Nos 42 000 élus trop lâches pour parrainer Z et sauver la France ?

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Nos 42 000 élus seraient-ils trop lâches pour parrainer Zemmour et sauver la France ?

L’heure est grave. Zemmour n’a que 300 promesses de parrainage à ce jour. Pourtant, 70% des Français partagent ses idées sur l’immigration-invasion, sur l’islam-conquérant et sur l’insécurité galopante. Des fléaux que Macron ignore.

Si Zemmour n’obtient pas ses 500 signatures, nous aurons droit à un remake de 2017, ce qui mènera inéluctablement à l’effondrement définitif du pays.

Valérie Pécresse retombera dans les bas-fonds et Marine retrouvera ses 25 ou 26 % du mois de mai 2021. Macron sera réélu haut la main et le calvaire des Français sera prolongé pour 5 ans. 

Est-ce donc cela que veulent nos députés, nos sénateurs et nos 36 000 maires ?

Personne, à part Macron, n’a intérêt à barrer Zemmour. 

Certes les pressions de la Macronie pour l’écarter et porter Marine au second tour sont énormes, mais sur 42 000 élus pouvant parrainer un candidat, n’y en a-t-il que 300 ayant assez de tripes pour soutenir Zemmour, un modèle de courage seul contre tous ?

N’y aurait-il que 300 élus patriotes pour défendre la démocratie et sauver la France du naufrage identitaire et économique ?

N’y aurait-il, finalement, qu’une immense majorité de poules mouillées parmi ces 42 000 élus ? Sommes nous devenus un pays de poltrons ? Ce serait monstrueux.

De plus en plus d’élus sont molestés, agressés par des malfrats. N’est-ce pas là l’occasion de soutenir le seul candidat qui entend mettre au pas la racaille et redonner aux forces de l’ordre l’autorité que les mondialistes leur ont ôtée ? L’autorité de l’État, c’est Zemmour qui la rétablira. Lui seul en aura le courage.

Quand celui-ci lance un appel aux maires, ce n’est pas par intérêt personnel, mais pour sauver la France qui se meurt. Il est le plus intègre et le plus sincère de tous. 

J’avoue ne pas comprendre. À ce jour, nous avons 0,7 % d’élus courageux qui le soutiennent ! Donc moins de 1 % prêts à sauver la France en perdition, c’est sidérant !

Avec Hollande, la règle des parrainages est devenue une ignominie antidémocratique. 

En 2016, la décision de rendre les parrainages entièrement publics, a transformé cette course aux signatures en véritable parcours du combattant pour les candidats hors système.

Avec 15 % d’intentions de vote à ce jour, Éric Zemmour peut très bien ne pas obtenir ce sésame incontournable. Alors que d’autres candidats n’ayant aucune chance d’être élus, les auront.

Hidalgo, avec ses misérables 4% d’intentions de vote, aura ses parrainages. Curieuse démocratie.

La peur paralyse cette caste politique décidément bien décevante !

https://www.vie-publique.fr/eclairage/23872-parrainage-des-candidats-la-presidentielle-les-500-signatures

On exige des élus qu’ils rendent public leur choix, alors qu’on oblige tout électeur à voter dans l’isoloir. Choix public d’un côté, vote secret de l’autre.

C’est totalement incohérent, totalement antidémocratique et totalement injuste pour les candidats qui en font les frais.

C’est fin février au plus tard que les candidats devront déposer leurs 500 parrainages auprès du Conseil constitutionnel.

Apparue avec l’élection du président de la République au suffrage universel, instaurée en 1962, et maintes fois réformée, la règle des parrainages ne fait toujours pas l’unanimité.

Jusqu’en 1976, 100 parrainages suffisaient. Il en faut 500 aujourd’hui !

Ils sont 42 000 élus à pouvoir parrainer un candidat et un seul.

Les 500 parrainages requis doivent être issus de 30 départements différents, avec 50 parrainages maximum dans un même département.

Ajoutons à cela l’obligation de rendre publics les parrainages, et on mesure ainsi l’ampleur de la tâche.

Verrons-nous le plus patriote des candidats barré par une règle absurde et inique et par le manque de courage de nos 42 000 élus ?

Espérons que non et que le sursaut patriotique surviendra. Barrer Zemmour, ce serait poignarder la France dans le dos. Ce n’est pas ce qu’on attend des élus d’une démocratie.

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

Le coronavirus rend-il fou ? Vincent Lapierre devant ses détracteurs

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Le coronavirus nous rendra-t-il tous dingues ? La question peut se poser tant elle traverse toutes les familles, politiques ou pas. Le Média pour Tous peut en témoigner. Fondé en 2018 par Vincent Lapierre, reporter tout-terrain, il a imposé un ton et montré les Gilets jaunes sous un jour nouveau en donnant la parole aux acteurs. Le succès a rapidement été au rendez-vous, avec une moyenne de 100 000 vues par reportage. Mais la Covid et ses controverses sans fin sont passées par là. Pour ou contre, noir ou blanc, vaccin ou pas vaccin, le virus n’a que faire des nuances. Vincent Lapierre a fait un autre choix, celui de Péguy, autre journaliste (eh oui), qui nous recommandait de « dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité, dire bêtement la vérité bête, ennuyeusement la vérité ennuyeuse, tristement la vérité triste » – mais aussi dire scientifiquement la vérité scientifique, à tout le moins la vérité de la communauté scientifique. Ce choix lui a aliéné une grande partie de ses soutiens. Ce qui n’est pas sans poser problème pour un média indépendant vivant du financement de ses abonnés. Ce dernier s’est asséché, mettant en péril la survie du Média pour Tous. « Si la vérité vous offense, la fable au moins peut se souffrir », disait le grand Jean de La Fontaine. Mais que faire en temps de crise, lorsque la fable et la vérité s’entremêlent au point de se confondre ? Les démêler encore et toujours. La parole à Vincent Lapierre.

