+ Webtube :Soyons lucides. L’Europe est le principal vecteur du développement de l’Islam en Europe et tout particulièrement en France. Tous les politiciens en phase avec l’Union Européenne sont donc en accord avec cette politique pro Islam et Pro migrants. Tout le reste c’est du vent et des postures médiatiques !Cet article est long avec de nombreux liens mais il est i:portant d’n prendre connaissance.
De belles filles voilées comme symbole d’intégration en Europe : tel semble être le message de l’UE. Colère de la Ligue.
Depuis quelque temps, la Commission européenne utilise l’image des femmes voilées pour promouvoir les initiatives de l’UE. Il suffit de faire défiler le profil officiel consacré aux initiatives en faveur des jeunes pour voir une large représentation de belles filles portant le voile, symbole de l’assujettissement des femmes dans la culture musulmane. Il existe également une campagne qui accompagne le slogan “l’avenir est entre vos mains” de l’image d’une très jeune fille aux traits moyen-orientaux portant le hijab.
Pendant des mois, ces publications ont été faites, la dernière par ordre chronologique le 24 mai. Une pratique qui semble vouloir normaliser quelque chose contre lequel de nombreuses femmes vivant en Occident veulent se rebeller.
“Il est malheureux de constater, pour la énième fois, ladérive inquiétante de l’Union européenne en matière de droits des femmes. Bruxelles continue de promouvoir des campagnes de communication pour des événements ou des projets européens dont les protagonistes sont des femmes voilées. Une mode utilisée par l’UE afin de ne pas offenser la communauté islamique et de faire passer le message que le voile islamique est un symbole de liberté“, a noté Silvia Sardone, députée européenne de la Ligue.
A plusieurs reprises, des jeunes femmes voilées ont été utilisées pour promouvoir des événements liés à la Commission européenne, un stratagème pour ne pas offenser la communauté musulmane mais aussi pour transmettre un message de liberté, en utilisant des moyens qui ne sont pas tout à fait acceptables.
“Il est affligeant que l’UE diffuse le message selon lequel le voile islamique est un symbole d’enrichissement culturel, de respect des religions et des traditions, de liberté pour les femmes. Au sein de la Ligue, nous sommes très clairs sur ce point : le voile islamique est un message de soumission, de contrainte, de non-liberté et ne devrait absolument pas être utilisé parmi les symboles européens ou comme une image de l’avenir de notre continent“, a noté Silvia Sardone.
Et tout cela, comme le souligne l’eurodéputé de la Ligue du Nord, s’inscrit dans un contexte aux caractéristiques déplaisantes, car l’Union européenne, avec ses institutions, semble évoluer dans une direction inquiétante.
“Il est paradoxal qu’alors que les institutions de l’UE semblent plus intéressées à approcher les communautés islamiques avec ces choix d’image, au Parlement européen, la majorité de gauche, avec la complicité de certains députés du Parti démocrate, a voté contre la proposition du groupe Id de discuter en séance de la question de la persécution des chrétiens dans le monde, en commençant par le cas tragique de Deborah Samuel, battue à mort et incendiée au Nigeria à cause d’un message sur son téléphone portable“, conclut le député de la Lega.
La question mise sur la table par Silvia Sardone devrait conduire à une réflexion sérieuse sur les pierres angulaires de l’Union européenne. Le refus d’un débat sur le thème de la persécution des chrétiens et l’insistance contextuelle sur des images rappelant l’islam et le monde musulman ne sont finalement pas si éloignés.
❌ La #Ue continua a promuovere campagne di comunicazione con donne velate come protagoniste. Per loro il #velo islamico è un simbolo di libertà. Non lo è, punto. E' sinonimo di sottomissione e di costrizione ai danni delle donne @Lega_gruppoIDhttps://t.co/WVdZL0jJx3
L'Union européenne que chérit Emmanuel Macron continue sa promotion du voile islamique. Non, les femmes européennes ne veulent pas être voilées ! pic.twitter.com/3bNcgmbvqd
+ Webtube : N’oublions pas qu’il y a encore quelques années on ne parlait pas de “migrants” mais de “clandestins”. Depuis que l’Europe s’occupe de tout, les clandestins hors la loi sont devenus des migrants qui ont dorénavant de nombreux droits (parfois même plus que les nationaux). Gratuité des soins, hébergement facilité etc….
