Avez-vous vu le film The Boondock Saints (1999) ? Vous devriez. C’est l’histoire de deux frères d’origine irlandaise, habitant à Boston, catholiques comme il se doit. Ils travaillent dans une pêcherie et habitent dans un appartement miteux. Un jour, à la messe, le curé fait un sermon qui les marque : « Nous devons tous craindre les méchants. Mais il y a quelque chose de pire, que nous devons craindre plus encore : c’est l’indifférence des bons. » À partir de cette illumination, les deux frangins décident de débarrasser la ville de ses plus sordides criminels, avec beaucoup de bonne volonté, un chapelet autour du cou et en récitant des prières.
Je n’incite personne à la violence, et il est impossible de se faire justice sous nos latitudes. Toutefois, oui, le curé des Boondock Saints a raison : pire que la mauvaiseté des méchants, il y a l’indifférence des bons. La violoniste suisse Julie Berthollet, qui joua naguère au profit des migrants, a été victime, cette semaine, d’une agression sauvage dans le métro. Personne n’a bougé. Personne n’a levé la tête. Soudainement passionnés par le sudoku de 20 Minutes, les ectoplasmes de la république individualiste se sont laissés couler dans la lâcheté bienheureuse. « Il avait un couteau », indiquera sobrement, sans un mot d’excuse, l’un des témoins de la scène. Depuis, la violoniste qui aimait tant la France pense se réinstaller dans le canton de Vaud, en Suisse. Elle se dit « pas de taille » à affronter l’agressivité et la violence de Paris. On la comprend.
Ce jeudi 30 juin, c’était l’heure du verdict pour Bamdad Amin, jugé à Évry pour deux viols et une agression sexuelle. La cour l’a reconnu coupable de tous les chefs d’accusation et condamné à six ans de prison, dont deux ferme, avec aménagement de peine. En d’autres termes, Bamdad Amin ne mettra pas un pied en prison. L’une de ses victimes a témoigné à la sortie du tribunal, encore sous le choc. Le motif d’une telle clémence ? Le coupable est père d’une petite fille et la cour ne souhaite pas briser la vie d’un enfant. Qu’un prédateur brise la vie de trois jeunes femmes, va, mais qu’on le sépare de sa fille, ce serait monstrueux… Comprenne qui pourra. Quand ce brave homme reviendra devant la Justice – parce qu’il y reviendra -, il sera trop tard pour pavoiser. Il aura détruit plusieurs autres corps et plusieurs autres vies. C’est comme ça.
Aujourd’hui, au tribunal, Bamdad Amin a été condamné pour viol et agressions sexuelles sur trois femmes. Il prendra six ans de prison, dont deux ans fermes. L’une de ses victimes, en larmes, sur Instagram, s’exprime. pic.twitter.com/df7uRAonNd
Les Juifs d’Europe centrale, à l’époque où ils ne se faisaient pas frapper ou insulter dans les rues de la banlieue parisienne où ils passaient profiter des joies de la Ville Lumière, avaient un proverbe : « Heureux comme Dieu en France. » Dieu est-il toujours heureux en France ? La France est-elle toujours, objectivement, belle aux yeux de Dieu ? Telle n’est pas la question de cet article. Ce proverbe devrait en tout cas être légèrement amendé : ce sont les agresseurs qui sont heureux en France, et les victimes qui prennent en pleine figure leur impunité totale, comme un crachat supplémentaire après ce qu’elles ont vécu. Pas étonnant qu’on glorifie les victimes dans un monde qui ne châtie pas les coupables et ne récompense pas les héros. Il faudra nous interroger collectivement, un jour, sur l’ambivalente figure du migrant isolé, véritable pharmakon des temps modernes, à la fois mal pour le peuple et remède pour les bobos, victime selon les médias mais bourreau dans l’ordre des faits.
En attendant, toute notre sympathie à ces personnes que le système ne protège plus, ne protégera jamais plus. Elles sont sorties du champ de vision de la « Justice » et de la morale commune. Tant pis pour l’idée que nous nous faisons de notre pays.
Le criminologue Xavier Raufer revient, pour Boulevard Voltaire, sur l’explosion des violences en zone rurale mais aussi à Lyon, quartier de la Duchère. Une illustration de la faillite totale de la ruineuse « politique de la ville » et l’abandon des zones rurales.
La spirale à la baisse se confirme pour le couple gouvernemental. Dans un sondage IFOP-Fiducial publié ce 29 juin, le président de la République perd encore 4 points sur un mois et atteint 42 % d’opinions favorables. C’est peu. Le Premier ministre, dans le même sondage, atteint seulement 41 % malgré un rebond (+5 points), tandis que Marine Le Pen bénéficie de sa nouvelle stature de parlementaire leader de la droite et de l’opposition, avec 44 % d’opinions favorables. Elle arrive ainsi pour la première fois… devant le président de la République.