ÉLÉMENTS : Le Média pour Tous, créé à l’été 2018, a pris son essor lors du mouvement des Gilets jaunes ; à l’époque, la majeure partie des journalistes étaient très mal reçus dans les cortèges, sauf le Média pour Tous. Qu’est-ce que cette crise a révélé sur les relations entre les médias et le peuple ?

VINCENT LAPIERRE. La crise des Gilets jaunes a mis en évidence la fracture très profonde qui existe entre les médias de masse et une partie de la population. Cette fracture n’est pas apparue soudainement en 2018, elle s’est creusée au fil des dernières décennies et a trouvé dans la démocratisation d’Internet un puissant accélérateur. Le sentiment dominant dans les rangs des Gilets jaunes, et bien sûr au-delà, est que nous sommes gouvernés par des corrompus, pour lesquels leurs intérêts particuliers priment sur l’intérêt général. Dans ce cadre d’analyse, les principaux médias, de par leur proximité avec le pouvoir, leur structure de financement et le mode de formation des journalistes, sont vus comme des passe-plats du gouvernement. Ils ne sont là que pour « faire passer la pilule » des réformes gouvernementales et maquiller en démocratie ce qui n’est en fait qu’un pouvoir totalitaire. Dans ce contexte, la recherche d’information alternative devient parfaitement compréhensible. Pour la crise des Gilets jaunes, nous étions là au bon moment et au bon endroit, avec le bon format de vidéos : au cœur de l’action tout en respectant la parole des Gilets jaunes (ne pas les couper en permanence, ne pas retenir au montage que quelques secondes mais donner le temps au spectateur de comprendre le discours dans sa globalité, etc.), ce que les grands médias ne faisaient pas. C’est effectivement ce qui explique le succès de nos reportages. Mais d’autres ont également fait ce travail. Un certain nombre de médias citoyens sont nés lors de la crise des Gilets jaunes, preuve que la crise informationnelle était bien là, en toile de fond.

ÉLÉMENTS : Quand la Covid s’est invitée dans l’actualité en 2020, le Média pour Tous, désormais bien installé dans le paysage qu’on pourrait nommer « altermédiatique » ou « dissident », aurait pu, comme bien d’autres, vendre successivement à ses abonnés de la chloroquine, de la « plandémie », du génocide vaccinal. Au lieu de surfer sur ce narratif-là, tu as préféré conservé le sens de la nuance et un véritable esprit critique, choix récompensé bien souvent par maints pouces baissés sur YouTube. Avais-tu anticipé de telles réactions, du désabonnement à l’anathème, ou bien t’ont-elles surpris ?

VINCENT LAPIERRE. Non, je n’ai pas été franchement surpris. Je savais qu’une partie importante de notre public attendait de nous que nous nous fassions les relais complaisants de toutes les théories qui se sont mises à circuler (5G, puces dans le vaccin, traitements miracles, etc.). En mars 2020, nous avons mis en ligne un sondage pour savoir ce que nos lecteurs pensaient de l’origine du coronavirus : 49 % ont voté pour des réponses évoquant une intention malveillante cachée derrière la crise sanitaire. Je savais que mes prises de position allaient immanquablement prendre à rebrousse-poil au moins la moitié de notre public. Mais je ne me voyais pas faire autre chose que ce que j’ai fait : prendre au sérieux la parole des scientifiques, écouter l’ensemble des théories en présence et trancher en faveur du consensus scientifique mondial. Et ce consensus, globalement, établit que le Sars-Cov-2 pose un problème majeur de saturation des réanimations, et cela dans le monde entier, y compris dans les pays qui ont trois fois plus de lits de réanimation que la France, comme par exemple l’Allemagne. Tout part de là. Si on rate cette marche et qu’on considère qu’il n’y a pas de problème, que la Covid est une simple grippette, c’est certain que toute action du gouvernement sera perçue comme une atteinte à nos libertés. Je ne peux personnellement pas emprunter cette voie cognitive car, au départ, j’admets que le virus, de par ses caractéristiques intrinsèques, pose un problème. Et ce raisonnement, je le tiens car même si je ne peux aller moi-même dans les services de réanimations et compter les malades ou les morts, j’estime plus fiable le témoignage de centaines de milliers de soignants et de scientifiques à travers le monde qui ne se connaissent pas, plutôt que celui de quelques médecins isolés, ou des témoignages souvent invérifiables sur les réseaux sociaux. C’est assumé. Non, Big Pharma n’est pas en capacité de corrompre des gouvernements ennemis géopolitiquement pour faire croire que le Sars-Cov-2 est une menace alors qu’il n’en est pas une, ou cacher qu’un médicament fonctionne pour imposer un vaccin (qui aurait même pour but de tuer les gens, selon certains). Les faits analysés rationnellement disent autre chose. Et peu importe que Macron dise également cela. Je pourrais répondre que Poutine, Kim Jung-un et Bachar el-Assad développent eux aussi le même « narratif » que Macron, sont-ils pour autant macronistes ? Ce n’est pas parce qu’untel dit ceci ou cela que je vais forcément dire le contraire, ce n’est pas comme cela que je raisonne. Je ne suis pas un « anti-tout » professionnel, ou un idéologue. Ma boussole, ce sont les faits. Et j’écoute – tout en gardant mon esprit critique – ceux qui savent les interpréter et dont c’est le métier. Cette position peut surprendre ceux qui me suivent et je le conçois parfaitement, mais c’est la conclusion à laquelle j’arrive, et je ne peux pas faire autrement que de le dire. C’est mon rôle. Et je le dirai quel que soit le prix que ça me coûte, et ça me coûte déjà très cher.