Le gouvernement lituanien insiste sur le fait que la Lituanie ne changera pas sa politique d’immigration malgré les divergences avec le droit européen.
La Lituanie doit “se défendre” et ne reviendra pas sur ses politiques concernant les migrants et les demandeurs d’asile, a déclaré le ministre de l’Intérieur du pays, Agnė Bilotaitė, à la suite d’un arrêt accablant de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).
“La Lituanie a pris toutes les décisions et mesures importantes pour protéger sa sécurité nationale et la frontière extérieure de l’Union européenne, et à l’heure actuelle, nous ne voyons pas la situation changer de manière significative au point de pouvoir revenir sur nos décisions. La Lituanie se défendra certainement si de telles menaces persistent”, a déclaré Bilotaitė aux journalistes vendredi.
La Lituanie a connu une crise migratoire l’été dernier lorsque plusieurs milliers de migrants, principalement originaires du Moyen-Orient et d’Afrique, ont traversé le pays depuis la Biélorussie.
Vilnius a accusé Minsk d’orchestrer le trafic de migrants comme moyen de pression politique, le qualifiant d’“attaque hybride”. La Lituanie a ensuite adopté des politiques consistant à détenir les migrants en situation irrégulière pendant une période pouvant aller jusqu’à un an et à repousser ceux qui tentent de franchir la frontière.
La CJUE a statué jeudi que les lois lituaniennes empêchent les migrants en situation irrégulière de demander l’asile et permettent de les placer en détention automatique, ce qui va à l’encontre des directives européennes.
Dans sa décision du 30 juin 2022, la Cour de Justice de l’Union européenne a conclu que la loi lituanienne, qui permet de refuser à une personne demandant une protection internationale le droit d’asile et de la placer en détention automatique au seul motif qu’elle a franchi illégalement la frontière, n’est pas compatible avec la législation de l’UE.
La Cour a estimé que la pratique qui consiste à refuser le droit d’asile était contraire au droit européen, notamment à la Charte des droits fondamentaux de l’UE, et a démenti les affirmations de la Lituanie selon lesquelles le pays a le droit de déroger au droit européen dans des « situations extraordinaires » ou lors d’un « afflux massif d’étrangers ».
En outre, la Cour a confirmé la conclusion d’Amnesty International selon laquelle les mesures appliquées en Lituanie constituent à tous égards une détention, indépendamment du fait que les autorités les qualifient d’« hébergement temporaire » ou de « mesure de substitution à la détention ».
Le Royaume-Uni a annoncé, jeudi, un nouvel accord “majeur” avec le Nigeria dans le cadre de sa lutte contre l’immigration, qui prévoit l’expulsion dans ce pays d’étrangers délinquants. Le jour de l’annonce, un vol a décollé du Royaume-Uni pour Lagos avec 21 personnes à bord.
Après le Rwanda, le Nigeria. Dans le cadre de son plan anti-immigration, le Royaume-Uni a signé, jeudi 30 juin, un accord avec ce pays d’Afrique de l’ouest visant à faciliter les renvois d’étrangers hors des frontières britanniques.
“Notre nouvel accord majeur avec le Nigeria augmentera les expulsions de criminels étrangers dangereux afin de rendre nos rues et notre pays plus sûrs”, a tweeté, jeudi, la ministre de l’Intérieur Priti Patel. Il permettra aussi de “mener ensemble [avec le Nigeria] le combat contre les trafiquants d’êtres humains pour s’attaquer à la migration illégale”, a-t-elle ajouté.
