700 millions pour les associations pro-migrants !

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Dans le cadre du projet de loi de finances (PLF 2022) qui détermine le budget de l’État pour l’année à venir, Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, s’est rendue à l’Assemblée puis au Sénat pour présenter les crédits consacrés à la mission « Immigration, asile et intégration » : ils s’élèvent à 1,92 milliard d’euros. Cette enveloppe alimente deux programmes : le 104, intitulé « Intégration et accès à la nationalité française », et le 303, « immigration et asile ».

Dans le « rapport général » du Sénat sur le PLF 2022 (rédigé au nom de la commission des finances), on peut lire que le programme 104 « porte les crédits d’intégration des étrangers primo-arrivants et des réfugiés, en particulier la subvention à l’OFII et les subventions aux associations œuvrant en la matière » et que le 303 accorde « diverses subventions aux associations chargées du suivi sanitaire, social et juridique des étrangers retenus ». Question : quel est le montant des subventions allouées aux associations « œuvrant en la matière » ? Réponse : 700 millions !

C’est écrit noir sur blanc dans un document disponible sur le site du ministère du Budget en annexe au PLF 2022 et intitulé « Effort financier de l’État en faveur des associations ». On y apprend qu’au palmarès des subventions, les associations pro-migrants font partie du quinté gagnant : « Concernant les subventions, cinq missions du budget général se détachent en ce qui concerne le montant versé aux associations par l’État : « Égalité des territoires et logement », avec 1.868 millions, « Enseignement scolaire » (1.138 millions), « Solidarité, insertion et égalité des chances » (808 millions), « Immigration, asile et intégration » (700 millions) et « Travail et emploi » (682 millions). »

Est joint à ce document ce qu’on appelle le « jaune-associations », un vrai « livre d’or », un Bottin™ de mille trois cents pages, qui décortique les 9 milliards d’euros qu’en 2020 (dernier exercice connu) l’État a distribués à l’ensemble du monde associatif sous forme de subventions et autres financements. Dans cette liste des crédit attribués, on retrouve le détail des 700 millions versés au titre des programmes 104 et 303 de la mission « Immigration, asile et intégration ». Cela représente 2.329 versements à une multitude d’associations, dont les plus actives bénéficient de plusieurs lignes de crédit. À titre d’exemple, l’association France terre d’asile, au service « des demandeurs d’asile », a ainsi perçu en subventions et prestations de service quelque 53 millions d’euros en 43 versements.

Il ne s’agit pas, ici, d’épingler les associations bénéficiaires mais de s’étonner. 700 millions de subventions, cela représente 36,5 % du budget de 1,92 milliard présenté par Mme Schiappa. Pour traiter le problème brûlant de l’immigration, l’État se repose ainsi sur un monde associatif pour qui cette immigration est toujours une richesse, à tous les sens du terme.

À titre de comparaison, l’enveloppe allouée à la lutte contre l’immigration illégale est de seulement 34,7 petits millions… Le rapport du Sénat le regrette amèrement : « L’augmentation des crédits destinés à l’éloignement des migrants en situation irrégulière demeure dérisoire et ne devrait pas permettre d’amélioration de la politique de lutte contre l’immigration illégale. »

Olivier Annichini, Boulevard Voltaire

L’homme qui voterait Zemmour contre Macron aux présidentielles domine les primaires LR

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C’est une bombe qui a explosé, ce 2 décembre, au siège habituellement feutré de LR, au 238, rue de Vaugirard, au cœur du très calme XVe arrondissement de Paris. Attendu comme un candidat mineur, un provocateur, voire un clown, Éric Ciotti s’offre la victoire au premier tour de ce scrutin. Les 140.000 adhérents de LR départageront donc, ce samedi 4 décembre, en début d’après-midi, le député des Alpes-Maritimes et la présidente de la région Île-de-France Valérie Pécresse pour déterminer qui portera les couleurs du parti « de la droite et du centre » dans l’élection présidentielle.

Ciotti et Pécresse l’emportent dans un mouchoir de poche avec 25,59 % des suffrages exprimés des adhérents LR pour le député, juste devant Valérie Pécresse (25 %), Michel Barnier (23,93 %) et Xavier Bertrand (22,36 %), à une longueur de Philippe Juvin (3,13 %), marginalisé.