ÉLÉMENTS : La « réinformation » ressemble trop souvent à une simple contre-propagande, et la « dissidence » à un concours de panurgisme et de pavlovisme ; comment faire comprendre l’importance primordiale d’une forme d’hygiène mentale et de zététique, autrement dit d’art du doute ?

VINCENT LAPIERRE. Effectivement, la défiance souvent justifiée à l’égard des médias de masse a conduit à accorder une trop grande confiance dans les médias dits alternatifs, et ce n’est pas une bonne chose. Il faut exercer son esprit critique quel que soit le canal par lequel l’information nous parvient. Il faut avoir conscience que les médias dits alternatifs ont en fait les mêmes contraintes que les grands médias : pour survivre, ils doivent capter notre temps de cerveau disponible. Et pour cela, ils font face à la même tentation que les grands médias, à savoir donner du simple, du clivant, de l’angoissant, du sentiment de savoir des choses que les autres ne savent pas, etc. C’est en jouant sur ces cordes-là, l’ego, la peur, l’attirance pour le clash, la « révélation », que tout média maximise ses chances de capter l’attention du public. Dans un contexte de concurrence exacerbée entre les médias et en période de crise où les gens attendent des réponses rapides, la tentation est extrême de faire circuler des rumeurs, de jouer sur les peurs et les discours démagogiques. Beaucoup cèdent, certains en font même un business. Ce n’est pas le choix que nous avons fait.

ÉLÉMENTS : Dans une récente vidéo Je relève le défi de Soral , tu reprenais les critiques sérieuses faites à la fondation Bill & Melinda Gates (celles notamment de Lionel Astruc, L’art de la fausse générosité, Actes Sud, 2019), critiques rendues inaudibles par les théories délirantes qui circulent à son sujet. Ces dernières, constates-tu, nuisent donc aux mouvements sociaux et à la contestation du pouvoir…

VINCENT LAPIERRE. Oui, j’en suis convaincu. Rien de bon politiquement ne peut surgir sur la base d’informations fausses, tronquées ou mal comprises. L’un des enjeux de notre époque, c’est que les classes populaires, qui sont les grandes perdantes de la mondialisation, parviennent à faire front commun avec la classe moyenne, à la convaincre que sa position est précaire et qu’elle ne fera, elle aussi, que régresser si un changement politique profond ne survient pas rapidement. On arrive aujourd’hui à un point où ce combat légitime pour plus de souveraineté, donc pour plus de social et de solidarité, est pollué par de fausses informations et une défiance extrême envers la science et la médecine. Cela pose le problème de la crédibilité du discours anti-système et ne fait qu’ajouter un clivage profond dans une situation déjà complexe. Je pense qu’à terme, les mouvements contestataires sortiront affaiblis de cette crise. Il y avait pourtant un boulevard pour une critique rationnelle du système sans nier la gravité de la crise du Covid-19. Cette pandémie a en effet révélé de manière flagrante toutes les faiblesses du capitalisme ultra-libéral. La porte était grande ouverte pour préparer les esprits à un retour de l’État-nation, dont on voit bien qu’il est vital en situation de crise, à une remise en cause de l’utilité de l’Union européenne et à une critique profonde et probante de la mondialisation. Mais si l’on nie la gravité de la crise, alors on ne peut critiquer correctement sa non-anticipation et sa mauvaise gestion, on se retrouve à prôner le retour « à la vie d’avant », c’est à dire l’ultra-libéralisme et le chacun pour soi, quand l’État essaie momentanément et de manière contre-nature de revenir dessus pour tenter de résoudre la crise ! C’est tout le paradoxe de la situation actuelle et c’est le piège dans lequel sont tombés, malheureusement, une partie des Français qui rejettent les mesures sanitaires, car fondamentalement ils rejettent Macron. À mon sens, c’est une erreur.

ÉLÉMENTS : Pour Péguy, un journal devait être capable de bousculer un quart de ses lecteurs à chaque numéro, à condition que ce ne soient pas toujours les mêmes. Te dis-tu parfois que tu serais allé un peu trop loin dans ce sens, ou bien plutôt que ce sont les abonnés « déçus » qui s’étaient fait une idée fausse de ta démarche de journaliste indépendant ?