Contrairement à celui conclu avec le Rwanda, ce partenariat ne devrait concerner que les criminels. Le jour même de l’annonce de l’accord, un premier vol a décollé du Royaume-Uni avec 21 personnes à bord, dont 13 originaires du Nigeria et huit du Ghana. L’avion a rejoint Lagos, au Nigeria, puis le Ghana, où les ressortissants de ce pays ont été débarqués.
Selon le Home Office (équivalent britannique du ministère de l’Intérieur), 11 de ces personnes étaient des délinquants étrangers ayant commis des crimes et 10 autres étaient des individus ayant enfreint les règles d’immigration.
Vol à l’étalage, conduite en état d’ivresse…
Au Royaume-Uni, un ordre d’expulsion peut être délivré quand un ressortissant étranger est condamné à au moins 12 mois de prison. Il peut s’agir de crimes graves ou de délits, tels que du vol à l’étalage ou une conduite en état d’ivresse.
+ Webtube :comme d’habitude nos chances pour la France se sont encore faits remarquer ces derniers jours. Combien j’aimerais ne plus avoir à écrire ce type d’article.Il faut voir ces faits de délinquance comme une révolte contre la France et ses institutions. Ne nous y trompons pas, c’est une véritable guérilla qui a commencé en France depuis de nombreuses années. Guerre sournoise, longue et qui ne dit pas son nom.
+ Webtube :Les marchés financiers sont sous tension
0:00 Une perte de 10000 milliards de dollars sur les indices américains et sur les Cryptos. 1:10 L’importance des options aujour’hui 2:00 Le TINA est mort vive le TARA 3:00 Le plus important n’est pas l’actif mais le processus 6:00 Burry s’est trompe lourdement sur Tesla en septembre 2021 8:00 Le timing est super important aujourd’hui 9:00 La mere de tous les Krachs en décembre 2021 10:20 Goldman Sachs s’attend au pire pour le 2nd semestre. 11:00 La pire debut de l’année pour les plus gros hedge funds en 2022 13:20 Dans quelles conditions le marche va se reprendre ? 14:30 Les pires erreurs des investisseurs particuliers 15:55 Chase Coleman perd 61% sur son fond Long Only 17:00 Le Private Equity risque de s’effondrer 18:30 L’effondrement des SPACs en 2022 20:00 Comment les banques gagnent beaucoup d’argent 22:30 Il faut s’occuper serieusement de son argent 23:15 Effodnrement des SPACs en bourse 24:00 Peut-on parler de Ponzi sur les Crytpos ? 29:00 Vendre la peur pour vendre des formations 30:00 La deception de Gasquet 32:00 L’éducation financière est le meilleur investissement au monde.
Le monde politique à l’unisson s’en est réjoui, les médias s’en sont fait l’écho comme s’il n’y avait plus que cela qui comptait : « Yaël Braun-Pivet, première femme à l’Assemblée nationale. » Une femme qui préside l’Hémicycle. C’est historique !
Enfin ! Pour la première fois de son histoire, l’Assemblée nationale sera présidée par une femme. Félicitations chère @YaelBRAUNPIVET pour ton élection. La féminisation du Parlement, qui représente la Nation et le peuple Français, se poursuit.
Cet « exploit » a écrasé tout le reste… comme le fait de se renseigner sur ladite présidente ? Car ce n’est pas tout à fait une novice qui devient le quatrième personnage de l’État.
Née en 1970, avocat de formation, elle est, à l’origine, socialiste. Épouse d’un cadre supérieur de L’Oréal, Vianney Pivet, qu’elle a suivi en expatriation à Taïwan puis au Portugal pendant près de dix ans avant de s’installer dans la ville très protégée et résidentielle du Vésinet, mère de cinq enfants, elle a toutes les caractéristiques de la grande bourgeoise de l’Ouest parisien… Y compris le goût pour le bénévolat : durant plusieurs années, jusqu’à son premier mandat de député, elle œuvre aux Restos du cœur. Sa sensibilité de gauche jointe à son profil sociologique la destinaient à rejoindre La République en marche.