Cette étude est confirmée par une autre, réalisée par Kantar Public-Epoka pour Le Figaro Magazine, qui mesure la cote de confiance des personnalités politiques. Macron y culmine cette fois à 32 % après une dégringolade de 5 points sur un mois, tandis que 61 % des Français ne lui font pas confiance (+5 points). Pour lui, la dégringolade prend des proportions inquiétantes : sa cote de confiance est en chute libre depuis mars (de 45 % à 32 %). Surtout, ce sondage montre une envolée des personnalités de la droite nationale, à commencer par la première d’entre elles : Marine Le Pen gagne 6 points, à 39 % d’avis favorables. La patronne du nouveau groupe Rassemblement national à l’Assemblée arrive donc, une fois encore, devant le président de la République. Elle arrive aussi en deuxième position des personnalités préférées des Français, derrière… Édouard Philippe (43 %, -2 points). L’embellie touche largement la famille patriote. Derrière Marine Le Pen, Jordan Bardella bondit aussi de 5 points, à 26 %, comme Marion Maréchal, qui reste donc très populaire à droite (26 %, +2 points). Le contraste est spectaculaire. À ce niveau, Macron rejoint les moins populaires des présidents de la Ve République après cinq années de pouvoir. Et ce n’est sans doute pas fini !
L’inflation terrible qui attaque les Français se constate certes aussi hors de nos frontières, mais qu’a fait Macron pour calmer cette fièvre ? Il a fait partie des va-t-en-guerre, il a poursuivi la politique mondialiste forcenée de ses prédécesseurs et s’étonne aujourd’hui des méfaits de ce mondialisme devenu fou. S’ajoute aux effets d’un bilan désastreux, au mépris, au trou terrible du déficit et de la dette, au poids démentiel de l’État français sur le pays et à l’absence totale et volontaire de l’immigration dans ce pays, le retour du Covid. Ce Covid forcera l’exécutif à prendre des mesures potentiellement impopulaires au plus mauvais moment.
Le remaniement de l’équipe gouvernementale est en effet attendu ces jours-ci. Quelle égérie woke Macron sortira-t-il de son chapeau après la trouvaille Pap Ndiaye ? On s’attend au pire, sans garantie aucune de n’être pas déçu !
Le hashtag #Brevet monte mollement sur les réseaux sociaux. Pour la forme, quelques politiques – Pap Ndiaye, Éric Ciotti… – adressent leurs vœux de réussite à un diplôme gonflé à l’hélium du contrôle continu qui ne fait trembler personne. Et donc ne réjouit plus quand il est décroché. Tout le monde donne le change, la presse aussi, pour laquelle, en juin, le brevet est un marronnier.
Le Figaro a délégué un jeune journaliste à Paris à la sortie du Petit Condorcet et du collège Jules-Romains, pour rendre compte du stress et de l’émotion de nos chers ados. Les témoignages candides qu’il recueille parlent d’eux-mêmes : « En vrai, on n’est pas trop stressés », commente Théo, « sur TikTok, tous les influenceurs disent que le brevet est plutôt facile ». « En plus, les anciennes générations nous ont dit que le brevet était très facile », renchérit Hector. Même son de cloche à l’issue : « Je n’ai jamais vu une dictée aussi simple. Aucun mot de vocabulaire compliqué », commente Rihanna. Une épreuve sans doute plutôt « ludique »…
Les profs eux aussi jouent leur partition et ont sorti gentiment cette année, on peut les féliciter, la carte classique : la dictée est une fable d’Ésope, Le Moustique et le Lion. La grammaire et la compréhension portent sur une fable de La Fontaine, Le Lion et le Moucheron. Mais ils savent déjà que leurs notes, si elles sont moucherons ou moustiques, deviendront lions, par la magie d’une réunion d’harmonisation au rectorat.
Les parents, « fidèles mais pas dupes », comme dirait feu l’académicien Michel Mohrt, les féliciteront, offriront même peut-être un petit cadeau en guise de récompense, mais n’en penseront pas moins. Une mère de famille de banlieue parisienne témoigne : « Il y a quelques années pour une épreuve, mon aîné n’avait pas entendu son réveil, et nous non plus ! C’était un lendemain de canicule, nous avions dîné tardivement dans le jardin pour prendre le frais, avec cette température, nous nous pensions déjà en vacances… il a quand même eu son brevet avec mention assez bien, malgré son zéro ! »
On est loin des affres du certificat d’études décrit par Colette dans Claudine à l’école, de son instituteur conduisant en grandes pompe ses meilleurs élèves endimanchés à la ville. À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Comme pour le bac, dévalué comme un assignat de l’an IV, c’est un simulacre de rite initiatique auquel les adultes font semblant de croire pour ne pas faire de peine aux adolescents… ou un simulacre de rite qui initie à tous les autres, dans un pays qui empile les faux-semblants ? Simulacre d’élections, pour lesquels les médias se passionnent, quand tant de décisions sont prises à Bruxelles. Simulacre de droite, qui n’a plus rien de conservateur, simulacre de gauche, qui n’a plus rien de social. Simulacre d’indignation, face au discours touchant d’un vieil homme, par des antifascistes d’opérette, ou plutôt de club-théâtre de MJC subventionnée. Simulacre, bientôt de 14 juillet, devant une tribune pleine de députés NUPES antimilitaristes. Simulacre de 11 novembre, quelques mois plus tard, pour rendre hommage au sacrifice de poilus tombés pour défendre pied à pied, à la baïonnette, un mètre de terre française quand nos frontières sont aujourd’hui ouvertes à tous vents et continents.