Une fois de plus dans les primaires partisanes, l’outil télévision, en dégageant les personnalités et les discours, a bousculé les baronnies, favorisé la clarté et créé la surprise. Marine Le Pen s’amusait de la radicalisation des candidats aux primaires dans une interview au Parisien, ce 2 décembre : « Je n’ai pas de concurrents chez LR, je n’y ai plus que des clones ! » Incontestablement, Ciotti a bénéficié d’une ligne politique claire et surtout constante. Il a tenu un discours cohérent sur l’immigration, thème central des débats LR, mais aussi sur son opposition au macronisme. Il a répété qu’il voterait Zemmour au second tour en cas de duel entre le polémiste et le président de la République. « On sentait qu’il suscitait une dynamique depuis quelque temps, reconnaît Arnaud Benedetti, rédacteur en chef de la Revue politique et parlementaire et professeur associé à la Sorbonne, interrogé par Boulevard VoltaireLe corps électoral est en attente d’un discours de droite qui incarne une vive opposition à Macron. Il a bénéficié de cette attente. » Mais ce scrutin marque une rupture : « Sur le fond, personne n’aurait pensé voilà deux mois que Ciotti sorte en tête de cette compétition », constate Arnaud Benedetti. Ce premier tour consacre surtout une défaite cuisante, celle de Xavier Bertrand. L’homme, converti récent à l’idée que l’immigration n’est pas une chance pour la France tout en tapant à bras raccourcis sur Marine Le Pen (« Elle ne va pas régler les problèmes, elle en vit », avait-il lancé dans les débats), aura été d’échec en échec. Sa stratégie du cavalier seul s’est soldée par une retraite en rase campagne et une réintégration au sein des LR pour participer aux débats. Et sa prestation durant les primaires a laissé sceptique. Arnaud Benedetti relève « un manque d’empathie » du président de la région des Hauts-de-France. À aucun moment, ni lui, ni Michel Barnier dont la stature aurait pu s’imposer, n’ont convaincu. Plus directe, maîtrisant bien ses chiffres et ses dossiers, Valérie Pécresse aurait aussi bénéficié du travail de terrain de ses équipes pour susciter des adhésions en Île-de-France…

Cette surprise laisse le second tour de samedi plus ouvert qu’il ne le paraît. Certes, Xavier Bertrand a appelé à voter pour Valérie Pécresse et les positionnements de Barnier et Juvin les rapprochent a priori de la candidate. « Si l’on considère que la politique est proche des mathématiques, l’issue est favorable à Pécresse, analyse Arnaud Benedetti. Mais la politique est différente des mathématiques et la dynamique est favorable à Ciotti. » Et personne, même chez LR, n’est propriétaire de ces voix.

Quelle que soit l’issue du second tour, les résultats d’aujourd’hui permettent d’imaginer une perspective, un axe national réunissant en fin de campagne un Éric Zemmour, une Marine Le Pen et un Éric Ciotti, derrière le mieux placé des trois. Zemmour a, du reste, épargné un seul candidat LR dans son clip de campagne : Éric Ciotti. « Il y aurait une cohérence dans cet ensemble, les lignes sont assez proches », reconnaît Arnaud Benedetti. On n’en est pas là. Au Rassemblement national, comme chez de nombreux Français, on doute des convictions réelles des candidats LR.

« Pécresse va gagner pour devenir le Premier ministre de Macron », pronostique Philippe Olivier, le conseiller spécial de Marine Le Pen, joint par Boulevard Voltaire. De son côté, Ciotti a répété durant les débats sa fidélité à LR auquel il a adhéré encore adolescent. Surtout, il n’a jamais voté les amendements du RN, lui reproche le parti de Marine Le Pen. « Mais on accueillera tout le monde, Marine Le Pen l’a dit. Tous sont les bienvenus », précise Philippe Olivier. En quelques jours, deux candidats se seront déclarés : la vraie campagne présidentielle peut commencer.

Marc Baudriller, Boulevard Voltaire

Londres : des adolescents juifs se font cracher dessus par la diversité pour la fête Hanouka ! (vidéo)

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Une vidéo montre un groupe d’hommes crachant sur un bus rempli d’adolescents juifs dans Oxford Street, où le groupe célébrait la première nuit de Chanukah.

D.P.