VINCENT LAPIERRE. Je me dis que ce que certains ont aimé chez moi auparavant est précisément ce qu’ils n’aiment plus maintenant : ma liberté de ton et d’esprit, et mes efforts pour garder une forme d’objectivité et d’indépendance de pensée. Je dois bien admettre aussi que j’ai évolué, même si j’ai toujours voulu donner la parole à tous et confronter les avis divergents (souvent au prix de quelques bousculades et insultes), je ne l’ai sérieusement mis en pratique que progressivement, en interrogeant notamment des chercheurs, des spécialistes, des ingénieurs sur des sujets sensibles (5G, Stocamine, Covid, etc.), et fatalement, il ressort de mes reportages davantage de nuance qu’auparavant. Je suis convaincu que c’est une évolution positive. Pourtant, j’ai bien conscience que, chez beaucoup, comme le dit Jean-François Revel, « le besoin de croire est plus fort que le désir de savoir ». Moi, j’ai besoin de savoir, et non pas seulement de croire. C’est cela que je voudrais transmettre à ceux qui suivent notre travail. 

ÉLÉMENTS : Dans ta dernière vidéo C’est la fin , tu l’affirmes sans détour : l’existence du Média pour Tous est compromise…

VINCENT LAPIERRE. Oui. La voie que j’ai décrite est la moins rémunératrice car la moins spectaculaire. Je fais le choix volontaire d’emprunter le chemin de l’objectivité et de la nuance, et je le fais en conscience à l’ère des réseaux sociaux et en période de crise, c’est à dire au pire moment, au risque de tout perdre. Comme je le dis souvent à mon équipe : je préfère couler le navire que mentir aux gens. J’ai la chance d’avoir une équipe qui a suivi mon cheminement de pensée, qui le partage et qui est aussi prête à en payer le prix. Mais je continue de penser qu’il y a un public lassé par les mensonges des grands médias et le n’importe quoi des médias « alternatifs ». Des gens qui, comme moi, ont dépassé le stade de la « dissidence », ou qui ont toujours eu une saine et double méfiance à l’égard des médias du système et de « l’anti-système ». Je pense que nous avons une fenêtre de tir étroite mais qui existe. Ce qui risque de nous manquer, c’est le temps de constituer ce public. Nous vivons une véritable course contre la montre pour ne pas couler. Si mon pari échoue, tant pis, je ferai autre chose. Je ne vis pas pour être sous le feu des projecteurs. Mais je ne veux pas partir sans avoir défendu de toutes mes forces cette position : un média est véritablement libre lorsqu’il est capable de dire ce que ceux qui le financent ne veulent pas entendre. Aujourd’hui, je peux dire que le Média pour Tous est un média libre.

Le Média pour Tous ici : https://lemediapourtous.fr/

Revue Elements

Pr Peyromaure de l’hôpital Cochin à Paris : « Des millions de Français ont été vaccinés pour rien ! »

Articles : Dec. 2021Nov. 2021 – Oct. 2021Sept 2021Aout 2021

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Dans cette vidéo (voir ci-dessous), le Pr Michaël Peyromaure, chef du service d’urologie de l’hôpital Cochin à Paris et auteur de « Hôpital, ce qu’on ne vous a jamais dit » aux éditions Albin Michel, répondait à Sonia Mabrouk. Les questions portaient sur l’état de l’hôpital, le risque de saturation des hôpitaux, l’obligation vaccinale déguisée, le passe sanitaire ou passe vaccinal, le variant Omicron et la vaccination des enfants de 5 à 11 ans.

« Moi, je considère que le passe sanitaire sur le plan fondamental est une espèce de discrimination, c’est-à-dire qu’on autorise certaines personnes à avoir recours à certaines activités sur un critère médical. Le principe me heurte et ça devrait être une mesure d’exception, or on constate que ça va durer. A titre personnel je ne suis pas très favorable au passe sanitaire. »

Loin de la langue de bois, le Pr Peyromaure assure dans des propos explosifs que « le reproche qu’on peut faire au passe sanitaire et donc bientôt au passe vaccinal, c’est qu’il y a des millions de gens qui se sont fait vacciner pour rien parce qu’ils ne sont pas à risque. Tous les jeunes, par exemple, tous les gens qui ont 40-50 ans. […] il aurait fallu cibler les gens à risque et laisser le virus circuler chez tous les autres. »

A la question les non-vaccinés sont-ils responsables de l’engorgement des hôpitaux, sa réponse est « Non je crois qu’il faut attribuer le délitement de l’hôpital à tous nos politiques à tous nos gouvernants successifs de droite de gauche et du centre qui n’ont rien fait pour sauver cette institution […] toutes les mesures qui ont été prises ces dernières années pour l’hôpital sont allées dans le même sens, c’est-à-dire une gestion très comptable, très rigide. Le pouvoir a imposé à l’administration la mise au pas des soignants, la mise à l’écart de notre mission de soins. »

Le professeur pointe l’état de son service et ses conséquences catastrophiques : « Notre service d’urologie à l’hôpital Cochin a toujours 50 % de ses salles d’opération fermées, faute d’infirmières de bloc, ce qui est tout à fait considérable parce que nous déprogrammons chaque semaine des patients. On estime que ces derniers mois on a dû reporter ou annuler 380 interventions chirurgicales rien que dans notre spécialité. »

Média en 4-4-2

Hongrie. Un garde-frontière : « Quand l’Europe de l’Ouest sera perdue c’est à ce moment-là qu’ils se rendront compte avec stupeur que nous avions vraiment raison »

Articles : Dec. 2021Nov. 2021 – Oct. 2021Sept 2021Aout 2021

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Depuis plusieurs années, notamment la crise migratoire de 2015, la Hongrie est l’un des points chauds de l’immigration illégale en Europe, en provenance de la Serbie et des Balkans.

