrouver parmi les élèves peu performants en mathématiques (écart moyen entre les scores de ces deux groupes de 51 points, contre 32 en moyenne dans l’OCDE). Ces données complètent utilement un rapport alarmant de 2015 du Centre national d’étude des systèmes scolaires ainsi qu’une étude du ministère de 2019 sur la nature plus chaotique des «trajectoires scolaires des enfants d’immigrés jusqu’au baccalauréat» : redoublements fréquents, résultats plus faibles, réussite moindre au baccalauréat, orientation accrue dans les filières professionnelles.

À cette divergence de niveau s’ajoute la réalité de chocs culturels qui entravent l’aspiration républicaine à « faire un ». Il ne s’agit pas de dire que les sociétés homogènes sont exemptes de violences et de crispations : le harcèlement scolaire est par exemple enraciné dans la culture japonaise. Dans le cas français, les dynamiques migratoires des quarante dernières années sont néanmoins particulièrement corrélées à la prolifération des actes de séparatisme à l’école, des contestations d’enseignements et des atteintes à la laïcité. Par incapacité à sanctuariser notre école, nous avons fait de celle-ci le réceptacle des forces centrifuges du corps social. Et nous avons fermé les yeux aussi bien sur l’ethnicisation des rapports sociaux que sur le caractère explosif de la «distance culturelle» (Didier Leschi) et du ressentiment colonial qui travaillent nombre des élèves d’origine immigrée. La France est ainsi devenue l’un des pires pays au monde du point de vue de la discipline en classe, avec de lourdes conséquences sur l’attractivité du métier d’enseignant et sur la capacité de l’institution à transmettre des savoirs.  […]

Près d’un élève immigré sur deux en France est par exemple issu d’un milieu défavorisé, contre 37 % en moyenne dans l’OCDE. Il faut avoir le courage de dire, sans stigmatiser qui que ce soit, que cette situation n’est plus tenable et qu’un seuil de tolérance a été franchi. L’immigration est certes un facteur parmi d’autres de la crise de l’école, mais elle aggrave l’ensemble des problèmes que connaît celle-ci. […]

Le Figaro

. Jordan Bardella, un gros caillou dans le godillot macroniste

Articles     : Dec. 2023Nov. 2023Oct. 2023Sept 2023 – Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100069673161887 Twitter : https://twitter.com/OrtfNews

++ WEBTUBE : Ce 5 décembre, le président du RN était invité en fin du JT de Gilles Bouleau sur TF1. Une prestation propre, solide, sans faille, à l’image du bon élève du RN, devant 5,35 millions de Français. Du billard. Depuis 2012, 50 attentats ont fait, en France, de près de 300 morts et des milliers de victimes, constate Bardella. « La guerre contre l’idéologie islamiste n’est pas menée, accuse-t-il. Chaque attentat est une bataille perdue. » Il se fait le porte-voix des Français, rappelant l’évidence. « J’ai le sentiment, comme beaucoup de Français, qu’on ne tire jamais les enseignements de ces drames qui se multiplient. Le gouvernement refuse d’affronter le problème, allume des contre-feux et fait diversion » pour « diluer sa responsabilité. » Mise au frais pour intelligence avec l’ennemi pour les fichés S français, expulsion du territoire pour les étrangers fichés S, rétention de sûreté : « Mon obsession, c’est de protéger le peuple français », conclut Bardella, qui appelle à « un sursaut pénal et sécuritaire ».

Détourner les voix… et l’attention

Pas de quoi enrayer la hausse dans les sondages du candidat RN aux européennes. Le Rassemblement national culmine, avec 28 % des intentions de vote, près de dix points devant la majorité présidentielle (19 %), le Parti socialiste (9 %), Europe Écologie Les Verts, Les Républicains (8 %), La France insoumise et Reconquête (7 %). Emblématique, La Tribune Dimanche, lancé pour faire face au JDD du groupe Bolloré, titre son édition du 3 décembre : « Six mois avant les européennes, comment arrêter Bardella ? » Ce qui inquiète le quotidien ? « Le président du RN veut séduire les milieux économiques. » Il est vrai que les patrons n’ont aucune raison de battre des mains sur le bilan du Président qu’ils ont poussé à l’Élysée lors de deux scrutins. On passera sur la croissance en berne, sur le commerce extérieur en ruine et sur la dette démesurée. Qui ferait pire ?

Comme un écho de la panique ambiante, l’Élysée est fortement soupçonné, non sans raisons, d’être derrière la candidature du lobbyiste chasseur Willy Schraen et sa liste Alliance rurale. Objectif : retirer quelques précieux points dans le vote rural, de plus en plus massif en faveur du Rassemblement national. Car l’actualité apporte tous les jours de l’eau au moulin des candidats patriotes.