Pour qu’une conférence sur la liberté d’expression en hommage au dessinateur Charb se tienne, Sciences Po a dû se barricader et déployer un dispositif inédit

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Le symbole a de quoi surprendre. Une grande école comme Sciences Po a dû se barricader pour que ses étudiants puissent écouter une conférence sur la liberté d’expression, ce mercredi 1er décembre. Sciences Po a fermé ses portes et pris toutes les précautions pour qu’un metteur en scène de théâtre, Gérald Dumont, vienne lire la dernière lettre écrite par la victime d’un attentat, le dessinateur Charb, assassiné le 7 janvier 2015 à Charlie Hebdo. Un texte intitulé « Lettre aux escrocs de l’islamophobie qui font le jeu des racistes », finalisé par Charb deux jours avant sa mort.

[…]

Pour comprendre ce déploiement de sécurité, il faut aussi dire que ce spectacle n’avait plus été joué dans une université depuis 2018, par crainte de débordements. Comme à l’université de Lille II en mars 2017, des représentations ont été annulées sous la pression de certaines organisations antiracistes, comme la Ligue des droits de l’Homme, qui se trouvent en désaccord avec la ligne défendue par Charlie Hebdo sur la liberté d’expression.[…]

Marianne

Les soutiens secrets et haut placés d’Eric Zemmour

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Si Éric Zemmour n’a, pour l’instant, pas réussi à bénéficier de soutiens de poids pour sa candidature à la présidentielle, le polémiste peut compter sur une équipe structurée qui travaille sur son programme. Parmi ses soutiens, des hauts fonctionnaires et des ambassadeurs en exercice qui préfèrent garder leur anonymat par peur de sanctions.

Casabianca : le sous-marin qui a sauvé l’honneur de la marine française en 1942

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La flotte française de Vichy s’est sabordée en 1942 sur l’ordre de l’amirauté. Elle échappe ainsi à sa capture par le Troisième Reich. Elle évite aussi de venir renforcer les troupes alliées en Afrique du Nord. Courageusement, le sous-marin Casabianca franchit le blocus de la rade de Toulon pour rejoindre les Alliés et continuer ses exploits contre l’ennemi.

Merci au Media en 4-4-2

Covid. À qui faire confiance ?

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Depuis deux ans, une bonne partie de la planète vit au rythme du COVID et de ses rebondissements successifs. Le vaccin, apparaissant comme la solution définitive à cette épidémie, ne semble pas avoir rempli les espoirs qui étaient mis en lui.

De plus en plus de gens commencent à se poser des questions sur son efficacité réelle et, plus grave encore, sur sa finalité. Une vidéo récente, Hold On, suite réactualisée de « Hold Up » montre un certain nombres d’effets secondaires liés à cette vaccination.

Pour le commun des mortels, dont je pense faire partie, se pose alors la question lancinante : « A qui devons-nous, et surtout, pouvons-nous, faire confiance ? »

Deux visions partagent l’opinion publique

La première est celle du « tout vaccin ». L’humanité toute entière doit être vaccinée et ce n’est qu’à ce prix que le virus sera terrassé. Dans cette conception, les « effets secondaires », même s’ils ne sont pas niés, deviennent une sorte de contre-partie assez modeste dont nous devons nous acquitter.

La seconde, qualifiée par les premiers de « complotisme », considère que le Covid fait partie d’un plan plus général appelé « great reset » et que la pandémie n’est là que pour servir à injecter dans les populations des produits expérimentaux dont la teneur n’est pas divulguée et baptisés « vaccins » pour faciliter leur acceptation.

Médiatiquement, la première l’emporte sur la seconde, mais le temps travaille plutôt pour cette dernière. Le vaccin, malgré les discours louangeurs, n’a pas tenu ses promesses en matière d’innocuité et de transmission et la perspective de doses récurrentes à intervalles réduits pour continuer à bénéficier du passe sanitaire commence à « refroidir » beaucoup de gens qui aimeraient connaître leur dosage en anti-corps avant de subir une nouvelle injection.

L’apparition d’un nouveau variant venu d’Afrique du Sud participe aussi de ce doute dans l’efficacité du vaccin dont nul ne peut dire aujourd’hui quelle est sa capacité à traiter ce nouveau-venu.

Comment les départager ?

Le cas idéal serait de tomber sur une impossibilité matérielle. Par exemple, si on pouvait démontrer qu’en l’état, il est totalement impossible de « fabriquer » un virus et que seule la nature dispose de ce pouvoir. On serait alors bien obligé d’admettre que cette pandémie ne doit rien à l’Homme et la théorie du complot serait ruinée.

Que disent les virologues ?