Parmi les communes les plus touchées par le phénomène, le village frontalier de Ásotthalom, dont le maire nationaliste László Toroczkai avait fait grand bruit en réclamant le premier l’érection d’une protection physique à la frontière.

Suite à l’érection du grillage frontalier entre la Hongrie et la Serbie, le flot de migrants en transit par la Hongrie a quasiment cessé, même si régulièrement des groupes de migrants continue de tenter leur chance. Les événements récents en Afghanistan ont ainsi envoyé un signal à de nombreux candidats à la migration (pas uniquement Afghans), ce qui se ressent jusqu’à la frontière serbo-hongroise.

 Breizh Info était en Hongrie et a rencontré un garde champêtre de la commune rurale de Ásotthalom, qui assiste les forces de l’ordre dans l’interception des migrants, aussi bien à la frontière que dans la commune même pour ceux d’entre eux qui ont traversé avec succès le grillage.

Breizh-info.com : En quoi consiste votre travail ? A quoi ressemble une journée de travail pour vous ?

Sándor Nagy : En pratique, nous n’avons pas d’horaires. Ce qui veut dire que nos téléphones de service sont branchés 24 heures sur 24. Dès qu’un signalement nous parvient, nous nous rendons aussitôt sur le terrain et partons à la recherche des intrus.

Breizh-info.com : Ces dernières semaines ou ces derniers mois, voyez-vous le nombre des migrants augmenter ? Ceux qui réussissent à passer la clôture, ils font comment ?

Sándor Nagy : Les chiffres des trois ou quatre derniers mois font apparaître qu’en termes d’immigration illégale, nous sommes revenus au niveau de 2015. Une masse énorme se dirige vers nous. En général, la technique qu’ils emploient, c’est d’escalader la clôture au moyen d’échelles. Certains creusent aussi des trous : il y a moins de deux semaines de cela qu’on a encore découvert un tunnel ; mais la technique la plus employée reste l’échelle. Je dois hélas reconnaître que ceux qui ont déjoué la clôture représentent une assez grande partie des intrus présents sur le territoire national. Il existe un réseau de passeurs qui fonctionne très bien, si bien que ceux qui réussissent à traverser le système de protection des frontières hongroises sont très nombreux – après quoi, ils continuent leur route vers l’Europe de l’Ouest.

Breizh-info.com : Qu’est-ce qui vous a motivé à choisir ce travail consistant à garder la frontière ?

Sándor Nagy : C’est le maire de mon village qui m’a demandé de m’en charger. Au début, ça m’a fait un peu peur, je n’étais pas sûr d’être à la hauteur, mais les années qui se sont écoulées depuis lors ont démontré que je l’étais, et je suis fier de ce travail.

Breizh-info.com : Question de nature politique : avez-vous l’impression d’être soutenu dans votre travail par le gouvernement hongrois et par l’UE ?

Sándor Nagy : J’ai l’impression que même le gouvernement hongrois ne nous soutient pas suffisamment. Je dirais que nous aurions besoin d’être soutenus davantage, ne serait-ce que pour pouvoir opérer avec un effectif plus important. S’agissant de l’UE, je n’ai pas l’impression qu’on reçoive le moindre soutien. Comme c’est l’UE qui a provoqué la pression migratoire à laquelle nous sommes soumis, on peut dire que tout ce que l’Union a fait, c’est de nous compliquer le travail, car Angela Merkel, en encourageant ces masses d’envahisseurs à prendre la direction de l’Europe de l’Ouest, a créé un énorme surplus de travail, et a fait du pays où nous vivons un endroit beaucoup plus dangereux qu’il ne l’était auparavant.

Breizh-info.com : Quel message souhaiteriez-vous faire parvenir aux français et aux européens qui regarderont cette interview ? Dans les médias occidentaux mainstream, le refrain est encore et toujours que les Hongrois sont de méchantes gens qui défendent leurs frontières et s’adonnent à la chasse aux migrants. Quel message souhaiteriez-vous faire parvenir à ceux qui lisent la presse mainstream en Europe de l’Ouest, et n’entendent dire que pis que pendre à propos de la Hongrie ?

Sándor Nagy : Mon message à l’usage des Européens de l’Ouest, c’est que le temps nous donnera raison. Un beau jour, ils se rendront compte avec stupeur que ce que nous autres faisons en ce moment, ou essayons de faire, c’est finalement une bonne chose. Quand l’Europe de l’Ouest sera perdue – se sera perdue –, c’est à ce moment-là qu’ils se rendront compte avec stupeur que nous avions vraiment raison. Et qu’ils auraient dû nous aider à défendre vraiment la frontière. Nous ne sommes pas des racistes, ni des xénophobes. Nous nous permettons juste d’aimer notre patrie, nous défendrons cette patrie à tout prix, et je pense que c’est ce que les sociétés d’Europe de l’Ouest devraient elles aussi faire.


Breizh-info.com

La chanson du jour, Again – Lenny Kravitz

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Une basse bien marquée, une batterie super présente et une voix reconnaissable entre toutes, c’est Lenny Kravitz. Ce morceau est carré moulé dans un bloc de béton, indestructible. Enfin à 2’15 un superbe solo de guitare qui vient couronner le tout. Magnifique.