Des débuts polémiques
Les premiers pas en politique sont difficiles pour Yaël Braun-Pivet. Élue député de la 5e circonscription des Yvelines en 2017, elle est tout de suite placée à la présidence de la commission des lois, malgré son inexpérience, qui lui sera souvent rappelée. Le paroxysme de la critique survient lors de l’affaire Benalla.
En 2018, alors que l’ancien garde du corps d’Emmanuel Macron est mis en examen, la commission des lois est chargée d’ouvrir une commission d’enquête pour étudier l’affaire. Elle est donc confiée à Yaël Braun-Pivet. Après des débats tumultueux, la commission est fermée par la présidente dès le 1er août, sans publication de rapport. Alors que de nouvelles accusations tombent sur Alexandre Benalla, Yaël Braun-Pivet refuse la réouverture de la commission d’enquête. Dans l’opposition, on l’accuse de protéger l’Élysée de vérités trop lourdes à porter…
Un tropisme très progressiste
La députée Yaël Braun-Pivet a aussi soutenu certains projets de loi. Dans le cadre de celui sur l’asile et l’immigration, la députée de la 5e circonscription des Yvelines a notamment qualifié l’immigration de « richesse ».
L’immigration nous concerne tous. Sur trois générations, un Français sur quatre a une ascendance étrangère, un sur trois si l’on remonte aux arrières-grand-parents. Pour ma part, deux générations suffiront. #PJLAsileImmigration#DirectAN
Interrogée, le 2 février 2021, sur Sud Radio, elle soulignait que « quand on mêle séparatisme et immigration, on se trompe de difficulté ». Sur le plan sociétal, ses allures bon chic bon genre de mère de famille nombreuse ne doivent pas non plus tromper : elle est très en pointe. En matière d’euthanasie, en 2021, elle était même plus avancée que le gouvernement, revendiquant « le droit de choisir sa fin de vie, pour conquérir cette liberté nouvelle, la loi doit évoluer ».
Des avis, Yaël Braun-Pivet en a également sur l’avortement. En 2018 – cela lui est aujourd’hui reproché -, elle avait rejeté la proposition d’inscription de l’IVG dans la Constitution : « Je ne crois pas que l’inscription de ces droits dans la Constitution, d’une part soit nécessaire, d’autre part soit utile, expliquait-elle. À mon sens, il n’est nul besoin de brandir des peurs relatives à ce qui se passe dans d’autres pays pour estimer que ces droits sont menacés dans le nôtre. »
À l’heure de la polémique sur la décision de la Cour suprême américaine, son message semble avoir changé. Tiendra-t-elle sur cette ligne dans les semaines à venir ?
Sur la gestion de la crise sanitaire, Yaël Braun-Pivet a eu aussi son mot à dire lors de l’affaire du passe vaccinal, en tant que présidente de la commission des lois. Dans un tweet du 22 décembre 2021, elle soutenait notamment avec force le passe vaccinal : « Nous avons des millions de personnes qui ne sont pas vaccinées et ne jouent pas le jeu de la solidarité, donc il est normal que les contraintes sur cette population augmentent. »
Emmanuel Macron devrait pouvoir compter sur un soutien inconditionnel de cette bonne élève de la Macronie. Ceux qui disent qu’elle a été nommée là pour satisfaire aux contraintes de la parité se trompent : elle a été nommée moins pour sa fémininité que pour sa docilité.
Il y a un chômage de masse en France, et les restaurateurs ne trouvent personne, dans de nombreuses villes, pour travailler en juillet et en août. Et pendant ce temps-là, Mélenchon-Macron promettent des primes aux fainéants de moins de 25 ans sans emploi !
Un clandestin, emmené de Saint-Brieuc à Roissy pour être mis dans un avion, refuse de monter. Il est ramené à Saint-Brieuc !