Le professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine pour ses travaux sur le SIDA, apporte une réponse :

« Avec son ami de trente ans, le mathématicien Jean-Claude Perez, il affirme que le virus Sars-CoV-2 (responsable de l’épidémie de Covid-19) a été fabriqué artificiellement en injectant des fragments du virus VIH dans un coronavirus dans un laboratoire de Wuhan, et pourquoi pas dans le fameux P4 qui fait tant couler d’encre. »

On ne peut donc écarter cette hypothèse. En admettant cette hypothèse, se pose le problème de la contamination. Elle peut résulter d’un « accident de laboratoire » qui laisse échapper le virus qui va se répandre dans la population avoisinante. Elle peut aussi résulter d’un acte volontaire que rien aujourd’hui ne permet d’exclure.

Que disent, là-encore, les spécialistes ?

Pour Peter Embarek, cette hypothèse de la fuite semble probable. Toutefois, il ne peut évidemment pas se prononcer sur le coté « intentionnel » de celle-ci : « Dans un documentaire intitulé « Le mystère du virus », un Danois à la recherche de la vérité en Chine » diffusé jeudi sur la chaîne danoise, le scientifique s’est montré très critique envers Pékin. Selon lui, il a été difficile pour son équipe de discuter de cette théorie avec les scientifiques chinois. » 

Or, le laboratoire de Wuhan est classé P4, en ce qui concerne son niveau de sécurité.

Qu’en est-il de ces laboratoires ?

« Les laboratoires P4 de sécurité maximale présentent deux grandes spécificités : ils sont totalement hermétiques et constitués de plusieurs sas de décontaminations et de portes étanches et disposent aussi de sécurités anti-incendie (on prive l’incendie de son comburant oxygène en injectant un gaz inerte) couplées à des détecteurs de fumées.

Ces laboratoires assurent une protection optimale des chercheurs travaillant dans leurs enceintes. Pour y pénétrer, il faut montrer carte blanche, prendre une douche, revêtir un scaphandre (sous pression positive de telle sorte qu’en cas de déchirure accidentelle de la combinaison scaphandre, l’air sortira du scaphandre, plutôt que d’y rentrer, évitant ainsi toute contamination) relié à l’une des prises fournissant de l’air dont le renouvellement est totalement indépendant de l’atmosphère du laboratoire ; quand elles sortent du laboratoire, elles prennent une douche au phénol revêtues de leurs scaphandres. Des caméras surveillent continuellement l’activité du laboratoire ; le personnel ne rentre jamais seul à l’intérieur du laboratoire. » (Midi libre avril 2020)

Ces précautions semblent peu compatibles avec un simple accident de labo et ne permettent pas d’écarter l’intention volontaire.

L’origine des vaccins

Là encore, tout dépend de l’hypothèse de départ retenue. Il paraît impensable que, dans le cadre d’une recherche sur un virus aussi hautement pathogène, il n’y ait pas eu une recherche simultanée de l’antidote. Cela pourrait expliquer la raison de la rapidité d’apparition des vaccins sur les marchés.

Une hypothèse interdite ?

Mais on peut également évoquer une autre hypothèse, que rien ne permet d’écarter, si ce n’est qu’on ne peut qu’espérer qu’elle soit fausse.

Supposons que cette pandémie, dont la létalité n’est pas des plus farouches, comparée à certaines précédentes, ait permis, par calcul ou par opportunisme, après avoir écarté tout traitement possible, d’imposer un vaccin créé pour la circonstance. On ne connaît, du reste, pas grand-chose de ces vaccins, si ce n’est que leurs résultats ont été inférieurs à ceux annoncés. Rappelons que ces médicaments sont toujours en phase expérimentale et qu’ils ne peuvent être administrés qu’en l’absence de tout traitement. En tous cas, on sait aujourd’hui que les doses vont être récurrentes, et cela peut ressembler à une sorte de rente pour ceux qui les fabriquent. Retrouverait-on le vieil adage policier : « A qui le crime profite-t-il ? »

Naturellement, ceci relève de la pure fiction car personne, au nom de la morale élémentaire, n’oserait se risquer dans une telle entreprise, même si techniquement, rien ne semble s’y opposer.

Jean Goychman


[cc] Breizh-info.com

Calendrier de l’Avent (case 2) : un livre Dans le chœur de la famille Lefèvre et un CD Ad vitam

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On ne présente plus la famille Lefèvre, Gabriel, Anne et leurs six enfants. Leurs voix extraordinaires ont conquis le cœur des Français l’année dernière et ravi la première place de la saison 15-2020 de l’émission « La France a un incroyable talent » sur M6.