Charles Consigny : « Faisons payer l’entrée en réanimation aux non-vaccinés. S’ils doivent vendre leur maison pour ça, ça ferait réfléchir »

Articles : Dec. 2021Nov. 2021 – Oct. 2021Sept 2021Aout 2021

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Dans Les Grandes Gueules de ce lundi 20 décembre, l’avocat Charles Consigny — avec son légendaire « deux de tension » — a plaidé (voir vidéo ci-dessous) devant des camarades conquis où rires et satisfaction s’étalaient dans l’environnement putride qu’est le plateau de BFMTV. Un moment de télévision d’une rare violence envers les malades. Attention ! propos et rires font froid dans le dos.

En effet, les joyeux lurons s’émerveillent et ricanent aux propos de Charles Consigny qui souhaite faire payer l’entrée de l’hôpital aux non-vaccinés, lesquels, pour le coup, risquent de crever devant, faute de soins. « C’est pour ça que j’ai proposé que les non-vaccinés paient eux-mêmes leurs frais d’hospitalisation, et même qu’ils payent à l’entrée. Et là d’un coup je peux te dire qu’il y a des gens qui se feraient vacciner. S’ils doivent vendre leur maison pour ça, ça ferait réfléchir du monde. » Olivier Truchot boit les paroles de l’avocat et laisse grassement traîner son rire, satisfait qu’un autre les dise à sa place. Il faut dire que la scène a de quoi faire rire. Imaginez donc cette situation exquise que voir un cancéreux mendier un médicament devant l’hôpital, et que dire de ces enfants leucémiques à deux doigts de claquer sans soins ? C’est tellement drôle, qu’on s’en tape le cul à s’en faire péter les hémorroïdes !

C’est dans cet esprit festif que Charles Consigny — toujours avec son « deux de tension » — avance son meilleur argument tout en se foutant de la gueule des maladies dégénératives. « J’ai confiance en la science, je suis libéral et capitaliste. Je fais confiance à l’industrie. J’aurais fait confiance à l’industrie du tabac avant qu’on en découvre les méfaits. Je fais confiance en McDonald. Espérons quand même que ces vaccins ne déclenchent pas de maladies neuro-dégénératives à horizon de deux trois ans, sinon on aura l’air fins. »

Si Macron et Albert Bourla n’ont trouvé que Charles Consigny pour convaincre, disons que ce n’est pas le bon cheval. Par contre Émile Louis aurait apprécié l’humour de ces fanfarons.

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Lâché par Wauquiez, Ciotti et Retailleau, Zemmour ne leur ferme pas la porte

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Je reviens sur l’émission de France Inter du 16 décembre 2021, à laquelle Éric Zemmour était invité. En quelques mots, notre candidat rappelle l’essentiel de son programme.

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-du-jeudi-16-decembre-2021

Commentant la récente prestation de Macron, censé nous expliquer « Où va la France », Zemmour dénonce “un numéro de narcissisme assez marqué, de nombrilisme”.

« C’est terrible parce que quand moi je parle du destin de la France, de sa survie, lui parle de lui. » 

Sur la vaccination, Zemmour se dit opposé à toute forme de contrainte, ainsi qu’à la vaccination des enfants. Il a d’ailleurs développé ce sujet dans une tribune du 20 décembre.

https://ripostelaique.com/zemmour-avec-moi-pas-de-passe-vaccinal-retour-a-une-vie-normale.html

Un référendum permettra au peuple français de se positionner sur l’immigration, qui sera ramenée à zéro ou presque. L’immigration chutera de 400 000 par an à quelques milliers, pas plus.

Suppression du regroupement familial et limitation drastique du droit d’asile (il est de quelques dizaines de cas au Japon).

Les demandes d’asile seront déposées dans nos consulats à l’étranger, car actuellement, 95 % des déboutés de l’asile restent sur le sol français.

Sur les 90 000 étudiants actuels, seuls les meilleurs dossiers seront acceptés, avec obligation de retour au pays en fin d’études. Il n’y aura plus de faux étudiants qui se dispersent dans la clandestinité.

Fin des pompes aspirantes : droit du sol, AME, allocations sociales aux étrangers.

« Je réduis à presque rien les naturalisations et je renvoie les étrangers délinquants et je fais voter la déchéance de nationalité pour les binationaux criminels et multirécidivistes »

Les étrangers n’auront droit qu’à « ce pour quoi ils ont cotisé« . C’est-à-dire la Sécurité sociale et la retraite. Tout le social de solidarité sera réservé aux seuls Français : allocations familiales, RSA, minimum vieillesse et allocation logement.

Les chômeurs de plus de 6 mois devront retourner dans leur pays. Le voile sera interdit dans tout l’espace public. « Je ne laisserai pas la France être colonisée visuellement ou factuellement. »

Interrogé sur le risque de mettre « la France à feu et à sang », Zemmour répond que c’est la France qui est à feu et à sang.

« Je ne vous parlerai pas de ce pauvre Samuel Paty, des prêtres tués dans leur église, des policières tuées dans leur commissariat mais simplement de la délinquance ordinaire : 1 800 agressions par jour, un taux de crimes qui explose, un taux de délinquance qui explose. Moi au contraire, je ramènerai la tranquillité, la paix. »

Sur le lâchage de Wauquiez, Ciotti, Retailleau, Zemmour, déçu, laisse néanmoins la porte ouverte.