Des écolos dégénérés bloquent le périphérique, parce qu’ils estiment que dans trois ans, on va tous mourir si le gouvernement ne légifère pas, donc ne prend pas plein de mesures liberticides contre les Français, pour, paraît-il, sauver la planète. Et il ne leur arrive rien !
Alors que le gouvernement n’impose encore rien, et qu’il n’y a aucune épidémie, les crétins masqués commencent à apparaître, encourageant ce régime à prendre de nouvelles mesures, toujours plus restrictives, contre nos libertés.
Et des chorales, dans les cafés, chantent l’accueil pour nos gentils migrants. Ils sont tous blancs, et seront les proies idéales de leurs prédateurs, à qui ils auront ouvert les bras. Bien fait pour eux.
Ce régime, par l’immigration, l’islam, le sanitaire, le climat et la guerre qu’il mène à la Russie, est en train de détruire la France, à nous préparer une dictature mondialiste et une économie de guerre, et une majorité d’abrutis a réélu le fossoyeur de la France, et a mis à l’Assemblée 480 ennemis de la France.
Qu’ils crèvent ceux-là, on résistera, mais sans eux…
+ Webtube : En France à certains endroits et à certaines heures cela devient l’Afrique aux portes de chez vous. On aime l’Afrique mais malheureusement c’est le mauvais côté de l’Afrique qui s’invite en France. Qui va enfin faire quelque chose pour arrêter tout ça !
03/07/2022
Depuis plusieurs années, des restaurants clandestins s’installaient aux beaux jours, tous les week-ends, à ciel ouvert sur un terrain privé de la rue Jules-Vallès. Le lieu, frappé par un arrêté d’évacuation depuis le 15 mai, est en cours de nettoyage. Les riverains craignent cependant le retour des nuisances à tout moment.
C’était un « spot » devenu, au fil des années, très réputé dans la communauté congolaise d’Île-de-France, et même connu jusqu’en Afrique grâce aux réseaux sociaux. Le lieu ouvrait à partir du vendredi, 17 heures, puis les samedis et dimanches, dès le midi et souvent jusque tard dans la nuit.
Garages sauvages, église clandestine, ancienne casse transformée en espace de fête… Les riverains de la rue Jules Vallès à Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) n’en peuvent plus et demandent à ce que les autorités fassent le ménage.
“On est abandonné, on est des une zone de non droit“, souffle un habitant de la rue Jules Vallès, M. H…, qui préfère rester anonyme. L’homme d’une cinquantaine d’années montre un portail en tôle au n°46. “Il y a des gens ici qui sont pas très contents qu’on dénonce leur business.”
“Trois à quatre cents personnes qui défilent”
Derrière le portail fermé avec un cadenas, se trouve une ancienne casse dont le terrain s’est transformé depuis quatre ans en lieu de fête clandestin. “Chaque week-end, il y a trois-quatre restaurants qui s’installent. Il y a des grillades, des ventes de boissons, tout ça au milieu d’épaves et de montagnes de pneus. Il y a jusqu’à quatre cents personnes qui défilent“, décrit le riverain excédé.
(…) En remontant vers l’avenue Lénine, la rue est également jalonnée de garages clandestins. Les voitures dont les carrosseries sont en cours de réparation sont garées à même la rue. “La piscine Claire Supiot qui a été inaugurée juste à côté, c’est très bien, mais c’est un cache misère: c’est le tiers-mondedans cette rue“, estime Romain Potel, dénonçant une situation qui s’est dégradée en toute impunité.
Un quartier en attente de renouvellement urbain
Michel Fourcade, le maire PS de Pierrefitte-sur-Seine, indique être conscient du problème et se projette dans la métamorphose. “Tout ce quartier est appelé à muter, insiste-t-il. Le problème c’est que le projet n’avance pas aussi vite qu’on le voudrait. Les propriétaires des parcelles problématiques ne veulent pas vendre à l’EPFIF [Etablissement public foncier d’Ile-de-France].”