Ces passionnés de musique sacrée, cathos et artistes, publient un livre pour raconter leur histoire, Dans le chœur de la famille Lefèvre, et un CD pour les amateurs, Ad vitam. À lire, à offrir et à écouter sans modération !

On peut aussi les retrouver en concert :3 décembre 2021 : PARIS – 21h – St François-Xavier
4 décembre 2021 : VERSAILLES – 20h30 – Palais des Congrès
5 décembre 2021 – LILLE – 17h – Cathédrale
10 décembre 2021 – HYERES – 20h – Eglise St Louis
11 décembre 2021 – SAINT-MAXIMIN – 20h – Basilique Ste Marie-Madeleine

Boulevard Voltaire

2 décembre ou les triomphes des Bonaparte, oncle et neveu

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Le 2 décembre marque le sacre d’un empereur français. Napoléon Bonaparte imprime au pays ce jour-là un tournant historique auquel s’ajoute, un ans après, à la même date, sa retentissante victoire sur les empires russe et germanique. Le deuxième jour de décembre est encore celui du coup d’Etat d’un deuxième empereur, neveu du premier, Louis Napoléon Bonaparte qui est sacré empereur un an plus tard sous le nom de Napoléon III, là encore un 2 décembre.

La date du 2 décembre, ou 2S comme le nomment les militaires qui célèbrent ce jour, aura marqué plusieurs étapes dans l’histoire de France : entre victoire et édification d’Empire, ce deuxième jour de décembre aura forgé l’Histoire ou du moins fait la France impériale. C’est que nos deux empereurs avaient compris l’importance du passé et son poids dans le présent. Si la date du 2 décembre n’est pas le fruit d’un choix réfléchi pour le sacre de Napoléon en 1802, les empereurs y verront par la suite un véritable symbole et un moyen de légitimation.

Le 2 décembre 1804, premier de la série, se déroule à Notre-Dame de Paris, où Napoléon se fait couronner empereur des mains ou plutôt en présence du pape Pie VII. C’est le retour à l’Empire de Charlemagne, mille ans auparavant, qui n’est pas sans rappeler aussi celui que Rome avait édifié près de dix-huit siècles avant. Véritable virage historique, la mise en place de cet Empire met fin à la tourmente révolutionnaire, dont elle ne balaie pas tout à fait les acquis. Il y a derrière l’édification de cet Empire une façon durable d’empêcher une restauration, mais surtout l’idée de retrouver une stabilité perdue.

Un an plus tard, à la même date ce n’est plus le parvis de Notre-Dame : ce sont les champs d’Austerlitz qui voient l’Empereur signer son succès le plus retentissant. Deux ans jour pour jour après son sacre et sous le soleil d’Austerlitz, Napoléon vient de remporter sa plus éclatante victoire sur les empires russe et germanique. La date du 2 décembre s’inscrit à nouveau dans l’histoire comme celle de la plus prestigieuse bataille menée par l’armée française. Le génie militaire et stratégique de Napoléon éclate dans cet affrontement légendaire, mené avec un talent et une ruse hors du commun. Persuadé de l’affaiblissement des forces françaises que le stratège Bonaparte a pris soin de dissimuler, l’ennemi s’est engouffré dans le piège. La conception et le déroulement de la bataille marquera définitivement l’histoire militaire, toujours hantée par l’ombre de l’Empereur.

Consacrée par une victoire aussi emblématique qu’Austerlitz, c’est encore la journée du 2 décembre qui voit le neveu du stratège, alors président de la IIe République, prendre le pouvoir par un coup d’Etat en 1851. Le choix d’une telle date n’est évidemment pas anodin et reflète même toute la stratégie politique de celui qui transforme la République en Empire : Napoléon III s’appuie sur la légende qu’a laissée son oncle et, fort de la popularité qu’elle lui confère, s’empare du pouvoir. Il n’aurait pu garder deux mandats de suite selon la Constitution. Rien ne résiste au sang Bonaparte. Puisque la République ne permet pas à Napoléon de conserver le pouvoir, l’Empire s’en chargera ! S’appuyant une fois de plus sur la date symbolique du 2 décembre, il se fait donc couronner empereur l’année suivante.

Cette date du 2 décembre résonne ainsi dans nos cœurs de français comme un jour légendaire, marqué par des personnalités hors du commun. Il ne s’agit pas d’en faire des figures sans tâches, mais on ne peut leur retirer le mérite d’avoir été des Français véritables, soucieux de la gloire de leur nation, et de véritables chefs, comme on n’en trouve plus à la tête du pays.