Il est à noter, cependant – finissons sur une note positive -, qu’Ésope et La Fontaine n’ont pas été conspués sur les réseaux sociaux. Allez, un petit motif d’espérer. La situation catastrophique dans laquelle nous nous voyons n’est peut être, elle aussi, qu’un simulacre. Sait-on jamais.
Dans le cadre de son plan de lutte contre le tabagisme, l’Union européenne a proposé le 29 juin d’interdire la vente de certains produits aromatisés utilisés dans les cigarettes électroniques afin de rendre le vapotage moins attractif.
Créer « une génération sans tabac » se passant des cigarettes électroniques
La Commission européenne a déclaré que sa proposition faisait suite à une augmentation significative du volume de ces produits vendus dans les 27 pays de l’Union européenne.
Ainsi, une récente étude menée par l’UE a montré une augmentation de 10 % des volumes de ventes de « produits du tabac chauffés » dans plus de cinq pays membres. Parmi les États les plus concernés selon la Commission européenne, ces ventes de « produits du tabac chauffés » ont explosé en France (+ 406 %), au Portugal (180 %) et aux Pays-Bas (153 %) entre 2018 et 2020.
Toutefois, cette interdiction ne concernerait pas tous les dispositifs de vapotage puisque de nombreuses e-cigarettes ne contiennent que de la nicotine.
Stella Kyriakides, commissaire chargée de la santé et de la sécurité alimentaire, a déclaré : « Neuf cancers du poumon sur dix étant causés par le tabac, nous voulons rendre le tabagisme aussi peu attrayant que possible pour protéger la santé de nos concitoyens et sauver des vies. » L’objectif de la Commission européenne est de créer « une génération sans tabac » dans une Europe où « moins de 5 % de la population consommera du tabac d’ici 2040 ».
3,5 millions de nouveaux cancers par an
Actuellement, toujours selon les chiffres de Bruxelles, le cancer est la deuxième cause de décès au sein des pays membres. Dans l’Union européenne, qui compte 450 millions d’habitants, on dénombre environ 1,3 million de décès par cancer et 3,5 millions de nouveaux cas par an.
On estime que 40 % des citoyens de l’UE seront confrontés au cancer à un moment ou à un autre de leur vie, avec un impact économique annuel estimé à environ 100 milliards d’euros.
Côté français, les autorités se sont montrées prudentes concernant les capacités de la cigarette électronique à aider les fumeurs cherchant à stopper leur consommation de tabac classique. En effet, au début du mois de janvier 2022, le Haut Conseil de la santé publique a indiqué dans un rapport que « les connaissances fondées sur les preuves sont insuffisantes pour proposer les SEDEN (système électronique de délivrance de la nicotine) comme aides au sevrage tabagique dans la prise en charge des fumeurs par les professionnels de santé » alors que cette e-cigarette était considérée jusqu’à présent comme « une aide pour arrêter ou réduire la consommation de tabac ».
Désormais, la proposition d’interdiction doit maintenant être examinée par le Conseil de l’UE (représentant les 27 États membres) et le Parlement européen. L’UE s’inspirera-t-elle des États-Unis où la commercialisation des vapoteuses à recharge avec des goûts aromatisés a été interdite en 2020 ? Outre-Atlantique, seuls les arômes tabac et menthol sont autorisés.
En ces temps où l’eau est une ressource précieuse avec parfois des départements se voyant imposer des mesures de restriction d’usage en raison de la sécheresse, il est possible de garder un jardin ou un potager verdoyant tout en limitant sa consommation d’eau.
Jardinage : quand les restrictions d’eau menacent…
En Bretagne, les niveaux des nappes phréatiques sont bas malgré les précipitations survenues après la période de fortes chaleurs. Dans son « bulletin de situation des niveaux de nappes à fin mai 2022 », l’observatoire de la biodiversité en Bretagne tirait la sonnette d’alarme concernant une baisse du niveau de ses nappes dans la région administrative, conséquence de plusieurs mois de déficit pluviométrique.