(…) Nuisances sonores, pollution, incivilités voire menaces: selon M. H… une voisine aurait fait une dépression et aurait décidé de partir. “Nous on est coincé, notre pavillon a perdu tellement de valeur qu’on ne peut même plus le revendre“, lâche-t-il désabusé en pointant la chaussée complètement défoncée.
Pour lui, la situation s’est dégradée en dix ans. “A chaque fois c’est pareil, que ce soit l’église, les restos ou les garages sauvages: ils s’installent, voient que personne n’intervient et d’autres arrivent.”
Une deuxième “Chanson du jour” aujourd’hui, pourquoi pas ? En cette période d’été les orages sont fréquents, une bonne cage de Faraday devrait vous protéger de la foudre… Plus sérieusement, l’envie m’a pris d’ajouter ce morceau pour ce premier dimanche de juillet. Simple et planant, il vous permettra d’aborder cette journée estivale en toute fraicheur.
A second "Song of the Day" today, why not? In this summer period thunderstorms are frequent, a good Faraday cage should protect you from lightning... More seriously, I wanted to add this piece for this first Sunday of July. Simple and planing, it will allow you to approach this summer day in all freshness.
Les métavers, ces univers virtuels, seront-ils les gardiens d’une société de plus en plus uniformisée et inégalitaire, s’offrant, à l’instar des drogues imaginées par Aldous Huxley dans « Le meilleur des mondes », comme des outils de contrôle social tout-puissants ? L’homme sous sédatif virtuel en somme !
C’est avec une émotion intense, par laquelle il frôla la crise d’apoplexie, que Jean-Louis, sexagénaire d’ordinaire bougon et dégarni, assista en 2022 à un concert d’ABBA. Émoustillé comme une midinette, il put l’espace d’un instant se remémorer les émois de sa prime jeunesse. Tout y était, des femmes aux robes à paillettes en passant par les chansons rythmées et standardisées en simple english conçues pour s’exporter par-delà la Baltique. Grâce aux nouvelles technologies et aux hologrammes projetés sur la scène, Jean-Louis oublia temporairement qu’il avait lui-même vieilli. Plus rien n’existait, ses rhumatismes, les Suédoises ménopausées devenues repoussantes, la sénescence indésirable ; l’hologramme était tout et tout était dans l’hologramme.
Jean-Louis touchait du bout du doigt le summum du divertissement moderne, l’échappatoire absolue qui lui permettait de faire l’impasse sur tous ses petits tracas et ses misères du quotidien. Il sentit le besoin de communier avec la terre entière, ou plutôt avec ses 17 followers, en publiant une vidéo de lui face à la scène, le tout agrémenté de petits cœurs et d’étoiles animées. Anciennement rond-de-cuir dans une obscure filiale de la SCNF, Jean-Louis, célibataire et sans enfant, était à la retraite depuis dix ans et sautait sur toutes les occasions possibles pour s’amuser et faire comme les jeunes, vivre en somme.
Membre du peuple nouveau, appelé de ses vœux par l’actuel président de la République, Jean-Louis, bien que déjà ancien, aspirait à cocher toutes les cases de la contemporanéité et à faire table rase d’un passé ennuyeux et pas fun. Ravi par les trois commentaires laudateurs qu’avait suscités sa vidéo, c’est fier de lui, droit et digne, qu’il rentra dans son studio crasseux de Pantin, dans la « Californie française », chevauchant sa trottinette électrique chinoise. Il était en phase avec son époque, il le savait et il aimait ça.
Naissance et déclin de la graphosphère
Le monde de Jean-Louis, cet Occident en voie de décomposition qui pose pour l’avenir de nombreuses questions, n’est pas apparu comme par enchantement. Il est le fruit d’un long processus historique qu’il convient de rappeler brièvement.