Éric Ciotti a vite oublié le soutien d’Éric Zemmour le 2 décembre :

https://www.bfmtv.com/politique/elections/presidentielle/congres-lr-eric-zemmour-se-felicite-de-la-qualification-d-eric-ciotti-au-second-tour_AN-202112020367.html

“Le problème des hommes politiques, c’est qu’ils sont dans des logiques politiques et même politiciennes. Éric Ciotti a fait campagne sur mon nom et désormais il se détourne de moi ».

“Si ces gens-là se mettent enfin au diapason de leurs convictions et non pas de leurs tactiques et de leurs intérêts partisans, ma porte leur sera toujours ouverte.”

Valérie Pécresse ayant montré son indéniable penchant pour une société multiculturelle, il y a fort à parier qu’elle appliquera la politique mondialiste de Macron. Jamais elle n’aura le courage de s’opposer à l’Europe.

Quand Wauquiez, Ciotti et Retailleau auront compris que Pécresse n’est qu’un Macron en jupons, peut-être reviendront-ils chez Zemmour.

Mais pour l’instant, ils ne se grandissent pas. Jamais Zemmour n’aurait trahi à ce point ses idées. Quelle pitié de voir ces politiciens médiocres qui n’ont rien d’un homme d’Etat !

La France est en train de mourir et ils pensent d’abord à leur gamelle, avant de protéger l’avenir de leurs enfants !

La France leur a tout donné et ils ne veulent même pas la sauver !

Jacques Guillemain, Riposte Laïque

Vers un report de l’élection présidentielle ?

Articles : Dec. 2021Nov. 2021 – Oct. 2021Sept 2021Aout 2021

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On est bien d’accord que le gouvernement navigue à vue et que l’arrivée du variant Omicron qui se développe de manière exponentielle, nous dit-on, ne lui facilite pas la tâche. Ce mardi, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, invité de la matinale de France 2, n’a pas exclu d’aller « au-delà » des mesures déjà envisagées pour faire face à cette cinquième vague. Qu’est-ce à dire ?

Déjà, ce mardi 21 décembre, on apprenait l’accélération du calendrier législatif. Initialement, le projet de loi pour transformer le passe sanitaire en passe vaccinal devait être examiné en Conseil des ministres, le 5 janvier, pour être débattu à l’Assemblée nationale à partir du 10 janvier. Tout est avancé d’une semaine, un Conseil des ministres extraordinaire se tiendra le 27 décembre. Pas de trêve des confiseurs pour les ministres. Ainsi, le gouvernement espère que, dès fin janvier, il pourra instaurer ce que Gabriel Attal assume être, pour les non-vaccinés, un « quasi-confinement » et que Marine Le Pen qualifie de « mort sociale ».

Mais Gabriel Attal a tenu à rassurer, concernant l’éventuel report de l’élection présidentielle 2022 qui arrive à grands pas. Ce report n’est « ni sur la table, ni en dessous de la table, ni dans le placard à côté de la table ». On est effectivement rassuré, d’autant que, depuis deux ans, on s’est tristement habitué à voir sortir du dessous de la table ou du placard à côté de la table des mesures qui – juré, craché – ne verraient jamais le jour. On ne va pas vous refaire le film, Marie Delarue l’a fait hier. En revanche, on peut quand même s’étonner qu’un ministre de la République (c’est comme ça qu’on dit) présente l’éventualité d’un report de l’élection présidentielle de cette manière. L’éventualité n’a pas à être sur la table, en dessous de la table ou dans le placard à côté de la table. Point barre.

Cela aurait-il écorché la bouche de ce fringant ministre de dire tout simplement que la Constitution ne permet pas ce report des présidentielles, même si Christophe Castaner considère qu’il s’agit d’une élection locale ! En effet, l’article 7 de notre texte fondamental précise que la tenue du premier tour du scrutin ne peut se tenir qu’entre le vingtième jour (en l’occurrence, le 23 avril) et le trente-cinquième jour (soit le 8 mai) précédant l’expiration des pouvoirs du Président en exercice. C’est pour cela que les dates des deux tours ont été fixées aux dimanches 10 et 24 avril 2022. Sauf, bien sûr, à changer la Constitution dans des délais contraints, et on n’imagine pas le Sénat se plier à une telle opération dans le contexte politique actuel, même salement obéré par la situation sanitaire. Les seuls cas prévus par la Constitution, toujours dans son article 7, d’un report de l’élection sont le décès, avant le premier tour, d’un candidat ou son empêchement, notion vague s’il en est.

Georges Michel, Boulevard Voltaire

Comités de soutien à Éric Zemmour : le grand réveil ?

Articles : Dec. 2021Nov. 2021 – Oct. 2021Sept 2021Aout 2021

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« Les juristes avec Zemmour »« Grandes écoles avec Zemmour »« Les professeurs avec Zemmour »« Les chrétiens d’Orient avec Z »« Jeunes femmes, mères et grands-mères avec Z »« Aveyron avec Z »« Bretons avec Z » : combien sont-ils à fleurir sur les réseaux sociaux ? La multiplication inédite de ces comités de soutien à la candidature d’Éric Zemmour, militantisme d’un genre nouveau, est-elle le résultat de simples coups de com’ ou s’agit-il de véritables réseaux de militants structurés ? Pour le savoir, nous en avons interrogé quelques-uns.