Par ailleurs, la préfecture d’Ille-et-Vilaine avait annoncé à la fin du mois de mai plusieurs mesures de restriction de l’usage de l’eau potable, le département étant confronté à la sécheresse.
Dans ces conditions, les jardiniers peuvent donc se voir contraints de disposer de ressources en eau moindre pour pratiquer leur activité favorite. Comment maintenir un potager ou un jardin d’agrément en « bonne santé » lorsque les quantités d’eau allouées sont réduites ? Quelques astuces, simples et efficaces, permettent cependant de garder ces espaces verdoyants.
Récupérateur d’eau de pluie et technique du paillage
Premier conseil à suivre, se doter de récupérateurs d’eau de pluie dont plusieurs modèles sont disponibles dans le commerce. Il y en a pour tous les budgets, des plus simples aux plus sophistiqués. Le principe est simple : il s’agit de stocker l’eau de pluie en provenance des gouttières et de la réutiliser pour arroser son jardin.
Autre recommandation afin d’économiser l’eau, le jardinier pourra recourir à la technique du paillage afin de maintenir l’humidité autour des végétaux et ainsi limiter les arrosages. Il existe plusieurs options, à commencer par les paillages végétaux (paille, écorces, restes de tonte…) qu’il faudra disposer en couche épaisse en pensant à les renouveler de temps à autre.
Mais le paillage peut aussi être réalisé avec des matières synthétiques comme des bâches ou des films. Ce qui empêchera ainsi l’eau de s’évaporer tout en freinant la pousse des mauvaises herbes.
Parmi les autres points à prendre en compte pour limiter la consommation d’eau, il est également judicieux de choisir les bons moments de la journée pour arroser, à savoir le matin à l’aube ou le soir lorsque le soleil se couche. De quoi limiter l’évapotranspiration du sol qui sera maximale en pleine journée lorsque le soleil chauffe et rayonne fortement. Dans cette optique de réaliser l’arrosage aux meilleures heures, les jardiniers les plus aguerris pourront utiliser un arroseur automatique.
Des systèmes d’arrosage moins consommateurs en eau
Toujours dans le but de consommer le moins d’eau possible, certains systèmes d’arrosage plus économes sont à recommander. C’est le cas du système goutte-à-goutte : il suffira alors au jardinier de placer le tuyau et les bouches d’arrosage le plus près possible de chaque plante pour effectuer un arrosage ciblé et progressif.
Une telle technique évitera la saturation en eau du sol tout en permettant aux végétaux de prendre le temps nécessaire pour boire l’eau dont ils ont besoin. À noter que ce système d’arrosage est surtout préconisé pour les petites surfaces densément plantées (terrasses, balcons, massifs…).
Mais il peut également être judicieux d’opter pour un système d’arrosage enterré dans son jardin. Un système dont le grand avantage sera la discrétion puisque totalement invisible en dehors des périodes d’arrosage. Le dispositif sera généralement associé à un minuteur (ou programmateur) pour optimiser les temps d’arrosage.
Enfin, la dernière recommandation concerne le binage de la terre : un sol correctement retourné sur environ 2 cm d’épaisseur seulement sera plus perméable et garantira une meilleure irrigation des végétaux, avec à la clé des économies d’eau profitables. Breizh-info.com
Coquerel rafle la mise. Un insoumis intégriste à la Commission des Finances. Bravo Larcher !
C’était écrit, dès lors que la Nupes ne présentait qu’un seul candidat face à une droite divisée. Peut-on en vouloir à ceux qui ont adopté la stratégie gagnante de l’union ? Non !
Mélenchon a été le meilleur stratège. Il a donc gagné, ce qui est logique.
Les principaux responsables de cette gifle donnée à la droite, sont les Républicains, notamment Larcher, lequel a retourné hypocritement sa veste comme je l’écrivais hier.
J’espère que les Républicains sont contents de leur choix. Ils n’ont pas perdu leur âme en votant RN.
Ils ont toujours trahi leur camp depuis trente ans, préférant l’extrême gauche au camp patriote.
Rien de bien nouveau. La droite ne sait que mentir, tricher, trahir ses amis et tromper ses électeurs, en menant une politique de gauche et anti-RN depuis toujours. Son bilan, le voici :
La gauche a mené une politique de gauche, pour laquelle elle était élue, alors que la droite a trop honte de ses idées pour les appliquer. Et cela dure depuis des décennies.
Quant au RN, qui réclamait le soutien de LR après avoir refusé l’union avec Reconquête, afin de devenir la première force de l’Assemblée avec 200 députés, elle paie le prix de la désunion et de son incohérence.