L’homme a connu plusieurs formes de sociétés, liées à un médium qui a évolué au fil des âges. Classiquement, on évoque dans un premier temps les sociétés de tradition orale où, par la voix, on transmettait des savoirs, des récits mythologiques ou encore des techniques comme la maîtrise du feu… Ces groupements humains, aujourd’hui disparus, étaient formés de tribus ou clans avec une organisation politique assez limitée.
Ils ont progressivement laissé la place, avec l’invention de l’écriture, à des sociétés de tradition écrite. Le livre a été le support d’une diffusion et d’une transmission culturelle inédite. L’écrit a permis le développement de structures politiques, économiques et sociales élaborées : cité-État, empire, nations, religions constituées, dogmes, monnaies… Aussi, le livre a été le premier vecteur d’une relative uniformisation du monde et de la pensée, particulièrement en Occident.
Aujourd’hui, cette société de l’écrit, qui nous a pourtant tant apporté et a présidé à la naissance et à l’émergence de brillantes civilisations, semble désuète et en voie de marginalisation voire de disparition.
L’uniformisation technologique
Les hommes du XXe et le XXIe siècle, avec l’essor des technologies modernes, ont mis en œuvre avec une vitesse sans précédent, une nouvelle société qu’on pourrait qualifier de l’image animée. Celle-ci a eu un premier médium révolutionnaire avec la télévision, nouvel âtre des foyers, concurrent puis souvent triomphateur des anciennes sociabilités et coutumes liées au livre, comme la pratique religieuse ou tout bonnement la lecture. Cette société de l’image animée possède désormais une emprise certaine sur les hommes. Tout passe par ses médiums, du simple contact humain aux loisirs. Les nouveaux outils technologiques qui ont remplacé la télévision, au premier rang desquels, le smartphone, ont consacré cette dépendance.
Cette société de l’image animée présente toutefois une singularité qui fait sa différence avec les formes anciennes : elle est animée uniquement par la simple et seule logique marchande. Contrôlée par quelques grandes entreprises, elle est le support et le vecteur d’une vertigineuse standardisation du monde à des fins commerciales. L’imaginaire qu’elle produit, pauvre, est uniforme et fait peu de place pour ce qui ne va pas dans le sens d’une vulgate pensée outre-Atlantique.
Aussi, on peut légitimement s’interroger sur la possibilité de transmettre des savoirs et des traditions à l’heure de l’instantanéité, des images surabondantes et du scrolling permanent des jeunes et des moins jeunes. Le zapping permet au consommateur de se vider la tête et de dépenser, mais que peut-il engendrer de plus ? Quelle société peut bien produire un peuple ou plutôt des individus, qui pour la plupart ne lisent plus, ne se parlent parfois plus et sont rivés sur leur smartphone ? Instagram, TikTok et cie peuvent-ils constituer le support d’une civilisation nouvelle ?
Paul Valéry au sortir de la Première Guerre mondiale disait qu’on savait dorénavant que les civilisations étaient mortelles. Il y a des morts plus belles que d’autres, certaines plus discrètes, moins sanglantes et qui s’opèrent à bas bruit, dans l’indifférence générale…
Sous la bannière de l’infantilisme et du narcissisme
Il est de bon aloi de nos jours, de critiquer l’individualisme exacerbé de ceux qui refuseraient de « faire société » ou pire, de « vivre ensemble » selon la novlangue politique. C’est oublier que c’est en partie la technologie actuelle qui pousse les gens, avec ses médiums, à se renfermer sur eux-mêmes.
On a mis entre les mains des citoyens des outils qui les affranchissent des autres et dénouent les petits liens précieux qui font vivre un collectif. Aujourd’hui, on n’a plus besoin de demander l’heure ou son chemin à son voisin ; tous ces gestes banaux qui permettaient aux individus de se parler, de ne pas seulement se croiser et coexister. Toutes ces choses ont disparu ou sont entrées dans la sphère marchande via une appli.