Albane Comte, Boulevard Voltaire

Professeurs quotidiennement agressés : le grand silence !

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Violences à l’école ? Il y a belle lurette qu’autorités administratives et morales ont cessé de faire le compte. Le 20 janvier 2006, Libération constatait, il y a donc bien longtemps, que neuf professeurs étaient chaque jour pris à partie, « avec une arme ou une arme par destination ». De son côté, l’Éducation nationale n’est guère plus bavarde, la règle du « pas de vague » semblant toujours être loi d’airain.

Pourtant, dans sa note d’information, datée de novembre 2019, le ministère en question reconnaît : « Au cours de l’année scolaire 2018-2019, les chefs d’établissement du second degré public et privé sous contrat ont déclaré en moyenne 12,2 incidents graves pour mille élèves. Un établissement sur trois ne déclare aucun incident, un sur cinq en déclare dix ou plus. Le degré d’exposition à la violence diffère suivant les établissements, leur type ou leur profil social. Mesurées pour la première fois à partir de cette enquête, les atteintes à la laïcité représentent 1 % de l’ensemble des faits graves déclarés par les chefs d’établissement. » Avec un tel pilpoul, nous voilà bien avancés.

Un peu moins hermétique, Le Point affirme, le 31 mars dernier, qu’à en croire la Fédération des autonomes de solidarité laïques, « les violences ont augmenté de 7 % entre 2017 et 2018 ». Et de tempérer pourtant la situation, en citant Vincent Bouba, secrétaire général de la FAS (Fédération des autonomes de solidarité laïques) : « On ne peut pas présenter l’école comme un lieu d’insécurité permanente. […] Néanmoins, les insultes et les menaces auxquelles sont confrontés les enseignants leur minent le moral et ils se sentent seuls. » On le serait effectivement à moins. En revanche, la lecture des faits divers de ces dernières semaines paraît autrement plus instructive, ce florilège n’ayant, tel qu’il se doit, rien d’exhaustif.

Vendredi 8 octobre : l’enseignante d’un lycée de Combs-la-Ville (Seine-et-Marne) est violemment projetée au sol par un élève. […] Trois lycéens ont été placés en garde à vue en lien avec la vidéo de l’agression. Dans cette dernière, l’un d’eux s’exclame : « Wallah, écarte-toi de ma rue ! Eh le Coran, poussez-vous madame ! »

Mercredi 20 octobre, une « institutrice est rouée de coups de poing et de pied par un enfant âgé de seulement huit ans à Brunoy (Essonne). »

Mercredi 1er novembre : le professeur de sports d’un lycée de Beauvais (Oise) est frappé par un de ses élèves de quinze ans, après avoir exigé qu’il retire casquette et banane. C’était la seconde agression de la semaine, une conseillère d’orientation ayant, peu avant, été molestée.

Arrêtons la litanie : toutes les pages de ce site n’y suffiraient pas. D’autant que le phénomène gagne les beaux quartiers : en témoigne cet autre fait divers, survenu dans le cadre du très chic et parisien lycée Montaigne, mardi dernier. Une prof de maths est passée à tabac par un élève de quinze ans, assez « costaud et d’au moins 1,85 m », nous dit Le Figaro. Notons que, selon la même source, « les services académiques ont immédiatement mis en place un dispositif de soutien et d’écoute ». Les voilà sauvés !

Voilà qui nous enseigne au moins deux choses. D’abord, les habitants des quartiers huppés de la capitale ne sont plus à l’abri des « fantasmes sécuritaires », jusque-là seul apanage de « beaufs » et de « racistes » à la sauce gilets jaunes. La seconde ? Comment le monde enseignant peut-il encore continuer de pleurer sur le lait par ses soins versé ?

En mai 1968, ils voulaient abolir l’autorité et jeter leur estrade ? Aujourd’hui, ils dégringolent dans la fosse aux lions… Lors de l’élection présidentielle de 2002, ils ont fait défiler nos enfants contre Jean-Marie Le Pen. Les voyous qu’ils tenaient alors pour « chance pour la France » ont une manière toute singulière de les remercier. Allez savoir pourquoi, mais, pour ces doctrinaires, les hommes et les femmes de bien n’ont pas forcément envie de sortir les mouchoirs…

Nicolas Gauthier, Boulevard Voltaire