Non, Monsieur Tanguy, il n’y a ni « piraterie, ni illégitimité » dans ce résultat prévisible. C’est l’union qui a gagné face aux divisions. Il n’y a donc aucune illégitimité dans cette élection. Toutes les élections se gagnent par la loi du nombre.
RN et LR sont donc les gros dindons de la farce, comme toujours.
LFI n’obtient qu’une seule commission, mais la plus puissante, la plus prestigieuse et la plus convoitée. Le RN et LR n’en gagnent aucune. Et je confirme que cette claque est méritée.
La majorité rafle 7 commissions permanentes.
Commission des affaires culturelles et de l’éducation : Agnès Firmin Le Bodo (Horizons)
Commission des affaires économiques : Guillaume Kasbarian (Renaissance)
Commission des affaires étrangères : Jean-Louis Bourlanges (Démocrate)
Commission des affaires sociales : Fadila Khattabi (Renaissance)
Commission de la défense nationale et des forces armées : Thomas Gassilloud (Renaissance)
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire : Jean-Marc Zulesi (Renaissance)
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République : Sacha Houlié (Renaissance)
À lire le dernier communiqué du G.7et comme l’a remarquablement effectué le Courrier des Stratèges, l’on y repère bien, au-delà du vocabulaire dégoulinant de bons sentiments sur le climat, la santé et la protection/fabrication des LGBTI+, une stratégie sous-jacente consistant en fait et prosaïquement à contrebalancer, sur le moyen et long terme, la saturation du marché industriel “classique” comme l’automobile (moins de mille milliards de dollars) par cette croissance en (forte) hausse de l’industrie de la santé au sens large – prothèses d’assistanat mental, manip génitales comprises – (plus de mille deux cents milliards de dollars) loin devant le marché de la vidéo et des produits frais.
À lire, entre les lignes, encore une fois, ce “communiqué” apparaît bel et bien comme un programme d’action, pavé bien sûr de bonnes intentions en devanture pour justifier en filigrane ce tournant dangereux et irrationnel (ou “Grand Reset” made in Davos) ; ainsi le tout, comble de l’hypocrisie, est bien plus habillé par “le changement climatique”, “l’agression russe”, que par la “pollution” et la “paix dans le monde”; car autant concernant la pollution les améliorations progressives en particulier en Occident l’ont réduite considérablement, autant s’agissant du climat il apparaît bien plutôt comme ce mirage mixte assemblant éthique dévoyée et alarmisme catastrophiste puisque les observations relevéesinfirment constamment les modélisations (confondant climat et météo).
Idem en matière infectieuse concernant la menace sanitaire en vogue soit la C-19 : les “modèles” prédisaient des dizaines de millions de morts, et avançaient que les traitements précoces ne servaient à rien (quitte à falsifier les rapports sur ce point façon LancetGate) surtout comparés à des injections préconisées par cette industrie de santé en pleine essor (supra) alors que jour après jour et pays après pays tout montre que non seulement cela ne marche pas mais aggrave la situation de santé en particulier pour les multi-injectés désormaiset ce au fur et à mesure que leur système immunitaire, loin de se renforcer, accroît son affaissement global puisque en certains cas non seulement d’autres maladies parfois anciennes (re)surgissent, mais s’aggravent…
Observons également que face aux infirmations répétées en matière climatique et virale (s’avérant être leurs deux armes fatales en plus de Goldstein Poutine) leur seule issue de secours reste cette idée (mantra plutôt) également de plus en plus battue en brèche stipulant que les “solutions” proposées “éviteraient les formes graves” (pénuries, catastrophes météo, infections longues, conflits divers) alors qu’il n’en est rien, bien au contraire : il n’y a pas plus en effet de cataclysmes que naguère (la “canicule” 2022 a fait pschitt, il y a bien plus d’énergies à disposition que prévu, surtout en intégrant le nucléaire) ; il s’avère que les injections expérimentales, loin de les empêcher, précipitent nombre d’effets secondaires – tant et si bien que de plus en plus d’associations ont vu le jour, pour déjà en parler, et ce malgré tous les efforts acharnés et très pointilleux des redresseurs de torses, en particulier ceux de l’AFP et Libération qui de toute évidence sont de plus en plus dos au mur, mais continuent à délivrer les bons et mauvais points, jusqu’à ce pointillisme de l’absurde façon 1984 comme effacer des données, accuser les lanceurs d’alerte (autrefois les “hérétiques”) de “conspirationnisme” (équivalent de ” déviationnisme”) nier les évidences de la balance bénéfices/risques (pour les moins de 65 ans) ce qui leur permet même de faire également rectifier des articles déjà parus et pourtant seulement relatant, constatant, seulement, ce qui est.