Les juristes avec Zemmour
Ceux-là préfèrent garder l’anonymat et se réfugient derrière Henry Flécher, responsable déclaré du comité, avocat honoraire, car, disent-ils, « la pression professionnelle serait insoutenable et l’ordre des avocats impitoyable avec des gens comme nous ». Ils sont avocats, magistrats et juristes et se définissent comme « profondément de droite », de « cette droite hors les murs qui souhaite réintégrer la citadelle » et dénoncent les défaillances de l’institution judiciaire, le laxisme et l’inefficacité des peines pénales (au point « qu’en tant qu’avocats nous conseillons à nos clients qui devraient gagner de transiger »). Leur mouvement s’inscrit dans « cette volonté générale de restauration de l’autorité de l’État ». Ils mettent leurs compétences au service du candidat Zemmour et proposent leurs expertises pour expliquer aux électeurs que certaines propositions sont juridiquement réalisables (passe sanitaire ou priorité nationale aux aides sociales, par exemple). Ils veulent évacuer du droit français le « gouvernement des juges » : Conseil constitutionnel et cours européennes.

Les grandes écoles avec Zemmour
« Libérer la parole et secouer ce terrorisme intellectuel qui gangrène les campus, l’idéologie LGBT et les interdictions de venues de personnalités extérieures » : c’est la motivation profonde de ces étudiants en grandes écoles. Avec un baptême du feu le 10 décembre dernier, puisque Éric Zemmour a été reçu dans les murs de l’ESCP. Pour Antoine, qui préfère utiliser un nom d’emprunt, il ne s’agit pas d’une « petite excitation passagère » : ces étudiants peu ou pas engagés en politique avant ont connu leur révolution culturelle en se « biberonnant aux interventions d’Éric Zemmour dans les émissions d’“On n’est pas couché” puis celles de Christine Kelly ». Ils trouvent son discours économique « plutôt libéral et favorable à l’entreprenariat de leur candidat plutôt rassurant ».

Les professeurs avec Zemmour
Leur tribune publiée dans les colonnes du Figaro, le 15 octobre, les a fait sortir de l’ombre. Elle a, au passage, valu à Martial Bonnet des menaces de mort lorsque sa photo a circulé sur les réseaux sociaux… Pas de quoi décourager ce professeur en zone d’éducation prioritaire dans le Val-de-Marne qui, « lorsqu’il sort de sa salle de classe, a l’impression d’entrer dans une zone de non-droit ». Avec ses collègues signataires, il souhaite en finir avec l’idéologie et l’hypocrisie de cette gauche qui, sous couvert de générosité et d’égalitarisme, abandonne les élèves des milieux les plus défavorisés. Il veut en finir avec le collège unique et les mensonges de l’État sur la baisse du niveau. Martial Bonnet n’a pas peur de dire que, « parmi ses élèves, le tiers est illettré » et explique : « Ne pas établir le bon diagnostic, c’est les condamner à la médiocrité. » La tribune évoque « cet obscurantisme islamique qui interdit à nos élèves de s’assimiler ». Martial Bonnet dénonce la malhonnêteté de Libé qui n’a vu, dans les signataires de la tribune, que des « adhérents du parti de Marine Le Pen ou des enseignants dans le privé catholique » alors que la plupart des membres du comité sont, comme lui, enseignants en zone difficile.

Tous fervents partisans d’Éric Zemmour, ils n’ont pas attendu Villepinte pour s’engager. Curieusement, les points de programme qui les enchantent ont traditionnellement toujours été portés par le RN et le FN avant lui. Pourquoi donc Zemmour et pas Marine ?
Pour Antoine, la réponse est simple : « Marine Le Pen a énormément de mal à s’adresser aux jeunes élites. » Mais pour autant, Éric Zemmour saura-t-il, lui, convaincre les gilets jaunes ? C’est une des grandes inconnues de la campagne. Martial Bonnet, pour sa part, pense que Marine Le Pen ne pourra pas gagner. Mais les raisons de son engagement sont plus profondes. Car Éric Zemmour, c’est une découverte intellectuelle qu’il résume ainsi : « Il m’a transmis un héritage qu’on m’avait volé. »
Preuve qu’au-delà de l’aventure électorale qui, on l’espère, ne sera pas désastreuse pour le camp des patriotes fracturé comme jamais, il s’est réellement passé quelque chose de neuf dans notre société, comme une profonde maturation des esprits désormais mûrs pour le grand réveil.

Sabine de Villeroché, Boulevard Voltaire

Qatar : des jouets couleur arc-en-ciel saisis par les autorités car jugés “contraires aux valeurs islamiques”

Articles : Dec. 2021Nov. 2021 – Oct. 2021Sept 2021Aout 2021

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Des jouets «contraires aux valeurs islamiques», car arborant le drapeau arc-en-ciel. Les autorités du Qatar ont saisi dans des magasins de nombreux objets pour les enfants aux couleurs de la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres).

Le ministère du Commerce et de l’Industrie a ainsi publié des photos de jeux à bulles antistress en caoutchouc, dont certains ressemblent au drapeau LGBT. «Des campagnes d’inspection menées dans des magasins dans différentes régions du Qatar ont abouti à la saisie de jouets pour enfants portant des slogans contraires aux valeurs islamiques», a-t-il annoncé sur Twitter, sans donner plus de précision

«Le ministère exhorte tous les citoyens et résidents à signaler toute marchandise portant des logos ou des dessins contraires aux traditions», a ajouté l’agence de presse officielle qatarie QNA.

CNews