« C’est en train de s’emballer »

À ce sujet — Pour qui roule Willy Schraen, tête de liste d’Alliance rurale aux européennes ?

Les Français ont ainsi vu se dessiner nettement le risque de confrontation entre les communautés. Le nouveau récit des événements de Crépol livré par Le Parisien du 4 décembre tente maladroitement d’inverser la charge. Les forces de l’ordre ont parlé, elles ne l’ont pas fait sans une autorisation qui vient de haut. La Macronie manœuvre tous azimuts, donnant une légère impression de panique. Chez les macronistes, on abandonne le cadavre encore chaud de la NUPES, désormais divisée et minée par ses excès. On tourne les armes vers le parti de Bardella. La consigne est passée de rediaboliser le RN et de l’attaquer avec agressivité, notamment au Parlement. Olivier Véran s’y emploie.

Au RN, on sent l’embellie. « Il y a des basculements dans l’opinion avec la participation du RN à la manifestation contre l’antisémitisme et avec Crépol », nous confie un dirigeant stratège du parti, interrogé par BV. Ce qui accroît la dynamique.

La mâchoire du RN se resserre : Bardella attire en masse les jeunes et les anciens électeurs de la droite classique. Au Salon de l’agriculture, le jeune président surprend son entourage : il est assailli de jeunes qui le connaissent par les réseaux sociaux et lui ménagent un accueil de rock star. Le phénomène se répète à chaque sortie. De son côté, Marine Le Pen séduit les milieux plus populaires, les femmes et les actifs. « Le tandem Marine Le Pen-Jordan Bardella fonctionne très bien et c’est en train de s’emballer », se réjouit-on au RN.

Un pouvoir dos au mur

Dans les rangs de la majorité présidentielle, on attend la faille, l’embûche qui fera trébucher ce parti aspiré dans les sondages. Mais le RN donne peu de prise, parle peu, ne soutient pas les ratonnades, ne croit pas à la guerre civile et s’en tient à la lutte contre l’immigration sauvage et à la sauvegarde de l’autorité de l’État. Une proposition simple, moins complète et moins offensive que celle de Reconquête mais plus rassembleuse et plus facile à défendre.

Attaqué de toutes parts, de Marion Maréchal à la NUPES, ébranlé à chaque acte de terrorisme qui exaspère les Français et ramène le pouvoir à sa faillite migratoire, le Président et son Premier ministre semblent le dos au mur. « Le gouvernement est comme un boxeur qui tape dans le vide, analyse notre dirigeant du RN. Il ne maîtrise plus rien. » Macron sera-t-il celui, horresco referens, qui laissera les clés du pouvoir en France à la droite nationale ? La crainte existe, mais on n’en est pas là. Rien n’est acquis d’avance et la mobilisation des électeurs, véritable inconnue, la survenue d’une erreur ou d’un événement peuvent toujours rebattre les cartes, comme Zemmour l’a éprouvé durant la campagne présidentielle avec la guerre en Ukraine. Enfin, cette vieille maxime politique reste vraie : le système gouverne mal, mais il se défend bien.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

. 110 migrants : chez Bercoff, énorme colère d’une mère de Saint-Brevin

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++ WEBTUBE : André Bercoff, ce mercredi 6 décembre, a commencé son émission par le dossier du Cada de Saint-Brévin. Manifestement, il avait étudié le dossier et lu les derniers communiqués de presse du Collectif de Préservation de la Pierre Attelée, puisqu’il reprit les chiffres donnés : 600 SDF français meurent de froid chaque année dans la rue, et 2,4 millions de foyers attendent un meilleur logement.

Il donna ensuite, durant près d’un quart d’heure, la parole à une mère de famille de Saint-Brevin, Sophie, qui exprima, sans tourner autour du pot, ses inquiétudes et surtout sa colère devant l’arrivée de 110 clandestins, juste à côté de l’école où elle scolarise sa fille.

Elle n’eut pas de mots assez durs contre l’ancien maire, Morez, et la remplaçante, Dorothée Pacaud, véritable instigatrice du projet, qui a contourné toutes les structures démocratiques pour passer en force et imposer ce projet à la population.

Dans un contexte où tous les jours des Français sont massacrés par des personnes qui ont le profil de ceux qui vont s’installer dans le Cada, on ne peut que partager le cri de colère de Sophie, qu’il faut écouter jusqu’au bout.

Riposte Laïque