Idem concernant “la paix dans le monde” avec un seul accusé, le Goldstein russe, dédoublé cependant en deux voire en trois tout de même (le régime néo-maoïste ayant été quelque peu tancé pour le Tibet, Hong Kong… Le régime khomeyniste iranien idem concernant son désir de nucléaire militaire) sans que pour autant un réel débat (disputatio) puisse les faire progresser vers une plus grande compréhension de ce qui empêche que s’installe une réelle coopération civilisationnelle à commencer par la falsification de ce qui s’est réellement passé en 1947 en Israël, et le fait que Taïwan protège les réels fondateurs de la démocratie chinoise de 1911… Dommage qu’un organisme comme l’UNESCO n’organise pas au niveau mondial et de façon grand public ce genre de confrontations…
Au lieu de “réenchanter” ainsi le monde, le G7 se transforme en Police Spéciale de la Pensée (PSP) alors que ses résultats en ces trois domaines, climat, santé, paix dans le monde, s’avèrent proches de zéro, surtout au regard des problèmes qui s’amoncellent et des lacunes et autres corruptions qui lézardent de plus en plus ce qui reste encore de “communauté internationale”.
Nous marchons en fait sur la tête ; et pourtant le courant de pensée prétendument “universaliste” dont tous ces numéros Un sont issus avait promis que cette “dialectique” de la “coopération internationale” marcherait (un jour) enfin sur ses pieds… (Promesse, promesse…).
D’ailleurs, si un “réenchantement” pouvait advenir ce serait précisément là : ou comment déjà donner la parole non seulement aux personnes réellement compétentes mais à même également d’accepter de participer à des débats non biaisés car c’est ainsi que les controverses (au sens de la disputatio) progressent au lieu de les annihiler dans de faux consensus. Mais pour cela il faudrait une réelle autonomie des centres de décision internationaux, un renouvellement de fond en comble de leurs paradigmes à la fois tiers-mondistes scientistes hygiénistes et affairistes, en faisant également attention à ce que ces organismes ne deviennent pas ces potentats autocentrés à la manière des ONG passées sous la houlette d’oligarques idéologues… Vaste programme…
Car s’agissant de “la paix dans le monde” à lire encore une fois ce “communiqué” dégoulinant de poncifs et de bonnes paroles façon dames patronnesses pas une fois quelques mea-culpa apparaissent ; ne serait-ce qu’en Afghanistan où il semble bien qu’à force de ne pas avoir tenu compte qu’il n’était pas possible de passer sans coup férir d’une société tribale à une société de “partis” (même problème en Afrique au Proche et Moyen-Orient) les solutions transitoires ont été méprisées sous le double prétexte d’y voir un complexe d’infériorité (la tribu aurait été une résurgence” néo-coloniale d’État faillis” alors qu’elle a toujours été là) ou matière à sécession au bénéfice de “seigneurs de guerre” alors que la prise en compte en l’état des structures politiques telles qu’elles sont et non pas telles qu’elles devraient être aurait dû être la boussole permanente d’une réelle Communauté mondiale cherchant à réenchanter les relations inter-étatiques et inter-nationales.
Au lieu de cela ce G7 montre une vision pathétique des relations internationales croyant être exhaustif en donnant son mot sur tout alors qu’il n’a des réponses sur rien sinon ce programme intrusif cherchant à faire ployer l’Humanité sous l’inanité d’un fardeau idéologique suranné ou la quête queer du R.0 hygiéniste et scientiste démultiplié partout avec la Chine en miroir, cette boule de cristal déformante du retour vers l’avenir soit le contrôle de “l’État total“… Ou le désenchantement abouti.
Dans la présentation de sa campagne, Éric Zemmour a consacré sa référence au général de Gaulle et l’importance de son personnage. Il est aujourd’hui nécessaire d’en finir avec l’UMPS devenue LREM. On comprend que le de Gaulle d’Éric Zemmour est un essai engagé, remarquablement mis en scène.
On est loin de signer l’armistice de 1940 pour sauver ce qui pouvait l’être de l’UMPS devenue LREM quand Éric Zemmour pensait au contraire qu’il fallait à résister à tout prix contre la macronie vulgaire.
Contre Macron et la macronie vulgaire, la France et les Français sont devenus irréconciliables.
Tout au long de la campagne d’Éric Zemmour, les mensonges antifas, la fourberie et la rancune de l’ultra gauche et de la macronie vulgaire au pouvoir ont reproché à Éric Zemmour son entêtement, sa certitude d’avoir toujours raison, et sa ligne identitaire pour refonder la France. Les médias ont voulu faire croire que la campagne d’Éric Zemmour n’aurait jamais été autre chose qu’un vaste coup de bluff de la Droite nationale.
En vérité, la campagne d’Éric Zemmour n’aura jamais été autre chose qu’un réquisitoire contre les mensonges de Macron et de la macronie vulgaire. Les faits cités par Éric Zemmour sur les conséquences des méfaits de l’immigration de masse sont d’autant plus vrais qu’ils sont présentés avec un beaucoup de talent.