En sus, le politique, doublé du communicant, ne propose plus aucun projet collectif, aucun grand récit susceptible de mobiliser tout un peuple. François Furet ne disait pas autre chose dans les années 90 quand il écrivait : « L’idée d’une autre société est devenue presque impossible à penser, et d’ailleurs personne n’avance sur le sujet, dans le monde d’aujourd’hui, même l’esquisse d’un concept neuf. Nous voici condamnés à vivre dans le monde où nous vivons. »
Faute de véritable fin de l’histoire, la classe politique s’est fixée pour nouvel idéal le bien-vivre, entendu sous l’angle de la consommation et du loisir, de l’individu roi. Il s’agit de s’adresser à lui, de satisfaire ses « besoins », ses caprices… On infantilise, on atomise, et, tartuffe, on feint de se plaindre de l’égoïsme des consommateurs-citoyens qu’on a créés et qui cherchent à maximiser leurs intérêts personnels.
Bientôt, pour en revenir à notre archipel Français, il ne restera plus que les prestations sociales pour unir des citoyens anonymes et des communautés éparses qui ne partageront plus que des transferts de richesses.
Demain les métavers
Le processus de décivilisation et de désaffiliation que nous connaissons n’en est pourtant qu’à ses balbutiements. Le progrès de la réalité virtuelle, matérialisé par le projet des métavers1, comporte lui aussi un risque essentiel pour ce qui subsiste aujourd’hui.
De fait, dans une société en crise, où l’anomie s’étend de jour en jour et des individus déracinés et perdus errent sans but, le métavers semble voué à un bel avenir. Monde gratifiant, moins décevant et prévisible, dans lequel le temps passé offrira toujours un retour sur investissement, le métavers proposera du réconfort et rassurera les gens en quête de bien-être, à grand renfort de monnaie virtuelle… Cette sphère privée high-tech constituera une nouvelle forme du repli pensé en son temps par Tocqueville.
Il y a fort à parier que le métavers sera encouragé, tant par les politiques, que par les capitalistes, qui y trouveront chacun leur compte. Le métavers permettra, un peu comme le soma décrit par Huxley dans sa célèbre dystopie, d’assurer une forme de contrôle social. Il sera une sorte de drogue pour les pauvres, les petits, les « moyens » qui y verront un exutoire dans lequel ils déverseront leurs frustrations et pourront « se réaliser », préservant ainsi la société réelle, chaotique et inégalitaire.
Le sociologue Louis Chauvel abonde dans ce sens en écrivant que le métavers fera surgir des réalités sociales parallèles et « positives » pour les groupes sociaux les plus pauvres afin qu’ils ne souffrent pas de leurs inégalités réelles et les oublient. Aussi, le métavers permettra de vendre des choses qui n’existent pas, de façon encore plus développée ; faisons confiance à la créativité des GAFAM pour ça.
On ferait pourtant bien de réfléchir avant d’inciter les gens à se réfugier dans le virtuel. Le désinvestissement du réel au profit du monde virtuel ne conduira pas seulement à réduire à néant ce qui reste de notre ethos, de nos mœurs et de notre civilisation, notamment sa curiosité et sa soif de connaître l’autre. Nous courons le risque de modeler le réel sur le virtuel et de mettre l’imaginaire, l’humain sous la coupe d’un univers uniforme et marchand, privant nos enfants d’un monde plus vaste et plus riche.
Pour paraphraser un auteur célèbre, devant un écran et bientôt dans le virtuel, abêti, c’est un peu, dans chaque homme, Mozart assassiné.
Note :
1. Il s’agit d’un univers virtuel créé par un programme informatique et hébergeant une communauté d’utilisateurs présents sous forme d’avatars et pouvant s’y déplacer, y interagir socialement et économiquement. Ce cyberespace peut simuler le monde réel et reproduire ses lois physiques telles que la gravité, le temps, le climat ou la géographie. Les lois humaines peuvent également y être reproduites. Les entreprises américaines, en premier lieu desquelles Facebook et plus récemment Amazon, investissement massivement dans la création de métavers.