Et on accuse Éric Zemmour d’avoir subi une influence maurrassienne et une proximité intellectuelle avec l’Action française, c’est pourquoi on lui reproche sa soi-disant mystique du nationalisme français.
L’écrivain Éric Zemmour, c’est un style, une culture, des jugements, une pensée d’une extraordinaire continuité, où l’on retrouve toujours les mêmes principes, les mêmes idées forces sur l’immigration de masse.
Éric Zemmour, c’est la continuité contre tous les changements d’optique, les mensonges de Macron et de la macronie vulgaire. Comme Péguy, le Général de Gaulle se faisait une certaine idée de la France. Une idée abstraite qu’il identifiait à sa propre personne, alors que Macron a toujours méprisé les Français.
Le fait est que Macron, le petit banquier d’affaires, a souvent fait preuve de mépris et d’arrogance. Il a toujours nié la souveraineté du peuple. C’est pourquoi son impopularité est devenue évidente dans le monde entier. D’ailleurs, les Français dans leur ensemble le lui ont montré lors des élections législatives.
Contrairement à Macron, le Général de Gaulle aimait la France et il avait le sentiment que la France dépassait les Français. Qu’il y ait là quelque chose de tragique est l’évidence même. C’est pourquoi Zemmour a voulu développer une conscience nationale à peu près incompréhensible pour les jeunes d’aujourd’hui.
Macron candidat en Algérie devenu anticolonialiste par culpabilité et par haine de soi eut l’occasion de ruptures décisives, sans aucun réalisme ni la moindre conviction. Avec la colonisation proclamée crime contre l’humanité, Macron candidat en Algérie eut l’occasion de se faire mousser auprès des indigénistes.
C’est une logique infernale appartenant à la politique du mouvement de l’ultra gauche woke. C’est pourquoi Macron n’hésita pas traiter les partisans de la Droite Nationale en ennemis parce que ceux-ci étaient précisément ses ennemis. Il est vrai que les partisans de la Droite Nationale ont un sens de l’honneur et de la parole donnée qui forcent le respect. Le sens politique d’Éric Zemmour n’a pas trompé ses propres partisans.
Pourquoi ? Parce que les partisans de la Droite Nationale sont des hommes attachés aux mêmes valeurs que lui. C’est vrai. N’était-ce pas eux qui faisaient le meilleur soutien à sa politique, une politique qu’ils voulaient voir appliquée contre la macronie vulgaire qui ne pouvait pas et ne voulait pas la comprendre ?
Pourquoi Éric Zemmour aurait-il fait montre d’indulgence pour les islamo-gauchistes et les antifas, les médias collabos et tous ceux qui ne se cachaient pas de vouloir l’abattre ? La campagne d’Éric Zemmour, il était difficile de faire mieux. Dans son livre de 1932, intitulé Le fil de l’épée, de Gaulle écrit : « Les ambitieux de premier rang […] qui ne voient à la vie d’autre raison que d’imprimer leur marque aux événements« . Y a-t-il un seul grand homme qui ait raisonné autrement ? De Gaulle fut un ambitieux de premier rang. Eût-il mieux valu qu’il fût un médiocre tâcheron ? César, Alexandre, Périclès, Napoléon : quel grand homme n’a pas été mû d’abord par la croyance en son étoile ? En sa destinée ? Oui, comme le disait de Gaulle : « On ne fait rien de grand sans grands hommes, et ceux-ci le sont pour l’avoir voulu« . C’est pourquoi des jeunes iront chercher chez lui des leçons de tenue, car il fut à cet égard un modèle. La droite nationale a une conception éthique de la politique : elle croit que les vertus politiques sont le courage, l’honneur et la fidélité à la parole donnée.
C’est dire que les vertus morales en politique sont aussi des vertus guerrières. L’éthique de conviction se détermine en fonction du préférable et l’éthique de responsabilité se détermine en fonction du possible.
La politique échappe au pur jugement éthique : « Le citoyen de Florence, selon le mot de Machiavel, préfère la grandeur de la cité au salut de son âme. C’est pourquoi il accepte d’utiliser des moyens réprouvés par la morale commune pour l’amour du bien public ». La valeur morale ou l’attitude éthique n’est simplement pas un critère du jugement politique. Un homme politique vaut par sa politique et rien d’autre.
Ce n’est pas à dire que la politique serait sans rapport avec la morale, faute de quoi elle ne serait qu’une pragmatique sans scrupules, mais qu’elle a sa propre morale : la vertu civique à la base, le sens du bien commun à la tête. Et que les vertus politiques sont politiques avant d’être morales. Non seulement la morale politique ne se confond pas avec l’éthique partisane LGBT ou la morale privée gay-friendly, mais elle est une éthique habitée par le sens de la responsabilité et du bien commun. C’est ce qu’ont bien compris tous les grands théoriciens ou acteurs de la vie politique : Machiavel, Hobbes, Rousseau, Talleyrand, Bismarck ou Max Weber. C’est ce que n’ont jamais compris les socialistes et l’ultra-gauche révolutionnaire.
Qu’attend-on d’un homme politique ? Qu’il ait avant tout le sens du moment historique. C’est ce dont Macron, petit banquier médiocre, a été incapable, comme de poser un regard sur son époque, et qu’ayant pris acte des circonstances, il fixe le cap d’une politique en sachant déterminer les moyens de la mettre en œuvre.
Charles de Gaulle fut de ce point de vue un politique exceptionnel. Il avait une vraie connaissance et une vraie perception de l’histoire. Dans les grandes affaires du monde, il a vu plus loin et plus rapidement que d’autres. C’est cette politique que l’on aurait aimé voir développée par Éric Zemmour.
Hostile au parlementarisme et au libéralisme, méprisant à l’instar de Péguy l’argent et les pouvoirs financiers dont il sous-estimait la puissance, récusant la division droite-gauche, de Gaulle voulait rassembler.
Charles de Gaulle voulait rassembler le peuple au-dessus des partis. La Constitution de la Vème République, adoptée en septembre 1958 par 80 % des Français, était en grande partie faite pour cela. Par la suite, le recours au référendum et l’élection du président de la République au suffrage universel, à partir de 1962, devaient confirmer cette intention de donner à tous les citoyens l’occasion de participer plus activement à la vie publique. Mais c’est surtout dans le domaine de la politique étrangère que ce qu’il faut bien appeler le génie gaullien se manifesta de la façon la plus éclatante. En pleine guerre froide, le général de Gaulle fut le seul chef d’État occidental à comprendre qu’on pouvait et devait refuser la division binaire du monde, et que l’avenir appartiendrait à ceux qui sauraient maintenir le cap sur une troisième voie. Visant à l’indépendance du pays, seul moyen pour la France de continuer à jouer un rôle mondial, il sut identifier la menace américaine de façon visionnaire, comme ne surent jamais le faire aucun de ceux qui, dans son camp, s’opposèrent à lui.
Dès 1959, les forces navales françaises de Méditerranée sont soustraites au commandement intégré de l’OTAN. En janvier 1963, de Gaulle rejette le projet américain de force multilatérale et oppose son veto à l’entrée de l’Angleterre dans le Marché commun (veto renouvelé en décembre 1967). Quelques jours plus tard, le Général, qui a très tôt rompu avec la germanophobie de son milieu d’origine, signe avec l’Allemagne fédérale un traité d’amitié et de coopération qui préfigure dans son esprit l’empire carolingien reconstitué et dont l’objet explicite est que l’Europe soit européenne, c’est-à-dire qu’elle ne soit pas américaine.
En 1964, c’est la reconnaissance diplomatique de la Chine populaire. En mars 1966, c’est le retrait de la France de l’OTAN. En 1967, c’est l’embargo sur les exportations d’armes à destination du Proche-Orient.
Rien de tout cela ne relève de la jactance ni de la poudre aux yeux. La rupture avec l’OTAN fut un coup de tonnerre dans les relations internationales. Il en va de même de la création d’une force nucléaire de dissuasion indépendante, du lancement du premier satellite français, en 1965, du développement des sous-marins nucléaires, et de la mise au point d’une ligne stratégique de défense tous azimuts, etc.
De tels faits retinrent tout particulièrement l’attention et on vit en de Gaulle le type même de l’homme politique révolutionnaire conservateur, l’homme de décision par excellence et sa politique d’indépendance vis-à-vis des blocs, avec en 1966 à Phnom Penh contre l’intervention américaine au Vietnam, en 1967 au Canada français : Vive le Québec libre ! Après de Gaulle, Pompidou et les autres se bornèrent finalement à ouvrir la voie aux germes de la décadence et de la nuit, et laissèrent le néant envahir la France ! L’UMPS ne proposa aux Français que la seule mystique du relâchement et de la médiocrité, l’incarnation extrême du nihilisme et qui plus est d’un nihilisme défini comme soumission au consumérisme et à l’utilitaire, alors que de Gaulle afficha constamment son mépris pour le confort, pour l’argent, pour la vulgarité et pour la facilité.
C’est urgent, nous devons reprendre le contrôle de notre pays !
Nos amis grecs ont encore produits une petite pépite. Ce morceau est très seventies et fonctionne à merveille. Est-ce l’influence de mon récent voyage en Grèce ? Allez savoir. En tout cas on valide et on kiffe.
Our Greek friends have produced yet another little nugget. This piece is very seventies and works wonderfully. Is it the influence of my recent trip to Greece? Who knows. In any case, we validate and we like it.